un autre choix

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Du point de vue thérapeutique, toutes les approches semblent concorder sur un constat : la clé de l’équilibre se trouve dans ce qu’il est convenu de nommer le système immunitaire, incluant le fonctionnement des glandes – ce service de l’ordre, de la protection et de l’harmonie de l’ensemble, qui identifie et repousse les intrus, renforce les défenses, trie et assimile et distribue et rejette, qui maintient et entretient la bonne entente et le bien-être.

Ce que nous appelons la « santé ».

Or ce « système » immunitaire de notre corps est directement affecté par l’atmosphère dans laquelle nous vivons.

Et nous apprenons dans le détail de l’expérience physique combien notre condition psychologique et mentale influe directement sur celle de notre organisme – comme notre cerveau par exemple est constamment occupé à secréter les éléments nécessaires à l’équilibre de l’ensemble : à remédier, corriger, compenser, stimuler, assister. Comme chaque fonction cellulaire et comme chaque organe sont mobilisés tour à tour ou par groupes ou simultanément et centralement coordonnés, et comme ces opérations s’effectuent sans la moindre participation de notre intelligence et indépendamment d’elle. Et non seulement notre comportement personnel interne a des effets directs sur le fonctionnement de notre organisme corporel, mais nous avons pu maintes fois vérifier qu’un simple contact avec un état de conscience plus élevé ou plus profond a une action immédiate et conséquente. Un exemple qui se reproduit assez fréquemment est celui-ci : nous nous brûlons ou nous coupons ou nous heurtons, par inadvertance ; si, instantanément nous faisons appel en altitude à l’état de conscience impersonnel, immobile au-dessus, les effets sont immédiats, la douleur est neutralisée et les cellules affectées sont renforcées, c’est-à-dire que le processus de guérison est considérablement raccourci et l’on peut percevoir la possibilité d’annuler entièrement l’incident. Mais déjà, si alors nous gardons un grand calme attentif et confiant, sans crispation, concentré sur la partie concernée, le sang s’arrête vite de couler, l’hématome est réduit à une trace, les tissus sont réparés.

Comme si la disharmonie qui s’était introduite est alors déréalisée : défaite.

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