La Presse Bisontine 217 - Février 2020

BESANÇON

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La Presse Bisontine n°217 - Février 2020

EN BREF

RECHERCHE F.E.M.TO.-S.T. 2millions d’euros pour financer le projet de Sarah Benchabane Le Conseil européen de la recherche a annoncé le mois dernier, les 301 lauréats de ses bourses 2019 pour une enveloppe totale de 600 millions d’euros. Parmi les 43 Français récompensés, Sarah Benchabane, chargée de recherche à l’institut F.E.M.TO.-S.T. est lauréate d’une bourse pour son projet consacré au traitement de l’information quantique.

Mortalité. Près de 30 100 habitants de Bourgogne-Franche-Comté sont décédés au cours de l’année 2018. Selon une étude de l’I.N.S.E.E., le nombre augmente en raison du vieillissement de la population et malgré les gains d’espérance de vie. La moitié des personnes décédées ont un âge avancé, de 85 ans ou plus. Dans la région, la mortalité est globalement supérieure à la moyenne nationale, et tout particulièrement avant 65 ans. Avant cet âge, la mortalité est dite prématurée. Formation L’Institut de formation de professions de santé du C.H.U. de Besançon organise sa journée annuelle portes ouvertes le samedi 1er février de 9 heures à 13 heures L’I.F.P.S. forme chaque année plus de 900 étudiants dans 9 filières dans les domaines du paramédical et de l’assistance aux soins : aide-soignant, ambulancier, auxiliaire de puériculture,

U n joli cadeau de Noël avant l’heure pour cette cher- cheuse de 39 ans, qui devient la 4 ème bénéficiaire d’un tel financement à F.E.M.TO. Une récompense pour celle qui avait déjà obtenu une médaille de bronze en 2012 pour ses tra- vaux dans le domaine acous- tique, portant notamment sur l’étude des interactions entre ondes acoustiques et lumi- neuses. Originaire de Saint-Étienne, Sarah Benchabane obtient en 2003 un D.E.A. Optique, puis intègre l’Université de Besançon Franche-Comté jusqu’à sonDoc- torat en sciences pour l’ingé- nieur qu’elle obtient en 2006. Après une année dans un labo- ratoire à Barcelone, elle est recrutée en 2008 par le C.N.R.S. et entre à l’Institut F.E.M.TO.- S.T. de Besançon. “L’envie de

tionnelles. Son projet s’inscrit dans le contexte de l’information quantique, qui consiste à relever un défi de taille : celui de venir surpasser les capacités de calcul des ordinateurs. En se focalisant sur la phononique (étude des vibrations mécaniques qui vont du séisme, en passant par la voix jusqu’aux vibrations des atomes), SarahBenchabane étu- die l’interaction entre ces ondes qui voyagent et ces systèmes qui vibrent. Ses activités de recherche portent donc sur le contrôle et la maîtrise de ces vibrations mécaniques à très petite échelle (micromètre). Elle souhaite transposer son savoir- faire dans le domaine de la pho- nonique à l’échelle quantique, avec l’objectif ultime de déve- lopper une plateforme électro- mécanique dont les perspectives d’application iraient ainsi lar-

m’orienter vers la recherche n’était pas une évidence depuis longtemps, ni une vocation abso- lue. Elle m’est apparue au moment de la Licence” précise SarahBenchabane.Aujourd’hui, elle est ravie d’avoir obtenu cette bourse parmi les 43 chercheurs français récompensés, qui fait

de l’Hexagone, le 3 ème pays soutenu en termes de financement, der- rière l’Allemagne et le Royaume- Uni. Ces 2 millions d’euros attribués pour une période de 5 ans, vont en effet lui permettre de mener des recherches explo- ratoires dans des conditions excep-

“Cette bourse me confère une grande liberté d’action.”

Sarah Benchabane est la 4 ème bénéficiaire d’un tel financement à F.E.M.TO. (photo F. Miller).

SOLDES 0 gement au-delà de l’acoustique. “Cette bourse me confère une grande liberté d’action. Les moyens mis à notre disposition sont considérables et nous per- mettent de proposer des projets que nous n’aurions pas osé ima- giner autrement. Je ne me serais jamais permis de faire un tel saut sans cette bourse !” conclut Sarah Benchabane. Rendez- vous en 2025 pour le résultat de ses recherches. n F.T. infirmier, puériculteur, infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, masseur kinésithérapeute et cadre de santé. Rendez-vous au 44, chemin du Sanatorium (quartier des Tilleroyes).

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