La Presse Bisontine 217 - Février 2020

La Presse Bisontine n°217 - Février 2020 Plein gaz L ’ h u m e u r ‘ 15 D es cyclistes et activistes d’Alternatiba Besançon, A.N.V.-C.O.P.21 Besan- çon et le Collectif Pacte pour la Transitionsontparvenusle21jan- vier à créer un énorme bouchon en bloquant la voie des Mer- cureaux et la R.N. 57. Ils souhaitaient sensibiliser les candidats auxmuni- cipales à la pollution de l’air autour de cet

BESANÇON

HÔPITAL

Finances Le C.H.U. va connaître “un niveau d’investissement jamais atteint”

atteint, sans compter un effort de plusieurs millions en plus sur le fonctionnement courant.” 6 millions seront alloués pour la rénovation de la réanimation, le service des urgences sera sécurisé. Après avoir investi 21 millions en 2019, le plus gros employeur de laVille (7 000 professionnels) projette 38 millions d’euros en 2020, année qui scelle la remon- tée des dernières activités de l’hôpital Saint-Jacques sur le site Minjoz avec la construction d’un bâtiment qui accueillera les personnels administratifs et de recherche début 2021. n axe. Louable. Sauf que cematin- là, le cul à cul des automobilistes - pour la plupart seuls dans leur bagnole - a débouché sur unmini- pic de pollution dans un froid vif mais ensoleillé ! Les activistes espéraient que la vapeur des pots d’échappement monte au nez des conducteurs qui, un jour peut- être, vont remplacer leur 4 roues par un 2 roues électrique. Vous avez dit fumisterie ? l

Le Centre hospitalier universitaire développe en 2020 un plan d’équipements médicaux de 10 millions d’euros en investissement. 6 millions sont alloués pour la rénovation de la réanimation médicale. Au total, 38 millions seront investis.

U Un hôpital qui ne s’en- dort pas sur les lauriers, c’est un hôpital qui inves- tit. L’annonce d’un inves- tissement record en 2020 pour le C.H.R.U. Minjoz a été faite lors de la cérémonie des vœux par la directrice, Chantal Car- roger. Une bonne nouvelle qui tranche avec le comité d’accueil installé devant l’établissement le jour de la cérémonie (10 jan- vier) : à savoir la grève du per- sonnel de gériatrie qui durait déjà depuis 38 jours et celle du service de sécurité et d’incendie. Ils ont manifesté pour dénoncer leurs conditions de travail. Ce que semble entendre la direc- trice : “L’année 2019 a été une année difficile pour les hôpitaux publics. On peut entendre l’in- compréhension des soignants

face aux changements organi- sationnels qui entraînent une plus grande rapidité dans la prise en charge des patients, on peut entendre ce sentiment de ras-le-bol, que rien ne va, mais pour autant le C.H.U. de Besan- çon se distingue dans ce contexte” évoque Chantal Carroger.

toujours plus (155 000 séjours et 700 000 consultations) et les équipes semblent fatiguées. L’ab- sentéisme est en hausse mais l’hôpital parvient à 2 journées d’absences sur 3 qui ont pu être remplacées en 2019. 2020 augure de nouvelles acti- vités (avec un grand centre d’al- lergologie) et surtout un inves- tissement de taille. “Cela tient au renouvellement de plusieurs équipements médicaux lourds prévus, un Tep Scan (méthode d’imagerie), et un premier accé- lérateur de particules, le second étant prévu pour 2021, annonce Chantal Carroger. Le plan d’équipements atteindra 10 mil- lions d’euros, un niveau jamais ‘

La directrice donne pour preuve la cam- pagne de recru- tement menée avec 102 infir- miers et 37 aides-soignants engagés au cours de l’été. En 5 ans, 186 postes ont été créés… mais l’hôpital soigne

Un accélérateur de particules, un centre d’allergologie.

L’hôpital va notamment investir dans du matériel dernier cri. Ici, un Tep Scan et bientôt un accélérateur de particules.

E.Ch.

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