La Presse Bisontine 49 - Novembre 2004

BESANÇON

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S ANTÉ

En bref

Loi bioéthique du 6 août 2004

Des avancées pour le don d’organes

" Concert L’association bisontine “coma white” organise samedi 23 octobre à 20 h 30 au Seven’art café (rue Claude Pouillet à Besançon), une soi- rée “onde de choc” avec les nouveautés métal du label “Roadrunner”, couplée avec un concert du groupe bison- tin Daverio. Renseignements au 06 88 49 65 16. Vaccin “Profitez de la vie, évitez la grippe” : la C.P.A.M. de Besan- çon rappelle l’importance du geste vaccinal pour lutter contre la grippe. L’accès au bénéfi- ce de la vaccination est ouvert aux personnes de 65 ans et plus. En 2003 à Besançon, 81 %des 33 000 bénéficiaires potentiels se sont fait vacci- ner. Le vaccin est gratuit pour ces personnes. Conférence “Laïcité, République, Église” : conférence donnée par Émile Poulat, professeur à l’école pratique des Hautes Études, vendredi 22 octobre à 20 h 30 au centre diocésain, 20, rue Mégevand à Besançon. Ren- seignements au 03 81 50 35 84. " "

Le Parlement a voté le 6 août dernier une nou- velle loi bioéthique, cadrant ou recadrant notam- ment le clonage, l’exhumation post-mortem, ou encore le don d’organes.

P eut-on exhumer une personne pour effectuer des examens génétiques destinés à établir une filiation ? Peut-on déposer un brevet sur une séquence génétique ? Le don d’organes doit-il se restreindre au cercle fami- lial ? Le clonage thérapeutique ou repro- ductif peut-il être autorisé ?Autant de

de prison pour le clonage thérapeu- tique. D’autre part, la loi ne permet- tra plus d’exhumations de corps à des fins de recherche de filiation. Autre avancée importante : l’extension du cercle des donneurs vivants en matiè- re de dons d’organes et de tissus. Auparavant, le donneur devait être un

parent, un enfant ou un frè- re ou une sœur. Désormais, les catégories de donneurs sont élargies et intègrent les conjoints, les grands-parents, cousins, oncles et tantes, et toute personne pouvant apporter une preuve de vie commune d’au moins deux ans. “Cette extension du cercle des donneurs est très impor-

questions auxquelles la nou- velle loi bioéthique du 6 août apporte des précisions. À l’initiative du Collectif d’Associations pour le Don d’Organes (C.A.D.O.), le professeur Jean-René Binet, maître de conférences à la faculté de droit de Besan- çon, donnait une conféren- ce le 7 octobre dernier sur

6 500 à 7 000

personnes en attente d’une greffe.

Le professeur Jean-René Binet a soutenu sa thèse sur “l’encadrement juridique du progrès scientifique”.

au don d’organes. Désormais, il faudra rechercher une opposition. Il ne s’agi- ra plus de savoir s’il était favorable au don d’organes, mais s’il y était opposé. “Il persiste une espèce de flou à ce niveau, estime Christian Magnin-Feysot. Les soignants devront rechercher s’il n’y a pas d’opposition. Concrètement, c’est quasi impossible. Je reste circonspect quant à cette partie. Jean-Luc Chopard, médecin légiste, neurologue et président du comité d’éthique de l’hôpital, estime lui aussi que la situation est encore plus

complexe qu’avant. Nous sommes ravis que cette loi ait été votée, mais nous attendions bien plus. J’ai peur que cet- te loi ne change pas grand-chose : en matière de don d’organes il y a encore plus de 30 % de refus.” 50 000 personnes sont inscrites sur le registre officiel de refus des prélève- ments d’organes post-mortem. Seule l’information et la sensibilisation pour- ront faire évoluer ces chiffres. ! G.C.

tante, constate ChristianMagnin-Fey- sot, président de l’association des usa- gers de l’hôpital de Besançon. Mais il est à craindre que cette extension ne soit pas suffisante pour venir à l’aide des 6 500 à 7 000 personnes en attente d’une greffe.” Quant au prélèvement d’organes sur les personnes décédées, il fallait aupa- ravant consulter les familles pour savoir si le donneur potentiel était favorable

l’évolution de ces règles bioéthiques. Il ressort de cette nouvelle loi que le clo- nage d’embryons humains, même à des fins thérapeutiques ou d’expérimen- tation, est interdit. Une nouvelle catégorie de crimes est créée : le crime contre l’espèce humai- ne, assorti de sanctions très lourdes : 7,5 millions d’euros d’amende et 30 ans de réclusion criminelle pour le clona- ge reproductif, 100 000 euros et 7 ans

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