La Presse Bisontine 49 - Novembre 2004

RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON

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Des nouvelles casernes pour les pompiers

Giratoires de Chalezeule : début de la construction en décembre revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine

L a construction du nouveau centre de secours de Quingey va débu- ter d’ici la fin de l’année. Le per- mis de construire est déposé, il devrait être validé dans les prochains jours. Même scénario à Bouclans où la nou- velle caserne pour les sapeurs pom- piers sortira de terre au début de l’an- née 2005. Dans le même temps le service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) programme la construction d’un bâtiment à Pontar- lier pour lequel les études sont déjà bien avancées. Il reste Besançon où le projet de créa- tion d’un centre de secours principal est toujours en réflexion. Il sera implan- té à l’Est de l’agglomération dans le secteur de Thise et Chalezeule. À ce jour, l’emplacement exact du futur C.S.P. n’est pas encore arrêté. “Actuel- lement, à l’Est de Besançon, il y a le centre de première intervention de

Thise, et les centres communaux de Chalezeule et Roche-lez-Beaupré. On travaille au regroupement de ces trois centres qui vont être intégrés au S.D.I.S.” indique le colonel Moreau. Ensuite, à terme, les sapeurs pom- piers de ce secteur seront regrou- pés dans une seule et même caser- ne où pourraient être instituées des gardes assurées à la fois par des professionnels et des pompiers volon- taires. “Cela permettrait d’interve- nir dans des délais beaucoup plus rapides sur l’agglomération élargie de Besançon.” Si le dossier suit son cours, la nouvelle caserne devrait être opérationnelle en 2008. Dans le cadre de la stratégie de redéploiement des unités de secours, les discussions sont éga- lement ouvertes sur l’opportunité de créer un centre à l’Ouest de Besançon. !

L a construction des deux gira- toires à l’entrée Est de Besan- çon sur la R.N. 83 qui traver- se la zone d’activité de Chalezeule va démarrer début décembre. Jus- qu’à cette échéance, les équipes techniques qui interviennent sur le terrain en ce moment vont conti- nuer à déplacer les réseaux. “La réalisation des deux giratoires va durer un an” indiquent les services de la communauté d’aggloméra- tion du Grand Besançon en char- ge du dossier. Pendant cette pério- de de chantier, il est probable que la circulation soit perturbée dans ce secteur où le trafic est dense. Mais la C.A.G.B. entend organiser les travaux de tellemanière à gêner le moins possible les usagers. “Il n’y aura pas de coupures de la cir- culation, mais plutôt des réduc- tions de largeur de voies. Ce ne sera guère plus difficile de circuler

pendant les travaux que ça ne l’est aujourd’hui” précisent les services de laC.A.G.B. qui privilégient dans ce dossier la non-gêne à l’auto- mobiliste à des conditions opti- males de réalisation des deux gira- toires. Pour clarifier la situation, la com- munautéd’agglomération vamener une campagne d’information sur ce sujet afin d’informer les usagers de façon régulière sur les éven- tuelles perturbations liées aux tra- vaux. La collectivité envisage éga- lement de donner un autre nom à cette vaste opération en plusieurs volets qu’aménagement de l’en- trée Est de Besançon. À terme, ces deux giratoires vont permettre de fluidifier à la fois le trafic et de supprimer “tous les feux qui se situent entre le bout de la rue de Belfort et la route de Mar- chaux.” !

Cantonales d’Audeux : délibéré en faveur d’André Baverel

enons toutdemême auprès des nouveaux présidents de Régionspour lesmettreengardecontre l’endettementdesRégionsdûàcepro- jet.Actuellement,nous travaillonsavec le collectif des élus de la vallée de l’Ognon qui prépare une convention réglant les rapports entre R.F.F. et les

sagesdecamions,poussières,car- refours de circulation dangereux, détériorationdes routes). “Sur tous ces dossiers évoqués, nous ne sommespas trèsoptimistes, conclut RenéAlliot. Maisnous restonsactifs et entendons bien éviter un maxi- mumdenuisanceaux riverains.” O

L es élections du canton d’Au- deux en juin dernier ont été pour le moins mouvemen- tées. Au lendemain du premier tour, André Baverel est assigné en référé par deux des fils de Claude Girard et sa veuve pour “s’être affiché, durant la cam- pagne, comme ami de longue date de Claude Girard et pour avoir publié des photographies sans avoir consulté les ayants- droits.” Après deux reports obte- nus par les avocats, le jugement a eu lieu le 31 août et le délibé- ré le 28 septembre, donnant rai- son à André Baverel. “Claude Girard était effectivement un ami de longue date, j’avais commencé à travailler avec lui en 1982, rap- pelle-t-il. La photo que j’ai utili- sée sur ma plaquette de cam- pagne électorale avait été prise à la mairie d’École-Valentin, avec

de trou- tescou- aboratoi- érifier si toxiques. userons t-Vit. Le ns de la Saint-Vit e, mais é par la tantsse après sdece és,cela as des smises en soit, nepeut

Claude Girard, Hamlaoui Meka- chera, secrétaire d’état aux anciens combattants et moi- même. Cette photo était celle d’une personne publique dans le cadre de l’exercice de ses fonc- tions. Elle ne porte pas atteinte à sa vie privée.” La justice a donc tranché en la faveur d’André Baverel, rappelant que le droit à la vie privée s’éteint au décès de la personne concernée. En l’occurrence, il ne s’agissait “pas de vie privée, mais de vie publique.” “Il y avait des tensions entre l’U.M.P. et Claude Girard en mars quant au choix des can- didatures, continue André Bave- rel. Il y a eu une volonté de me nuire au vote du second tour. Mais on ne saura jamais l’impact que cette affaire aura eu sur les élections” , conclut André Bave- rel. !

Canton d’Audeux : qui succédera à Claude Girard ?

L’ ancien président du ConseilgénéralduDoubs, décédé fin mars (et à qui nous tenions à rendre homma- gepour saconstantedisponibi- litéet loyautévis-à-visde lapres- se locale), était d’abord un élu de terrainquiaétéportéaupos- te de conseiller général du can- ton d’Audeux en 1982. 22 ans de présence laissent forcément des marques sur le territoire du plusgrandcantondeFranceen nombredecommunesavecses 40 villages. Si lapériodededépôtofficieldes candidatures n’est pas encore ouverte, les principaux préten- dants se sont déjà déclarés. Il y aura certainement 5 candidats, avecun représentantde ladroi- te républicaine (André Baverel, maired’École-Valentin),uncan- didatdesVerts (ClaudeMercier), un homme investi par le P.S. (Gérard Galliot, maire de Dan- nemarie-sur-Crète),unpostulant communisteetcertainementun FrontNational. Le candidat vert quisollicitaitpourtant l’uniondes “forcesdegaucheàsoutenircet- tecandidature” adéchanté.Clau- deMercier regretteque “certains

auPartiSocialistesemblentmal- heureusement tentés d’encou- ragerdesaventures individuelles pourdes intérêtsdecourt terme, sansdoutepour ratisser largeen mettant de côté” le partenariat que le P.S. avait noué avec les Verts. De son côté, déclaré depuis le 26avril,AndréBaverelsedécla- re “dans lacontinuitéparfaitede cequiavaitétéengagéparClau- de Girard. J’ai eu avec lui une coopération sans faille, linéaire et complice” commente le mai- red’École-Valentin. “Monobjec- tif est de continuer à maintenir un canton qui affiche un dyna- mismeetune attractivité impor- tants de par sa situation privilé- giée entre la ville et les rives de l’Ognon.” Lepremier tourdeces cantonalespartiellesaura lieu le 13juin,enmême tempsque les électionseuropéennes.Unéven- tuel deuxième tour se déroule- rait le 20 juin. Si la droite rem- porte ce canton, elle restera néanmoinsminoritaireauConseil généralavec17siègescontre18 acquisà lagauche.Cantond’Au- deux : qui succédera à Claude Girard ? O

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L’ÉVÉNEMENT Le spectre de l’ab plane sur les élect

L’ÉVÉNEMENT 21 et 28mars 2004: deux scrutinsmajeurs pour la région.Seront réélus 18 des 35 conseillers généraux quecompte leDépartementduDoubsenmême temps queserarenouvelé l’intégralitéduConseilrégionalde Franche-Comté.Àentendre lesFrancs-Comtois, ilssont peunombreux à s’intéresser à ces échéances électo- rales.Plus grave, il apparaît que la plupart ne savent nidécrire lesattributionsduConseilgénéral,niexpli- quer lesmissions de l’assemblée régionale. En résu- mé, nombre d’entre eux ne savent pas pourquoi ils votent!Dans ce contexte, La Presse Bisontine a cru bonde commencerparexpliquer sommairement les compétencesdecesdeuxcollectivités territorialesque sont leConseilgénéralet leConseilrégional.Unepage consacréeà l’évolutiondesvotesderejet(abstentions etvotes“extrêmes”)dans lesprécédentsscrutinsdon- nera peut-être quelques clés de compréhension au phénomène actuel de désintérêt flagrant vis-à-vis de la chose publique.Enfin, nous nous attarderons sur deux cantons renouvelables cette année: Besançon OuestetBesançonNord-Ouest,vuspar lesdeuxcan- didats sortantsqui sollicitentunnouveaumandat.

É LECTIONS

Pourmieux comprendrepourquoion vote

Conseil régional, Conseil général : q Lesélections régionalespourélire les conseillers régio- naux, lesélectionscantonalespourélire lesconseillers… généraux.Les terminologies politiques ne répondent pasd’embléeàunegrande logique.Cetenchevêtrement d’appellations, renforcée par la complexité inouïe du modedescrutin,notammentpour lesrégionales,brouille les pistes et désoriente l’électeur.À cela s’ajoutent des difficultés supplémentairesde lisibilité lorsque lesmis- sionsdévolues à chacunedesdeux collectivités territo- rialesserecoupentparfois.On leverraci-dessous,chaque collectivité a tendance à empiéter sur sa voisine dans bien des domaines.Ce paysage plutôt confus fait le lit

de l’ab quede de cha colonn quier c règle tr

Conseil régional, mode d’emploi

Zoom Modedescrutin: lecasse-tête Pour les élections cantonales, les règles sont relativement simples:les conseillers généraux sont élus au suffrage universel direct,au scrutinuninominalmajoritaireà deux tours.Lesystèmesecompliquesérieu- sement lorsqu’ils’agitdes régionales.Extra- itde la loidu11avril2003quiamodifié le modedescrutinconcernant l’électiondes conseillers régionaux.Lamodification a notamment eu lieu pour éviter les situa- ti d “

Co mo

Quandestnée larégiondanssa formeactuelle? /D)UDQFKH&RPWpFRPPHOHV DXWUHV UpJLRQVIUDQoDLVHVHVWGHYHQXHXQHFRO OHFWLYLWpORFDOHGHSXLVODORLGHGpFHQWUD OLVDWLRQGX PDUV &HWWHORLOXLD GRQQpXQHUpHOOHDXWRQRPLHDYHFSOXVGH SRXYRLUVHWXQEXGJHWSURSUH'HVFRP SpWHQFHVGHVPLVVLRQVDXSDUDYDQWGpWH QXHVSDUO·eWDWRQWDORUVpWpWUDQVIpUpHV jFKDTXH&RQVHLOUpJLRQDO Quand ont été élus pour la première fois les conseillers régionaux? /DSUHPLqUHpOHFWLRQGHVFRQVHLOOHUVUpJLR QDX[DXVXIIUDJHXQLYHUVHODHXOLHXHQ &HVpOHFWLRQVRQWOLHXWRX O

IHVVLRQQHOOHFRQWLQXHHWG·DSSUHQWLV VDJH,ODDXVVLODUHVSRQVDELOLWpGHO·LQ VHUWLRQSURIHVVLRQQHOOHGHVMHXQHVGH j DQV /HVWUDQVSRUWVHWO·DPpQDJHPHQWGX WHUULWRLUH'HSXLV OH&RQVHLOUpJLR QDOHVWGHYHQXO·RUJDQLVDWHXUGXWUDQV SRUWIHUURYLDLUH 7(5 /·pFRQRPLHHWOHWRXULVPH OH&RQVHLO UpJLRQDOLQWHUYLHQWGDQVFHVVHFWHXUV DXPR\HQG·DLGHVGLUHFWHV SULPHUpJLR QDOHjO·HPSORL jODFUpDWLRQG·HQWUH SULVHVXEYHQWLRQVSRXUO·DPpQDJHPHQW GHVLWHVWRXULVWLTXHV« HWLQGLUHFWHV JDUDQWLHVG·HPSUXQWDX[HQWUHSULVHV p

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