un autre choix

Car, où « commence » la conscience ?

Parce que, pour nous, cette matière que nous observons à l’aide de nos sens, que nous convoitons et que nous cherchons à comprendre, est tout ce qui existe et qu’ainsi ce que nous nommons « conscience » ne peut être qu’un produit dérivé de son activité, nous pensons pouvoir conclure d’après les données rassemblées que l’univers entier, la totalité de cette matière, a un âge : l’espace, le temps et la matière seraient issus ensemble d’une même origine dont la nature défie toute analyse.

Pourtant nous avons aussi pu observer que la notion de temps et d’espace est relative.

Et, subjectivement, nous pouvons aussi vérifier que selon l’état ou la position de notre conscience individuelle, notre expérience du temps et de l’espace varie considérablement.

D’où venons-nous ?

Quelles sont ces mémoires ?

Des aberrations de nos cellules cérébrales ?

Les reflets et les échos d’autres conditions, d’autres réalités, d’autres milieux d’existence ?

Est-ce une simultanéité, une progression, une succession, ou est-ce une ordonnance hiérarchique, ou bien est-ce une infinité de possibilités que rien n’harmonise, que rien n’informe d’un sens ou d’une intention ?

***

Au-dedans, juste là dans sa gangue de silence vibrant, est sis le prince : le sujet véritable, celui qui ne s’est jamais séparé, l’enfant du Suprême, le serviteur de la grande Energie, le véhicule du Devenir.

Là, se tient le prince et, lorsque notre conscience éveillée apprend à gravir les centres, c’est son discernement qui nous éclaire et nous guide, sous la douce pression de la Force.

Le prince ? La princesse ?

Le rire de compréhension, l’immédiate intimité, la sécurité à jamais.

Ni ceci, ni cela : ceci et cela et ceci également et cela aussi – unique en chaque être, en chaque être le Même.

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