un autre choix

s’influencent mutuellement, tout en poursuivant leurs propres intérêts, colocataires d’une maison plus ou moins bien gérée.

Cependant, un peu comme au cours du sommeil durant lequel nos rêves se situent sur un plan puis sur un autre, lorsque le corps cesse de vivre, c’est alors la maison commune qui est défaite et s’écroule et chaque habitant se trouve immédiatement replongé dans l’élément ou le milieu plus général qui lui correspond.

***

Mondes ou plans ou niveaux ou degrés d’existence ?

Espaces natifs de nos différentes parts instrumentales ?

Et mondes de chaos, mondes d’angoisse, mondes de terreur et de violence et mondes d’horreur ?

Mondes d’harmonie, mondes de musique et mondes de formes parfaites ?

Dans notre humanité vivante et physique à cet instant, de part en part, combien de misère et de trahison par l’exercice séparé de la volonté, la manipulation de la conduite d’autrui et la domination de ses choix, ou par les croyances acceptées comme refuges et comme directions – où est notre cohérence, quelle est notre identité, où pourrions-nous aller, qui ne savons pas encore exister, où tout cela peut-il nous mener sinon au même état de conscience multiplié en un monde aussi séparé ?

Ce n’est alors que par le rappel du besoin central que nous pouvons retrouver la possibilité de nous orienter.

Seulement si nous avons aspiré, si nous avons travaillé et cherché, sommes-nous alors spontanément en rapport avec des plans ou des états plus profonds ou plus élevés et, dans cette mesure, capables de nous y diriger, selon le stade évolutif que nous avons individualisé.

Notre corps et notre ignorance sont notre abri – et, dans cet abri, il nous faut chacun grandir, dans le temps qui nous y est donné.

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