PEPS_28_BasseDef (1)

126 se faire du bien

Résultats

aux moyens à mettre en œuvre pour y parvenir vous aussi. L’envie peut devenir le tremplin de votre réalisa- tion personnelle. Un autre challenge important pour vous serait de ne plus imaginer que pour les autres tout est facile, qu’ils sont idéalement heureux. C’est une illusion totale, tous ceux que vous enviez ont leur lot de déceptions, de frustrations, d’échecs. Et dites-vous bien que, pendant que vous passez votre temps à les jalouser, eux, de leur côté, font lamême chose envers vous ! Batailleuse, vous montez au cré- neau facilement et n’hésitez pas à dire leurs quatre vérités à ceux qui vous cherchent des poux dans la tête. Quand vous étiez petite, vos parents ont sûrement eu du fil à retordre, car vous étiez une enfant plutôt déso- béissante et il fallait vous convaincre du bien-fondé des consignes pour que vous les acceptiez. Vous êtes capable de vous opposer activement, mais vous pouvez aussi faire ce qu’on appelle de l’opposition passive, c’est- à-dire faire semblant d’accepter la de- mande et ne pas le faire. Utilisée à bon escient, la provocation est un moteur qui vous pousse à agir, à imposer votre présence. On vous remarque, vous ne passez pas inaperçue ! Votre côté bagarreur et “rentre-dedans” peut de- venir un atout dans la mesure où vous l’employez à votre pro t pour mener à bien un projet, une réalisation. Vous avez unpotentiel de leader, car vous ne craignez pas de prendre des risques et les con its ne vous font pas peur. Une autre de vos qualités liée à votre carac- tère provocateur, c’est de ne pas être conformiste, de ne pas suivre passi- vement les autres, de ne pas accepter les ordres sans discuter. Vous n’êtes pas une suiveuse et vous revendiquez votre liberté de pensée. Agitatrice, contestataire, vous n’avez pas votre pareil pour questionner les certitudes, faire prendre conscience aux autres qu’ils se trompent, qu’ils pourraient faire et penser autrement, se remettre VOUSAVEZUNE MAJORITÉ DE B Vous êtes provocatrice

en cause. Certes, parfois cela ne leur fait pas plaisir de se voir ainsi bouscu- lés, mais au nal cela les fait bouger et avancer, et c’est salutaire. À condition que vous y mettiez les formes bien entendu. Apprenez à dire les choses de façon moins abruptes, enrobez vos provocations de davantage de politesse, soyez plus douce, moins ardente. Ne prenez pas les gens à rebrousse-poil. Utilisez votre force de conviction et votre punch pour déve- lopper votre charisme. Le moins qu’on puisse dire, c’est que vous avez la tête près du bonnet. Vous réagissez au quart de tour, vous vous emportez facilement, bref vous êtes une émotive, une personne qui agit avant et ré échit après. Vous connais- sez bien ce sentiment de tension accu- mulée qui précède la crise suivie de l’explosion d’énergie qui déborde de façon incontrôlable. Bien entendu, les accès de colèrene seproduisent pas au hasard, ils surgissent dans des situa- tions de tension, de malaise, de frus- tration, quand vous êtes blessée dans votreamour-propreouquandvousn’at- teignez pas les objectifs que vous vous êtes xés. La colère amène d’abord un soulagement, et souvent, après, vous regrettez vos paroles, vos actes, votre emportement, votre agressivité, vous culpabilisez,mais c’est trop tard.Quand vous sortez de vos gonds, c’est lapartie la plus primitive du cerveau, le cerveau reptilien que nous avons en commun avec les crocodiles, les tortues et les serpents, qui réagit instinctivement. La colère a parfois du bon, à condition de ne pas se transformer en rage. Quand vous vous énervez, quand vous par- lez fort, quand vous vous fâchez tout rouge, vous prenez le pouvoir sur les autres, vous vous imposez, vous les impressionnez ! Il suf t de faire les gros yeux à un tout-petit pour qu’il arrête immédiatement sesbêtises…Apprenez à vous mettre modérément en colère pour vous affirmer sans vous laisser emporter. Faites-le quand c’est vrai- VOUSAVEZUNE MAJORITÉ DE C Vous êtes coléreuse

VOUSAVEZUNE MAJORITÉ DEA Vous êtes jalouse

Quand on vous disait qu’une petite lle bien élevée ne regarde pas dans l’assiette du voisin, c’était plus fort que vous, vous comptiez même le nombre de frites que votre mère vous donnait par rapport aux autres ! Et depuis, vous avez grandi et vous pen- sez que l’herbe est plus verte dans le pré d’à côté, que vos copines ont une vie plus heureuse, plus riche, plus intéressante, que vous n’avez pas ceci ou pas cela alors que les autres, eux, ont tout ce qu’ils désirent. Bref, vous êtes envieuse, vous éprouvez souvent le sentiment d’être lésée et vous êtes tellement occupée à comparer, jauger, évaluer tout ce que les autres ont que vous en oubliez de pro ter et de vous réjouir de tout ce que vous, vous pos- sédez. Comme tout le monde, vous rêviez d’une place au soleil, vous sou- haitiez l’amour, l’argent, le pouvoir, le bonheur ! Mais comme tout le monde, vous vous êtes aperçue qu’on ne peut pas tout avoir et un sentiment de jalou- sie s’est installé et a prospéré. Au lieu de jalouser les talents de vos amies, la réussite sociale d’Untel, le salaire royal d’Unetelle, les vacances aux Bahamas de vos voisins, mettez en avant vos qualités et vos talents. Faites la liste des choses sympas que vous vivez. En amour, vous êtes possessive et vous redoutez souvent la concurrence, vous craignez que des femmes plus belles, plus jeunes, plus ci, plus ça, viennent faire du charme à votre homme. Du coup, vous prenez parfois plaisir à sus- citer la jalousie des autres femmes, à mesurer votre pouvoir de séduction en attirant les regards de leurs compa- gnons…Bref, vous passez votre temps à vous comparer aux autres et cela nit par devenir un véritable problème. Le côté positif de la jalousie, c’est qu’elle vous permet de cerner ce dont vous avez envie, ce que vous désirez. Cela peut devenir une inspiration pour vous, un moteur. Si vous enviez vrai- ment telle ou telle chose, ré échissez

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