La Presse Pontissalienne 135 - Janvier 2011

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JANVIER 2011 N° 135

CES PROJETS QUI VONT CHANGER LA FACE DU HAUT-DOUBS

LES DOSSIERS QUI AVANCENT, CEUX QUI PATINENT

Le projet de gare multimodale à Pontarlier doit profondément changer la physionomie du quartier.

LE DOSSIER en p. 15 à 20

POLITIQUE p. 8 Le Haut-Doubs vire-t-il à gauche ?

L’ÉVÉNEMENT

p. 6 et 7

Musée Courbet : le rapport qui dérange

La Chambre régionale des comptes pointe du doigt le manque de vigilance du Conseil général du Doubs dans l’octroi de subventions à l’association qui gère le musée Courbet. Un pactole de 300 000 euros. D’autres dénoncent le coût de la ferme de Flagey.

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 135 - Janvier 2011

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Parenthèse Nous entrons dans une période de dix- huit mois au cours desquels la séréni- té des débats autour des orientations politiques du pays et plus proche, de nos territoires, sera polluée par la poli- tique au sens étriqué du terme. Dès mars, les élections cantonales donne- ront le feu vert au marathon électoral. Dans le Haut-Doubs, lʼenjeu est de taille, non pour lʼavenir de notre terri- toire mais pour la répartition des forces entre une gauche qui tentera dʼasseoir encore plus sa majorité au Départe- ment et une droite qui sʼéchinera à reconquérir les sièges perdus en 2004. Pour le Haut-Doubiste lambda , bien sûr que ces échéances électorales ne changeront en rien son quotidien. Sʼensuivront dans certains départe- ments des sénatoriales en septembre, puis la présidentielle de mai 2012 avant de terminer à bout de souffle par les législatives un mois plus tard. Le tout, dès ce début dʼannée 2011, sera obs- trué par lʼinterminable psychodrame autour des primaires à gauche qui sous couvert dʼexercice paroxystique de démocratie pourrait tourner au final à un nouveau fiasco, et les querelles lan- cinantes entre sarkozystes et post-sar- kozystes. Bref, autant de sujets qui passionnent les foules… Mais qui ont néanmoins le mérite de masquer les véritables problèmes du pays et dʼocculter les enjeux majeurs de la France de demain. Que voit-on au final au cours dʼannées préélectorales sinon unemise entre parenthèses des grandes ambitions et des projets structurants pour les territoires ? Rien dʼambitieux ne sera en effet lancé, ni dans le Doubs ni en Franche-Comté ni même en Fran- ce. Les années préélectorales, cʼest aussi le temps des grands renonce- ments, celui dʼun Manuel Valls par exemple qui tente de se faire une pla- ce sous les projecteurs pour se démar- quer de ses amis de toujours, celui aus- si des dangereuses opérations de récupération des électorats perdus. La droite ne manquera pas par exemple de remettre au cœur des débats lʼinsupportable question de lʼinsécurité pour ratisser plus large. Lʼextrême-droi- te jouera la surenchère dans le popu- lisme tandis que la gauche de la gauche ressortira le sketch du grand soir. Au final et pour redonner à la France un semblant de ressort dans cette pério- de post-crise, ces longs mois préélec- toraux ne tombent pas forcément bien. J ean-François Hauser Éditorial

PONTARLIER

Produits du terroir “Redonner à l’absinthe ses lettres de noblesse” L’absinthe est sur le point de sortir définitivement du purgatoire. Après 95 ans d’interdiction officielle, l’appellation “absinthe” devrait être à nouveau autorisée au début de l’année prochaine. Les explications de François Guy, le distillateur pontissalien.

Arrière-petit-fils du fondateur Armand Guy, François Guy est le représentant de la quatrième génération de distillateurs.

L a Presse Pontissalienne : Le texte qui vise à abro- ger la loi de 1915 interdisant la dénomination “absinthe” sur les étiquettes est sur le point d’être validé à l’Assemblée Nationale. Qu’est-ce que cela va changer pour vous distillateurs ? François Guy : À la fin des années quatre-vingt, sous l’impulsion du député Vuillaume et pour contrer l’offensive espagnole sur les marchés européens, on a eu la possibilité de produire à nouveau un apé- ritif à base d’absinthe mais à deux conditions : que cette boisson ne titre pas plus de 35 mg de thuyo- ne au litre, la molécule présente dans la plante d’absinthe, et que sur les étiquettes figure la men- tion “spiritueux à base d’absinthe” et non “absinthe”. Après avoir replanté de l’absinthe dans la plaine de l’Arlier, les premiers litres de cette boisson sont sortis en 2001. Mais sur le plan commercial, il a toujours été difficile de faire passer le message avec cette appellation un peu farfelue de “spiritueux à base d’absinthe”. Là, il s’agirait vraiment d’abroger la loi de 1915, c’est-à-dire d’autoriser à nouveau la production d’une boisson qu’on aurait le droit d’appeler “absinthe”. L.P.P. : Depuis dix ans, on a vu sortir tout et n’importe quoi en France en matière de spiritueux à base d’absinthe. Comment vous êtes-vous positionnés ? F.G. : On a en effet été envahis de produits étrangers, plus de 80 sortes en France, dont beaucoup n’avaient rien à voir avec le produit d’origine. On a même vu de l’absinthe sans anis. D’où l’idée qu’on a émise avec le syndicat des producteurs de spiritueux de déposer une demande d’I.G.P. En parallèle, les Suisses qui avaient vu leur législation également modifiée, ont cherché eux aussi à protéger leur absinthe avec une I.G.P. Ayant eu vent de cette volonté suisse, et

Nous gardions l’idée d’un alcool associé aux moments de fête. C’est un apéritif de fête suivi d’un menu extraordinaire. L’absinthe doit rester un produit de convivialité et d’exception. Notre créneau n’est pas non plus de faire ressortir l’aspect sulfureux de l’absinthe. Le créneau facile aurait été de cibler les jeunes avec une absinthe à 75°. On ne l’a pas souhaité. Pour nous, au-delà de 55°, l’absinthe n’a plus aucune vertu gustative. L.P.P. : L’activité continue-t-elle à progresser malgré toutes les campagnes de prévention contre l’alcool ? F.G. : La prévention contre les effets de l’alcool, nous la soutenons. Nous prônons une consommation res- pectueuse en incitant par exemple les jeunes à consommer plus par dégustation que par ivrogne- rie ou en considérant l’alcool comme un simulacre de drogue. Notre politique consiste à axer notre production sur le goût et la qualité plutôt que sur la politique de prix. Nous continuons à progresser gentiment. Les liqueurs et les eaux-de-vie sont en baisse, mais l’absinthe et le Pontarlier Anis conti- nuent leur progression, tous les ans. C’est aussi grâce au fait que nous fassions la promotion de nos produits bien au-delà de la région désormais. Nos produits sont aussi reconnus à travers les trois médailles d’or de suite obtenues à Paris. L.P.P. : En chiffre, que pèse la distillerie Guy ? F.G. : Nous employons 12 salariés pour un chiffre d’affaires de 5,6 millions d’euros. Tous les ans, on enregistre une progression de 2 à 3 %. Un petit bémol cependant pour les fêtes où nous avons enre- gistré une légère baisse des volumes par rapport aux années précédentes. Propos recueillis par J.-F.H.

comme il paraissait beaucoup trop compliqué de mener une démarche commune avec la Suisse, on a tenté de faire bouger les choses en alertant les ministères en vue de l’abrogation de la loi de 1915. Le texte est actuellement en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale. Si le texte est validé et que le nom “absinthe” peut à nouveau être utilisé, cela légitimerait le produit que le consommateur achè- te. L’idée est de mettre fin à cette distorsion de concurrence qui permet à certains pays de pouvoir utiliser le terme “absinthe” alors qu’en France on est obligé d’utiliser cette expression farfelue de “spi- ritueux à base d’absinthe”. Cela contribuerait à redonner à l’absinthe ses lettres de noblesse. L.P.P. : Combien êtes-vous de producteurs d’apéritif à base d’absinthe en Franche-Comté ?

F.G. : Nous sommes quatre. Il y a deux producteurs à Fougerolles en Haute-Saône, mon collègue ins- tallé à La Cluse-et-Mijoux, et nous. L.P.P. : Quelle est la production de la dis- tillerie Guy ? F.G. : Nous nous situons entre 20 000 et 22 000 litres par an. Par rapport au Pontarlier Anis, c’est beaucoup moins. Nous produisons environ 450 000 litres de “Pont” par an. L.P.P. : Comment positionnez-vous l’absinthe dans votre stratégie de déve- loppement ? F.G. : L’idée n’est pas d’en faire un produit de grande consommation.

Un chiffre d’affaires de 5,6 millions d’euros.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Janvier 2011 Commission paritaire : 1102I80130

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Ville de Pontarlier.

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 135 - Janvier 2011

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B ernard Gagnepain a quitté les siens alors quʼil nʼavait quʼeffleuré la joie de goûter aux plaisirs plus calmes dʼune vie moins agitée. Car pen- dant toute sa vie professionnelle, le fon- dateur du magasin Hyper U à Doubs sʼétait attelé à faire prospérer la petite entreprise familiale quʼil avait reprise de son père, modeste épicier de La Rivière-Drugeon, des zones commerciales les plus attrac- tives de tout le Haut-Doubs. Bernard Gagne- pain a également eu lʼintuition, en faisant fructifier dʼanciennes terres agricoles en zone commerciale, que lʼavenir du com- merce dans les villes se jouerait en gran- de partie dans leur périphérie. Cʼest à un homme visionnaire que La Presse Pontis- salienne a souhaité rendre hommage par ces quelques lignes, avec ses respec- tueuses pensées pour la famille. Hommage à un entrepreneur pour en faire, étape par étape, sans pré- cipitation mais avec la détermination luci- de dʼun entrepreneur besogneux, une des plus belles réussites commerciales du Haut- Doubs pontissalien. Le camion ambulant sʼest transformé en petite échoppe rue de Salins. Lʼépicerie a ensuite muté en super- marché à lʼenseigne Unico, avant de deve- nir Super U rue de Besançon. Pour sʼimplanter enfin sur la zone commerciale de Doubs naissante, devenant avec Hyper U le phare de ce qui est aujourdʼhui une

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Pontarlier, Valdahon, Chaffois, Malbuisson et les autres

Dʼ après lʼI.N.S.E.E. qui vient de rendre publics les chiffres 2008 de la popu- lation légale, les derniers dispo- nibles, le nombre dʼhabitants croît dans toutes les communes du Haut-Doubs à quelques excep- tions près. Sur les 11 villes de plus de 10 000 habitants que compte la Franche-Comté, Pon- tarlier fait partie des trois seules avec Héricourt et Dole où la popu- lation augmente alors quʼelle recu- le dans les autres agglomérations. Dans la capitale du Haut-Doubs, la population sʼétablit donc à 18 639 habitants, soit un plus de 279 personnes par rapport à 1999.

Dʼautres communes battent des records de progression sur dix ans. Cʼest le cas par exemple de Val- dahon qui enregistre une hausse de 18,97 %, ce qui porte à 4 791 le nombre de ses habitants. Parmi les villages qui caracolent en tête du classement des plus fortes aug- mentations, citons encore Métabief et ses 954 habitants (+ 38,1 %). Mieux, Malbuisson qui compte désormais 623 personnes a vu croître sa population de 56,5 % ! La commune des Hôpitaux-Neufs accueille de son côté 723 admi- nistrés, soit une hausse de 42,3 %. Chaffois, et ses 870 habitants, pro- gresse également de 22,5 %. À Gil-

ley encore, on recense 1 417 habi- tants, soit une augmentation de 13,1 %. Ajoutons à la liste Levier et ses 1 934 habitants. Cette com- mune a enregistré une hausse de 13,8 % de sa population. À lʼinverse, Courvières fait partie des rares vil- lages qui se dépeuplent. En dix ans, le nombre dʼhabitants a reculé de 22 % pour sʼétablir à 244. Faut-il encore rappeler que le dyna- misme démographique des com- munes de la bande frontalière est lié principalement à la proximité de la Suisse dont les besoins en main-dʼœuvre favorisent lʼinstallation sur ce territoire de nouveaux habitants.

Bernard Gagnepain, une vie consacrée au développement du commerce local (photo archive L.P.P.).

Le Gounefay : “chalet” ou “marina” ?

Lʼ esquisse de la future auberge du Gou- nefay nʼa, semble-t-il, pas plu à tous les Pontissaliens, notamment les “anciens”. Parmi eux, Pontissalien et prati- quant du Larmont de longue date, Jean Dru- hen, qui se dit “extrêmement déçu par la pré- sentation du croquis montrant un bâtiment à l’extérieur plat et cubique d’une apparen- ce de marina. Vastes terrasses qui ne pour- ront être occupées au mieux que quelques mois d’été.” Interpellée par Jean Druhen, la C.C.L. nʼa pas manqué de préciser au Pontissalien mécontent que “le bâtiment a été conçu de façon à répondre aux exigences actuelles en matière d’efficacité énergétique. Son orien- tation, et notamment celle de la terrasse du restaurant, permettra une utilisation multi- saisons. Le fonctionnement “quatre saisons” du bâtiment a été un élément important rete-

nu par la collectivité pour le fonctionnement de cet équipement” précise Nathalie Bertin, lʼélue chargée du tourisme à la C.C.L. À Jean Druhen qui sʼétonne de la présence dʼun local de nettoyage des V.T.T. “tant pour la consom- mation d’eau que pour l’évacuation de l’eau usée” , lʼélue pontissalienne répond que “l’eau utilisée pour le nettoyage proviendra des eaux de pluie récupérées sur les terrasses.” Le bâtiment contemporain du futur Goune- fay, qui doit ouvrir ses portes en décembre prochain, abritera un restaurant de soixan- te couverts doté dʼune vaste terrasse expo- sée plein sud, une boutique, une salle de séminaire, un garage pour les dameurs, un poste de lavage des V.T.T., une salle hors sac pour les randonneurs et des toilettes. Rien à voir avec lʼancien chalet. Les nostal- giques seront peut-être déçus, sans doute pas les futurs utilisateurs du site.

Le futur bâtiment

n’aura rien à voir avec le chalet traditionnel d’antan.

HAUT-DOUBS

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Groupement de moyens techniques ambulanciers

TOURISME Le périmètre étendu Les petits nouveaux

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du Parc Naturel régional Fourcatier-Maison-Neuve, Jougne, Labergement-Sainte-Marie, Les Longevilles- Mont-d’Or, Remoray-Boujeons, Rochejean et Pontarlier rejoignent officiellement le Parc naturel régional du Haut-Jura. Métabief est enclavé.

1, route du Mont Vouillot 25500 LES FINS vous présentent leurs M EILLEURS VŒUX et vous remercient sincèrement pour la confiance que vous leur avez accordée. L’ensemble du personnel des Ambulances Mortuaciennes et Ambulances Pontissaliennes

lopper des projets dans les domaines de l’environnement, du tourisme, du patri- moine, des savoir-faire artisanaux, de la culture. Voilà la définition du Parc Naturel régional du Haut-Jura selon son président, Jean-Gabriel Nast. Pour faire simple, le P.N.R. n’est pas la volon- té de “petits hommes verts” mais serait là pour “se faire plaisir sur des micro- projets” dit-il. La charte 2010-2022 du P.N.R. doit donner un nouveau souffle au massif jurassien. Cinq nouveaux enjeux ont été définis : le changement climatique, l’urbanisme, les questions culturelles, les enjeux économiques, et l’aménagement du territoire.Autre objec- tif : éviter l’étalement urbain, pour pro- téger les paysages et les zones agricoles tout en donnant la possibilité aux vil- lages de continuer à se développer. E.Ch. En chiffres : 182 000 hectares de superficie, 122 communes (20 dans le Doubs, 75 dans le Jura, 27 dans lʼAin), 7 villes portes, dont 5 hors périmètre, 80 000 habitants (189 000 avec les villes portes). Zoom Les dix nouvelles communes (122 au total) : Fourcatier-Maison-Neuve, Jougne, Labergement-Sainte-Marie, Les Longevilles-Mont-dʼOr, Remoray- Boujeons, Rochejean et Pontarlier (Doubs), Le Frasnois, Syam (Jura), Lancrans (Ain). Pontarlier devient une “ville porte” hors territoire comme le sont déjà les villes de Champagnole (Jura), Ferney-Vol- taire (Ain) et Oyonnax (Ain). Actions concrètes : la mise en pla- ce dʼun système de covoiturage entre la France et la Suisse, aménagement de sites et de sentiers de randonnées, valorisation des carrières de Pratz et Chassal, rénovation du patrimoine rural, accompagnement de la restauration de façades en tavaillon, développe- ment dʼun tourisme maîtrisé…

Le nouveau périmètre du parc.

Rochejean, comme six autres communes du secteur, a rejoint le parc naturel.

C’ est une fois le décret signé de la main du Premier ministre François Fillon que la nouvelle charte du Parc Naturel régio- nal du Haut-Jura sera définitivement étendue en direction du Doubs et de Pontarlier. La validation est program- mée tout début 2011. “Pour Jougne, cet- te arrivée dans le parc naturel du Haut- Jura ne changera pas grand-chose. Nous sommes déjà une “Cité comtoise de carac- tère” et faisons attention à notre terri- toire. Disons qu’il nous aidera à finan- cer des projets comme par exemple la mise en place de tavaillons sur les mai- sons.” Selon Michel Morel, maire de Jougne, l’entrée dans le P.N.R. ne sus- cite aucune crainte et peu de boulever- sements. Les autres voisins que sont Labergement-Sainte-Marie, Les Lon- gevilles-Mont-d’Or, Remoray-Boujeons,

Rochejean et Pontarlier entrent aussi dans la danse. Au milieu de tout cela, on retrouve Métabief, un peu esseulé, pour ne pas dire enclavé. L’environnement aurait-il été sacrifié sur l’autel du développement touris- tique ? Pour exemple, la station de ski

du Ballon d’Alsace (inclus dans le Parc Naturel des Ballons des Vosges) ne dame qu’une seule fois par jour sa piste de ski de fond traversant lemas- sif afin de préserver le milieu. Un territoire d’expérimentations, un rôle d’accélérateur avec des moyens techniques et financiers pour déve-

“Se faire plaisir sur des micro-projets.”

L’ÉVÉNEMENT

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la présentation au Conseil général du rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de l’Institut Gus- tave Courbet, n’a pas fait de vagues. Au lieu d’un débat, auquel on pouvait s’attendre au regard du contenu du document, les élus nous ont offert un silen- ce sur un sujet qui concerne tout autant l’ancienne majorité de droite que la majorité actuelle. Pas une seule question n’a suivi l’intervention du président Claude Jeannerot qui est resté superficiel et consensuel dans son exposé. Visi- blement, personne dans l’assemblée ne souhaitait créer la polémique autour de ce rapport qui pointe pourtant du doigt, entre autres, le manque de rigueur du Conseil général dans l’octroi de subventions versées à l’Institut Courbet, l’association chargée d’animer le musée dont il est propriétaire et qui s’est constitué un pactole sur plusieurs années. État des lieux. MUSÉE COURBET : LE RAPPORT QUI DÉRANGE

EXPOSÉ À propos de l’Institut Courbet Le Conseil général a manqué de vigilance Un rapport de la Chambre régionale des Comptes pointe du doigt des pratiques peu conventionnelles entre le Conseil général et l’Institut Gustave Courbet, l’association en charge de l’animation du musée

La présentation du rapport par le président

Jeannerot n’a suscité aucune

d’Ornans. Parmi les critiques : un manque de vigilance dans l’octroi de subventions.

réaction de la part des élus, de droite comme de gauche.

L’ entente est cordiale. Le rap- port tout frais de la Chambre Régionale des Comptes n’a pas terni les relations entre le Conseil général du Doubs et l’Institut Gustave Courbet. En revanche, il a permis de clarifier la situation. “Il était nécessaire pour comprendre l’état des lieux” a rappelé le 7 décembre en séan- ce publique, le président Claude Jean- nerot qui a lui-même demandé à la juridiction administrative d’auditer l’association. Les conclusions rendues par la C.R.C. qui a réalisé son contrô- le sur les exercices 1997, et 1999 à 2007 de l’Institut Gustave Courbet, ne sont pas accablantes, mais elles pointent du doigt des pratiques peu conven- tionnelles qui existent entre le Conseil

général et l’Institut. Une des critiques porte sur l’octroi de subventions. “Les relations tissées entre l’association et le Département n’ont pas fait l’objet d’un suivi suffisamment rigoureux pour justifier, notamment, des conditions d’octroi et d’utilisation des subventions publiques” apprend- on dans le rapport.

tôt, mais elle précise “que cette ques- tion est devenue de moindre enjeu.” Depuis 2003, le musée d’Ornans béné- ficie de la qualification du musée de France “qui renforce le régime de pro- tection des collections permanentes” précise la C.R.C. À ce titre, les œuvres resteront prioritairement à résidence à Ornans, peu importe leur proprié- taire. “J’ai la certitude que le patri- moine pictural restera au musée. Pour en sortir, il devra passer entre les mains de la commission du musée de Fran- ce” se félicite Jean-Louis Simon. Ce travail d’analyse rendu par l’autorité de contrôle permet au Conseil géné- ral et à l’Institut Gustave Courbet de redéfinir leur partenariat. “Je propo- se une nouvelle convention pour trois ans avec l’Institut pour dire quel est le rôle de chacun” indique Claude Jean- nerot. Deux projets de convention devaient être présentés le 8 décembre en assemblée au Conseil général. Les membres de l’Institut se réuniront pour en débattre le 18 décembre. Malgré les éléments fournis dans ce rapport, le président du Conseil géné- ral n’a pas l’intention de tourner le dos à cette association dont les bénévoles ont animé le musée jusqu’à présent. Au contraire, il souhaite que l’Institut “reste un partenaire actif du Départe- ment et qu’il puisse prendre une place comparable à l’association des amis du musée des Beaux-arts de Besan- çon.” Cette fois, le Département fera preuve de plus grande vigilance. T.C.

une convention. L’autre point de liti- ge sur lequel la Chambre régionale des Comptes revient largement concerne la propriété des œuvres. Une question essentielle sur laquel- le le Conseil général avait besoin d’être fixé quelques mois avant l’ouverture du nou- veau musée Courbet en juillet 2011. Si la collectivité subven- tionne l’Institut, pour autant elle n’est pas

“un sur-financement de plus de 300 000 euros” qui a contribué à consti- tuer l’augmentation des réserves de l’association. “Les budgets prévision- nels étaient “truqués”. L’Institut sur- estimait ses dépenses et demandait glo- balement le double en subventions de ce dont il avait besoin pour vivre” résu- me Jean-Louis Simon, le secrétaire général de l’association qui a dénon- cé cette pratique et déclenché cette affaire. Il a prévu de démissionner. En procédant ainsi, l’Institut Gusta- ve Courbet s’est constitué un pactole sur le dos de la collectivité. “L’analyse des comptes de l’Institut a fait ressor- tir un résultat régulièrement positif avec des excédents d’exploitation cumu- lés de l’ordre de 970 000 euros, et la progression corrélative des réserves qui ont atteint plus d’un million d’euros” précise le rapport. Cet excédent per- mettait à l’association de poursuivre des acquisitions pour le musée Cour- bet d’Ornans. “Aucune critique quant à l’usage des subventions” rappelle Claude Jeannerot qui avait connais- sance de la situation depuis 2004, mais qui reconnaît n’avoir rien changé. “J’ai reconduit les subventions” en atten- dant la fermeture du Musée Courbet pour travaux pour tout remettre à plat et revoir la convention qui lie la col- lectivité à l’Institut. Le Conseil général a donc manqué de vigilance dans cette affaire. En tant que propriétaire dumusée depuis 1976, il aurait dû être plus attentif à l’action de l’association à laquelle il est lié par

"Protection des collections permanentes.”

En clair, la collectivi- té a versé des aides pendant des années sans s’assurer qu’elles étaient en adéquation avec la mission confiée à l’Institut d’animer le musée. Il en ressort sur la période étudiée

“Un sur- financement de plus de 300 000 euros.”

propriétaire des 52 tableaux exposés au musée. Seize sont la propriété de l’association, et le reste est réparti entre le Département, et les communes d’Ornans et de Saules. La collectivité pouvait donc redouter que l’Institut puisse disposer à l’envie des œuvres dont il est propriétaire pour alimen- ter des expositions ailleurs en France ou à l’étranger. Cela se serait fait au détriment du nouveaumusée d’Ornans dans lequel le Conseil général inves- tit 9 millions d’euros. “La seule fois où nous avons sorti 17 tableaux du musée, nous nous sommes exposés à des cri- tiques de la part des visiteurs” pour- suit Jean-Louis Simon. La Chambre régionale des Comptes lève toute ambiguïté. L’organisme de contrôle confirme en effet la proprié- té des œuvres établie quatre ans plus

Pour Jean-Louis Simon, secrétaire de l’Institut Courbet, ce rapport est important par ce qu’il dénonce.

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EXTRAITS Les morceaux choisis du rapport de la Chambre des comptes

4 - Un exercice de prévision des dépenses et recettes mal maîtrisé

2 - Des marges financières importantes de l’Institut

1 – Une insuffisance de contrôle du Département

De 1997 à 2007, les résultats d’exploitation de l’Institut ont atteint la somme de 970 592 euros. Ces excédents ont permis la constitution de réserves qui ont progressé au cours de la même période de 241 653 euros à 1 089 313 euros. L’actif a augmenté de 473 136 euros à 1 505 285 euros de 1997 à 2007. Prépondérant, l’actif immobilisé est constitué principalement d’œuvres d’art dont la valeur comptable a évo- lué de 289 653 euros en 1997 à 839 215 euros en 2007. La part des subventions publiques, en moyenne de 63 % des recettes sur l’ensemble de la période examinée, a progressé sensiblement depuis 2003. En 2006 et 2007, elle a même atteint 71 % du produit d’exploitation. 3 - Une subvention de 212 814 euros en 2007

Au cours de la période exami- née, les subventions du Dépar- tement dépendaient en grande partie de la sincérité et de la fiabilité des projets de budget et des bilans préparés par l’Institut dans la mesure où la collectivité territoriale s’appuyait sur ces documents pour décider du montant de ses subventions complémentaires. Or, il ressort des éléments recueillis en cours d’instruction que les budgets prévisionnels, bilans financiers et comptes de l’association ont été bien sou- vent transmis avec retard aux services du Département par l’Institut Courbet. Pour autant en 2004, le dépar- tement a procédé au versement des subventions sans faire un préalable de la production des justificatifs requis convention- nellement et réglementaire- ment.

À titre d’exemple, le budget pré- visionnel transmis en juin 2003 auDépartement faisait état d’un montant de dépenses conven- tionnées de 255 600 euros, alors que parallèlement les autres dépenses de l’association étaient évaluées à 122 997 euros, d’où une prévision de dépenses de l’ordre de 378 000 euros. Or, le montant des charges de l’association tel qu’il ressort du compte de résultat 2003 n’a pas excédé 142 099 euros, soit en définitive seulement 37 % du montant total des dépenses pré- visionnelles. [… Au final, le résultat cumulé des actions conventionnées sur les exercices de 2001 à 2007, se tra- duit par un excédent de 302 330 euros alors qu’en repre- nant année par année les bud- gets prévisionnels présentés par l’Institut, le résultat cumulé pré- visionnel aurait dû faire ressor- tir un déficit de 9 833 euros.

MUSÉE

Les travaux s’achèvent à Ornans Courbet et Clésinger pour l’exposition inaugurale Le nouveau musée Courbet ouvrira ses portes début juillet. L’exposition inaugurale est en préparation. Une cinquantaine d’œuvres de deux artistes régionaux seront à découvrir.

C’ est en juillet 2011 que le pôle muséal (nouveau musée Courbet) ouvrira ses portes. L’exposition inau- gurale est en préparation. Elle va mettre à l’honneur deux artistes qui se sont côtoyés : le peintre franc-com- tois et le sculpteur Auguste Clésinger qui est né à Besan- çon mais qui n’est pas recon- nu à la hauteur de son talent dans la région. Pour les besoins de ce ren- dez-vous culturel majeur, un certain nombre de sculptures de cet artiste du XIX ème siècle seront acheminées du Musée d’Orsay à Paris où il est expo- sé, vers Ornans. “Je travaille depuis longtemps sur ce pro- jet avec mes collègues du Musée d’Orsay” explique Fré- dérique Thomas-Morin, conservateur dumusée Cour- bet. Un certain nombre de détails doivent être réglés. Il faut tout envisager et en particu- lier le déplacement des sculp- tures en marbre de plusieurs tonnes. “Quand les œuvres arriveront à Ornans, ce sera très spectaculaire” annonce Frédérique Thomas-Morin. D’ailleurs, dans les rangs de l’opposition, on murmure que

CULTURE

Ferme de Flagey Un petit havre de paix…coûteux La Ferme de Courbet à ouvert ses portes il y a bientôt deux ans à Flagey. L’endroit est agréable, fréquenté, mais l’investissement de taille du Conseil général dans ce projet culturel est discuté. Certains sour- cillent à la présentation de l’addition sur le coût de fonctionnement.

L a Ferme de Flagey est un élément du puzz- le culturel que fabrique aujourd’hui le Conseil général autour du peintre Gus- tave Courbet. Le Département a investi 2,375 millions d’euros dans la rénovation (jugée trop moderne par les puristes) de la maison fami- liale de l’artiste qui a ouvert ses portes en juillet 2009. Avec cette coquette somme, c’est indéniable, la collectivité a créé un petit havre de paix en plei- ne campagne, à quelques kilomètres d’Ornans. Lumière tamisée, plafonds bas, rares sont les endroits aussi tranquilles que le Café de Juliet- te où l’on peut s’installer pour lire tant que l’on veut des ouvrages sur Courbet en prenant un thé. L’entrée est gratuite. Il faut passer par là pour rejoindre la salle d’exposition tout équipée, aménagée dans l’ancienne grange, qui sert éga- lement de salle de concert. Qu’il s’agisse d’un ensemble vocal ou instrumental, il n’est pas rare que les spectacles accueillent un public d’une centaine de personnes.

Et puis il y a sous ce toit les quatre confortables chambres d’hôtes où pour environ 70 euros on peut s’offrir une nuit à Flagey. Il est même pos- sible de dormir dans la chambre où le jeune Gustave se reposait vraisemblablement. Pour le coup, l’esprit de l’époque a été respecté dans la rénovation de cette pièce. La barre des 5 000 visiteurs a été dépassée. Du côté du Conseil général, on estime que la fré- quentation de la ferme de Flagey ne fera que progresser au fur et à mesure que le projet Pays de Courbet prendra forme. Mais voila, il y a un hic qui soulève quelques critiques. Il s’agit du coût de fonctionnement de la Ferme de Flagey évalué à près de 180 000 euros pour 2011. Le niveau des recettes provenant de la vente de boissons, d’objets promotionnels et de la loca- tion des chambres est annoncé à 43 000 euros, soit une baisse de 6,52 % par rapport à 2010. “Il ne faut pas le voir comme cela. Le but du Conseil général dans cette opération culturelle, qu’il s’agisse du musée Courbet ou de Flagey, n’est pas d’être bénéficiaire. L’idée est d’attirer les visiteurs et de les fixer sur le secteur une journée. Peut-être dépenseront-ils 100 voire 150 euros dans les com- merces locaux” précisent les services du Dépar- tement. La collectivité investit donc dans ce pro- jet dans le but de générer des retombées économiques sur tout un territoire, principale- ment rural. Le pari est audacieux mais pas facile à relever. Sous couvert d’anonymat, même des élus de la majorité reconnaissent que l’opération est sca- breuse. “On investit beaucoup. Cela nous condam- ne à réussir” confie l’un d’eux. Tout l’enjeu sera de décider les promeneurs à descendre dans cet- te vallée de la Loue et à rendre accessible Cour- bet, son histoire, son œuvre, ses paysages, au public le plus large. Un jour peut-être “Le Pays de Courbet” rivalisera en terme de fréquenta- tion avec la Citadelle de Besançon qui reste le lieu le plus visité de la région. Souhaitons-le. T.C.

L’arrivée des sculptures de Clésinger au nouveau Musée d’Ornans, toujours en travaux, promet d’être spectaculaire.

hâte de voir ce projet se concrétiser. “Pour Courbet, nous présenterons également des œuvres majeures qui n’ont jamais été vues à Ornans. Nous négocions des prêts auprès du Musée Occidental de Tokyo. D’autres ont été demandées à des particuliers en Allemagne, en Suisse.” “Œuvres croisées Courbet- Clésinger” sera à découvrir dès le 1 er juillet.

compte tenu de leur taille, l’installation de certaines œuvres massives de Clésin- ger s’annonce périlleuse, au point qu’il faille casser cer- tains passages du nouveau musée Courbet. Le coût budget prévisionnel pour cette exposition unique est de “300 000 euros dont 200 000 euros pour le trans- port des œuvres” poursuit Fré- dérique Thomas-Morin qui a

Ne vous fiez à l’enseigne en néons roses. La Ferme de Courbet, contrairement à ce que disent les taquins, n’est pas un

lupanar en rase campagne.

La chambre où dormait le jeune Gustave est proposée à la location.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 135 - Janvier 2010

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Le rapport de force gauche-droite aux dernières régionales de 2010

POLITIQUE

Élections cantonales les 20 et 27 mars Le Haut-Doubs vire-t-il à gauche ? Au regard des résultats des derniers

En résumé, la gauche convainc dans le Haut-Doubs et progres- se autour de personnalités fortes : on l’a vu lors des cantonales de 2004 avec les victoires de Chris- tian Bouday sur Pontarlier, de Léon Bessot sur Vercel notam- ment. Au niveau national, la gauche est toujours à la peine, “empêtrée dans ses difficultés à construire un projet autour d’une équipe unie” note un politologue local. Même si la gauche progresse entre les deux dernières régio- nales, le Haut-Doubs reste majo- ritairement à droite et se démarque nettement au plan

son haut niveau de 1995. C’est surtout vrai dans les cantons plus urbains de Pontarlier et de Morteau, et dans le canton de Levier où la tradition centriste est toujours présente. À l’inverse, la progression de la gauche est-elle homogène ? Pas plus, car un autre phénomène est marquant dans le Haut- Doubs, c’est la poussée du vote écologiste : si partout le P.S. res- te majoritaire face à ses “alliés” écologistes, Europe Écologie pèse dans quasiment tous les can- tons, à l’exception de ceux de Levier et de Maîche. Les Verts représentent entre 24 et 30 % du total des voix de gauche, un taux supérieur à la moyenne régionale. Il sera donc intéres- sant de mesurer le poids du vote écologiste aux prochaines can- tonales où le P.S. et les Verts n’ont pas réussi à s’entendre. Un candidat comme François Mandil pourrait peut-être cau- ser des soucis au premier tour au sortant Christian Bouday. En ce qui concerne les candi- dats de droite, autre phénomè- ne actuel, aucun ne souhaite 12/12/10–AxeldeJean-FrançoisMICHEL,poseur en revêtement de sol et de Aurélie BARTHE, employée commerciale. 12/12/10–LorysdeJean-FrançoisMICHEL,poseur en revêtement de sol et de Aurélie BARTHE, employée commerciale. 12/12/10–CamilledePierre-HenriDODANE,ingé- nieur et de Daria BELUGINA, traductrice. 13/12/10 – Maïténa de Vincent NORMAND, pon- tier-conducteur de four et de Delphine GUILLE- MIN, coiffeuse. 13/12/10–IsisdeEddyTISSERAND,menuisieret de Jennie HADDAD, monitrice éducatrice. 13/12/10 – Evan de Fabrice RELANGE, artisan électricien et de Sylvia GY, sans profession. 14/12/10 – Zoé de Jérôme SAGE, responsable logistiqueetdeGaëlleMIRGAIN,conseillèreemploi. 14/12/10 – Lenny de Jershon FERREUX, menui- sier et de Mélissa GIRARDET, sans profession. 14/12/10 – Kaan de Turgay MENGI, plaquiste et de Selma BICER, ouvrière en usine. 15/12/10–JadedeFabienBULLE,professeurdes écoles et de Marie ROUSSELET, éducatrice de jeunes enfants. 15/12/10–TessdeEmmanuelDAUDEY,couvreur zingueur et de Pauline CASSARD, employée de stock. 15/12/10 – Julian de Didier POURTEAU, techni- ciendemaintenanceetdeOphélieVEZZOLI,pré- paratrice en pharmacie. 16/12/10 – Elise de Laurent PRETRE, agriculteur et de Isabelle BARÇON, assistante maternelle. 16/12/10 – Enzo de Fabien LAZZERONI, char- pentier et de Elodie BRESSAND, employée libre service. 17/12/10 – Johan de Jérôme JARNY, journaliste et de Gwladys LANNUZEL, comptable. 17/12/10 – Hugo de Kévin SAILLARD, apprenti mécanicienautomobileetdeMathildeWIDMANN, sans profession. 17/12/10 – Clément de Anthony LEFEVRE, auto entrepreneur et de Stéphanie BITARD, déléguée à la tutelle. 17/12/10 – Tom de Julien BOLE DU CHOMONT, bûcheronetdeJessicaPARIS,responsablemaga- sin. 18/12/10 – Bastien de Cédric CHAMBELLAND, agriculteur et de Véronique LECLERC, rédacteur territorial. 18/12/10–OscardeFabriceBERROT,chefd'équipe en horlogerie et de Carine PELLEGRINI, institutri- ce. 18/12/10 – Orlane de Vincent PETITE, soudeur horloger et de Carole BANDERIER, opératrice en horlogerie. 19/12/10 – Rose de Dominique BAVEREL, agri- culteur et de Noémie VIENNET, agricultrice. 20/12/10 – Inès de Rémy TRACHSEL, laborantin et de Nadia VUEZ, infirmière. 20/12/10–NicolasdeAlainHOTTE-GINDRE,ser- veur et de Frédérique CHAUVIN, pâtissière. 20/12/10 – Alex de Raphaël BÉDOURET, menui- sier et de Stéphanie BILLET, technicienne logis- tique. 21/12/10–LianadeKévinCONVERSET,agentde sécurité et de Pauline BERGERETTI, sans profes- sion.

scrutins, on note une poussée de la gauche dans le Haut-Doubs, mais uniquement dans les élections locales. De manière générale, la ruralité reste ancrée à droite.

D ans deux mois, les élec- tions cantonales dési- gneront les nouveaux conseillers généraux des 18 cantons renouvelables sur les 35 que compte le Doubs. Le Haut-Doubs est largement concerné par ce scrutin, avec plusieurs cantons renouvelables : Mouthe, Montbenoît, Pontar- lier, Vercel, et un peu plus loin, Morteau, Le Russey et Pierre- fontaine-les-Varans. Dans tous ces cantons, la gauche a pro- gressé à l’occasion des dernières élections locales : les régionales de 2010. Elle est ainsi passée de 30,46 à 40,62 % dans le canton de Pontarlier, de 24,73 à 37,11 % dans celui de Mouthe ou enco- re de 21,76 à 33,68 % dans le canton de Montbenoît. On voit des progressions de la gauche NAISSANCES 19/11/10–JanelledeSébastienBAUDRIER,mon- teursanitaireetdeStéphaniePERREY,agentadmi- nistrative logistique 19/11/10–MariondeGaëlCOUTURIER,ingénieur développement et de Agnés BOUDER, psycho- motricienne 19/11/10 – Arthur de David JEANTET, agriculteur et de Aurélie DUGOIS, agent de sécurité incendie 19/11/10 – Chloé de Julien MOUROT, enseignant et de Anne-Carole KOPP, formatrice 20/11/10 – Clémence de Lionel BOUCHET, pisci- culteur et de Christelle TRABON, infirmière 20/11/10 – Valentin de Mathieu BUIREY, com- mercial et de Aline PERRET, comptable 20/11/10 – Abdullah de Eyup ALTINER, maçon et de Dilber KARABAG, sans profession 20/11/10 – Émilien de Daniel LONCHAMPT, agri- culteur et de Jacqueline BASSIGNOT, agricultrice 20/11/10 – Asya de Mustafa ESEN, intérimaire opérateur et de Mélanie ROZAT, sans profession 21/11/10–CachoudeStèveBOUAMRA,employé de banque et de Julie STEINMESSE, employée de banque 21/11/10 – James de Philippe RENAUD, chauf- feur de pelle et de Angélique TROPÉ, chauffeur de bus 22/11/10 – Flora de Frédéric DESPUJOL, ouvrier et de Patricia MONNIER, sans profession 22/11/10 – Anna de Loïc JACQUIN, artisan et de Marion DELGRANDE, serveuse 22/11/10 – Nathan de Antonio RIBEIRO RODRIGUES,intérimaireetdeNadiaTERRET,aide à domicile 23/11/10 – Maéline de Yannick BARTHET, direc- teur et de Sabrina DI GIROLAMO 23/11/10 – Joshua de Pierre-Emmanuel FAVROT, artisan et de Ophélie DUBREZ, secrétaire 23/11/10 – Léo de Ferjeux MONNIN, agriculteur et de Karine PERRIN, agent de production 24/11/10–LouisedeJulienMASSON,agriculteur et de Caroline PETETIN, agent de conditionne- ment 23/11/10 – Maëlysse de Damien BAUD, électri- cien et de Sandra DEWEIRDER, gouvernante 24/11/10 – Asya de Laurent POLAT, régleur et de Mehtab ALKAS, secrétaire médicale 24/11/10 – Léopold de Mehdi SINGIER, conduc- teurdetravauxetdeAlineJACQUOT,conducteur de travaux 25/11/10–VictoiredeStéphaneCRETENET,vété- rinaire et de Delphine SCHNEIDER, kinésithéra- peute 26/11/10 – Lubin de Maxime REGAMEY, éduca- teurspécialiséetdeAudreyHELBLING,aidemédi- co-psychologique. 27/11/10 – Romane de Nicolas WENGER, gérant de golf et de Christelle DARD, commerciale. 27/11/10 – Margaux de Jean-Antoine BARRAND, agriculteur et de Nathalie BESSOT, ouvrière. 28/11/10–LéoniedeVincentPONS,ouvrier etde Anaïs BARDEY, infirmière. 28/11/10 – Izia de Eric CUPILLARD, agent d'exploitation et de Angélique RUFER, horlogère.

assez spectaculaires aussi dans le canton deVercel (+ 13%), dans le canton d’Amancey (+ 12 %). Un phénomène pourrait expli- quer cette poussée de la gauche, c’est le renouvellement des popu- lations, et donc des électeurs, particulièrement visible en zone frontalière. La dynamique est diamétrale- ment opposée lors des scrutins à vocation nationale où là, la gauche est en perte de vitesse. Illustration parfaite si l’on ana- lyse les premiers tours de la pré- sidentielle de 2007 par rapport à celle de 2002. La gauche pas- se ainsi de 31,21 à 24,32 % dans le canton de Pontarlier, de 26,15 à 19,22 % dans le canton de Mouthe, de 25,74 à 19,76 %dans le canton de Levier, de 25,28 à 20,7%dans le canton d’Amancey. 28/11/10 – Simon de Jean-Christophe FAVROT, horloger et de Déborah BOILLOT, horlogère. 29/11/10 – Lou de Maxime MASSON, horloger et de Lucie MAGNIN-FEYSOT, angleuse. 30/11/10 – Romain de Sylvain CHARTON, ingé- nieur informaticien et de Béatrice LEFRANÇOIS, employée de fromagerie. 30/11/10 – Lilian de Pascal ARDIET, cariste et de Fabienne ANGONIN, caissière. 30/11/10 – Clémence de Sylvain BOURGEOIS, agriculteur et de Elisabeth ROCHE, préparatrice en pharmacie. 01/12/10 – Apolline de Claude BENOIT-GONIN, responsabledeproductionetdeStéphanieCOM- TE, comptable. 30/11/10 – Ethan de Philippe CAIREY-REMON- NAY, chef de projet et de Nathalie PRÉVOST, pro- fesseur des écoles. 01/12/10 – Aynur de Mustafa ULU, décolleteur et de Ümmü ECE, contrôleuse. 01/12/10 – Maxime de Benoit PIRALLA, profes- seur des écoles et de Aurore BONNOT, éducatri- ce spécialisée. 02/12/10 – Océane de Aymeric LAXAGUE, infir- mier et de Stéphanie FORESTIER, infirmière. 02/12/10 – Mathéo de Rémy TOSOLINI, cuisinier et de Sophie LADYGA, gérante de restauration. 02/12/10 – Kenza de Yacine ALIME, intérimaire et de Laetitia ZITO, sans profession. 02/12/10 – Loémie de Lionel FAIVRE, agent terri- torial et de Sandra PICHOT, chef caissière. 02/12/10 – Émilien de Nicolas VOUILLOT, ouvrier etdeAlexandraPOINTURIER,agentdesservices hospitaliers. 03/12/10–ZoédeWilfridGROSPERRIN,couvreur zingueur et de Charline DRAN, vendeuse. 03/12/10–MaëlledeAurélienGIBERT,technicien et de Laurence BÉCHIR, employée commerciale. 03/12/10 – Angy de Vincent CAVOLO, ouvrier et de Stéphanie POUX, ouvrière. 03/12/10–EléadeFranckJEANBOURQUIN,des- sinateur et de Elise LECERF, vendeuse. 03/12/10 – Stan de Rémy DESCAMPS, ouvrier et de Elodie GIROD, commerciale. 03/12/10–LyloudePhongYA,opticienetdeMéla- nie CLERC, opticienne. 04/12/10 – Nathan de Julien BOILLOT, employé commercialetdeVanessaSASSIGNOL,sanspro- fession. 04/12/10 – Miky de Yannick MYOTTE-DUQUET, maintenanceboulangerieetdeLaetitiaTAILLARD, cuisinière. 04/12/10 – Jules de Stéphane CHANEY, cadre administratif et de Karen FORT, professeur des écoles. 04/12/10 – Mathilde de Sébastien MATHIEU, pro- fesseuretdeAnneCHEVALLOT,techniciennequa- lité. 05/12/10 – Léonie de Vincent BROCARD, techni- cien et de Claire MOREL-FOURRIER, assistante maternelle. 05/12/10 – Edgar de Fabrice GUY, douanier et de Alexandra MARGUIER, professeur des écoles.

régional. Pour autant, à y regarder de plus près, le Haut-Doubs n’est pas si homogène sur le plan électo- ral. Entre les trois dernières présiden- tielles, la droi- te ne retrouve pas en 2007

Europe Écologie pèse dans quasi- ment tous les cantons.

afficher clairement son appar- tenance à l’U.M.P., craignant que le débat des cantonales ne se “nationalise”. Et vu en ce moment la cote de popularité du président de la République, il vaut mieux se déclarer sim- plement candidat de la droite 22/12/10–LanadeTonyMASNADA,artisanetde Natacha PRETO, vendeuse. 22/12/10 – Clémence de Louis SANTROT, cadre de l'industrie et de Julie MÉMETEAU, cadre de l'industrie. 22/12/10–LoudeChristopheLOMONT,chefbou- cheretdePatriciaDELBECKEN,sansprofession. 23/12/10–VictordeOlivierDORNIER,enseignant et de Olivia GUYON, enseignante. 23/12/10 – Kélia de Vincent MAIRE, opérateur et de Laura LAZZERONI, agent de service hospita- lier. 24/12/10–EvedeFabriceBELPOIX,ouvrieretde Fanny WOZNY, serveuse. 26/12/10 – Stanislas de Pierre-Yves DODY, com- mercial et de Estelle SORNAY, sans profession. 24/12/10 – Nina de Romain JACQUET, opérateur régleur et de Audrey DECLERCQ, auxiliaire pué- ricultrice. 24/12/10 – Anaïs de Mickaël MAYA, chef de pro- jet et de Elodie LEPEULE, employée commercia- le. 25/12/10 – Luca de Baptiste MONIOT, débosse- leur sans peinture et de Aline FRAICHOT, pédicu- re podologue. 26/12/10 – Izia de David COLNOT, ouvrier et de Maud LARESCHE, aide soignante. 27/12/10 – Maily de Hervé SIMON-CHOPARD, cuisinier et de Waritsara NGUANGCHANG, sans profession. 27/12/10 – Jeanne de Oliver LAURENT, cadre et de Carole CHEVALLIER, pédiatre. 28/12/10 – Émilie de Sylvain BÉNÉTRUY, techni- ciengéomètreetdeCélineCOURVOISIER,employée commerciale. 28/12/10 – Kenzo de Olivier ALBACETE, décora- teur de mouvement en horlogerie et de Kristiana KAPUSTIAN, horlogère. 28/12/10 – Jasmine de Marc ROUSSEY, ébénis- te et de Emeline GRILLON, animatrice centre de loisirs. 28/12/10 – Salomé de David TYRODE, salarié et de Angélique CORNILLE, infirmière. 28/12/10 – Timéo de François TROUILLOT, agri- culteur et de Sandrine BULLE, aide à domicile. 28/12/10 – Alix de Pauline MOUROT, coiffeuse. 28/12/10 – Hugo de Yohan LESUEURS, ouvrier polyvalentetdeAngéliquePERDRIEAU,sanspro- fession. 29/12/10 – Alice de Denis MOUROT, bûcheron et de Monia CLERC, horlogère. 29/12/10 – Missoum de Khaled AISSANI, opéra- teur et de Ahlam BENGHALIA, sans profession. 29/12/10 – Alexandre de Eric LAMBIN, gendarme et de Virginie HERDHUIN, gendarme. 29/12/10 – Noé de Fabrice MEYER, maintenance et de Karine PIQUET, opératrice. DECES 27/11/10 – Alexis BULLE, 82 ans, retraité, domi- ciliéàLesFourgs(Doubs)épouxdeThérèseBOU- GNON. 29/11/10–MargueriteWIPF,86ans,retraitée,domi- ciliée à Amancey (Doubs) épouse de Gabriel MIL- LE. 30/11/10 – Claude MESSAGER, 59 ans, techni- cien forestier, domicilié à Vuillecin (Doubs) époux de Marie-Françoise BLAISE.

que d’afficher son appartenan- ce à l’U.M.P. Rendez-vous le 20 mars prochain pour vérifier si oui ou non la gauche conti- nue à progresser dans le Haut- Doubs sur les scrutins locaux.

J.-F.H.

État-civil de décembre 2010

30/11/10 – Henri SIMON, 84 ans, commerçant retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Simone BRUN. 30/11/10 – Maryse CHRISTIN, 54 ans, sans pro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibatai- re. 01/12/10 – Georgette OBÉRON, 81 ans, retraitée, domiciliée à Labergement Sainte-Marie (Doubs) veuve de Noël PONS. 05/12/10 – Denise GARNACHE-CREUILLOT, 93 ans, retraitée, domiciliée à Fuans (Doubs), veuve de Louis CHABOD. 07/12/10 – Jean POIVEY, 85 ans, retraité, domici- liéàMorteau(Doubs),veufdeGinetteGAUTHIER. 08/12/10–PaulMARGUET,86ans,retraité,domi- cilié à Frasne (Doubs), époux de Jeanne PERRIN. 09/12/10 – Janine CHAPUIS, 79 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier-LesEtraches(Doubs),veu- ve de Henri JACQUOT. 09/12/10 – Simone MADELÉNAT, 96 ans, retrai- tée,domiciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeMau- rice RIGOLOT. 13/12/10 – Jeanne SAILLARD, 96 ans, retraitée, domiciliéeàYverdon(Suisse),veuvedeJeanBER- GER. 13/12/10 – Camille BELLE, 89 ans, retraité, domi- ciliéàLaCluse-et-Mijoux(Doubs),épouxdeMarie- Pierre GAUDET. 14/12/10 – Marcelle TYRODE, 67 ans, retraitée, domiciliéeàLevier(Doubs),veuvedePascalINVER- NICI. 16/12/10–PierreCHABOD,77ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier, époux de Simone VIEILLE. 17/12/10–RogerGERMAIN,89ans,retraité,domi- ciliéàCourvières(Doubs),épouxdeNoëlleROUS- SELET. 19/12/10 – Paul GRANDVOINNET-PHILIBERT, 91 ans,retraité,domiciliéàPontarlier(Doubs),époux de Simone MAIRE. 24/12/10 – Martine MAIRE, 56 ans, sans profes- sion, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 25/12/10–MarieCUENOT,89ans,retraitée,domi- ciliéeàLeBélieu(Doubs)épousedeLucienGAU- THIER. 25/12/10 – Gabriel SAILLARD, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Gisèle HÖHN. 27/12/10–SimoneNANNI,86ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeLucienBOUL- COURT. 28/12/10 – Paul MATHIEU, 72 ans, retraité, domi- cilié à Bonnevaux (Doubs) époux de Geneviève CHEF. 28/12/10 – Gilberte REYMOND, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Mauri- ce ROMMEVAUX. 28/12/10 – Marie BOLLE-REDDAT, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Doubs (Doubs) veuve de Jules BAUD. 28/12/10–HubertCHEBION,72ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs). 28/12/10 – Régine BARTHELET, 95 ans, retraitée, domiciliée à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs) veuve de Maurice MERRIEN. 30/12/10 – Joséfa CONTRERAS FORNIELES, 78 ans, retraitée, domiciliée à Mouthier-Haute-Pierre (Doubs) veuve de Antoine RODRIGUES.

05/12/10 – Léane de Tuncer DURDU, auto-entre- preneur et de Sandrine LOISY, adjointe adminis- trative. 05/12/10 – Izia de Nicolas MOREL, technicien de maintenance et de Emilie DURAND, responsable administratif. 05/12/10 – Jordane de Laurent GOURONG, géo- mètrecartographeetdeDéborahBAUMANN,fleu- riste. 05/12/10 – Selim de Olcay DEMIREL, vendeur et de Pinar GÜREL, sans profession. 06/12/10–ClaradeMickaëlBRÉGAND,ingénieur bio-médicaletdeLaetitiaPERRIN,professeurdes écoles. 06/12/10 – Clémence de Vincent MARESCHAL, agriculteur et de Delphine CATTET, comptable. 06/12/10 – Gabrielle et Loïc de Christophe DAGNAUD,agentarméetdeLaetitiaGONZALEZ, sans profession. 06/12/10 – Isaline de Raphaël FAIVRE, conduc- teur de centrale à béton et de Fanny PAPONNET, comptable. 06/12/10 – Ismaïl de Samir KESSOUAR, cadre et de Raluca OPREA, cadre. 07/12/10 – Tom de Emmanuel FRANCHINI, cuisi- nier et de Véronique VAUTHIER, ouvrière horlo- gère. 07/12/10 – Mathéo de Sergio NOGUEIRA, ingé- nieur informaticien et de Patricia OTT, animatrice. 07/12/10 – Geoffrey de Mickaël GUYOT, vendeur et de Aurélie RODRIGUE, hôtesse de caisse. 08/12/10–MélisadeIbrahimSARITAS,peintreen bâtimentetdeMélanieWARLET,sansprofession. 08/12/10 – Chloé de Johan VANDENBROUCK, plâtrier peintre et de Jessica MOUILLARD, ven- deuse. 08/12/10 – Zekvan de Musa ERYIGIT, ouvrier et de Havva CEYLAN, intérimaire. 09/12/10 – Elina de Cédric FERNANDEZ, dessi- nateur projeteur et de Amélie VIENNET, éducatri- ce spécialisée. 09/12/10 – Lilian de Olivier CUBY, agriculteur et de Aurélie MONNIER, salariée agro-alimentaire. 07/12/10 – Corentin de Paul CASENAVE-PÉRÉ, tailleurdepierreetdeElodieJACQUET,employée commerciale. 10/12/10 – Célestine de Fabien AVIGNON, ergo- thérapeute et de Claire LE BRUN, ergothérapeute. 10/12/10 – Lily de Charles CAILLET, employé de banque et de Florence WIEDMANN, animatrice sportive. 10/12/10 – Antonyn de Yohann CHENE, boucher et de Virginie PICHOIR, enseignante. 10/12/10 – Simon de Maxime COTTET, charpen- tier et de Anouk GUINARD, opératrice en horlo- gerie. 11/12/10 – Alicia de Damien LEBON, ouvrier en bâtiment et de Vanessa KREIT, sans profession. 11/12/10 – Loane de Nicolas TERRAPON, méca- nicienetdeIsabelleLEHMANN,contrôleusequa- lité. 11/12/10 – Camille de François AUSSIBAL, hor- loger et de Emmanuelle CHARPENTIER, secré- taire.

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