un autre choix

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Cette présence, donc, que notre intelligence ne peut saisir de front mais seulement par une sorte de perméation passive, que notre vitalité ne peut capturer mais seulement chérir en secret, que notre énergie physique ne peut étreindre mais seulement apprendre à recevoir et accueillir, cette présence prend peu à peu la place essentielle de la référence vivante pour tout ce que nous ressentons et rencontrons, pour tous nos choix, pour toutes nos relations. Par le seul fait – imprescriptible et rationnellement indéfinissable – que nous soyons devenu conscient de cette présence intérieure, un changement de perspective se produit dans nos parts et il s’y répand un besoin grandissant du Vrai, du Juste et du Vaste. Nos sentiments et émotions, nos pensées et réflexions, notre approche de toute action et notre relation à l’autre – à ceux qui déjà nous sont chers, à tous ceux qui nous sont déjà familiers, comme à ceux que nous rencontrons -, éprouvent ou perçoivent une sorte de déplacement de gravité et comme la naissance ou l’émergence d’une nouvelle exigence de soi.

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La qualité de nos mouvements et de nos relations, leur transparence, plutôt que leur forme, deviennent centralement importantes.

Et ce regard, qui ne nous appartient pas mais nous donne sens et nous guide, se montre impitoyable envers nos propres faiblesses et nos propres calculs, tandis qu’il nous amène à cultiver envers l’autre une empathie plus profonde et plus libre : libre de tout jugement comme de toute attente, également.

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Humains et corporels, nous avons chacun besoin de l’autre, besoin l’un de l’autre, nous avons besoin les uns des autres.

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