un autre choix

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Ce soubassement subtil, ce milieu de vérité, qui correspond à l’effort évolutif dans la matière par l’éveil, la présence et la croissance de l’être psychique individuel, est inaccessible à nos natures ordinaires séparées.

Autant nous avons, dans le corps et ici, déjà subi une certaine transformation et un certain alignement et autant seulement pouvons-nous en être conscient.

Car là, dans ce monde que nous ne pouvons encore humainement percevoir, nulle forme ne peut servir de masque, il n’y peut se produire aucune tromperie, aucune duplicité : la forme ne peut y être que l’expression directe et immédiate de l’âme. Ce monde de vérité, tout près de la matière dont nous avons ici l’expérience, ne peut être accédé que par la vérité, vivante et réalisée, de l’être individuel qui s’est uni – et en exacte proportion de son union.

Nous ne pouvons y accéder que par notre âme consciente, élargie ou densifiée par ce qu’elle a pu convertir de notre nature.

Ainsi ces « pouvoirs », ces capacités, ces facultés que nous désirons, dont nous rêvons ou que nous imaginons, ne peuvent être acquis par notre nature encore mélangée, séparée et divisée.

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Une justice universelle, incorruptible, impartiale, impérative et impersonnelle, s’applique ici.

Ce à quoi nous nous unissons dans cette vie, ou ce à quoi nous cédons notre capacité de choisir, ce à quoi nous nous donnons ou ce par quoi nous nous laissons posséder, ce à quoi nous nous allions ou ce à quoi nous nous lions, nous conduit directement et inévitablement aux sources correspondantes.

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