un autre choix

Et parmi ceux que nous côtoyons, nous sommes bientôt identifié comme porteur, soit d’une alternative, soit d’une menace.

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Et nous sommes aussi individuellement confronté à un péril interne plus redoutable : car notre ego – sa structure et son habitude d’être subsistent encore – est tenté de s’emparer de cette charge comme d’un nouveau souffle, ou d’un nouveau rôle qui le sublimerait et lui assurerait un regain de vitalité. Une sorte d’obscur pragmatisme nous inciterait ainsi à nous accommoder de cette association en nous persuadant qu’il s’agit du plus grand bien commun – et de la nécessité de procéder par étapes : un sombre rayonnement, lourd de profits égotistes.

Notre histoire humaine collective est jalonnée de ces hybridations opportunistes, qui se saisissent de l’empreinte d’un peu de vérité pour l’exploiter à leurs fins : la loi de la mort - et de l’absurde – rétablissant son contrôle.

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C’est l’épreuve : avons-nous choisi la conversion intégrale ?

Ou ne souhaitons-nous qu’amplifier, enrichir, ennoblir, davantage énergiser notre présente personnalité ?

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