La Presse Bisontine 124 - Septembre 2011

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 124 - Septembre 2011

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Des éoliennes au-dessus

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le monument de la Libération inauguré le 11 septembre

de la Dame Blanche

A près la communauté de com- munes du Pays d’Ornans dans le secteur de Quingey, c’est au tour de la communauté de com- munes du Val de la Dame Blanche d’élaborer une analyse préalable en vue d’établir une zone de déve- loppement éolien (Z.D.E.) sur son secteur. À l’issue de cette analyse préalable, deux espaces pertinents ont été identifiés. Le premier sur la crête même de la Dame Blanche, sur les communes de Vieilley, Mérey- Vieilley, Venise, Moncey, Cham- poux, Chaudefontaine et Marchaux. La deuxième hypothèse étudiée concerne la crête du Bois de Sas- sy, sur les communes d’Amagney et de Marchaux. C’est la première hypothèse qui aurait a priori la faveur des élus locaux. De plus en plus de collectivités locales sont attirées par l’éolien. Pas for- cément pour des raisons d’ordre écologique. Non, pour elles, l’intérêt est avant tout financier. Les entre- prises gestionnaires de réseaux éoliens reversent une taxe aux col- lectivités sur le territoire desquelles

sont implantés les moulins à vent. Pour les éoliennes terrestres, le pro- duit de cette taxe est réparti entre la commune (30 %) et la commu- nauté de communes (ou d’agglomération) pour 70 %. Et récemment, le montant de cette

imposition forfaitaire reversée aux collectivités locales est passé de 2 913 euros par MW à 7 000 euros, sachant qu’une éolienne a une puis- sance moyenne de 2 MW. On com- prend pourquoi les projets fleuris- sent de toutes parts actuellement.

L e Monument de la Libération de Chapel- le-des-Buis sera inaugurédimanche 11 sep- tembre. Les travaux de restauration de l’édifice touchent à leur fin. Ils se terminent actuellement par l’aménagement du parking. Pour clore le tout, il restera encore à étêter les arbres qui empêchent le visiteur de bénéficier d’une vue large et plongeante sur Besançon. Ce lieu demémoire, propriété du diocèse, méri- te un détour pour le panorama et le recueille- ment dont il est empreint. Rappelons que dans la chapelle située sous l’esplanade, elle-même surmontée d’une imposante statue de la vier- ge, sont gravés sur les plaques de marbre les noms de 5 500 victimes, civiles et militaires, de la seconde guerre mondiale. Elles sont origi- naires du Doubs, de la Haute-Saône et du Ter- ritoire-de-Belfort. “Cela valait la peine de le restaurer” se félicite Joseph Pinard, président de l’Association des Amis du Monument. En partenariat avec la Fondation du Patrimoine, elle a financé pratiquement le tiers des tra-

La redevance versée aux collectivités locales a presque triplé récemment.

vaux d’un montant global de 800 000 euros grâce à une souscription. “Nous avons reçu 900 dons” précise l’historien convaincu que le lieu conservera, c’est sûr, ses deux étoiles au guide Michelin. Le Monument de la Libération a retrouvé son éclat. L’esplanade a été entièrement réaménagée.

L’horloge d’Auxon dévoilée L e Grand Besançon poursuit ses efforts pour promouvoir la grandeur de son passé hor- loger qu’elle fait tout pour ressusciter. C’est

de mécénat. Pour Philippe Lebru, l’idée était d’élaborer un “concept symbolisant le témoin des savoir-faire francs-comtois visible en gare. Cette œuvre permettra aux usagers de quitter la gare avec un souvenir de la région, de sa renommée historique, horlogère et mécanique” estime l’horloger bisontin. La difficulté de réa- lisation de cette œuvre hors normes qui sera installée sur le mur entre le niveau - 2 et 0 du hall d’accueil de la gare est liée à sa sur-dimen- sion. “Dans ces dimensions, les principes de mouvements ne doivent pas générer de choc, un système de débrayage est prévu et un pilo- te informatique sera le “cerveau” pour assurer les mises en mouvement du système” ajoute le spécialiste. L’horloge doit être terminée et entrer en fonc- tionnement à la mise en service de la gare T.G.V. le 11 décembre prochain.

aussi dans cet esprit que prendra place au cœur de la future gare T.G.V. Besançon-Franche- Comté à Auxon une horloge monumentale conçue par l’horloger bisontin Philippe Lebru dont la convention d’achat a été signée au début de l’été. L’œuvre horlogère dont le méca- nisme sera alimenté par un rotor de T.G.V. doit “rappeler aux portes de la Franche-Comté et de Besançon notre savoir-faire horloger et notre capacité d’excellence dans les domaines du temps-fréquence” estime un proche collabo- rateur de Jean-Louis Fousseret à l’origine de cette opération. L’achat de cette horloge à Phi- lippe Lebru, pour un montant de 163 852 euros, a la particularité d’être exclusivement porté par des fonds privés, par le biais d’un mécanisme

8-12 S E P T 2 0 1 1 E s p a c e P O U R N Y Pontar l ier

Invité d’honneur ITALIE

A p p e l l a t i o n d ’ O r i g i n e P r o t é g é e

L’horloge monumentale doit être terminée en décembre.

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