Journal C'est à dire 244 - Juin 2018

V A L D E M O R T E A U

Le journaliste du “Haut” qui colle aux crampons de l’équipe de France Coupe du Monde François Verdenet couvre en Russie son quatrième Mon- dial pour le magazine France Football et le journal L’Équi- pe. Sa spécialité : la bande à Deschamps. Confidences du journaliste foot du Haut-Doubs.

Pierre Ménès “Une demi-finale serait déjà un bon résultat pour la France”

Mondial ? P.M. : Neymar. Voilà trois mois qu’il se repose. C’est un mec qui a de l’or dans les pieds. Càd : Le vainqueur de cette édition 2018 ? P.M. : Le Brésil. n Recueilli par C.B. et J.-F.H.

C’est à dire : Quel est votre jugement sur l’état de forme de l’équipe de France alors que s’ouvre le Mondial ? Pierre Ménès : Le potentiel est là, il y a beaucoup de jeunes talen- tueux, mais je pense que c’est un peu tôt pour avoir des ambi- tions de succès final. On a un premier tour très facile, je pense qu’on va mettre 3 ou 4 buts à l’Australie, dont 2 de Giroud, mais ensuite évidemment les choses se compliqueront pour la Fran- ce. Une demi-finale serait déjà un bon résultat pour nous. Càd : Qui voyez-vous alors dans le carré final ? P.M. : Le Brésil, l’Allemagne et l’Espagne. Et donc peut-être la France. Càd : Un joueur qui va se révé- ler ? P.M. : Je ne serai pas très ori- ginal en disant Mbappé. J’ai vu Ronaldo débuter également : je peux dire qu’il n’était pas aussi fort que Mbappé à cet âge-là. Il n’a que 19 ans, je pense qu’il va atteindre un niveau inimagi- nable.

A vec Félix, le cadet de ses fils passionné de géographie, François Verdenet s’est amusé à compter. Résultat : le journa- liste a - depuis 2001 - couvert 170 matches de l’équipe de Fran- ce dans 72 pays différents et amassé de nombreuses accré- ditations, toutes rangées dans une pièce de son domicile où les maillots dédicacés des plus grands joueurs côtoient des pho- tos de lui posant avec Ribéry ou Benzema. Malgré les 17 années passées à suivre l’équipe de France dont le Mondial en Alle- magne (2006) ou l’Afrique du Sud (2010), les souvenirs revien- nent aussi vite que les courses en profondeur de Kylian Mbap- pé : “Ma première coupe du Mon- de comme journaliste accrédité, c’était en 2002 au Japon et en Corée… où la France ne passe pas le tour préliminaire et ne marque pas un but. Du coup, j’ai suivi l’équipe de Corée qui est allée jusqu’en demi-finale. J’ai manqué le Mondial 2014 car

France Foot n’est pas allé au Brésil pour raisons politiques” se remémore François Verde- net. Le 12 juin, l’habitant du Haut- Doubs (Malbuisson) a posé ses valises à Istra (70 km au nord- ouest de Moscou) où l’équipe de France a établi son camp de base. L’hôtel des journalistes est situé à moins de dix minutes de celui des Bleus. Si Griezmann et ses coéquipiers perdent en 1/8 èmes ou quarts de finale, il rentrera en France. “Je pense que la France ira en demi-fina- le” projette le spécialiste. À 46 ans, le journaliste sportif pour France Football fait par- tie “des anciens de la carava- ne de l’équipe de France” s’amu- se-t-il. Une assiduité, qui, for- cément noue des liens avec le staff et les joueurs. Fin mai, il était en Angleterre avec Hugo Lloris pour réaliser un portrait à paraître juste avant le Mon- dial. Avec Deschamps, il entre- tient de bons rapports “même si nous avons eu une période déli-

François Verdenet, journaliste à France Football, avec les accréditations accumulées depuis sa première Coupe du Monde, en 2002.

nal. “S’il réussit sa Coupe du Monde, il sera un potentiel Bal- lon d’Or.” La France est selon lui dans une position d’ outsider . L’ambiance au sein du groupe ? “Bonne, c’est un groupe sympa, répond Verdenet. Elle a la chan- ce d’avoir un coach comme Des- champs qui cadre tout et ne lais- se rien au hasard. Elle a plu- sieurs relais avec Lloris, Man- danda, Rami (comme ambian- ceur) et Griezmann comme leader technique” analyse-t-il. La seu- le faille des tricolores : la défen- se. “Sidibé et Umtiti ont respec- tivement 12 et 20 sélections, c’est peu. En 1998, la France a gagné avec sa défense Blanc-Desailly.” Vingt ans plus tard, les Fran- çais espèrent que les Bleus gagneront avec leur attaque de feu ! n E.Ch.

cate après l’interview-vérité de Benzema dans les colonnes de L’Équipe.” Depuis, “Dédé”, le sélectionneur, a passé l’éponge. François entretient également de bons contacts avec l’arrière- gauche Lucas Hernandez, nou- veau venu dans l’équipe de Fran- ce qui joue à l’Atletico Madrid et originaire de Belfort. Les codes des Bleus, le rédac- teur les connaît par cœur. La légitimité de son média lui per- met quelques passe-droits : “Il est plus facile de faire venir aux interviews des joueurs que pour d’autres médias” avoue-t-il. Mais la concurrence est rude. En parallèle des matches du Mon- dial, François s’occupera des transferts, un sujet chaud. Le cas Griezmann, en partance de l’Atletico, pourrait noircir quelques colonnes de son jour-

Pierre Ménès a été invité dans le Haut-Doubs début juin par l’enseigne Expert.

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