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Parce que la vie est belle après 50 ans

DÉPOLLUER SON FOIE naturellement

N° 26 - SEPT/OCT 2018 - 3,50€

50 astuces pour avoir la ligne FINI LESRÉGIMES !

34 pages

Vos droits au quotidien Les meilleurs experts pour faciliter vos démarches HÉRITAGE sortir d’une indivision Assurance-vie : les meilleures options Comment faire reconnaître une usurpation d’identité e Contester une facture de télépéage e Conso : les meilleures télés, rapport qualité/prix e e e

l Choix des aliments l Bonnes associations

Tartes salées Des recettes pour se régaler

ACHETER POUR LOUER Parking, box, logement… Tous nos conseils pour bien investir

JARDINAGE Semer, planter… et récolter toute l’année !

Forme L’ART DE BIEN RESPIRER

CHÂTEAUX MÉDIÉVAUX, NATURE SAUVAGE… Voyage au Pays cathare

COMMUNIQUƒ

Garder ses petits-enfants n’est pas toujours de tout repos. Un grand bonheur qui est aussi une lourde responsabilité tant les petits demandent une attention de tous les instants. Avec le Crédit Agricole , faites le bon choix pour gagner en sérénité grâce à l’Assurance des Accidents de la Vie. PASSER DES MOMENTS SEREINS avec ses petits-enfants

VIVE LES VACANCES CHEZ PAPY ETMAMIE!

sards, à la casquette, aux genouillères… Mais quid de l’assurance durant vos activités? Êtes-vous bien couverts contre d’éventuels accidents? N’attendez pas, protégez-vous avec l’AssurancedesAcci- dentsdelaVieduCréditAgricole. Ainsi, si papy se blesse au genou en jouant au foot dans le jardin avec petit Paul et doit rester immobilisé deux semaines, il percevra 50€ par jour dès 48h d’hospitalisation, versés par son Assurance des Accidents de la Vie en attendant d’être remis sur pied. Idéal pour recruter une baby-sitter et le seconder quelques heures le temps de sa convalescence. Cette garantie est spécifique pour les plus de 50 ans. Le contrat Assurance des Accidents de la Vie du Crédit Agricole vous protège mais protège aussi vos petits-enfants quand vous en avez temporairement la garde ! Par exemple ? Si votre petite-fille se casse le bras pendant vos vacances en faisant du roller etmanque la rentréedes classes, avec votre contrat Assurance des Accidents de la Vie , ses cours à do- micile et ses frais de taxi pour se rendre à l’hôpital afin d’effectuer des examens complémentaires seront pris en charge! Renseignements dans votre agence et sur www.credit-agricole.fr.

LES ATOUTS DE L’ASSURANCE DES

Crèchefermée, vacancesscolaires, enfant malade ou par simple plaisir…En France, les grands-parents jouent les nounous, occasionnellement ou régulièrement, pour 7 enfants sur 10*. Leur plus grande angoisse? L’accident. Il suffit de relâcher sa vigilance quelques minutes pour qu’un accident domestique survienne. Près de 2000 enfants de 0 à 6 ans sont victimes d’un accident grave du quotidien par jour ** ! Pour prévenir ces risques qui menacent petits et grands, voici des gestes simples: • mettre sous clef et tenir hors de portée des enfants tous les produits ménagers et lesmédicaments; • protéger les angles saillants des meubles; • prévenir les brûlures en tournant les manchesdes casseroleset ensécurisant son barbecue ; • surveiller les plus petits pour éviter une chute ou une noyade. BIENPROTÉGERCEUXQU’ONAIME, C’ESTMIEUX Dans votre attirail de parfaits grands- parents, vous avez pensé à la crème solaire, aux lunettes de soleil, aux bras-

ACCIDENTS DE LA VIE DU CRÉDIT AGRICOLE*

Assistance immédiate Seuil d’intervention dès 1% de Déficit Fonctionnel Permanent Indemnisation jusqu’à par jour, dès 48h d’hospitalisation (garantie spécifique pour les plus de 50 ans) Intervention en France comme à l’étranger (séjour demoins de 3mois) 2millions d’euros Versement de 50€

Contrat valable également pour vos petits-enfants mineurs sans déclaration préalable *Selon les conditions prévues au contrat.

Le contrat Assurance des Accidents de la Vie est assuré par PACIFICA, filiale d’assurances dommages de Crédit Agricole Assurances. PACIFICA, S.A. au capital entièrement libéré de 332609760 euros, entreprise régie par le code des assurances. Siège social: 8-10, boulevard de Vaugirard,75724 Paris Cedex 15. 352358865 RCS Paris. Les événements garantis et les conditions figurent au contrat. Ce contrat est distribué par votre Caisse régionale de Crédit Agricole, immatriculée auprès de l’ORIAS en qualité de courtier d’assurances. Les mentions de courtier en assurances de votre Caisse sont disponibles sur www.mentionscourtiers.credit-agricole.fr ou dans votre agence Crédit Agricole. Sous réserve de la disponibilité de cette offre dans votre Caisse régionale.

* Source : enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dress) du ministère de la Santé. ** Source : inpes.santepubliquefrance.fr

édito

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estunepublication dugroupeUni-éditions Président: BertrandCorbeau

Directricegénérale: NicoleDerrien Assistantedeladirectiongénérale: MarineLalire Pourtoutequestionconcernantvotreabonnement, contactez-nousenprécisantvoscoordonnées Partéléphone (appelnonsurtaxé,de8h30à17h30dulundiauvendredi) ouparmail:service.clients @ uni-editions.com ouparcourrier:Uni-éditions,BP40211, 41103VendômeCedex. Pourvousabonner:www.boutique.plusdepeps.fr RÉDACTION Directricedelarédaction: AlinePerraudin Directionartistique: ClémentineRocolle Secrétairegénéraledelarédaction: AgnèsLerbré Secrétairederédaction: BénédicteNansot Rédactricephoto: FlorenceCharpentier PUBLICITÉ Tél.standard:0143234572 DirecteurdelaRégie: OlivierMeinvielle, olivier.meinvielle @ uni-editions.com Directricecommerciale: SoniaDucasse, sonia.ducasse @ uni-editions.com Directricesdeclientèle: AnneJannot, anne.jannot @ uni-editions.com,MoniquePinheiro, monique.pinheiro @ uni-editions.com Responsablescommercialesexécution: LeilaIddouadi,leila.iddouadi @ uni-editions.com, SandyDumontier,sandy.dumontier @ uni-editions.com Directriceduback-office: NadineChachuat DÉVELOPPEMENTCOMMERCIALRÉSEAUX Directeurcommercial: Jean-LucSamani Directricemarketingclients: CarolePerraut Responsablerelationclients: DelphineLerochereuil AUDIOVISUEL/COMMUNICATION RESSOURCESHUMAINES Directrice: ChristelleYung ADMINISTRATION,FINANCES,ACHATS Directeurs: Jean-LucBourgeas,VéroniqueRoger Directricedefabrication: EmmanuelleDuchateau Responsablecomptabilité: NacerAït-Mokhtar Responsablesupplychain: PatriciaMorvan Responsableinformatique etmoyensgénéraux: NicolasPigeaud Photogravure: KeyGraphic Impression: AGIRGRAPHIC,BP52207, 53022LAVALCedex9,www.agir-graphic.fr Originedupapier: Italie Tauxdefibresrecyclées: 0% Certification: 100%PEFC Impactsurl’eau: P tot 0,018kg/T Commissionparitaire :0919K92437 N°ISSN: 2274-360X Dépôtlégal: août2018 Distribution: Presstalis Lesmanuscritsinsérésounonnesontpasrendus. Toutereproductionestinterdite. ÉDITEUR:UNI-ÉDITIONSSAS Directricedelapublication: NicoleDerrien Siègesocial: 22rueLetellier,75739ParisCedex15. I.C.S.FR38ZZZ104183 Tél.:0143234572. Actionnaire: CréditAgricoleSA Directeur: Farid Adou VENTEAUNUMÉRO Directeur: XavierCostes

KRISTIANE VEY / JUMP FOTOAGENTUR

Prolonger l’été La rentrée est là,mais onpeut jouer les prolongations et continuer à se faireplaisir. Il y a ceux qui décident de partir en vacances en décalé. En arrière-saison, on peut encore trouver une météo clémente et pro ter de destinations qui seront moins bondées qu’en août. En outre, les prix sont généralement plus doux. Si on reste chez soi, on peut également prolonger l’été, déjà en préservant la luminosité chez soi. Vous trouverez, p. 38 à p. 43, des idées de déco pour que votre logement soit lumineux. Prolonger l’été, c’est aussi et surtout garder cet esprit léger et joyeux en continuant à casser la routine. On réinvente l’été indien, on peut changer de décor, mais aussi être partant pour tester des choses ou des activités nouvelles. Rester enmode “vacances”, c’est continuer à partager des bons moments avec ses proches et prendre soin de soi. Rester actif, ne pas mettre ses baskets au placard. Et garder ses bons ré exes alimentaires de l’été : continuer à se régaler de fruits et légumes (voir nos recettes p. 50 à p. 61), mettre de la légèreté et des vitamines dans ses assiettes (voir notre dossier, 50 astuces pour garder la ligne, p. 30 à p. 35). Avoir l’habitude de manger frais, équilibré et varié, c’est assurément une bonne façon de conserver sa forme estivale longtemps. Aline Perraudin, directrice de la rédaction

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SEPTEMBRE OCTOBRE 2018

Parceque lavieestbelleaprès50ans

DÉPOLLUER SON FOIE naturellement

N°26-SEPT/OCT2018-3,50€

50 astuces pour avoir la ligne FINILESRÉGIMES!

34pages

Vosdroits auquotidien Lesmeilleursexpertspour facilitervosdémarches HÉRITAGE sortir d’une indivision Assurance-vie : les meilleuresoptions Comment faire reconnaîtreune usurpationd’identité e Contesterune facture de télépéage e Conso : lesmeilleures télés, rapport qualité/prix e e e

l Choixdesaliments l Bonnesassociations

p 16 Rencontreavec GabrielleLazure

Tartessalées Des recettes pour se régaler

ACHETERPOUR LOUER Parking,box, logement… Tousnos conseils pourbien investir

JARDINAGE Semer,planter… et récolter toute l’année!

Forme L’ARTDE BIENRESPIRER

CHÂTEAUXMÉDIÉVAUX, NATURESAUVAGE… VoyageauPays cathare

p 6 p 56 Bonnes pommes et jolies poires A. JENSEN / JUMPFOTO PATRICE FALOUR / SCARFACE - WESTEND61 / GETTYIMAGES - K. VEY / JUMPFOTO - FRANÇOISE NICOL - ISTOCKPHOTO / GETTYIMAGES - PIERRE JAVELLE se faire plaisir 06 Révélez votre potentiel 08 C’est lemoment de se déconnecter 12 Culture : Mieux vaut en rire 14 Le jour où jeme suismise au golf 16 Rencontre avec Gabrielle Lazure 18 Mode : La rentrée en beauté p 22 se sentir bien 22 La nouvelle vague des soinsmarins 28 Le soin pieds secs 30 50 astuces pour restermince 36 Travailler son équilibre p 38 avoir des projets 38 Élogedublanc, l’esprit nordique 44 Unbeaupotager d’hiver 50 Tartes salées inspirées 56 Bonnespommes et joliespoires p 30 50 astuces pour rester mince

p 22 La nouvelle vague des soins marins

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p 62 NE PAS SE LAISSER DÉBORDER Vos droits auquotidien 62 Infos et conseils utiles 66 Acheter pour louer 74 Calculer son indemnité de départ à la retraite Faire reconnaître une usurpation d’identité 82 80

p 66 Acheter pour louer

Travailler plus longtemps, est-ce toujours une bonne solution ?

84 Comment contester une facture de télépéage 86 Héritage, sortir d’une indivision 90 Épargne : fonds d’euros ou unités de compte ? 92 Une télé aumeilleur rapport qualité-prix 96 Vos questions, nos réponses p 98 se FAIRE DU BIEN 98 Dépolluer son foie naturellement 106 Quel tensiomètre adopter ? 108 Harpagophytum, la plante des articulations 110 L’art de bien respirer 114 Comment enrayer une chute des cheveux ? 120 Nos experts répondent à vos questions 122 Test : Savez-vous entretenir la flamme ? 126 Développer son imaginaire pour relancer le désir p128 des fourmis dans les jambes 128 Les vigies perchées du Pays cathare 136 Les Sables-d’Olonne : le partage des eaux P143 se détendre 143 Jeux : mots fléchés, sudokus, ronde desmots 150 Quiz : Il était une fois le polar 154 Solutions des jeux

SOMMAIRE

p 98 Dépolluer son foie naturellement

p128 Les vigies perchées du Pays cathare

JACQUES SIERPINSKI / DÉTOURS EN FRANCE

Une partie de ce numéro comprend pour les abonnés : une lettre de bienvenue à +dePep’smagazine et un encart jeté Linvosges; pour le kiosque : un encart d’abonnement collé et un encart jeté Salon de la Maison. Abonnez-vous à + de Pep’smagazine surwww.boutique.plusdepeps.fr. C’est rapide, simple et sécurisé

se faire plaisir 6

Rester discrète, humble, faire pro l bas… Les valeurs traditionnellement transmises aux lles laissent peu de place à l’expression de leur fantaisie. Il est temps de s’en a ranchir, pour dévoiler toutes nos richesses intérieures. Par AnneVanWaerebeke Révélez votre potentiel

LIBÉREZ-VOUS DES INJONCTIONS

PRENEZ-VOUSAUSÉRIEUX Vous avez un don pour les langues, l’écriture ou les imitations de voix? Vous peignez, chantez, jouez la comédie? Vous seule connaissez votre talent caché, cette compétence innée que vous n’avez jamais osé approfondir, “par manque de temps”, dites-vous… Àmoins que ce soit par peur de l’échec ou du ridicule. Vous ne croyez pas vraiment en vous et vous vous censurez. Pourtant, tout au fond, il vous arrive d’être saisie d’une amère sensation de gâchis. Que risquez- vous à prendre des cours, à vous inscrire dans un club ou à suivre un stage pour tester et enrichir vos compétences? Accordez à cette partie de vous- même la place qu’elle mérite. Développez-la, elle vous nourrira en retour. Un talent inexploité, c’est une faille dans votre équilibre. Lancez-vous. Vous y trouverez beaucoup de plaisir et d’épanouissement, voire, qui sait, l’occasion d’une reconversion!

Enfant, vous avez observé et écouté vos parents sans relâche. Plus que leurs paroles, ce sont leurs silences qui vous ont modelée: leurs regards, leurs expressions, leurs façons d’être et de faire, tout ce qui émanait d’eux – sans passer forcément par leur conscience – vous ont marquée profondément. C’est ainsi qu’ils vous ont transmis de puissantes injonctions (interdits non exprimés verbalement) et de solides programmations (attitudes modélisant ce que doit être et faire “une femme bien”). Profondément inscrites en vous, elles vous entravent et vous limitent. Plus le tableau est chargé, moins il laisse de place à votre fantaisie, à l’expression de votre entière personnalité. Si vous vous sentez freinée intérieurement, si certaines de vos inhibitions vous pèsent, vous aurez besoin d’être accompagnée pour vous en débarrasser et donner plus de place à celle que vous êtes vraiment.

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CHOISISSEZDESMENTORS S’inspirer de ce que les autres ont demeilleur n’a rien de honteux: chacun s’enrichit au contact demodèles. Il ne s’agit pas de copier un gourou, mais d’observer les bonnes pratiques, les schémas de réussite de personnes que vous admirez. Choisissez desmodèles variés. Vous pouvez vous amuser àmarcher dans la rue en vousmettant dans la peau de votre actrice préférée: vous vous sentez séduisante, sûre de vous. Demême, avant de prendre la parole en réunion, imaginez que vous êtes ce leader qui vous fait vibrer (Martin Luther King, NelsonMandela…): ressentez son charisme, inspirez- vous de son éloquence. Çamarche! Ces gures d’inspiration vont vous tirer vers le haut. Elles vousmotivent, vous stimulent, vous éclairent le chemin. RESTEZCURIEUSE Lisez, écoutez, partagez, allez voir des expos et des lms. Prenez des cours demusiqueoud’arts plastiques. Continuez de vous intéresser aux nouvelles technologies et aux sciences, à l’artisanat et aux arts, à la nature…Bref, à ce que vous aimez. Rester curieuse vous permet de rester enmouvement, dans la joie du renouveau, dans le plaisir de l’enrichissement permanent, dans le ux de la vie. Enoutre, cela vousmaintient dans une posture ouverte et créative, qui vous aide à révéler toutes les facettes de votre personnalité. Vous continuez de grandir: un véritable bainde jouvence et de vitalité !

NOTREEXPERTE

« Développer sa capacité aubonheur » Quand on évoque son but dans la vie, on parle “d’être heureux”, “de s’accomplir” : ce sont des notions trop abstraites. On doit d’abord clarifier sa vision, prendre le temps d’un arrêt sur image. Un retour sur soi est indispensable pour se questionner : qui suis-je? Qu’est-ce qui me rend unique? Qu’est-ce qui m’a réussi jusqu’ici ? Quels sont les moments où j’ai vibré? Dans quel contexte, avec quelle énergie? On ne capitalise pas assez sur les moments forts de notre existence. Or, se connecter à la joie authentique, aux vraies bonnes vibrations qu’on a ressenties çà et là, nous permet de reprogrammer notre cerveau à partir d’un ancrage dans le positif. Et ainsi, de révéler et développer notre capacité au bonheur. On doit aussi avoir le courage de se remettre en question, mais dans une démarche constructive, en bannissant l’autojugement : il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des expériences et ce qu’on en fait. C’est une question de posture. Cela demande à la fois de l’humilité et une dose de bon orgueil, qui cultive notre estime de soi. Ce travail sur soi permet de sortir du flou, de se réajuster, pour pouvoir écrire sa propre notion du bonheur, être l’artiste de sa vie, adopter une posture créative, se renouveler, continuer toute sa vie d’apprendre et de progresser. Et donner la meilleure version de soi au monde. RaphaëlleGiordano écrivain, experte en créativité et en développement personnel, auteure de Le jour où les lionsmangeront de la salade verte (Eyrolles).

Respectez

LISTEZVOS POINTSFORTS

vos limites

On vous a conditionnée depuis toujours à faire preuve d’humilité, à éviter de vous vanter. Résultat, vous n’avez jamais vraiment pris conscience de vos qualités. En revanche, vous savez parfaitement vous blâmer, vous juger, appuyer là où ça faitmal! Tant et si bienque, lorsqu’on vous demande d’écrire la liste de vos qualités, vous séchez lamentablement…Qu’importe: il existe sur Internet des listes toutes faites d’adjectifs pouvant vous quali er. Vous n’avez qu’à vous servir! Imprimez une de ces listes. Cochez les cases qui vous correspondent. Vous allez voir s’éto er la liste de vos ressources. Faites cet exercice à deux, avec unproche: chacun coche ses propres qualités dans la liste, puis vous prenez des listes vierges et chacun coche les qualités qu’il voit en l’autre. Vous aurez ainsi des con rmations, mais aussi des surprises. Vous vous découvrirez des atouts que vous ignoriez. Àvous de savoir les exploiter.

Vousêtesune femmepleinede ressources, on fait beaucoupappel à vouset vousprenezdenombreuses responsabilités. Pourtant, si vous voulez cultiver vos talents, il va vous falloir ralentir, prendre le tempsde respirer. Commencezpar écrémer votre “todo list” en faisant des choix judicieux: vousauriez tout intérêt à vous concentrer sur les tâchesqui permettent à vos compétences lesplus pointuesdes’exprimer et des’épanouir. Pour le reste, faitespreuved’humilité : acceptez l’idéequed’autrespeuvent êtreaussi bons, voiremeilleursque vousdans certainsdomaines. Plus vousdéléguerez, et plus vousexcellerez dans vos terrainsdeprédilection. C’est aussi unequestiond’énergie: à vouloir êtreperformanteà tout point de vue, vous vousagitez et vous vous épuisez. Prenez soinde vousen tenant comptede vos limiteset enacceptant de renoncer àbriller sur tous les fronts… cequi est humainement impossible.

HERO IMAGES / GETTYIMAGES - DIDIER BIZET / ÉDITIONS EYROLLES / DR

se faire plaisir 8

I NOS EXPERTS

C’EST LEMOMENTDE...

CATHERINE LEJEALLE sociologue spécialiste du digital et chercheur à l’Institut supérieur du commerce, Paris

se déconnecter Le rythme e réné des tweets et e-mails vous grise ? Le papillonnage technologique est votre quotidien ? Il est temps de ralentir et de reprendre le contrôle de votre vie. Conseils pour gagner la partie. ParMarie-MadeleineSève

JEAN-MICHEL ROLLAND consultant-coach, enseignant en e-comportements à l’Isen (Institut supérieur de l’électronique et du numérique)

Dr DAN VÉLÉA psychiatre addictologue psychothérapeute

Mettez vos ordinateur, tablette, télé et autres smartphones au vert ! Se déconnecter de temps en temps fait du bien à la tête et au corps.

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1 Recenser les objets source de tentation Tablettes, smartphones, ordi- nateurs, console, lecteur DVD, télé… Où sont-ils ? Quand vous en servez- vous ? Pour quoi faire ? Il est néces- saire d’établir une radiographie de vos pratiques. Le mieux est de réaliser un tableau que vous remplirez trois à quatre jours durant afin d’en retirer une moyenne journalière. « Repartez du moment de votre réveil, et déroulez votre journée en précisant l’heure du début de connexion et l’heure de fin » , conseille Catherine Lejealle, socio- logue. Exemple, de 8 h 05 à 8 h 19, vous avez consulté votre fil d’actualité Facebook, puis de 8 h 20 à 8 h 50 vous avez joué à Candy Crush dans le bus, et enchaîné par un appel rapide à votre amoureux… Notez le nombre et la durée des consultations. 30 minutes ou 2 heures par jour sur l’e-mail ? Dans votre bain aussi ? Attention, au choc ! Classez ensuite les usages selon qu’ils sont positifs (achat d’un billet de train en ligne) ou négatifs (zapping sur la tablette pendant le film et les pubs). Vous aurez une vue salu- taire de votre degré de dépendance. 2 Reconnaître les méfaits du trop « Quand on est connecté, on est pisté, catégorisé. On reçoit des pubs à n’en plus finir. Et plus on se connecte longtemps, plus on est sujet aux fake news, au piratage… Pire, on laisse des traces numériques indélébiles » , énu- mère Jean-Michel Rolland, consul- tant en e-comportements à l’Isen. En témoigne le récent scandale de Facebook qui a laissé fuir les données personnelles de 87 millions d’utilisa- teurs. Est-ce indispensable de s’expo- ser 24 h sur 24 ? Sans compter que, rivé derrière ses objets connectés, le corps fatigue, les yeux se brouillent… « Le soir surtout, le sommeil s’en va ; à force de regarder les écrans, on

crée une persistance rétinienne avec les images qui tournent en boucle » , observe le psychiatre Dan Véléa qui pointe aussi les troubles alimentaires. 3 Lister les aspects positifs de la modération À l’inverse, évaluez les bénéfices d’une consommation modérée de la technologie : un regain d’énergie, du temps pour soi, pour ses amis, plus de créativité, une concentration accrue, etc. Listez-les pour réaliser tout ce dont vous vous privez. N’est-ce pas dommage ? 4 Faire le ménage dans les applis, favoris et notifications Il s’agit de nettoyer votre réseau de toutes ces alertes, sons et pastilles qui captent votre attention en per- manence. Difficile en effet de résis- ter à lire un SMS ou un e-mail qui vient d’arriver, à surfer sur des actus chaudes… « Gare à ne pas se remplir de n’importe quoi de peur du vide » , prévient Catherine Lejealle. On admo- neste ses enfants, scotchés devant les jeux vidéo, en ce sens. Et vous ? « Désactivez les notifications, sauf celles d’appels. Installez juste un filtre VIP pour ne pas louper votre patron ou votre chéri. Par ailleurs, établis- sez le top 4 des applications les plus utiles, éliminez les doublons et celles superflues. Songez à personnaliser les icônes de la barre outil de votre smart- phone » , poursuit la sociologue, 5 Renoncer à être le dieu Shiva aux multiples bras Consulter ses e-mails en faisant la queue au supermarché, téléphoner en conduisant… Vous craignez de rater quelque chose d’important, une info, un épisode de série… Vous êtes atteint du syndrome du Fomo, Fear of Missing out . Vous jonglez et cela épuise le

BETSIE VAN DER MEER / GETTYIMMAGES - JOAQUIM DASSONVILLE - DR

se faire plaisir 10

sonne » , observe Catherine Lejealle. « On traite alors les exigences des autres, pas les siennes. » Aussi pour éviter d’y succomber, décidez de lire les mails perso en soirée, d’une traite. 6 Casser ses réflexes Vous n’en sortirez pas sans réé- duquer votre cerveau en l’ame- nant à rompre sonmode automatique. « Le cerveau est capable de se décon- ditionner, il est plastique » , assure le Dr Dan Véléa. « Par exemple, quand

on s’habitue à se déconnecter de plus en plus tôt le soir, par palier, les voies neuronales mettent autre chose à la place. » Le consultant Jean-Michel Rolland préconise, en particulier, de varier ses modes de communication. Accros aux SMS, passez au mail, et si la situation s’y prête, préférez tou- jours l’échange téléphonique, ou le face-à-face. Dans la même idée, « ran- gez votre téléphone dans un endroit différent… le temps de le chercher, vous réfléchirez : est-ce un besoin vital ? Puis-je m’en dispenser ? Et à chaque fois que vous résistez à vous en empa- rer, faites-vous un petit cadeau » , pour- suit le coach, un CD ou une soirée ciné. 7 S’interdire de pianoter son smartphone en société Vous avez l’habitude de poser le télé- phone sur la table durant les repas ? Vous le consultez durant les conver- sations ? Vous envoyez des textos durant une fiesta ? C’est le phéno- mène du “phubbing”. Il est si fréquent que vous ne le relevez pas. Employez les grands moyens, rangez votre télé- phone dans votre sac, hors de votre vue. Prenez l’exercice comme un défi. S’il sonne, demandez l’autorisation de répondre. Et pour tenir, essayez de limiter le “phubbing” chez les autres. Diverses astuces vous y aideront : quand vous recevez du monde, si un ami pianote sur son smartphone à table, prenez-le en photo et envoyez-lui avec en légende : « Tu me manques » . 8 Inventer des sanctuaires sans wifi Ce seront autant de bulles de détente pour vous et les autres. Désormais, pas de connexion dans la salle de bains, la chambre à coucher, les toilettes, la kitchenette au bureau… Fabriquez des affiches à plusieurs, à coller sur les portes : “Ne sois plus (insu)portable !” « Et décidez collecti- vement quel gage donner aux contre-

cerveau. Repérez ces injonctions intérieures qui vous forcent à res- ter hyperconnectée : si j’éteins mon mobile après 22 h, alors il se passera… si je l’oublie chez le coiffeur, alors il se passera… Au total, pas grand-chose, une déconnexion temporaire n’est pas une catastrophe. Et imaginez tout ce à quoi vous échappez, une vidéo YouTube nulle, un tweet nombriliste… « Être branché tout le temps signifie être disponible pour tout le monde, tel le domestique de Feydeau que l’on

BETSIE VAN DER MEER / GETTYIMAGES - DR

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10 Compenser

venants » , recommande Catherine Lejealle. À l’extrême, expérimentez des vacances dans des villages en zones blanches, ou dans des hôtels déconnectés, là où on ne capte pas. On survit très bien. 9 Trouver du soutien pendant son sevrage Mettez votre entourage dans le coup. Annoncez-lui que vous entamez un programme de détox numérique. En prenant les autres à témoins, votre parole sera engagée, vous ne pourrez plus reculer. Mieux, ils vont pouvoir vous aider à ne pas flancher, en vous encourageant. La famille peut aider, et si vous êtes isolée, sélectionnez un ami, un collègue bienveillant, un chef qui cherche à proscrire le télé- phone lors des réunions. « Surtout, les autres vont s’adapter à votre nouveau comportement. Sachant par exemple que vous ne vous connectez qu’à par- tir du lundi, ils ne vous enverront pas d’e-mails le week-end. Et n’abuseront pas en semaine » , souligne le consul- tant Jean-Michel Rolland.

à lire

le vide laissé par la déconnexion

Hyperconnexion, Michaël Stora, AnneUlpat. Éd. Larousse, 14,95€.

Entreprendre un jeûne partiel en ce domaine va réveiller des frustrations et/ou l’ennui. « Il faut les anticiper en identifiant des activités réelles, et non virtuelles, qui vous apportent de la joie, du plaisir » , conseille Dan Véléa. Vous allez organiser des dîners, exhumer des envies enfouies : écrire, peindre, jouer d’un instrument, jardiner. Dans un premier temps, il s’agit de déjouer les avances de votre cerveau, qui vous pousse à trébucher. « Avant de te plon- ger dans ce dossier, ne veux-tu pas jeter un œil sur les réseaux sociaux ? » souffle-t-il. À vous de créer les condi- tions du succès en préparant des élé- ments matériels pour y faire front : s’isoler au calme en fixant une durée pour traiter ce dossier, lancez la lec- ture d’un podcast à écouter en voiture avant de prendre la route, le tout après avoir planqué votre téléphone. Et dans un second temps, inscrivez-vous à des cours d’arts plastiques ou de guitare pour faire front sur le long terme.

Petit cahier

d’exercices de digital détox, Alia Cardyn. Éd. Jouvence, 6,90€.

Mon cahier digital détox,

Isabelle Fontaine. Éd. Solar, 7,90€.

Les Addictions à Internet, Michel Hautefeuille et Dan Véléa. Petite bibliothèque Payot, 9€. J’arrête d’être hyperconnecté, Catherine Lejealle. Éd. Eyrolles, 11,90€.

L’AVISD’EXPERT

d’une relation passionnelle avec nos amis à une relation d’amitié. Le but est de garder ce que nous apprécions et ce qui est pratique, et de limiter, voire d’éliminer, ce qui ne l’est pas. Toutes les relations demandent des efforts pour s’établir et être préservées. Je ne dis pas que c’est facile, mais c’est réalisable et surtout bénéfique. L’idée n’est pas de passer moins de temps sur nos smartphones, c’est de passer plus de temps à vivre ! Comment ne pas replonger ? C’est difficile de changer nos comportements, quand ils sont déclenchés par quelque chose d’aussi attirant qu’un smartphone. Si je devais donner un seul conseil, ce serait celui-ci : lorsque vous éliminez unemauvaise habitude – comme liker, discuter, charger son téléphone dans sa chambre –, remplacez-la par quelque chose

Catherine Price auteure de Lâche ton téléphone (Le Livre de Poche)

« C’est réalisable et surtout bénéfique »

Qu’est-ce qui nous rend si accro au smartphone ? Nos téléphones et applications sont spécifiquement conçus pour déclencher la sécrétion de dopamine. Ce neurotransmetteur informe notre cerveau que l’action que nous effectuons nous procure du plaisir. Quand nous découvrons une nouveauté, cela renforce l’idée que ce geste en vaut la peine. Plus vous consultez votre téléphone, plus vous aurez envie de le consulter. C’est un cercle vicieux. Peut-on vraiment réussir à décrocher ? Oui. Mais nous ne devons pas jeter nos téléphones ou arrêter complètement de les utiliser. Nous devons instaurer avec eux un rapport sain, comme si l’on passait

que vous voulez faire réellement. Donc, ne vous demandez pas seulement ce que vous ne voulez PAS FAIRE. Demandez-vous aussi ce que vous voulez FAIRE et changez astucieusement votre environnement pour y arriver plus facilement.

se faire plaisir 12

Mieux vaut en rire ! Onne vapas se laisser abattre! Cette sélectionde lms, spectacles, livres, expos vanous redonner lapêchepour aborder joyeusement la rentréeet l’automne. ParMarie-Christine Luton

DANS LESSALLES

Dans Le Monde est à toi , deRomainGavras, François (KarimLeklou, touchant), petit dealer de banlieue, a un pro- jet : devenir le distribu- teur officiel des glaces

Virginie E ra dans Le Grand Bain, de Gilles Lellouche.

Mr Freeze auMaghreb. Mais tout vole enéclats lorsqu’il découvre que samère (IsabelleAdjani, géniale), accro au jeu, à la tête d’un gang de femmes pickpoc- kets, a claqué toutes ses économies. Poutine (François Damiens, superbe), un caïd de la cité, lui propose alors un plan en Espagne pour se refaire. Mais son entourage, dont Henri, un ex-beau- père à la ramasse (Vincent Cassel inat- tendu, hilarant), s’en mêle, et rien ne se passe comme prévu. Une comédie épatante, bien déjantée, franchement drôle ! Sortie le 15 août.

Le Grand Bain, de Gilles Lellouche, est basé sur une idée plutôt originale : constituer une équipe de natation syn- chronisée masculine ! C’est ainsi que Bertrand (Mathieu Amalric), Laurent (Guillaune Canet), Marcus (Benoît Poelvoorde), Simon (Jean-Hugues Anglade), Thierry (Philippe Katerine)… se retrouvent à la piscine municipale pour s’entraîner sous l’œil de Delphine, une ancienne gloire des bassins (Virginie Efira). Un défi qui relève du pari improbable, mais qui va les sau- ver de l’ennui. Tous les acteurs sont au top, plus drôles les uns que les autres, avec une mention spéciale à Philippe

Katerine. Un film à mourir de rire, le meilleur des remèdes pour combattre lamorosité. Sortie le 24 octobre. Dans En Liberté, dePierre Salvadori, Yvonne (Adèle Haenel), inspectrice de police, découvre que son mari, le capi- taine Santi (Vincent Elbaz), héros local tombé au combat, était un vrai ripou. Elle se met alors en tête de réparer les torts qu’il a commis, surtout envers Antoine (Pio Marmaï), injustement incarcéré durant huit ans. Situations très drôles, dialogues qui font mouche, action rythmée… Une bonne comédie burlesque. Sortie le 31 octobre.

Le nouveau film de Benoît Delépine et Gustave Ker vern s’inscrit dans lemême esprit que leurs précé- dents opus (Mammuth, Saint-Amour…) . I Feel

Good raconte l’histoire de Monique (Yolande Moreau), qui dirige une com- munauté Emmaüs, et de son frère Jacques (Jean Dujardin), qui réapparaît après plusieurs années d’absence et la mort de leurs parents. Jacques cherche l’idée qui le rendra riche. Une vision du monde qui n’a rien à voir avec celle de sa sœur ! Plein d’humour, de poésie et de sentiments, un film “politique” sur l’individualisme et le sens de la commu- nauté. Une comédie décalée qui fait du bien, tournée dans le village Emmaüs de Lescar-Pau ! Sortie le 26 septembre.

Couronnée duMolière de l’humour 2018 pour son précédent spectacle Je parle toute seule , BlancheGardin est de retour avec une nouvelle création, BonneNuit Blanche. Découverte au Jamel ComedyClubpuisdans lasérie WorkingGirls, laqua- dra livredesspectacles cruset décapants. Star de l’humour dit trash au féminin, elle n’a cependant pas hésité à interdire son spectacleauxmoinsde17ans. Desportraitssans concession, des tranches de vie, elle se donne à fond. Voilà de quoi passer une soirée à rire sans limite ! Du 13 septembre au 24 novembre, du mardi au samedi à 19h30, à l’Européen, 5 rue Biot, Paris 17 e . Puis en tournée dans toute la France. SURSCÈNE

FARES SOKHON - JÉRÔME PRÉBOIS - LEFEVRE SYLVAIN/ABACA - TRESOR FILMS / CHIFOUMI PROD / COOL INDUSTRIE / STUDIO CANAL / TF1 FILMS PRODUCTION - DR

13 À NE PAS MANQUER NON PLUS…

V POUR LA DISTRIBUTION

Dans UnPeupleet son roi , Pierre Schoeller ( Versailles, L’Exercice de l’État ) retrace

ÀVOIR L’exposition “Peyo” rend hommage au génial père des Schtroumpfs, qui fêtent leurs60ans. L’artiste, desonvrai nomPierre Culliford, a fait preuve d’un incroyable talent dedessinateur commede raconteur d’histoiresà travers lesaventuresdeBenoîtBrisefer ou JohanetPirlouit. Une sélectionde documents rares, de planches inédites et de textes jamaispubliéspermet dedécouvrir lapersonnalité de cettegrande figuredu9 e art. NéàBruxellesen1928, décédé en1992, cet autodidacte était admiratif deWalt

les grandes étapes de la Révolution de 1789 à 1793. Son filmmêle détails historiques, fiction et faits intimes, à travers une poignée de femmes et d’hommes qui ont choisi “la liberté ou lamort”. Avec un casting de choix: AdèleHaenel, GaspardUlliel, Olivier Gourmet, Noémie Lvovsky, LouisGarrel, Laurent Lafitte, Céline Sallette… Sortie le 26 septembre.

Disney et d’Hergé, et l’ami de Franquin,Morris et Roba. Une expositionà découvrir en famille. Jusqu’au 28 octobre, du lundi au vendredi de 9h à 19h, les samedis et dimanches de 11h à 19h au CentreWallonie-Bruxelles, 127-129 rue Saint-Martin, Paris 4 e .

V POUR L’ÉMOTION

Prix du Jury auFestival de Cannes,mais vraie palme de l’émotion, Capharnaüm, de Nadine Labaki, nous plonge dans l’enfer des enfants des rues. Zein, gamin de 12 ans, réfugié syrien au

ÀLIRE

Danssonpremierroman Guide astrologique des cœurs brisés, l’italienne Silvia Zucca brosse le por trait d’une jeune femmedugenreBridget Jones, qui aurait croisé

maîtresse Ann Lee, âgée de 25 ans, sonex-femmequ’il aimed’uneprofonde amitié et leurs deux filles. Andrew Cohen se considère heureux ! Jusqu’au jour où la dépression lui tombe dessus. Desvisions terrifiantes lehantent, c’est la descente aux Enfers. Un roman qui évoque la mid-life crisis d’un juif new- yorkais de manière très réjouissante. Érudit, plein de métaphores et bourré d’humour. Traduit de l’américain par Sarah Tardy. Éd. Belfond, 547 p., 22€.

Liban, attaque ses parents en justice pour lui avoir donné la vie et ne pas être capable de l’élever correctement. Des acteurs non professionnels pour raconter une histoire qui révèle l’absurdité de la notion de frontières. Sortie le 3 octobre.

Elizabeth Bennet, l’héroïne de Jane Austendans Orgueil et préjugés , tout en étant fande Sexand theCity . Célibataire à 30 ans passés, Alice n’a pas lemoral. Plaquée par son ex qui va semarier et être père, elle risque de se retrouver au chômagedesaboîtedeproductionet ne croit plusengrand-chose. Elle rencontre Tio, qui lui démontre lacompatibilitédes signes. Convertie à l’astrologie, elle voit sonexistence transformée, au risquede passer à côté des heureux hasards… C’est enlevé, vif, drôle et très sympa ! Traduit de l’italien par Sophie Royère. Éd. AlbinMichel, 490 p., 23,90€.

V POUR LANOSTALGIE

Avec Voyez comme on danse, Michel Blanc offre, quinze ans plus tard, la suite de Embrassez qui vous voudrez. On retrouveKarin Viard, CaroleBouquet, Charlotte Rampling, JacquesDutronc,

Il nousaenchantésavec Middlesex et Virgin Suicides. Des raisonsde se plaindre, de Jeffrey Eugenides, réunit dix nouvelles dans la lignée de ses pr écédents

entourés de quelques nouveaux, tels Jean-Paul Rouve et Guillaume Labbé. Certains se sontmariés, d’autres ont divorcé…Michel Blanc, de nouveau derrière et devant la caméra, orchestre cette comédie chorale. On ne change pas une équipe qui gagne! Sortie le 10 octobre.

romans empreints d’une grande ironie. Voilàunamant qui n’appréciepasbeau- coup que son ex ait choisi un autre homme commedonneur desperme. Ou un jeune Américain traversé par une illuminationbouddhique lorsd’unséjour sur une île déserte… Des héros très humains, qui font preuve d’une mau- vaise foi évidente. Des personnages de notre temps, confrontés à des situa- tionsplutôt ordinaires, renduesextraor- dinaires par la magie de l’écriture. Un régal ! Traduit de l’anglais (États-Unis) par Olivier Deparis. Éd. L’Olivier, 400 p., 19,90€.

V POUR L’INTERACTIVITÉ

de Gaëlle

Où est Jean-Louis ,

Gauthier, mise en scène par Arthur Jugnot, est “une pièce concept”. Philippe organise une soirée

LaMaison de ruines, de Ruby Namdar, fait le portrait d’AndrewCohen, séduisant prof d’univer- sitéqui fascinesesélèves à travers des essais tel Andy Warhol et Woody

déterminante pour l’avenir de sa boîte. Ilmise tout sur l’arrivée d’un invitémystère. Un certain Jean-Louis…Mais si Jean-Louis ne venait pas…Des spectateurs volontaires, tirés au sort, vont déterminer l’issue du spectacle. Une expérience originale ! Dumardi au samedi à 21 h, le dimanche à 17h au Théâtre de laMichodière, Paris 2 e .

Allen, représentations de l’inversion ou inversionde la représentation . À52ans, ilmèneune existence tout ce qu’il yade plusenviable, entresaviemondaine, sa

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Le jour où… jeme suis mise au golf Avec la petite balle blanche, l’amour fou n’est pas toujours immédiat. Mais une fois qu’on y amordu, elle a des conséquences heureuses sur la santé… et l’humeur. Par AliceKerguelen eux. « C’est de la prévention par la socialisation » , explique le docteur Olivier Rouillon. Le médecin de la Fédération fran- çaise de golf liste les avantages: limitation des risques ostéo- articulaire, d’arthrose et d’ostéoporose, gestion du stress, maturation du cerveau pour les ados. Alors, pourquoi ça ne mord pas davantage ?D’abord, parce que lamoitié des golfs français sont des structures éloignées des grandes villes et tracées pour la compétition. Or, les golfeuses interrogées apprécient justement le fait qu’on affronte le parcours, et non des adversaires. Ensuite, parce qu’il faut s’initier, acquérir les rudiments du swing et une carte verte pour pénétrer sur un parcours. Ce swing, qui semble évident aux néophytes, exige en fait une grandemaîtrise. Mais rien n’est joué d’avance, et le pire joueur peut réussir des exploits dignes d’un champion. C’est ce qui rend vraiment accro et donne lemoral : au golf, il ne faut jamais désespérer.

L a Ryder Cup, fameuse compétition qui oppose tous les deux ans des joueurs européens à des cham- pions américains, se tenant cette année en France, du 28 au 30 septembre, on parle beaucoup du golf ces temps-ci. Mark Twain résumait ce sport à « une belle balade gâchée par une petite balle blanche » . Les adeptes font en effet miroiter le plaisir de marcher de 6 à 12 kilomètres (suivant que le parcours fait 9 ou 18 trous) dans une nature verdoyante. Ce n’est pas le seul atout du golf : il développe des habiletés cognitives précieuses quand on prend de l’âge, comme la visualisation, la concentration et la propriocep- tion (les sens de l’équilibre et de sa position dans l’espace). « C’est très sain, jusqu’à l’apéro au club-house » , ironise une golfeuse. La socialisation est la cartemaîtresse de cette acti- vité : on y rencontre des gens avec qui on a des points com- muns et on entretient sa forme pour continuer à jouer avec

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« On est toujours en train d’apprendre » Lydie, 51 ans, graphiste

Le golf en France

Je me suis mise au golf par amour lorsque j’ai rencontré mon ami il y a six ans. D’abord comme un “caddy”, j’ai porté son sac et pu ainsi pénétrer sur des parcours dif férents, dans une nature

avec l’assurance (ffgolf.org), la carte verte, et avoir réservé un green-fee et un horaire de départ sur le parcours souhaité. Sans carte verte, on se console en tapant des balles pour quelques euros sur un practice. comment s’équiper ? V Le matériel, qu i peut se louer, a fait d’immenses progrès. Les clubs et les fers (avec lesquels on tape ou pousse la balle) sont en graphite ou en titane – un manche pèse moins de 100 g. On peut jouer longtemps avec une demi- série (7 clubs au lieu de 14). Comment jouer ? V Hormis une poignée de clubs sélects cogérés par des membres, 90 % des parcours sont ouverts à tous les détenteurs de la carte verte. On peut s’y abonner à l’année à partir de 400 € par an. Certains 9 trous sont gratuits pour les moins de 18 ans et, dans certains cas, on ne paie qu’au nombre de trous joués ( “Pay as you play” sur Bluegreen). V Plusieurs pass régionaux permettent aussi de jouer sur des parcours exceptionnels à partir de 50 € le green-fee en haute saison. golfpass.eu V Parmi les 733 équipements de golf, il existe aussi 21pitch & putt (plus petites distances et trois clubs seulement) et 64 golfs compacts, parmi lesquels des trois trous de campagne, comme celui de La Valette (voir ci-contre le témoignage de Béatrice) avec abonnement à l’année pour 80 €.

La France compte environ 700 équipements golfiques, 400000 licenciés et 600000 pratiquants dont un tiers sont des femmes ! Pourquoi s’y mettre ? V Pour entretenir sa santé, sa convivialité, sa concentration et avoir un beau prétexte pour voyager. Parce que ni l’âge, ni le poids, ni les moyens, ni même l’état physique –dans certaines limites – ne sont un handicap. Comment attraper le virus ? V Prendre des cours avec un moniteur s’impose. Il faut une quinzaine de leçons d’une demi-heure, en individuel ou collectif, avant de pouvoir entrer sur un parcours accompagné d’un professeur. Le passage de la carte verte – le diplôme qui vous permet de jouer en autonomie – exige 26 heures de cours. V Ugolf, premier réseau français, propose des initiations gratuites de deux heures, sur academiegolf.com V Le réseau Blue Green (50 golfs) a mis au point des initiations en 3 jours à partir de 139 €, et des préparations de la carte verte en cinq jours à partir de 279 €. Également formules cumulant formation, passage de la carte verte, accès illimité au parcours débutant avec sac et clubs de golf pour 74,60 € /mois, sur bluegreen.com. Comment accéder à un parcours ? V Il faut la licence de la Fédération française de golf, qui coûte environ 50 € par an

magnifique. Une partie durant plus de 5 heures, j’ai commencé à utiliser ses clubs. Il faut être un peu maso ! Une fois parti, on ne peut pas revenir sur ses pas, et cela demande rigueur, stratégie, patience, humilité. On est toujours en train d’ap- prendre. Et j’apprécie le fait de jouer contre le par- cours, pas contre les autres.

«Nousavons créé un trois trous» Béatrice, 49ans, exploitanteagricole

Golfeur passionné, monmari a repris l’exploitation familiale dans le Cantal. En partenariat avec la com- mune de Chaudes-Aigues, nous avons créé un trois trous (golfdela- valette.com) qui, depuis cette année,

compte 25 licenciés. Je ne suis pas sportive et n’ai pas l’esprit de compétition, mais je m’y suis mise, car c’est idéal pour se vider la tête. En cas de contrariété, je vais taper quelques balles, mais en restant dans la maîtrise. Il y a une étiquette, un respect mutuel, un savoir-vivre, et sur notre petit parcours, chacun peut s’initier en toute simplicité et sans complexes.

« Le golf nous fait voyager » Pascale, 56 ans, hôtelière

Le golf nous permet de visiter de beaux pays, comme l’Afrique du Sud ou le Maroc, tout en faisant du sport et en gardant la santé. À Saint-Tropez où se trouve notre hôtel, LeMouillage, la saison dure

de février à novembre et on a besoin de décon- necter. Le golf l’exige, car si on pense à autre chose, on rate ses balles. Comme on joue toujours à plusieurs, c’est propice aux échanges. Mon mari et moi cherchions un loisir que l’on pourrait partager lors de notre future retraite, c’est idéal.

SHUTTERSTOCK - DR

se faire plaisir 16

Rencontre avec… Gabrielle Lazure

«Ma franchiseest à la fois maqualitéetmondéfaut ! »

Son regard bleu azur a fait craquer plus d’unmetteur en scène et conquis un très large public. Alors qu’elle est à l’a che du nouveau feuilleton quotidien de la rentrée sur France2*, Gabrielle Lazure publie également un livre dans lequel elle nous dévoile ses pensées les plus intimes. Propos recueillis par Didier Galibert

demon adolescence. Et puis je viens de terminer un livre, Maman… cet océan entre nous .

Qu’est-ce qui vous a fait dire oui à ce nouveau feuilleton de France 2 ? Je pense être quelqu’un d’honnête, et je n’accepte pas un rôle si je ne pense pas que je puisse y être crédible. Mon per- sonnage est celui de Marie, une mère de famille d’origine parisienne, qui a suivi sonmari parce qu’il s’occupe d’oli- veraies dans leMidi. Elle tient un salon d’esthétiqueet penseavoirmis touteson énergie dans l’éducation de ses enfants. Hélas, elle se trouve dans une situation particulièrement difficile, puisque l’une de ses filles se suicide et que l’autre est partie vivre sa vie ailleurs. Mais chut, je n’ai pas ledroit d’endireplus! Quel genre demère êtes-vous? J’espère que dans “la vraie vie” je ne vais pas me retrouver dans le même genre de situation que celle demon per- sonnage dans la série. Avec ma fille, je suis très présente, mais comme elle a une forte personnalité, je lui accorde beaucoup de liberté, parce que j’ai constaté que c’est ce qui fonctionne le mieux avec elle. Les moments où j’ai moins tourné ont fait que j’ai passé davantage de temps avec Emma, et nous avons réussi à faire plein de choses ensemble. L’année prochaine, elle va partir étudier soit à Londres, soit àMontréal. Du coup, la séparation sera moins rude puisque je serai toujours en train de tourner pour le feuilleton.

D’où vient votre envie de faire lemétier de comédienne?

Ça a été un long processus. Ma mère m’a inscrite à des cours de théâtre quand j’avais environ 11 ans, et lemet- teur en scènem’a proposé de jouer dans une pièce. Ce furent mes premiers pas sur scène, et j’ai senti une véritable atti- rance pour cela. Plus tard, je suis venue à Paris et j’ai fait un peu de mannequi- nat en même temps que mes études, pour être indépendante. Puis j’ai com- mencé à faire des téléfilms avant d’être choisie pour le rôle principal de La Belle Captive d’Alain Robe Grillet, en 1983. Tout s’est enchaîné très vite. Cinéma, théâtre, chanson, écriture… où va votre préférence? Ces quatre activités sont toutes très différentes. Avec le feuilleton, je découvre encore quelque chose de nouveau. Nous avons signé pour un an, et c’est la première fois que je tiens un personnage sur la longueur. Au théâtre et pour la chanson, il y a ce côté physique que nous éprouvons juste avant d’entrer en scène : c’est magique. Au cinéma, je fais tout pour être à 200% dans mon rôle. Quant à l’écriture, cela fait longtemps que je fais des chansons. Dernièrement, j’ai coé- crit Majorette avec l’auteur/réalisateur SteveCatieau, un spectacle à propos de quelques anecdotes demon enfance et

Qu’est-ce qui vousmet de bonne humeur?

Tout ce qui fait que je suis connectée à la vie et dans le moment présent : les amis, un film, unemusique… Et demauvaise humeur? Les Parisiens ! Cela fait maintenant quaranteans que je vis en France. Je m’y habitue, mais je trouve qu’ils font souvent la gueule. Avez-vousun remède contre leblues? Quand ça ne va pas, j’appellemes amis, je sors, je bouge. Je ne reste pas repliée sur moi-même, alors que le réflexe naturel des gens qui dépriment c’est de se recroqueviller. Que préférez-vous chez vous? Ma franchise, qui est à fois ma qualité et mon défaut. Tout le monde ment un petit peu dans la vie. Moi, j’essaie d’être authentique en toute circonstance. Et chez les autres? L’énergie qu’ils dégagent. Les gens de mon âge sont parfois un peu éteints, fatigués, aigris. Pour ne pas sombrer dans l’aigreur, je me suis toujours inté- ressée à d’autres choses, en faisant de la musique par exemple, pour faire cir- culer l’énergie créative.

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ACTUALITÉ V Née à Philadelphie, aux États- Unis, avant de grandir à Montréal, Gabrielle Lazure débute au cinéma en 1983 dans La Belle Captive, d’Alain Robbe-Grillet. Devenue parisienne, elle enchaîne film sur film, dont La Crime, de Philippe Labro. Dès lors, cinéma, télévision, théâtre, chanson seront ses domaines de prédilection. L’actrice aborde cette rentrée avec une double actualité artistique. Elle est Marie, l’une des héroïnes principales du nouveau feuilleton quotidien de France 2. Et elle publie Maman… cet océan entre nous, qui paraîtra le 19septembre aux éditions de l’Archipel. Un livre dans lequel elle nous livre ses confidences sur son enfance, son adolescence et sa vie d’actrice. Gabrielle prépare également Majorette, un one-woman-show coécrit avec Steve Catieau qui sera mis en scène par Pierre Notte. Retournez-vous souvent auQuébec, le pays de votre enfance? J’ai une partie dema famille àNewYork et le reste àMontréal. J’y retourne pour les voir. Et je viens de tourner récem- ment auQuébec, dans un long-métrage qui s’appelle Unemanière de vivre , réa- lisé parMicheline Lanctôt. Une sorte de voyage initiatique comme je les aime.

De quoi êtes-vous le plus ère? De ma fille, sans aucun doute. Elle est magnifique, drôle, intelligente. J’essaie d’être le plus authentique possible avec elle, mais je m’adapte. Un enfant se transforme rapidement, et il va plus vite que vous. Il y a un respectmutuel. Nous savons toutes les deux que nous allons être séparées l’année prochaine et nous passons du bon temps ensemble. Elle découvre un peu qui je suis. Je l’ai eu à43ans, et dans le livre que je viens juste de terminer, elle va découvrir qui est samère et d’où je viens, maintenant qu’elle est en âge de comprendre. Je fais du yoga une fois par semaine. Avant, je faisais de la barre au sol. Je marche beaucoup dans Paris. J’aime bien aller en thalasso, car j’adore les massages. J’ai découvert récemment Aroma-Zone, un lieu à Paris où l’on fait des massages et des soins du visage sur mesure. On peut même choisir le produit qui convient lemieux. Comment aimez-vous prendre soin de vous?

Quel est votre rapport à l’âge? Je suis tout à fait consciente de l’âge que j’ai. Je viens d’avoir 61ans et on dit que je fais plus jeune. Mais l’âge, on le sent quand on se lève chaque matin. À 20 ans, j’étais mal dans ma peau. Je me sens beaucoup mieux aujourd’hui. J’ai des copines qui ne veulent pas dire leur âge, pour aller mieux soi-disant. Je trouve que c’est contre-productif. Chaque âge a ses avantages et ses inconvénients! Que regrettez-vous de vos 20 ans? Je pense que j’ai fait le bon choix en venant en France, parce que cela m’a permis de me construire en étant loin de ma famille. On répète parfois des schémas qui sont un peu destructeurs. Être trop jolie quand on est jeune peut être un handicap. La beauté peut créer plusieurs formes de barrières. Quand on est timide, les autres prennent cette timidité pour du snobisme. Par rapport auxhommes, une fille jeuneet bellepeut dégager quelque chose d’agressif et de violent, et celapeut êtredur àgérer.

Que représentent les vacances pour vous?

C’est découvrir de nouveaux endroits. Mais je ne pars que quelques jours et celame suffit, car Parismemanque.

Pouvez-vous nous dire de quoi parle votre livre?

Je ne voulais pas raconter uniquement mes expériences d’actrice. Ce livre est très intime. Il parle de l’enfance, de l’adolescence, mais aussi évidem- ment du métier. Cela m’a pris 9 mois, le temps d’une grossesse. Les gens auront ainsi l’occasion de savoir qui je suis vraiment.

* Un si grand soleil

PATRICE FALOUR / STARFACE

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