Journal C'est à Dire 147 - Octobre 2009

V A L D E M O R T E A U

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L es filles du volley-club de Morteau évoluent pour la première fois cette saison en Nationale 3. C’est une per- formance pour cette équipe d’être parvenue à se hisser à ce niveau. Mais il n’y a pas de hasard dans cette réussite. “C’est le fruit d’une politique de formation qui dure depuis quinze ans au club” affir- me l’entraîneur Michel Bianchi. Les joueuses se connaissent, s’entendent bien, forment un groupe homogène. Elles sont soudées par le plaisir de jouer. Outre des qualités techniques indéniables, cet enthousiasme est un des atouts de cette équi- pe féminine qui va devoir s’adapter à un niveau de jeu Or, l’endurance psychologique est un élément essentiel au vol- ley. “C’est un sport d’opposition, un duel, dans lequel on est en confrontation permanente. Il y a un jeu psychologique qui se fait et qui conduit à des retour- nements de situation importants.” Les filles ne devront pas cra- quer. Cette saison, elles auront derrière elles pour les soute- nir tout le volley-club de Mor- teau qui compte une cinquan- taine de licenciés, mais aussi des supporteurs et des parte- naires qui espèrent qu’elles réus- siront un nouvel exploit : celui de se maintenir. T.C. Volley : l’équipe fille est déterminée Morteau Le championnat vient de débuter pour l’équipe qui fait ses premiers pas en National 3. Leur entraîneur Michel Bian- chi est optimiste pour cette saison tout en restant lucide. Renseignements : http://volleymorteau.e-mon- site.com/ Tél.: 03 81 67 30 60 supérieur à ce qu’elle a connu jusqu’à présent. “On sait que cette saison sera difficile admet Michel Bianchi. Mais nous allons nous battre avec nos armes : l’envie et la détermination. Nous n’avons rien à perdre. On doit pouvoir jouer sereinement. Le but est de progresser, de se confronter et de se maintenir.” Les filles ont débuté le cham- pionnat mi-septembre. Leur pre- mière rencontre de la saison a été annulée après le forfait de l’équipe adverse. Ces prochains mois, les Mortuaciennes vont se déplacer à Paris, Saint-Étienne ou Mulhouse. La plupart du temps, elles croiseront sur les terrains des joueuses plus expé- rimentées qu’elles.

Au bonheur des bambins Montlebon

C’est dans le hameau de Derrière-le-Mont que la commune de Montlebon vient d’inaugurer la pre- mière micro-crèche du Val de Morteau. Les premiers enfants s’y ébattent déjà. “C ’est le bâtiment le plus ensoleillé de Derrière- le-Mont, en pleine nature, un environnement idéal pour les gamins” se félicite Cathe- rine Rognon, l’adjointe aux affaires scolaires et périscolaires à Montlebon. Le lieu est certes excentré par rapport au centre du village, mais c’est la meilleu- re opportunité qu’ait pu saisir la commune de créer une struc- ture rapidement, avec le moins de dépenses possible et qui réponde à un besoin immédiat. “Pour les familles qui travaillent en Suisse, ça fait un petit détour. Mais c’est mieux que de les emmener à Morteau ou aux Fins” ajoute l’adjointe pour ceux qui trouveraient l’endroit un peu isolé.

Les locaux de la microcrèche “les Brindilles” ont été inaugurés le 19 septembre.

baptisée microcrèche “les Brin- dilles”. Les investissements ont été soutenus par Familles Rurales, le Conseil général, la C.A.F., la P.M.I, le Crédit Agri- cole et la M.S.A. C’est la quatrième microcrèche inaugurée dans le Doubs. De nombreuses communes rurales, y compris dans le Val de Mor- teau, réfléchissent à la mise en place d’une telle solution pour la garde d’enfants. J.-F.H.

ambitieux de complexe multi- accueil avec crèche, école et péri- scolaire mais il se fera à plus long terme. En attendant, il fal- lait faire quelque chose.” Montlebon a investi 15 000 euros pour réaliser des travaux

Montlebon a voulu répondre rapidement à cette demande des habitants qui avait été formulée l’an dernier

d’aménagement dans cette maison qui était l’ancienne école du hameau. La micro- crèche est agréée pour

Montlebon a investi 15 000 euros.

dans une étude des besoins qui avait conclu que “la garde des enfants était déficitaire sur notre commune. Il fallait trouver une solution souple, et en adéqua- tion avec les moyens de la com- mune. Nous avons un projet plus

9 places à temps plein mais dans la pratique, plus de 9 enfants pourront être accueillis dans la mesure où les temps pleins sont rares. Quatre personnes tra- vaillent dans la structure (deux à plein-temps, deux à mi-temps)

Renseignements au 03 81 43 73 41 06 72 03 66 24

L’équipe a des cartes à jouer pour se maintenir l’année prochaine.

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