La Presse Pontissalienne 200 - Juin 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Mensuel d’information du Haut-Doubs 2, 60 € FACE AUX ZONES COMMERCIALES DE PONTARLIER N° 200 www.presse-pontissalienne.fr JUIN 2016

LE COMMERCE DE CENTRE-VILLE A-T-IL ENCORE UN AVENIR ?

CEUX QUI RENONCENT, CEUX QUI RESTENT, CEUX QUI ARRIVENT

le dossier en p. 20 à 25

Une famille pontissalienne désemparée Un appel au secours pour une maison qui prend l’eau Pontarlier p. 8

Revenus : dans quelles communes se concentrent les plus riches et les plus pauvres enquête p. 6 et 7

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 200 - Juin 2016

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Le Gounefay fermé cet été… pour travaux !

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La maison pour autistes de Frasne ouvre début août

Laïcité À force de brandir la laïcité comme le nouvel étendard de la Nation française, on finit par perdre le sens de cette belle valeur républicaine. La laïcité est là en France pour affirmer qu’aucune religion ne doit prendre le pas sur une autre, ni interférer dans le fonctionnement de la société. Mais à trop vouloir en faire, on en perd le fondement même de ce prin- cipe. Et le moindre débat sur le sujet cris- tallise désormais les tensions. On l’a encore vu récemment suite à l’interven- tion de la députée Annie Genevard sur l’apprenstissage des langues à l’école. Les partisans d’une laïcité pure et dure, qui nie la diversité de la société et de ses composantes, en sont arrivés à un point où cette laïcité est quasiment érigée en religion d’État ! Quel paradoxe. Si bien qu’on en devient intolérant vis-à-vis de ceux qui ne font qu’exprimer le moindre sentiment religieux. D’ailleurs qu’il soit catholique, musulman ou juif, le prati- quant est devenu une sorte de citoyen suspect. Le Pape François a récemment jugé la France comme pratiquant une “laïcité exagérée.” En voulant transposer cette valeur républicaine en toutes cir- constances, on n’atteint pas l’effet sou- haité, au contraire. Si la laïcité à la fran- çaise était si efficace que cela, on ne débattrait plus à l’infini sur la question de savoir s’il faut ou non autoriser le port d’un voile dans une crèche ou dans une université, ou enseigner telle langue étrangère à l’école. Si la laïcité à la fran- çaise marchait si bien que cela, les offi- ciers d’état civil n’auraient pas tous les maux du monde à obliger un citoyen à retirer un signe distinctif pour établir un passeport, ou un homme médecin à soi- gner une femme musulmane sans être confronté aux remontrances du mari. La laïcité élevée en dogme est une nouvelle religion, donc un nouveau risque de frac- turer une société déjà fragile. Regardons ce qui se passe dans d’autres pays comme l’Angleterre ou les États-Unis par exem- ple où dans les rues des villes se pro- mènent en toute quiétude des juifs avec leur kippa, des musulmans portant le voile, des religieuses catholiques en habit ou encore des Sikhs coiffés d’un turban. Et tout se passe sans heurts parce que là-bas, la tolérance est de mise. Mais aussi parce que dans ces pays il n’y a jamais eu la mainmise d’une seule reli- gion sur le pouvoir pendant des siècles comme ce fut le cas en France. La laï- cité reste évidemment comme le meil- leur rempart à tous les débordements ou la tentative d’ingérence de quelque reli- gion que ce soit dans les affaires publiques. Mais pour qu’elle s’exerce de façon har- monieuse, il est indispensable que cette laïcité soit mâtinée d’une bonne dose de tolérance. Le sectarisme a longtemps été l’apanage des adeptes d’une seule reli- gion. Il ne faut pas qu’il devienne celui des ayatollahs de la laïcité. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juin 2016 Commission paritaire : 0217 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.F.D., P. Haut - I.N.R.A.P., P.M., T.G., Ville de Pontarlier.

L’ A.D.M.R. du Doubs confirme l’ouverture imminente du Foyer d’Accueil Médicalisé (F.A.M.) pour adultes autistes de Frasne. “Il va ouvrir ses portes le 1 er août prochain, après plusieurs années d’études, d’élaboration et de construction du projet. Les bâtiments sont prêts et nous peaufinons les derniers détails pour accueillir dans les meilleures conditions possi- bles les résidents” indique la fédération dépar- tementale A.D.M.R. du Doubs qui porte le pro- jet. Le recrutement du personnel est en cours et la directrice de ce F.A.M. a déjà intégré son poste. Il s’agit de Julie Bidalot. Au cœur du bâti- ment de ce foyer, une serre a été aménagée, qui servira d’atelier pour les résidents. Le 4 juin, à l’occasion d’une visite des lieux, le Crédit Agri- cole de Franche-Comté devait remettre un chèque de soutien à l’A.D.M.R. dans le cadre d’une opé- ration de mécénat. Ce foyer baptisé “maisonnée” par l’A.D.M.R. proposera un accueil familial où les gens sont des résidents et pas des patients. Ces lieux ne

fonctionneront pas en vase clos, mais seront ouverts sur l’extérieur. Les Maisonnées sont à taille humaine, offrant à la fois des activités aux pensionnaires et un accompagnement médical. Elles sont conçues pour recevoir 15 personnes présentant des troubles autistiques (du jeune adulte jusqu’à un âge avancé) et générer autant d’emplois. Ce genre de structures est très attendu par les parents d’autistes qui gardent leur enfant le plus souvent à domicile faute d’avoir pu trou- ver une place dans un établissement spécialisé. “Sur le Haut-Doubs et la région de Besançon, on estime entre 50 et 60 le nombre d’adultes autistes qui sont pris en charge au domicile fami- lial, ou qui ont une place dans un établissement qui n’est pas adapté à leurs difficultés” note l’A.D.M.R. Pour ce projet, la commune de Frasne avait mis à disposition un terrain de 2 hectares. Une deuxième maisonnée ouvrira ses portes dans le Doubs après celle de France, à Ama- gney, vers Marchaux, dont le premier coup de pelle sera donné ce mois-ci. n

Des travaux auront lieu cet été au Gounefay pour une réouverture en septembre.

D epuis mars dernier et le départ des restau- rateurs, le restaurant du Gounefay est vide. Il sera encore cet été. Pourquoi ? Pour permettre des travaux ! Officiellement, c’est un chan- tier d’embellissement qui durera deux mois entre juil- let août pour une ouverture en septembre avec un nou- veau gérant… Sur le terrain, il semblerait que des infil- trations sur la toiture néces- sitent une intervention plus importante. Rappelons que le bâtiment livré il y a seule- ment quatre ans a coûté 3,5 millions d’euros. Une fois le chantier terminé, le Gounefay repartira-t-il du bon pied ? Si le site est magnifique, il a cristallisé des critiques. Lors de la première gérance, les clients avaient tour à tour regretté une carte mal adaptée et des ouver- tures pas toujours respec- tées. Le second gérant a tenu les engagements mais a subi une autre loi : la météo pour-

rie et le manque de neige. “C’est surtout l’hiver que la clientèle est là” rappelle l’élu René Émilli en charge du tou- risme au Grand Pontarlier. À partir de septembre, le res- taurant devrait accueillir un nouveau gérant. “C’est en tout cas en bonne voie mais je ne veux pas en dire plus” dit René Émilli. Inauguré en grande pompe en 2012, le Gounefay a connu en 2014-2015 sa meil- leure saison avec 57 jours d’ouverture et 11 024 skieurs accueillis en alpin (Goune- fay et Arcan cumulés). Le dernier hiver fut beaucoup plus compliqué. Le site a également accueilli 1 270 enfants de 28 écoles venues de 5 départements différents dans le cadre de sorties scolaires qui combi- nent visite du château de Joux et découverte de la nature avec les animateurs du Gounefay. Pour une bière en terrasse cet été, il faudra donc repasser. n

Les travaux entamés l’an dernier (photo) sont désormais terminés. La “maisonnée” de Frasne va pouvoir accueillir ses résidents cet été.

Lilian en concert à la Fiesta des Fines Gueules

L es 8, 9 et 10 juillet, l’as- sociationMaison pour tous organise la 44 ème édition de la Fiesta des Fines Gueules à Sainte-Colombe. Elle accueille cette année un invité demarque. Il s’agit de Lilian qui dans le cadre de sa tournée nationale fera étape dans la commune le temps d’un concert exception- nel le 8 juillet à 21 heures sous chapiteau. Le chanteur origi- naire de Mamirolle, dont le pre- mier album cartonne, cédera la scène après son show à d’au- tres groupes comme Let Dzur et Alive qui feront le spectacle à leur tour. La soirée du samedi s’annonce elle aussi promet- teuse puisque le groupe Sang d’ancre a annoncé sa venue ainsi que le D.J. Marc Monteiro, et les Woodboys. “Comme chaque année, nous mettons à

disposition des gens un cam- ping pour qu’ils puissent dor- mir sur place. Le dimanche matin, nous leur offrirons d’ail- leurs le petit-déjeuner” rappelle Julien Javaux, président de l’as- sociation. Le dimanche à midi se dérou- lera le traditionnel repas des fines gueules avec au menu, une cuisine régionale de qua- lité servie sur assiette et élabo- rée par un traiteur. “L’après-midi, il y aura une kermesse, des struc- tures gonflables pour les enfants, des animations diverses et une course de caisses à savon” détaille Julien Javaux. En prime, la finale de l’Euro 2016 sera dif- fusée sur écran géant. Bref, cette 44 ème édition de la Fiesta des Fines Gueules va faire parler d’elle, en attendant la 45 ème qui est déjà en préparation. n

Lilian Renaud fera étape à Sainte- Colombe le 8 juillet pour un concert exceptionnel.

Pré-vente offices de tourisme - Fiesta des Fines Gueules sur Facebook

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 200 - Juin 2016

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CONFÉRENCE

Bernard Laporte, ancien sélectionneur du XV de France “Pour bien manager, il faut aimer les gens”

L’Entraîneur de rugby du R.C. Toulon, ancien sélectionneur du XV tricolore, ex-secrétaire d’État aux Sports, homme d’affaires et chroniqueur radio, parle de management dans l’entreprise. Invité à Pontarlier par le Club affaires du C.A.P. rugby, le Crédit Agricole et le cabinet Mazars, Bernard Laporte se dévoile en meneur d’hommes.

L a Presse Pontissalienne : 700 chefs d’entreprise et élus du Haut-Doubs sont venus à Pontarlier pour vous écouter parler de management. Est-ce l’entraîneur de rugby qui témoigne, l’ex-secrétaire d’État, le gérant de casi- nos, de campings, le commentateur radio ? Bernard Laporte : Je parle de mana- gement, de mon expérience acqui- se dans différents secteurs, le rug- by en particulier, mais aussi celui de la politique. C’est toujours un plaisir d’échanger. Le management n’est pas une vérité. Il n’y a pas de leçons à donner mais des expé- riences à partager. Je n’ai pas pris de cours. C’est inné. Pour bienmana- ger, il faut aimer les gens. L.P.P. : Dans le vestiaire, vous êtes répu- té pour vos coups de sang et vos joueurs vous décrivent comme un homme exi- geant. Est-ce la condition pour être un meneur d’hommes ? B.L. : Non. La proximité et la trans-

Bio express

Age : 51 ans

l

l Sélectionneur du XV de France de 1999 à 2007. Il est également homme d’affaires. Il a été secrétaire d’État chargé des Sports auprès de la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports dans le second gouvernement Fillon d’octobre 2007 à juin 2009. Bernard Laporte est depuis 2011, le manager du R.C. Toulon. Il est également consultant matches de la Coupe du monde de rugby 1999 et 2015 sur TF1. Il réchappe d’un grave accident de voiture à l’âge de 20 ans. Il considère cet événement comme étant un tournant de sa vie. Avant la séance de questions avec la salle, l’ancien sélectionneur a fait rire l’Espace Pourny avec cette phrase : “Posez-moi toutes les questions. Et si vous voulez savoir si je suis le père de l’enfant de Rachida Dati : c’est non !” l sur R.M.C. et a commenté les l

parence sont fon- damentales lorsque vous voulez faire avancer les gens ! Il faut leur dire tout même ce qui est dif- ficile à entendre et les valoriser lorsque cela se passe bien. L.P.P. : Faut-il être dur ? B.L. : Je ne suis pas dur. Je dis juste à mes collaborateurs : “Je veux que vous soyez les meilleurs du monde.” Quand les joueurs ont confiance, on peut

“Pas de leçons à donner mais des

Bernard Laporte accueillià l’Espace Pourny de Pontarlier par Jean-Louis Gagelin, président C.A.P. rugby.

les emmener au bout du monde. Si tu fais tonmétier pour toi, t’es mort. L.P.P. : Lorsque vous étiez au ministère des Sports (2007-2009), osiez-vous tout dire à vos collaborateurs ? Car là, ce n’était pas une équipe de rugby qu’il fallait emme- ner vers un titre… B.L. : Moi, je n’ai qu’un Bac. Lorsque je suis arrivé, j’avais en face de moi des personnes qui avaient des diplômes aussi fournis que ma bibliothèque (rires). Je leur ai dit : on va fonctionner comme une équi- pe de rugby. Déjà, arrêtez de m’ap- peler “Monsieur le ministre” toutes les cinq minutes parce qu’à la fin de la journée, tu chopes le melon. Moi, c’est Bernard. J’ai joué la trans- parence, la proximité. Au bout de deux ans de travail et au moment de mon départ, tous m’ont dit qu’ils voulaient jouer au rugby ! Je n’y connaissais rien à ce travail. Je me suis appuyé sur ma méthode. Un jour, lorsque nous avions fait une semaine de merde (sic), j’ai dit à l’ensemble du cabinet : on va man- ger dans le restaurant du coin. On a ri. Cela fédère. Ceux que j’ai recroi- sés m’en ont encore parlé récem- ment. L.P.P. : Restons dans la politique. Nico- las Sarkozy - avec qui vous avez travaillé - était-il un bon manager ? B.L. : Il était mon patron. Lorsqu’il y avait chaque mercredi le conseil des ministres, j’y allais avec une envie monstre. Nicolas Sarkozy pouvait te rentrer dedans, parfois c’était dur, mais (putain) il y avait du rythme ! C’est ce genre de mec qui te donne envie de monter dans

le bus. J’ai aussi rencontré des patrons du C.A.C. 40 : ils dégagent une vraie force. L.P.P. : Et avec François Fillon, Premier ministre à l’époque ? B.L. : Je n’ai pas trouvé autant de charisme avec Fillon. D’autres sont moins faits pour cela. L.P.P. : Quel regard portez-vous aujour- d’hui sur le monde politique ? B.L. : La politique, c’est derrière moi. J’ai beaucoup de respect pour ceux qui en font. Je n’en ai jamais fait car je ne me suis jamais soumis au vote des électeurs, puisque j’ai été nommé. L.P.P. : Un retour en politique est-il pos- sible ? B.L. : Non. L.P.P. : Avez-vous gardé des contacts avec Nicolas Sarkozy ? B.L. : Oui, toujours, mais il sait que je ne vais pas revenir. L.P.P. : Quel est votre regard sur l’actua- lité et les grèves qui bloquent la France à quelques jours de l’Euro de football ? B.L. : La grève, c’est un droit, c’est la loi. Mais quand on fait grève, ce n’est pas pour empêcher les autres d’aller au travail. L.P.P. : Vous parlez de cohésion dans le management. Selon vous, Didier Des- champs a-t-il constitué un bon groupe pour l’Euro ? B.L. : Deschamps a fait ses preuves, j’ai confiance en lui et son équipe.

sembler à un manager sportif, être proche de ses équipes au risque de casser des bar- rières ? B.L. : Il doit être au milieu de la mêlée, pas à côté. Je racon- te souvent l’anec- dote de ma ren- contre avec José Mourinho lorsqu’il entraînait le club de football du Real Madrid. J’étais alors ministre. Ce jour- là, il m’a parlé 20 minutes de ses joueurs. Je n’ai jamais vu un mec qui les connaissait si bien. Il a tout gagné parce qu’il est proche d’eux.

Parfois, vous mettez bien le poing dans votre poche ? B.L. : Je ne les gère pas. Par contre, je dis ce qui me plaît ou pas. Ce n’est pas le manager qui parle mais l’actionnaire. Je dis quand ce n’est pas bien et je valorise lorsque ça l’est. L.P.P. : Le contexte économique, plus déli- cat, nécessite-t-il des ajustements de la part des dirigeants ? B.L. : Non. Je prends l’image du surfeur : s’il y a une grosse vague et qu’il panique, il coule. Dans l’en- treprise, il faut de l’entraide. L.P.P. : Que faire des ego dans les socié- tés ? B.L. : Il en faut des ego car derriè- re il y a du tempérament, mais il faut aussi savoir les gérer. L.P.P. : Le recrutement, vous gérez. Un patron fait de même. Comment s’assurer de ne pas se tromper dans le choix du collaborateur ? B.L. : Je ne recrute pas un joueur sans le voir. Il faut que ce soit un bon mec, que le feeling passe entre nous. Mes joueurs, ce sont comme mes enfants : je les valorise et je les engueule quand il faut. L.P.P. : Vous êtes candidat à la présiden- ce de la Fédération française de rugby dont l’élection aura lieu en décembre. Votre programme ? B.L. : Limiter à deux mandats suc- cessifs la présidence. Vous, dans le Haut-Doubs, vous êtes des pas- sionnés de rugby plus qu’ailleurs. Je ferai attention à Ligue. n Propos recueillis par E.Ch.

expériences à partager.”

“Quand on fait grève, ce n’est pas pour empêcher les autres de travailler.”

L.P.P. : Trop éloigné de ses collabora- teurs, on se plante ? B.L. : Regardez Raymond Domene- ch pour qui j’ai de l’affection et que j’ai fait rester à la tête de l’équipe de France, peut-être était-ce une erreur. Il se pense supérieur aux autres. Il dit : “Regarde ce con de joueur, heureusement qu’il sait jouer au foot sinon il ne saurait rien faire d’autre.” Ce mec-là, il n’a jamais rien gagné. Je lui ai dit :“Va entraîner des équipes de gamins.” S’il m’arrive de critiquer mes joueurs, je le fais en face ou dans le vestiaire. Jamais dans la pres- se.

Bernard Laporte à l’Espace Pourny devant le monde économique du Haut-Doubs parle management et motivation.

L.P.P. : Vous êtes patron d’entreprises.

L.P.P. : Un chef d’entreprise doit-il res-

État civil de mai 2016

16/05/16 – Serena de Veton TAFA, maçon et de Arnesa KAJTAZAJ, conseillère en vente. 16/05/16 – Léon de Erwan LETANOUX, ingénieur et de Marie FOREST, profes- seur des écoles. 16/05/16 – Nathan de Davy MONNIER, chef d’équipe et de Julie MARTINEZ PINILLA, secrétaire. 17/05/16 – Julia de Sébastien MEYER, informaticien et de Anne-Catherine MAR- GUET, infirmière. 17/05/16 – Morgan de Julien PERNY, fileur et de Jennifer CAIGNE, assistante édu- catrice. 20/05/16 – Mohamed de Houcine GUEN- NAD, ouvrier et de Mahdjouba BOUKRAA DJELLOUL SAIAH, infirmière. 20/05/16 – Myron de Raphaël GRABER, technicien et de Mélanie BESSOT, ser- veuse. 21/05/16 – Elie de Alexandre JAVAUX, dispatcheur en transport et de Sylvie BARATA, commerçante. 21/05/16 – Enzo de Mickael RUFENACHT, conducteur d’engin dans les travaux publics et Aurélie DELACROIX, opératri- ce en horlogerie. 22/05/16 – Olivia de Jérémy ABLAN- COURT, ingénieur et de Laure-Anne BER- NARD-BRULS, contrôleuse de gestion. 22/05/16 – Zoé de Sébastien QUERUEL, facteur et de Mélanie BROUILLARD, tech- nicienne logistique. 22/05/16 – Charly de Ivan RIEDO, cou- vreur zingueur et de Johanna REMON- NAY, horlogère. 23/05/16 – Emile de Claude-Alain FER- RIÈRE, photographe et de Isabelle CONTI, responsable administration. 24/05/16 – Léonis de Olivier BARTHOU- LOT, mécanicien et de Coralie PERROT, vendeuse. 25/05/16 – Tao de Vincent PEYLABOUD, chauffagiste et de Sabrina POBELLE, agent territorial spécialisé des écoles maternelles. 25/05/16 – Elena de Nicolas JACOT, opé- rateur qualité et de Amandine BITON, auxiliaire de vie. 25/05/16 – Julien de Steven FELIX, maçon et de Jessica TRENTIN, sans profession.

25/05/16 – Asya de Alpaslan ÖZKARA- CA, sans profession et de Adeline REMET- TER, sans profession. 26/05/16 – Livia de Cédric OUTHIER, menuisier et de Adeline FAMELART, coif- feuse. 26/05/16 – Jouhaïna de Jean-Raphaël TRIBUT, directeur de production et de Hayat IMZI, sans profession. MARIAGES 14/05/16 – Aurélien HENRIET, maître fro- mager et Claire DOMON, salariée com- merciale assurances. 14/05/16 – Benjamin VEIGNIE, technicien de laboratoireenhorlogerieetKarèneJACO- PIN, horlogère. 14/05/16 – Kamel MESBAH, opérateur en industrieagroalimentaireetSahraMAOUDJ, secrétaire. 21/05/16 – Yves DUPREY, ouvrier et Clau- dine HENRIET, agent de production. 28/05/16 – Alexis BOURGEAT, mécanicien outilleur et Delphine RICHARD, opératrice. DéCèS 03/05/16 – Jacqueline ROUSSEL-GAL- LE, 78 ans, retraitée, domiciliée à Les Fins (Doubs), célibataire. 03/05/16 – Irma PERICO, 89 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Gilbert VUILLEMIN. 03/05/16 – Marc MOREL, 92 ans, retrai- té, domicilié à Les Premiers Sapins (Doubs), époux de Colette CHUARD. 04/05/16 – Georgette VUITTENEZ, 87 ans, retraitée, domiciliée à Bannans (Doubs), veuve de Ernest POURNY. 08/05/16 – Gilberte PRÊTRE, 93 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Ernest TAILLARD. 07/05/16 – Jean CAILLE, 88 ans, retrai- té, domicilié à Bonnétage (Doubs), céli- bataire. 09/05/16 – Andrée BERGUER, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 09/05/16 – Raymonde NOIROT, 94 ans, retraitée, domiciliée à La Planée (Doubs), veuve de Paul DEGUEURCE. 10/05/16 – Gérald GIQUEL, 63 ans, retrai- té, domicilié à Arçon (Doubs), époux de Monique BONNOT.

10/05/16 – Yvette CARRARD, 73 ans, retrai- tée, domiciliée à Labergement-Sainte- Marie (Doubs), épouse deGérard VILLARD. 10/05/16 – Alzira DA COSTA FERREIRA, 55 ans, hôtesse de caisse, domicilié à Montperreux (Doubs), épouse de Denis JOURNET. 12/05/16 – Bernard FERREUX, 87 ans, retraité, domicilié à Labergement-Sainte- Marie (Doubs), célibataire. 13/05/16 – Anne-Marie BILLAMBOZ, 92 ans, retraitée, domiciliée à Arc-Sous-Mon- tenot (Doubs), veuve de Hubert JEAN- NINGROS. 15/05/16 – Angèle BARTLETT, 94 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs) veu- ve de Louis MACK. 15/05/16 – Christiane OUDOT, 81 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) célibataire. 16/05/16 – Berthe MILAN, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Nozeroy (Jura) veuve de Bruno VETTORELLO. 15/05/16 – Joseph AMIENS, 95 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Thérèse FORT. 17/05/16 – Simone BOLLE-REDDAT, 87 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs) veuve de Henri BLONDEAU. 19/05/16 – Marie CLERC, 95 ans, retrai- tée, domiciliée à Belleherbe (Doubs) veu- ve de Marin ROGNON. 19/05/16 – Michel PRETOT, 87 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Nicole LOUVRIER. 22/05/16 – Simonne PRENEL,  96 ans, retraitée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs), veuve de René MARCHAND. 22/05/16 – Madeleine GUYON, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 24/05/16 – Joël JOURNOT, 69 ans, retrai- té, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Angèle LEININGER. 24/05/16 – Marguerite CHEVÉNEMENT, 89 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), veuve de Raymond BLONDEAU. 27/05/16 – Aimée SAILLARD, 96 ans, retraitée, domiciliée à Nozeroy (Jura), veu- ve de Justin DENISET. 27/05/16 – Henri ADENOT, 69 ans, bro- canteur, domicilié à Les Fins (Doubs), époux de Denise MAILLOT.

05/05/16 – Pablo de David LONCHAMPT, opérateur de production et de Vanessa DELACROIX, responsable adjointe en par- fumerie. 05/05/16 – Hugo de Mathieu BETTINEL- LI, maçon et de Justine THOMAS, infir- mière. 05/05/16 – Nino de Julien BÔLE-RICHARD, cariste et de Justine FEUVRIER, hôtes- se d’accueil. 06/05/16 – Paul de Nicolas MADELAINE, chef de projet et de Laureen VOUAUX, agent de gestion immobilière. 06/05/16 – Laurine de Samuel POUR- CELOT, plombier-chauffagiste et de Eli- se BOLLE-REDDAT, secrétaire. 06/05/16 – Joris de Lionel ROSSIER, des- sinateur industriel et de Céline BESSON, chargée d’environnement. 07/05/16 – Merlin de Aurélien BOUVE- RET, gérant de société et de Emilie DEFRASNE, psychologue. 07/05/16 – Kaziel de Josué DAOUILO, militaire et de Ninie TEIN-POAWI, sans profession. 07/05/16 – Pierre de Bruno RAGUIN, res- taurateur et de Anne-Suzy CHARMETTE, restauratrice. 08/05/16 – Zeineb de Norredine RAIF, agent commercial et de Karima AINA- MAKRAN, sans profession. 08/05/16 – Louann de Cyril LASSIETTE, chauffeur et de Rachel MONTEL, secré- taire. 08/05/16 – Cassiopée de Nicolas CHA- NEZ, fromager et de Delphine PAGE, réceptionniste. 08/05/16 – Sacha de Sven TITONEL, tech- nicien et de Claire BOILLOT, professeur des écoles. 08/05/16 – Guillemette de Etienne TOR- RESANI, infirmier et de Cécile BRUGE- ROLLE DE FRAISSINETTE, sans profes- sion. 09/05/16 – Lino de Loïc PAGE, conseiller sportif et de Coralie GROS, infirmière. 09/05/16 – Noah de Jérôme GARCIA, cui- sinier et de Marie BOT, vendeuse.

10/05/16 – Gabriel de Emanuel FERREI- RA MARQUES, monteur et de Sandra DOS SANDOS CLAUDIO, agent de la col- lectivité. 09/05/16 – Célia de Flavien HENRIET, salarié agricole et de Amélie GAGNEPAIN, employée commerciale. 10/05/16 – Melike de Yasar HUSELJIC, chef boucher et de Delphine ZITO, esthé- ticienne. 10/05/16 – Anaëlle de Malik ATIL, ouvrier polyvalent et de Emilie CATTENOZ, coif- feuse. 10/05/16 – Ines de Bder-Din EL AYACHY, programmeur régleur et de Carole BEZ, sans profession. 10/05/16 – Kelios de Mickaël MAZEAU, sans profession et de Marie GIL, aide à la personne. 11/05/16 – Marissa de Mickaël TAMBO- RINI, ouvrier et de Anaïs LACROIX, assis- tante maternelle. 11/05/16 – Abel de Nathanaël-Elie DEL- PHIN, auto-entrepreneur et de Catherine DROMARD, vendeuse. 12/05/16 – Alia de Thami ZEHAF, agent de sécurité et de Noémie ZAWADZKI, infirmière. 12/05/16 – Mathys de Grégory AGNIEL, technicien de production et de Emma- nuelle DEPRADO, vendeuse. 13/05/16 – Laure-Éline de Alexandre PETIT- JEAN, pâtissier et de Adélaïde JEANNIN, rédacteur territorial. 11/05/16 – Éric de Joel BENTO CARDO- SO, grutier et de Maria OBONO NDONG, assistante maternelle. 13/05/16 – Côme de Olivier ROUSSEAUX, chef d’équipe et de Claudia WALLAERT, coiffeuse. 16/05/16 – Lily-Rose de Florian BOUL- COURT, chef d’équipe et de Amélie PESEUX, opératrice de production. 14/05/16 – Lina de Olivier LUZOLO, agent de prévention et de Siham LOUGRARI, caissière. 15/05/16 – Lucas de Jérémy ZILIO, ingé- nieur en mécanique et de Marie DELGA- DO, diététicienne libérale.

NAISSANCES 29/04/16 – Lola de Quentin MOREL, plom- bier chauffagiste et de Cindy CÔTE, com- merciale. 29/04/16 – Soline de Thomas PERRIN, électricien et de Stéphanie LEVEXIER, éducatrice de jeunes enfants. 30/04/16 – Colin de Robert MAJ, com- mercial et de Anne INVERNIZZI, profes- seur de sport adapté. 30 /04/16 – Paul de Julien GRENOT, infir- mier et de Estelle PATTON, infirmière. 30/04/16 – Hafsa de Ülkem BASMAKÇI, opérateur et de Emine ÇELIK, opératri- ce. 30/04/16 – Louis de Anthony GRILLON, décolleteur et de Pauline VALLET, employée en restauration. 01/05/16 – Mila de Suat MEHONIC, opé- rateur et de Mélanie ITZSTEIN, sans pro- fession. 01/05/16 – Firmin de Cyrille BRUTILLOT, comptable et de Elise CUPILLARD, mani- pulatrice radio. 01/05/16 – Clémence de Mickaël POUX, ébéniste et de Pauline BOUQUET, infir- mière. 01/05/16 – Timéo de Guillaume THOMAS, opérateur et de Kévine ROLAND, infir- mière. 02/05/16 – Joséphine de Raphaël DUBAIL, technico-commercial et de Aurélie MAGNIN, serveuse. 02/05/16 – Marylou de Mathieu LAURENT, ouvrier en bâtiment et de Marion JUN- GHANS, sans profession. 03/05/16 – Naël de Wilfrid COULOT, pâtis- sier et Laura GIRARDET, infirmière. 03/05/16 – Mia de Steven CHATELAIN, employé communal et de Elodie JEAN- NINGROS, vendeuse en boulangerie. 03 /05/16 – Eylül de Murat AVDATEK, peintre en bâtiment et de Neslihan SALIK, sans profession. 03/05/16 – Maéline de Johan SAGE, agri- culteur et de Florie ANDRE, comptable. 03/05/16 – Adéla de Jiri RAMBOUSEK, responsable sportif et de Iva VRANKO- VA, déléguée commerciale.

l’événement

La Presse Pontissalienne n° 200 - Juin 2016

Haut-Doubs : où se concentrent les plus ricHes, où Habitent les plus pauvres

L’analyse des données croisées de la Direction générale des finances et de l’I.N.S.E.E. permet de localiser les communes où se concentrent les revenus les plus hauts. Logique, c’est dans le Haut-Doubs que le revenu médian par habitant est le plus élevé du département. Chiffre et analyse.

l Étude Le revenu médian par habitant Plus on s’éloigne de la frontière, plus les revenus baissent Les Hôpitaux, Jougne, Métabief, Rochejean sont parmi les 10 communes du Doubs qui comptent le plus de revenus élevés. Une moyenne évidemment liée à l’effet frontalier. D’autres parties du Haut-Doubs sont nettement moins bien loties.

A vec un revenu médian par unité de consommation (contrairement à “habitant”, “unité de consommation” est un concept qui tient compte du fait que les dépenses d’une famille ne sont pas exactement pro- portionnelles au nombre de personnes au foyer), c’est la commune des Hôpi- taux-Neufs qui arrive en tête du clas- sement des 592 communes du Doubs où les revenus de ses habitants sont les plus élevés. Aux Hôpitaux-Neufs, chaque “unité de consommation” per- çoit une moyenne de 2 799 euros par mois. La commune de près de 800 habi- tants est talonnée de près par sa proche voisine Les Hôpitaux-Vieux où le reve- nu médian par unité de consomma- tion atteint les 2 699 euros par mois. Sur la troisième marche de ce podium départemental, on trouve encore une commune du Haut-Doubs, du côté de Morteau cette fois-ci, avec La Chena- lotte (467 habitants) qui présente un revenu médian de 2 653 euros men- suels par “habitant”. Et juste après, suivent encore trois autres communes du Haut-Doubs forestier aux 4ème, 6ème et 9ème places avec respective- ment Métabief, Jougne et Rochejean. Toutes ces communes situées à quelques pas de la Suisse profitent évidemment de l’attractivité des salaires fronta-

liers. Dans ces communes, parfois plus d’un salarié sur deux travaille de l’autre côté de la frontière. Il est intéressant de noter que dans ce classement départemental, contraire- ment au même palmarès il y a une dizaine d’années, plus aucune com- mune de la périphérie bisontine n’ap- paraît avant quasiment la vingtième place. Les plus riches des communes de la couronne dorée bisontine (à l’ima- ge de Tallenay avec 2 326 de revenu médian, Montfaucon avec 2 322 euros, ou Châtillon-le-Duc avec 2 195 euros) arrivent désormais derrière ces com- munes du Haut-Doubs dont les habi- tants ont profité à fond de l’effet fron- talier qui a véritablement explosé avec l’entrée en vigueur des accords bila- téraux dès 2002.

lement de 68 % à Pontarlier du fait d’une plus grande diversité de popu- lation dans la capitale du Haut-Doubs. À titre de comparaison, seuls 59,9 % des ménages fiscaux sont imposés à Besançon, et 55,9 % à peine à Mont- béliard, le record “bas” étant détenu avec Bethoncourt où moins d’un ména- ge sur deux paie des impôts (48,5 %). Mais le Haut-Doubs a aussi ses contrastes et toutes les communes ne sont pas des bases arrières des tra- vailleurs frontaliers. Le constat est implacable : plus on s’éloigne de la frontière, plus les revenus baissent. Ainsi à Levier par exemple où le reve- nu médian par unité de consomma- tion n’est “que” de 1 630 euros ou à Boujailles où il tombe à 1 472 euros. C’est à Déservillers que les revenus sont les plus modestes dans le Haut- Doubs, avec un petit 1 462 euros. Corollaire de cette indéniable opulence de la plupart des communes du Haut- Doubs frontalier, le taux de pauvreté y est plus faible qu’ailleurs. On parle de taux de pauvreté quand le revenu est inférieur à 60 % du revenu médian. Sur la commune de Doubs par exemple, le taux de pauvreté n’est que de 5,8 %. À titre de comparaison, ce taux de pau- vreté dépasse allègrement les 20 % des foyers dans certaines communes de la périphérie de Montbéliard

La commune de Jougne arrive à la 6 ème place du classement des 592 communes du Doubs avec un revenu médian de 2 575 euros mensuels.

ne plutôt riche et ville aux différences de revenus marqués), un Pays deMont- béliard et un Doubs central toujours à la traîne, et un Haut-Doubs fronta- lier qui désormais caracole en tête des classements des plus hauts revenus médians. Cette incontestable évolu- tion ne peut pas pour autant masquer que derrière les chiffres de la pauvre- té, aussi ténus soient-ils, il y a des réa- lités humaines beaucoup plus déli- cates. L’opulence apparente du Haut-Doubs frontalier ne doit pas fai- re oublier ces exclus de la croissance et du travail frontalier. n J.-F.H.

(Bethoncourt, Sochaux ou Grand-Char- mont par exemple). Dans la grande majorité des communes proches de la frontière, le taux de pauvreté ne dépas- se pas les 5 %. À Pontarlier, ce même taux de pauvreté est plus élevé, il atteint les 11,3 %. À Besançon, le taux de pauvreté est de 19,8 % tandis qu’il atteint 23,6%àMontbéliard. Lamoyen- ne pour le département du Doubs est de 12,3 %. Ces chiffres cachent une vraie dispa- rité géographique dans notre dépar- tement, qui s’est creusée au cours de la dernière décennie entre un secteur de Besançon assez contrasté (couron-

Cette richesse globale des habitants des vil- lages du Haut-Doubs pontissalien se traduit également par la pro- portion croissante du taux de contribuables. Ils sont en effet près de 80 % (79,2 %) des ménages payant l’im- pôt sur le revenu à Doubs, dans la proche périphérie de Pontar- lier. Cette part est seu-

Un taux de pauvreté de 11,3 % à Pontarlier.

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« Vous avez un projet de construction ? » Bénéficiez du nouveau PRÊT À TAUX 0 %

l Classement Les communes de plus de 300 habitants Les revenus des habitants du Haut-Doubs Le revenu médian par habitant signifie que la moitié de la population gagne plus que le montant indiqué et la moitié gagne moins. Il s’agit du revenu disponible, c’est-à-dire après impôt. Pour cause du secret statistique voulu par l’I.N.S.E.E. et la direction générale des finances publiques, fournisseurs de ces données, seuls les revenus dans les communes du Haut-Doubs de plus de 300 habitants sont indiquées.

créditsphotos :HDCB - thinkstockphotos

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Commune

Population Revenu mensuel

Rang

2016

(en euros)

l Carte Des Hôpitaux à Bethoncourt Les 10 communes sur le podium Les Hôpitaux-Neufs et Les Hôpitaux-Vieux arrivent en tête du classement départemental. Les communes proches de Montbéliard ferment la marche.

Amancey Arçon Avoudrey Bannans Bolandoz Bonnevaux Boujailles Arc-sous-Cicon Bians-les-Usiers Chapelle-d’Huin Déservillers Dommartin Bulle Chaffois

664 798 669 888 335 617 372 362 402 410 934 512 346 644

1 626 1 991 1 623 1 675 1 976 1 794 1 600 2 009 1 472 1 945 2 065 1 757 1 462 1 974 2 072 1 725 1 560 1 879 2 118 1 794 2 234 2 055 2 575 2 403 1 896 2 090 2 036 1 847 2 029 2 799 2 669 2 237 1 630 1 984 2 383 2 579 2 051 2 494 2 170 1 602 1 615 2 313 1 753 2 179 1 437 2 488 2 349 2 239 1 655 1 841 1 649 2 211 1 646 1 672 2 081 1 935 2 091 1 686

221 61 222 200 63 134 232 58 263 71 50 155 264 64 48 173 248 94 41 135 28 51 12 86 44 54 55 108 27 220 62 14 1 2 230 226 20 158 33 268 215 111 216 29 217 204 45 74 43 9 16 26 6 4 7 52 35

276 ème - Bethoncourt 275 ème - Sochaux

270 ème - Grand-Charmont

Doubs Étalans Évillers Frasne Gilley

2 728 1 219 340 1 908 1 590 727 1 069 1 018 1 577 1 161 452 1 232 737 873 1 272 783 411 457 2 020 687 807 1 119 398 792 988 591 371 716 379 313 656 331 372 341 610 562 444 419 301 593 5 213 1 509 17 398 533 320

271 ème - Montbéliard

273 ème - Abbenans

267 ème - Rougemont

269 ème - Valentigney 274 ème - Audincourt

Goux-les-Usiers Granges-Narboz

272 ème - Clerval

Houtaud Jougne La Chaux

Labergement-Sainte-Marie

La Cluse-et-Mijoux La Longeville La Rivière-Drugeon Les Hôpitaux-Neufs Les Hôpitaux-Vieux Les Fourgs

3 ème - La Chenalotte

Les Longevilles-Mont d’Or Maisons-du-Bois-Lièvremont Levier

8 ème - Villers-le-Lac 10 ème - Montlebon 5 ème - Noël-Cerneux

Malbuisson Métabief Montbenoît Montperreux Mouthe

268 ème - Reugney

Nods Ouhans

7 ème - Montperreux

1 er - Les Hôpitaux-Neufs 4 ème - Métabief 6 ème - Jougne 9 ème - Rochejean 2 ème - Les Hôpitaux-Vieux

Oye-et-Pallet Pontarlier

Remoray-Boujeons Reugney Rochejean Saint-Antoine Sainte-Colombe Septfontaine Sombacour

Valdahon

Vaux-et-Chantegrue Vercel-Villedieu-le-Camp Vernierfontaine Verrières-de-Joux

Les 10 communes les plus riches du Doubs

Ville-du-Pont Vuillecin

Les 10 communes les plus pauvres du Doubs

Source I.N.S.E.E. - D.G.F.I.P.

Département du Doubs

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n°200 - Juin 2016

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CONSTRUCTION

Une maison inachevée rue des Lavaux

Leur projet de construction tourne au cauchemar Cela fait deux ans qu’un couple de Pontarlier bataille dans une procédu- re judiciaire contre entreprise locale du bâtiment. Leur maison ossature bois est en chantier, elle se dégrade. Il lance un appel à l’aide.

Le rez-de-chaussée est en chantier, obstrué par un tas de paille. “On campe, on a l’impression de vivre dans une grange.”

S i construire une maison est un rêve pour beau- coup de ménages, il arri- ve que le projet idéal tour- ne au cauchemar. C’est le cas pour Stéphane et Stéphanie Lalouette, les parents de la peti- te Justine, 3 ans, qui depuis le 1 er janvier 2014 vivent tant bien que mal rue des Lavaux à Pon- tarlier, dans leur maison à moi- tié achevée. Une galère pour le jeune couple empêtré dans la

procédure judiciaire qu’il a enga- gée contre une entreprise du Haut-Doubs pontissalien défaillante qui devait couvrir les façades de leur maison ossa- ture bois. Les propriétaires ne seraient sans doute pas dans cette situa- tion si la société en question avait fait comme prévu le tra- vail en septembre 2013 pour lequel ils lui ont versé un acomp- te de 6 000 euros ! Or, l’artisan

n’est pas intervenu comme il le devait. Résultat, exposés aux quatre vents, les panneaux en bois qui couvrent les façades de la maison ont fini par se dégra- der et devenir poreux au point de laisser passer l’humidité. Par endroits dans les murs, à l’in- térieur, la paille, le matériau que Stéphane et Stéphanie Lalouette ont choisi comme iso- lant, est moisie. La procédure judiciaire a stop-

Stéphane et Stéphanie Lalouette comptent sur la solidarité pour reprendre espoir.

pé net le chantier pour que puis- sent avoir lieu les expertises dont la plus récente met en cau- se la responsabilité de l’entre- prise du bâtiment. “Malgré les huissiers,malgré l’expertise,mal- gré les recours amiables et les courriers de mise en demeure de l’association

aménagé sommairement à l’éta- ge puisque le rez-de-chaussée est en chantier, obstrué par un tas de bottes de paille. Désespérés, soucieux de la san- té de leur petite fille, Stéphane et Stéphanie Lalouette ont déci- dé de lancer un appel à l’aide. Il y a trois mois, ils ont créé un blog intitulé “La maison de Jus- tine” dans lequel ils racontent leur malheur. Ainsi, par le biais des réseaux sociaux, le couple a récolté près de 2 000 euros. Une somme qui devrait lui per- mettre de réaliser des travaux urgents. “Notre objectif est de changer les panneaux abîmés en façade et de les protéger” explique Stéphane, qui aurait besoin d’un coup de main le 11 juin pour l’aider à enlever la paille au rez-de-chaussée. “Je cherche un paysan qui accepte- rait de prendre la paille. Nous aurions besoin également d’un charpentier et peut-être des conseils d’un architecte” annon- cent Stéphane et Stéphanie Lalouette qui comptent désor- mais sur la solidarité pour les aider à reprendre espoir. n T.C.

C.L.C.V., malgré notre action judi- ciaire, l’entrepri- se n’est pas venue” soupire le couple Lalouette qui a vu sa vie basculer dans les ennuis avec cet- te affaire qui le préoccupe depuis deux ans. Éprou- vé, Stéphane a perdu son emploi et la banque a gelé leur crédit. Aujourd’hui, même s’ils le vou- laient, ils n’au- raient pas les moyens finan- ciers de terminer leur maison dans laquelle ils ont

“Changer les panneaux abîmés.”

Les travaux de façade n’ont pas été faits. Résultat, elle se dégrade. Les propriétaires ont déjà dépensé plus de 10 000 euros dans la procédure judiciaire.

Studio Lautrec - © Fotolia

Publi-information Coup de jeune à la salle de bains : la solution Corian L’entreprise Tissot de La Rivière-Drugeon étend son concept de rénovation aux salles de bains en privilégiant l’utilisation du Corian, un matériau polyvalent, résistant et facile d’entretien. Fini les moisissures.

L’entreprise Tissot s’est spécialisée dans le relooking des cuisines et salles de bains.

L e fructueux marché de l’habitat sur le Haut-Doubs attire de nom- breux cuisinistes et agenceurs. Pour un artisan indépendant qui plus est, éloigné de la place commerciale pontissalienne, comme c’est le cas de l’entreprise Tissot à La Rivière-Dru- geon, la seule planche de salut passe par l’innovation, l’originalité et la qua-

lité. Alain Tissot qui s’était installé à son compte en 1980 a tiré son épingle du jeu en évoluant de l’ébénisterie-menui- serie vers l’agencement intérieur. Son fils Cédric qui lui a succédé en 2011 exerce toujours dans ce domaine mais en se spécialisant dans la rénovation ou plutôt le relooking des cuisines et

surtout des salles de bains. “On est très peu à intervenir sur ce créneau” , explique l’artisan qui emploie un sala- rié et forme un apprenti. Un choix stratégique conforté également par les caractéristiques du Corian qui répond tout à fait aux contraintes des ambiances humides. “On l’a d’abord utilisé sur des plans de cuisine. C’est vraiment la solution idéale pour réa- liser une douche ou un receveur de douche sur mesure.” Car Cédric Tis- sot cible une clientèle soucieuse de remplacer une baignoire par une douche sans pour autant rénover tou- te la salle de bains. Fabriqué par Dupont de Nemours, le Corian est unmélange de pierre miné- rale et de résine. Ce matériau non poreux, anti-bactérien, s’avère très facile d’entretien et ne nécessite aucun

traitement de surface. “Contrairement au car- relage, Il n’y a plus de joints perceptibles mais des raccords teintés dans la masse” , souligne l’ar- tisan. Fini les corvées d’entretien à gratter les moisissures qui finissent inévitablement par s’in- cruster dans les joints d’étanchéité. Contrairement au marbre, les vasques,

Remplacer une baignoire

par une douche.

éviers, lavabos, plans et entourages de baignoires et douches en Corian ne risquent pas de s’ébrécher ou de fis- surer. Ce matériau se décline dans toutes les couleurs et offre de mul- tiples possibilités d’agencement. Que du bonheur. n

Avec le Corian, les raccords sont teintés dans la masse. Il n’y a plus de joints perceptibles où s’incruste la saleté.

19 Chemin du Groseillier 25560 La Rivière Drugeon

Le Corian permet de réaliser des douches ou des receveurs de douches sur mesure et de se débarrasser des moisissures une bonne fois pour toutes.

Tél. 03 81 89 76 61 Port. 06 31 39 51 80

Cuisine Salle de bain Porte intérieure Rangement

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16:44

PONTARLIER 10

La Presse Pontissalienne n° 200 - Juin 2016

R.N. 57

5 minutes gagnées Le feu de régulation mis en service aux Rosiers Le dispositif devrait dissuader les frontaliers à passer par la R.D. 437. Si l’expérience s’avère positive, d’autres feux seront posés à La Cluse et en bas du Larmont. En attendant que se concrétise la nouvelle voie de desserte des Rosiers au Toulombief.

“L es engagements sont tenus” , explique Patrick Genre en référence à l’installation de ces feux censés suppri- mer le shunt de la R.D. 437 qui alen- tissait le trafic sur la R.N. 57 au niveau des Rosiers notamment à l’heure du retour des frontaliers. “C’est un peu comme dans la plomberie avec deux

flux qui arrivent dans le même tuyau, le but étant de réduire le débit du plus petit” , schématise Olivier Thirion, chef adjoint du service transport à la D.R.E.A.L. Les tests effectués en 2013 avec des feux de chantier avaient montré tout l’intérêt d’un report de trafic sur la R.N. 57. Ces feux devraient permettre

de gagner environ 5 minutes entreVal- lorbe et Pontarlier. “Cela peut sembler anodin mais c’est cinq minutes gagnées sur le tronçon le plus encombré à l’amont de la ville.” Le feu bicolore est instal- lé sur la R.D. 437 juste après le pas- sage sous la R.N. 57. “Ce feu fonction- ne seulement pendant les périodes de congestion sur la R.N. 57. Si le bou- chon est trop long sur la R.D. 437, le dispositif régule le trafic avec un prin- cipe d’insertion en goutte à goutte sur la nationale. À l’automne, on aura un retour d’expérience sur les répercus- sions induites et on saura s’il est per- tinent ou pas d’installer un second feu au carrefour avec la R.D. 67b qui part sur Neuchâtel et un troisième sur le chemin du Larmont, sachant qu’ils seront posés en même temps” , poursuit Olivier Thirion. Coût d’investissement pour les trois feux : 750 000 euros répartis entre l’État (83 %) et la Région. “La ville a acquis la maison Chabloz qui jouxte le collège Malraux. Avec cette acquisi- tion, on pourrait à terme renverser la circulation des bus sur l’avenue de l’Ar- mée de l’Est et éviter le phénomène de cisaillement du trafic qu’ils provoquent

dure de déclaration d’utilité publique calée en 2018, on peut envisager le démarrage des travaux l’année sui- vante. Le scénario est compatible avec le contrat de plan État-Région 2015- 2020 où sont budgétisés les 11,25 mil- lions d’euros correspondant au mon- tant des travaux. L’État verse 8millions, la Région 2 millions et le solde devant être pris en charge par les collectivi- tés locales. On n’a pas fini d’entendre des com- mentaires sur ce nouveau feu régula- teur. “Au moins, il y a quelque chose et je ne pense pas que cela dégrade la situation. La phase 2 est un sujet stra- tégique pour Pontarlier. Ce projet d’amé- nagement va impacter tout un quar- tier, là où se fera le développement urbain de Pontarlier” , note Patrick Genre qui estime que le gros des dif- ficultés est entre la ferme Chauvin et le Toulombief et surtout au-delà car le trafic détourné s’ajoutera alors au tra- fic existant. Mais il ne veut surtout pas lâcher prise. “C’est impératif de consommer cet argent avant 2020 sinon, il y a le risque de devoir rendre les sommes non utilisées.” n F.C.

aujourd’hui en emprun- tant le rond-point Mal- raux” , ajoute le maire. Car l’option des feux s’impose comme une alternative en attendant la réalisation d’une nouvelle voie de des- serte qui contournerait Cofreco à partir de l’in- tersection avec Aldi, puis passerait entre le collège et la ferme Chauvin avant de rejoindre la voirie exis- tante au niveau du Tou- lombief. Ce système per-

“On aura un retour d’expé- rience.”

mettrait de gagner 10 minutes sur le trajet Vallorbe-Pontarlier et prati- quement autant entre Oye-et-Pallet et Pontarlier. “Ce flux qui partirait sur le Nord et l’Est de la ville absorberait 25 à 30 % du trafic. Il permettrait d’as- surer la fluidité du trafic sur 20 ou 30 ans. Je voudrais que l’on étudie aussi la suppression du rond-point Malraux, ce qui suppose de régler le timing des feux du pont Saint-Claude” , poursuit le maire qui prend ce dossier à bras- le-corps. L’étude technique de cette troisième voie se fera en 2016. Avec une procé-

L’État et les élus impliqués sur ce dossier ont présenté les aménagements sur la R.N.57.

SANTÉ

Au 17, rue de Morteau

L’espace thérapeutique enfant-adolescent inaugure son hôpital de jour Cette nouvelle unité de soins permet d’assurer la prise en charge de jeunes enfants souffrant de pathologies mentales. Elle complète ainsi l’offre pédo-psychiatrique sur le Haut-Doubs.

“C et hôpital de jour, c’est une longue his- toire” , rappelle Jean-Xavier Blanc, le directeur du centre hospita- lier de Novillars dont dépend l’espace thérapeutique enfant- adolescent de Pontarlier. Cette nouvelle unité de soins est ins- crite depuis 2005 au schéma régional d’organisation des soins. C’est dire si ce service était atten- du. Le scénario a été suspendu en 2007 après l’achat de l’an- cien cabinet de radiologie de la rue de Morteau. “L’hôpital de Novillars a relancé les travaux en 2014” , poursuit Jean-Xavier Blanc. Le chantier est lourd. Plusieurs centaines de milliers d’euros sont investies dans ces locaux où sera finalement transféré

l’espace thérapeutique enfant- adolescent dans sa globalité. “On a obtenu l’autorisation défi- nitive d’ouverture en 2015. L’hô- pital de jour répond à une poli- tique sanitaire de couverture des zones blanches pour développer des alternatives à l’hospitalisa-

lité du docteur Anne Duquet, pédopsychiatre, regroupe trois unités complémentaires. Au cœur du dispositif de prise en charge, le centre de guidance infantile accueille des enfants de 0 à 18 ans. Sa mission : pro- poser un bilan d’évaluation, des soins à des enfants et adoles- cents qui manifestent des diffi- cultés psychiques d’ordre rela- tionnel, personnel, familial et (ou) des troubles psychopatho- logiques. “On fonctionne en direct avec les familles et en lien étroit avec les établissements scolaires, les psychologues et les profes- sionnels qui gravitent autour de la rééducation pour les enfants” , explique une infirmière. RésAdo Haut-Doubs est un lieu d’accueil et d’information des- tinés à la prise en charge des

Le personnel et l’encadrement de l’espace thérapeutique enfant-adolescent étaient présents pour l’inauguration de l’hôpital de jour.

tion. Il renforce donc l’offre pédo-psychia- trique sur le Haut- Doubs.” Structure assez peu médiatisée, l’espace thérapeutique enfant-adolescent était installé au 71, rue de Besançon avant son déména- gement rue de Mor- teau en octobre der- nier. Ce service placé sous la responsabi-

“C’est une longue histoire.”

adolescents en difficulté. Il fonc- tionne sur Morteau et Pontar- lier. L’objectif consiste ici à appor- ter des réponses globales en matière d’accompagnement psy- chologique, somatique, social, scolaire et éducatif. Ce service comprend aussi tout une série d’actions préventives dans les collèges et lycées duHaut-Doubs de Mouthe à Saint-Hippolyte. Baptisé “Passer’ailes”, l’hôpital

de jour est un lieu de soins pour les enfants de 2 à 10 ans souf- frant de troubles envahissants du développement, de troubles du spectre autistique, de troubles émotionnels sévères… Avant l’ouverture de ce service à Pon- tarlier, il fallait se rendre sur Besançon. L’activité s’articule avec les soins proposés au centre de guidance infantile. Cette uni- té accueille les enfants sous pres-

cription médicale, cinq demi- journées par semaine. Elle s’ap- puie sur une équipe de cinq per- sonnes avec trois infirmières et deux éducatrices. “On travaille avec différents supports de médiation : peinture, collages, jeux de société. Les enfants sont répartis en trois niveaux d’âge, avec six enfants au maximum par groupe.” n

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