un autre choix

consciemment : car nous ressentons la nécessité de cette transparence, de cette réalisation de la vraie nature de chaque mouvement.

Nous constatons ces arrangements mutuels entre différentes parts de notre personnalité, qui nous rendent insincères, calculateurs et rusés : ces méthodes d’exploitation réciproque qui souvent s’appliquent entre les individus et les groupes, se pratiquent d’abord entre les constituants de notre propre figure d’ego.

Nous ressentons le besoin d’harmonie et, d’abord, de l’harmonie de la conscience physique et du corps – notre véhicule, notre habitat, notre temple.

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Parce que, créatures physiques séparées, nous nous souvenons pourtant d’un Absolu, nous ne cessons de chercher l’absolu – dans l’acte, dans l’art, dans l’autre et dans la rencontre.

Parce que nous sommes séparés, nous connaissons notre propre solitude.

Parce que la mort nous attend, nous mendions de la vie et des autres – et de notre propre image – un accès à cette rencontre, cette libération, cette union.

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Mais si cet absolu nous attendait, invisible, au-dedans de nous-même, ici-même, le Même Centre de Conscience et d’Existence partout ?

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Nous disons : puisque nous naissons ignorants et devons mourir encore ignorants, sans avoir jamais touché la délivrance ni la réponse, sans avoir jamais accédé à la liberté, alors que notre sexe nous serve et nous assure une continuation d’existence, que notre lignée se poursuive, que d’autres créatures nous soient liées par les cellules et le sang et que nous vivions ainsi, sans césure ni défaite.

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