La Presse Bisontine 124 - Septembre 2011

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 124 - Septembre 2011

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NUMÉRIQUE

Assurer le développement des entreprises

Datacenter : une puissance numérique et économique À l’automne, Besançon sera doté d’un centre de données numériques sécurisé capable de séduire de nombreuses entreprises régionales.

Un investisseur privé, Néotélécoms, crée un centre de données pour les entreprises régionales à Besançon- Témis.

“P our que Besançon et sa région ne deviennent pas un désert numérique.” En soutenant l’ambitieux et coûteux Datacenter à Besançon-Témis, le maire de Besan- çon et président d’agglomération Jean- Louis Fousseret veut prendre le bon wagon. Celui du très haut débit et de la sécurisation des données Internet. Hasard ou pas, cette salle de 150 m 2 créée par un investisseur privé - la société Néotélécoms -, coïncide avec l’arrivée du T.G.V. (11 décembre). Installée rue Einstein à Besançon-

télécoms. La phase de pré-commer- cialisation des armoires devrait débu- ter à l’automne et la mise en fonction au premier trimestre 2012. Des entreprises se seraient déjà posi- tionnées. L’investissement financier est important : “Environ 3 millions d’euros” , précise Jean-Louis Fousseret qui s’engage particulièrement dans ce dossier. Pour l’anecdote, c’était une pro- messe de campagne. Il a rencontré la présidente de Région Franche-Comté, les présidents des Conseils généraux (Doubs, Jura, Territoire-de-Belfort) et d’agglomérations (Dole, Montbéliard, Lons-le-Saunier) pour évoquer le bien- fondé de l’investissement. Tous sont sur la même longueur d’onde. Quant au prix de location des baies, il n’a pas été communiqué, tout comme l’identité des candidats. Pour les particuliers bisontins, le très, très haut débit n’est pas encore d’actualité. L’opérateur “Free” se serait positionné pour déployer la fibre optique à Besançon-Planoise dans un premier

temps. Si rien n’est officialisé, un tel chantier permettrait aux internautes de surfer à la vitesse du gigabit contre 5 malheureux mégabits actuellement (une chaîne de télévision H.D. deman- de 8 mégabits pour comparaison). Le réseau Lumière - qui a 25 ans - per- mettrait à l’opérateur d’accéder rapi- dement et à moindre frais à tous les foyers bisontins et assurer ainsi le déve- loppement de la fibre optique. Pour des raisons de coût (environ 1 000 euros la prise), la fibre optique est présente dans les grandes agglo- mérations à l’image de Paris, Mont- pellier et bientôt Valenciennes. Selon l’Arcep (autorégulation des télécoms), 1,2 million de foyers en France possè- dent ce très haut débit. Le Bisontin devra patienter. E.Ch.

PUBLI-INFO

Si vous achetez un bien, optez pour la garantie-revente. Un service gratuit offert par Square Habitat qui permet à l’acquéreur de pouvoir revendre son bien sans perte de prix dans un délai de 5 ans. La garantie-revente : un service signé Square Habitat

Témis, elle accueillera 144 baies, sorte d’armoires où les données seront stoc- kées. Opérateurs et four- nisseurs de services Inter- net, entreprises privées, collectivités et adminis- trations installeront leurs serveurs informatiques dans un environnement sécurisé sur tous les plans : énergie, refroidissement,

“Environ 3 millions d’euros.”`

A vec la garantie re- vente 5 ans, Square Habitat offre un ser- vice supplémentaire afin de sécuriser les tran- sactions immobilières. Pro- posé gratuitement au ven- deur d’un bien, ce service permet de protéger l’acheteur contre le risque de moins-value en cas de re- vente de son bien « dans l’urgence » (décès acciden- tel, perte d’emploi, divorce ou encore mutation profes- sionnelle à plus de 100 km). “On garantit en quelque sorte a l’acheteur une eventuelle perte financiere s’il est oblige de revendre son bien dans un delai de 5 ans maximum” resume Frederic Vermot, le directeur de Square Habitat Be- sanc ̧ on. La garantie-revente couvre donc le risque de perte financiere resultant de la difference entre le prix de revente du bien et son prix d’achat dans les limites sui- vantes: 10 % du prix de vente et 30 000 euros au maximum. Exemple : un bien achete 210 000 euros (frais compris) est revendu “dans l’urgence” 180 000 euros. Square Habitat, en plus, ver- sera a celui qui se voit dans l’obligation de se separer de son bien, 10% des 210 000 euros, soit 21 000 euros sup- plémentaires. Plusieurs

FORMATION L’association Condorcet Ils militent pour le management par les compétences Remettre l’homme

au cœur de l’entreprise : l’objectif de la nouvelle association

Frédéric Vermot, directeur de l’agence Square Habitat Besançon.

aleas peuvent e ̂ tre pris en compte pour conduire a une eventuelle perte financiere : le deces accidentel, la perte d’emploi, le divorce ou en- core la mutation profession- nelle a plus de 100 km. “La seule condition pour beneficier de ce service gra- tuit est de signer avec nous un mandat exclusif ou semi- exclusif” precise le directeur. Le dispositif se déclenche lorsque l’acquéreur doit re- vendre son bien dans les 12 mois qui suivent la surve- nance de l’aléa garanti. Avec ce nouveau service, Square habitat fait un pas de plus en direction de ses clients afin de conforter au maximum leurs transactions. Désormais, l’acte d’achat ou de revente ne devient plus une contrainte mais est vécu en toute sérénité.

Condorcet Grand Est qui réunit déjà 22 entreprises et

qui continue à “recruter”.

A ntoine de Condorcet, dernier des philo- sophes du XVIII ème siècle, estimait qu’un “peuple ignorant est esclave” et que “l’acquisition des com- pétences de base puis de nou- velles tout au long de la vie professionnelle libère l’homme.” Visionnaire ? Sans doute. Deux siècles plus tard, il inspire toujours une cer- taine idée de l’entreprise et ce n’est donc pas un hasard si les fondateurs de l’association ont choisi son nompour baptiser leur struc- ture présidée sur le plan national par Francis Mer, l’ancien ministre de l’Économie. Localement, l’association Condorcet Grand Est s’est aussi donné pour mission de “fonder l’économie sur le capi- tal humain, remettre l’homme au cœur de l’entreprise” résu-

Philippe De Finance (à gauche), président et Michel Bourgeois, coordinateur de l’association Condorcet.

me Philippe De Finance, le président bisontin. “L’idée développée par l’association est de passer de l’entreprise de postes à une logique où on part des compétences de l’homme pour créer de l’autonomie, des groupes de travail, de la participation et de l’innovation en matiè- re de ressources humaines” enchaîne Michel Bourgeois, le coordinateur de l’association qui regroupe une bonne vingtaine d’entreprises adhérentes.

Dans la pratique, ces entre- prises - essentiellement des P.M.E. de 100 à 300 per- sonnes - prévoient de se retrouver au sein de groupes de travail à thèmes afin d’échanger sur leurs expé- riences respectives en matiè- re de ressources humaines. “On prévoit de faire interve- nir des experts sur ce thème du management pour contri- buer à faire avancer la réflexion sur ce qu’est une démarche compétence. L’échange des bonnes pra-

tiques est le meilleur moyen qu’ont les entreprises de pro- gresser” estime Michel Bour- geois. Tous les adhérents du club Condorcet sont persua- dés qu’une entreprise, c’est avant tout des hommes. Des sessions de formations seront proposées tous les deux mois aux entreprises adhérentes. L’objectif est d’atteindre une centaine d’adhérents d’ici deux ans. Renseignements au 03 81 48 04 04. J.-F.H.

agence de BESANÇON 26, rue de la République

Tél. 03 81 50 40 00 squarehabitatbesançon@squarehabitat.fr

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