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Entre le refuge d’E Capannelle et Vizzavona, en Haute-Corse, l’une des étapes les moins difficiles de l’itinéraire sur le plan sportif.

Le matériel de randonnée. Une fois qu’on s’y est habitué, impossible de se passer du (ou de la paire de) bâtons(s) de marche. Ne partez pas sans une gourde de 2 litres d’eau, et faites le plein dès que possible. L’idéal est d’avoir deux gourdes d’un litre. Le Camel bag inté- gré au sac à dos est aussi une bonne alternative. N’oubliez pas, avec le topo-guide du GR20, une boussole – que vous avez appris à utiliser – et un couteau de poche. Le matériel de bivouac.

cela, on tirera l’enseignement suivant : puisque l’ennemi numéro un sur le GR20 reste la chaleur, on partira systématiquement très tôt. 6 heures est idéal, 7 heures déjà un peu tard. De la sorte, l’étape est couverte en début d’après-midi ce qui permet de s’installer tranquillement au refuge, de faire une petite lessive, de se reposer, de lire, profiter de la vie… QUE DOIS-JE EMPORTER? Songez tout de suite à ceci : au-delà de 12 kg, le poids d’un sac à dos se ressent ; au-delà de 15, il représente déjà une partie de l’effort à fournir ; au-dessus de 18, porter le sac est une épreuve en soi. Les vêtements. Chemise ou T-shirt, ultralégers, en matière synthétique vite lessivée, immédia- tement séchée. De même pour les chaussettes. Veste en fourrure polaire légère pour le soir. Veste Gore-Tex qui ne servira peut-être jamais, mais que vous regretteriez amèrement en cas d’orage : à 2000 m d’altitude, tout peut arriver. Dans les poches de la veste, stockez une paire de gants fins (en soie ou en fibre synthétique) et un bandeau ou un bonnet léger. Le couvre-chef et les lunettes de soleil s’imposent. Les chaussures. Les sentiers sont difficiles et dans les (longues) descentes, les chevilles sont très menacées. Optez pour un modèle montant, en Cordura avec doublure Gore-Tex, et semelles Vibram. À l’étape, vous n’en pourrez plus de ces brodequins ; emportez une paire de tongs ou autres nu-pieds (les plus légers possible).

Même au refuge, le sac de couchage léger s’im- pose. Beaucoup préfèrent dormir sous la tente sur l’aire aménagée à cet effet. Le bivouac est effectivement moins grégaire. Transporter une tente n’est pas absolument nécessaire puisque les refuges en louent. Mais emporter son propre abri de bivouac avec un petit matelas mousse, c’est emporter sa maison à soi. Dans le même esprit d’autonomie, se munir d’un petit réchaud dont l’emballage sert de casserole, et de quoi préparer une soupe, un plat lyophilisé… La pharmacie. Elastoplast (à poser dès qu’on sent une gêne), pommade en cas de douleurs muscu- laires et crème solaire. Le sac à dos. Un sac de 60 litres doté de sangles de compression permet d’optimiser aumieux le confort de portage selon le degré de remplissage du sac.

Le refuge d’I Paliri, sur l’étape de Conca. Les randonneurs partis au petit matin se ressourcent après l’effort. Au programme : repos et préparation de l’étape du lendemain.

Franck Guiziou / hemis.fr x 3

216 / Juin 2019 / www.detoursenfrance.fr

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