Journal C'est à Dire 147 - Octobre 2009

M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

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“Ce pays sauget que j’aime et qui m’aime” La championne olympique des J.O. de Turin vit désormais à Lièvremont. Maman épanouie, toujours sous contrat avec l’armée, elle aimerait s’investir dans l’animation du stade de biathlon qui porte son nom. Confidences. Maisons-du-Bois-Lièvremont

C’ est à dire : On vous sentait visiblement heureuse et à l’aise lors de l’inauguration du site d’Arçon qui s’est déroulée le vendredi 11 septembre. Florence Baverel : C’est un grand honneur d’associer mon nom à ce stade. C’est un super- outil qui pallie le manque de structures d’entraînements

Càd : Après votre retraite sportive, vous envisagiez peut- être de reprendre des études. Est-ce toujours d’actualité ? F.B. : Non. J’avais songé au pro- fessorat des écoles. Réflexion fai- te, ça ne correspondrait pas for- cément à mon tempérament sportif. Càd : Vous n’avez aucun regret d’avoir arrêté la com- pétition ? F.B. : Non. Cela ne me manque vraiment pas. Le sport de haut

dédiées au biathlon. Mainte- nant, il faut le faire vivre. Càd : Est-ce l’amorce d’un futur emploi ? F.B. : Je souhaiterais peut-être m’impliquer dans ce sens. Entre l’entretien du stade, l’encadrement des entraînements du club, l’accueil des scolaires et des équipes de biathlon fran-

çaises et étrangères, il y aurait probablement de quoi occuper un permanent. En plus, c’est tout près de chez moi. Ce projet m’intéresse même si ce n’est qu’une piste parmi d’autres. Càd : Vous travaillez toujours pour l’armée ? F.B. : Oui, mon contrat s’achève fin 2012. Après avoir mis un ter- me à ma carrière sportive, j’ai été affecté au centre de recru- tement basé au quartier Ruty à Besançon. J’y suis du lundi au vendredi. On rencontre des jeunes prêts à s’engager, on participe à des forums emploi, on se déplace aussi de temps en temps dans les écoles. On intervient dans le cadre d’une mission plus globale où l’armée française s’est fixée com- me objectif de procéder à 20 000 recrutements chaque année. Càd : Ce job vous plaît ? F.B. : Il s’agit surtout d’un tra- vail d’information car je n’ai pas vraiment un vécu militaire. Je suis intégrée dans une bonne équipe. J’ai découvert plein de choses comme, par exemple, les avantages et les contraintes des horaires de travail réguliers. C’est un rythme auquel on n’est pas habitué quand on est ath- lète de haut niveau. Toute expé- rience est instructive.

niveau m’a beaucoup apporté. J’ai appris à me connaître. J’ai toujours envie et besoin de faire du sport mais sans le souci de performance. Pour l’instant, je me

“Je me consacre surtout à ma fille.”

consacre surtout à ma fille.

Càd : Le bonheur d’être maman ? F.B. : C’est génial. Càd : Tout comme vous appré- ciez d’être revenue vivre dans le Saugeais. F.B. : Je suis attachée à mon vil- lage, ma région. Il y règne un bon état d’esprit. J’aime la men- talité saugette basée sur la convi- vialité, l’entraide et la dispo- nibilité. Je me retrouve plei- nement dans ces valeurs. n

Entre sa petite fille et le retour en terre saugette, la “Flo” rayonne de bonheur et n’éprouve aucun regret d’avoir arrêté la compétition

Florence Baverel a coupé le cordon, en compagnie notam- ment de Christian Coutal, le président de la communauté de communes du canton de Montbenoît.

Propos recueillis par F.C.

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