La Presse Bisontine 217 - Février 2020

A g e n d a

La Presse Bisontine n°217 - Février 2020

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THÉÂTRE Une grande première Le théâtre d’impro reçoit ses cousins québécois La compagnie Ludi-Arti fera son show du 25 au 27 mars prochains à Besançon. Un festival très attendu qui accueillera notamment la L.N.I. (Ligue Nationale d’Improvisation) du Québec !

Les réservations

sont déjà ouvertes

pour ce festival programmé fin mars.

D e quelle plus belle affiche pouvait rêver François Avilès ? Ce comédien professionnel, à l’origine de la création des deux troupes d’improvisation bisontines Arti et Ludi, se réjouit de cette venue : “C’est une grande première et nous sommes honorés et tout exci-

diens de chaque équipe.À partir d’un thème tiré au sort, les joueurs ont 20 secondes seule- ment pour réfléchir avant de se lancer. Une heure trente de confrontation amicale entre humour et émotions à la fin de laquelle le public est invité à voter à l’aide de cartons de cou- leur. Couleur qui correspond à la celle dumaillot (de hockey !… ) que revêt l’équipe qu’ils sou- haitent faire gagner. Ce clin d’œil aux matches de hockey, sport emblématique du Canada, vient du fait que les deux inven- teurs du théâtre d’improvisation avaient constaté que les salles de sport étaient remplies, alors que celles de théâtre étaient désertes… Ils ont donc voulu créer le concept de “sport-théâ- tre” ! D’ailleurs, la scène où se produisent les comédiens repro- duit une mini-patinoire (sans

tés à l’idée de recevoir la ligue québécoise. Ils ne sont pas moins que les inventeurs du concept du théâtre d’improvisation !” C’est au cours de la première journée du festival que le public pourra assister à ce match d’im- provisation tant attendu qui verra “s’affronter” cinq comé-

de 140 membres amateurs. Des profils très divers de 7 à 77 ans, venant de milieux différents, et qui par le théâtre, souhaitent notamment favoriser leur déve- loppement personnel. “C’est une forme de théâtre populaire, convi- vial, accessible à tous mais aussi, très exigeante. L’improvisation ne s’improvise pas !…L’objectif avant tout, c’est de construire de belles histoires. Un spectacle réussi, c’est celui qui auramontré le plus de facettes : de la poésie, de l’émotion et de l’humour évi- demment.” n F.T.

glace !). “On attend avec impa- tience cette rencontre qui sera sans aucun doute synonyme de générosité, de partage et de convi- vialité. On est prêts, même si on sait que ce sont les spécialistes de l’improvisation ! Pour nous, c’est un peu comme recevoir le Brésil en coupe du monde de football” annonce François Avi- lès. La suite du festival réservera aussi de belles surprises avec “le Cercle” le 26 mars et “Il était 3 fois” le lendemain. Pour “le Cercle”, le concept est très dif- férent d’un match : 7 comédiens jouent successivement à partir de titres proposés par le public. Là, sans période de réflexion, c’est le comédien qui doit ima- giner son propre départ, dans une ambiance mystique et solen-

nelle. Le dernier spectacle met à l’honneur trois contes impro- visés, juste inspirés par les écrits du public : des mots, des élé- ments… des variables qui don- nent vie aux histoires de Salomé, un vieil homme bourru, mais excellent conteur. Il s’agit du seul spectacle en costumes et accompagné d’un groupe en live. C’est en 1999 que François Avi- lès a créé les deux compagnies L.U.D.I. (Ligue Universitaire d’Improvisation) et A.R.T.I. (Association Régionale de Théâ- tre d’Improvisation) qui ne comptent aujourd’hui pas moins

Festival d’impro Les 25 et 26 mars à la Maison de l’Étudiant Le 27 mars à la salle Jenny d’Héricourt Contact et réservations sur www.ludi-arti.fr

François Avilès, créateur des compagnies L.U.D.I. et A.R.T.I.

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