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Ci-dessus, lemassif du Monte Cinto vu depuis

rent pour s’élever de plus en plus. Jusqu’à la pointe des Éboulis, le balisage blanc et rouge, abondant, ne laisse pas de place au doute. Ensuite, l’affaire se corse un peu. Si le sommet du Cinto est proche, il faut compter encore une heure de crapahutage dans les rochers, avec desmontées et des descentes, des tours et des détours en se dirigeant de point rouge en point rouge. Ces marques sont ici et là doublées de cairns, ce qui limite les soucis d’orientation. Et s’il faut grimper un peu, nulle part il n’est question d’escalade. Depuis le sommet, le panorama est sublime. L’idéal est d’y arriver à l’aurore, lorsque la brume de chaleur ne voile pas encore le paysage. Ainsi on verra, comme si on y était, la baie de Calvi!

Haut Asco. Ci-dessous, l’étape entre Castel di Verghio Tout le long du GR, la variété des paysages régale les randonneurs : sentiers arides, passages rocheux, végétation foisonnante, forêts, rivières… et le refuge de Tighjettu.

Renaud Bouchez / Society / Signatures

C E U X Q U I L E F O N T E N C O U R A N T

Avec le développement du trail, on rencontre (ou plutôt on est doublé par) de plus en plus de coureurs sur le GR20. Le record de la traversée du GR20 est de 31 heures et 6 minutes, temps réalisé le 3 juin 2016 par François D’Haene (photo ci-dessus). Rappelons les chiffres : 14500 m de dénivelé positif sur une distance théorique de 200 km…