Journal C'est à Dire 132 - Avril 2008

R E T O U R S U R I N F O

2

Daniel Leroux prône une nouvelle démocratie départementale

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Feu vert pour le transfert du Coccimarket à Charquemont

ÉDITORIAL

Mai 68 Quarante années ont passé et rien, ou presque, nʼa changé. Ceux qui présentent les événements de Mai 68 comme une victoire du peuple contre les nantis se trom- pent. Les insurgés meneurs dʼhommes de lʼépoque - fauteurs de troubles diront les autres - sont dʼailleurs souvent les nantis dʼaujourdʼhui. Mai 68 a autant construit que détruit, dʼoù lʼapparente neutralité des résul- tats. Du positif, on ne retiendra que les fameux accords de Gre- nelle - ce mot mis aujourdʼhui à toutes les sauces dès lʼinstant où lʼon veut réformer un secteur dʼactivité : augmentation généra- le des salaires, notamment du S.M.I.C. qui atteint péniblement les 600 F et reconnaissance des sections syndicales dʼentreprises. Pour le reste, on ne peut guère affirmer que Mai 68 aura été un vecteur de progrès. Cet épisode marquera au contraire le délite- ment de certains repères socié- taux sur lesquels la France sʼappuyait, et rien de la contes- tation de lʼordre existant nʼaura donné naissance à une organi- sation meilleure de la société fran- çaise. Sur le plan de la culture, de lʼéducation et même des relations de travail, Mai 68 sera bien loin de lʼaspect révolutionnaire quʼon a voulu attribuer au mouvement. Mai 68 a voulu dénoncer la socié- té de consommation dans laquel- le la France et le monde sʼengouffraient. Quarante ans plus tard, rien ne reste. Les valeurs dʼautonomie et de réalisation per- sonnelle se sont traduites au quo- tidien par la primauté de lʼindividualisme. La refonte de la pédagogie sʼest souvent soldée par une dilution des fondamen- taux éducatifs. Lʼexcessive disci- pline autoritaire a laissé le champ libre à un excessif laxisme. Et dans le Haut-Doubs, que reste-t-il de Mai 68 ? Pareillement que sur le plan national, certains leaders syndicalistes - pas tous - ont eux aussi succombé aux sirènes du confort et de la société de consom- mation quʼils dénonçaient à lʼépoque. Dans les usines du Haut- Doubs, les semblants de contes- tation ont été presque étouffés dans lʼœuf. Et la réaction virulente de la fin mai en soutien au gou- vernement de lʼépoque, ici com- me ailleurs, a eu tôt fait de réta- blir lʼordre historique de lʼorganisation sociétale. Quant aux injustices, elles nʼont fait que se creuser depuis quarante ans. Mai 68, douce illusion. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2008 Crédits photos : C’est à dire, François Alléguè- de, Arc-en-ciel, Philippe Kaufmann, Béatrice Pasteur, Jacques Reichard. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

L es travaux de rénovation du pont de Biaufond, que nous avons annoncés dans le numéro 130 de Cʼest à dire, ont démarré. Le marché de travaux a été attribué au consortium suis- se Bieri & Grisoni, Zwahlen & Mayr et Sablisol. “Malgré l’entretien et les remises en état successives, une opération d’ampleur est deve- nue indispensable au vu de l’important niveau de corrosion atteint sur le tablier et la structu- re porteuse (poutres à treillis). Il est prévu de remplacer le tablier par une dalle en acier. Les culées et les fondations, saines, seront main- tenues en l’état” précisent les ser- vices du Conseil général du Doubs, co-responsable des travaux. Depuis le début des travaux, les véhicules sur une résine gravillonnée direc- tement posée sur la peinture de protection contre la corrosion de la dalle. La structure porteuse sera conservée, après sablage et pro- tection contre la corrosion. Sur le plan écologique, les parte- naires franco-suisses ont voulu fai- re de ce chantier un exemple. “Le cahier des charges est très rigou- reux. Aucun épanchement ne se fera dans le Doubs. Le chantier sera confiné et les particules seront aspirées. Les déchets seront par- ticulièrement suivis, depuis le chan- Le chef de file de ce nouveau mou- vement auquel se sont déjà ralliés 9 conseillers généraux de Doubs Avenir souhaite que lʼopposition soit une force de proposition et que la majorité soit récep- tive aux idées quʼelle émet. “Il y a une gageure dans ce que je tente, c’est de changer les mentalités. Dans le projet que je défends, il y a un effort à fournir des deux côtés. L’objectif est de redéfinir une manière démocratique de travailler. J’ai beaucoup de respect pour Claude Jeannerot. Je n’aurais jamais entrepris une tel- le démarche si j’avais été L egroupeDoubsAvenir a implo- sé à lʼinitiative de Daniel Leroux, conseiller général du canton du Russey. Au lendemain des élections cantonales qui ont conforté la gauche à la tête du Département du Doubs, lʼancienmairedeMont-de-Lavalaenga- gé uneréformedelʼopposition dépar- tementale dontlastratégieétaitselon lui “peu claire, peu lisible et parfois contradictoire.” Son initiative nʼest pas née dʼun conflit de personnes au sein de sa famille politique, dʼailleurs à aucun moment il ne parle de “division” avec ses com- pagnons. Le pari de Daniel Leroux est de donner une nouvelle consis- tance au débat démocratique dans lʼhémicycle du Conseil général où, comme dans la plupart des assem- blées, le parti majoritaire “règle tout” et lʼopposition joue les critiques systématiques. Au final, le débat a les contours dʼune “fausse démo- cratie.”

tier jusquʼà leur site de traitement” précise le Conseil général. La coupure totale de la circulation sur le pont est estimée à cinq mois. “Toutefois, la continuité du trafic est assurée pour les véhicules, qui peuvent emprunter un pont provi- soire. Les piétons quant à eux peu- vent toujours emprunter le pont” ajoutent les services techniques. les autres solutions envisagées étaient un stationnement de part et dʼautre de lʼouvrage avec fran- chissement à pied permettant lʼutilisation de deux véhicules (lʼun restant en Suisse, lʼautre en Fran- ce) par les usagers se regroupant ou encore la mise en place de transports collectifs utilisant - ou non - la possibilité de franchis- sement à pied de lʼouvrage. Le coût global de cette opération est estimé à 1,4 million dʼeuros. La somme est partagée par moi- tié entre le Conseil général du Doubs et la République et Canton de Neuchâtel. Construit en 1881, le pont franchit, sur une portée de 54 mètres, la rivière frontalière du Doubs pour relier la route canto- nale 168 (Suisse) à la R.D. 464 (France). Le pont est situé pour moitié sur chacun des territoires nationaux (village suisse de Biau- fond et commune française de Fournet-Blancheroche). face à un président du Conseil général sectaire” insiste Daniel Leroux, ani- mateur dʼun nouveau mou- vement qui nʼa pas enco- re dʼappellation. “Nous cherchons une formule autour de démocratie et de proximité” confie-t-il. Ceux qui se rallient à sa cause adhèrent à une nou- velle manière de conce- voir le rôle de lʼélu. “Je sou- haite que les représentants de l’opposition s’impliquent davantage dans les com- missions. Que tous les dos- siers soient examinés et discutés sur le fond. Je veux aussi qu’il y ait un référent par commission (culture, social, route, etc.), un spé- cialiste et non plus des généralistes. Les dossiers sont trop compliqués aujour- d’hui pour prétendre tout connaître. Le fond de cet- te stratégie est la clarté et la cohérence.” Daniel Leroux souhaite que lʼassemblée du Conseil général du Doubs devienne exemplaire dans sa manière de fonc- tionner. Lʼidéal serait quʼelle traite les dossiers en faisant fi des clivages politiques, alors que la majorité dʼente eux sont de nature apoli- tique. Tous les élus de droite ne le rejoignent pas dans ce projet puisquʼils sont une minorité à vouloir défendre lʼidentité de Doubs Ave- nir.

L e projet porté par la famille Pagnot passait en C.D.E.C. le mois der- nier. “Tous les membres de la commission ont voté favora- blement” , indique visiblement ravie Martine Pagnot qui assis- tait à la séance. Plus rien ne sʼoppose désormais au trans- fert de cette supérette dans les locaux de lʼancienne usi- ne Clyda. Lʼouverture est pro- grammée à la mi-septembre. Dʼici là, il reste pas mal de tra- vaux à entreprendre. On ne transforme pas du jour au len- demain une usine en maga- sin. Rien nʼest encore finalisé dans le détail de lʼagencement. Outre lʼintérêt de proposer un emplacement plus attractif avec toutes les commodités en termes dʼaccès et de sta- tionnement, le site offre des possibilités dʼextension sans

Comme ce projet dépassait 300 m 2 , un passage en C.D.E.C. sʼimposait. “On avait déjà obtenu un accord unani- me.” Entre-temps sʼest pré- sentée lʼopportunité dʼacquérir les locaux Clyda. Cette option sʼavérait plus pertinente et impliquait également un second passage en C.D.E.C. Extension sur place ou trans- fert à quelques centaines de mètres, les motifs ne varient guère dʼune version à lʼautre. “On veut rester un commerce alimentaire à taille humaine suffisamment bien approvi- sionné pour que la clientèle locale y trouve matière à fai- re ses courses de la semai- ne” , confiait déjà Martine Pagnot il y a quelques mois. Lʼobjectif nʼa pas changé.

aucune mesure avec la situa- tion actuelle. De 120 m 2 , la surface commerciale passe- ra à 600 m 2 . De quoi diversi- fier lʼoffre et élargir les gammes de produits proposés. Dans cette perspective sont prévus, par exemple, lʼaménagement dʼune cave à vins et le déve- loppement dʼun rayon fruits et légumes. Pour Martine et Hubert Pagnot qui ont repris ce commerce alimentaire en 1996, ce trans- fert cʼest aussi un pari sur lʼavenir. Une façon de pré- parer en douceur une suc- cession promise à Ludovic et Nicolas, leurs deux fils avec qui ils travaillent depuis quelques années. Un peu à lʼétroit dans un magasin de 120 m 2 , la famille prévoyait de réaliser une extension à lʼarrière du bâtiment existant.

Pont de Biaufond : les travaux ont commencé

Z3 1.8 COUPE (clim, cuir, sièges élec.) Gris clair / Cuir noir Mai 1999

Prix : 14900 euros

AUTRES MARQUES BMW

120 D SPORT (clim auto, sièges sport, jantes 17’) BLEU FONCE / TISSU NOIR Spetembre 2006 Prix : 25900 euros

318 CI CABRIOLET CONFORT (sièges élec., clim auto) GRIS MOYEN / TISSU NOIR Mars 2004 Prix : 19900 euros 520 D EXCELLIS (gps, clim auto) GRIS MOYEN / CUIR NOIR Novembre 2006 Prix : 33500 euros

X5 3.0 D LUXE BVA (gps, sièges confort, t.o pano.) GRIS CLAIR/ CUIRNOIR Juillet 2005 Prix : 36500 euros

SAAB 9.5 BREAK VECTOR 3.0 TID (gps, xénon) ANTHRACITE / CUIR NOIR Août 2004

Prix : 15900 euros

ML 270 CDI EDITION SPECIAL (cuir-alcantara, clim auto) GRIS CUBANITE / CUIR-ALCANTARA GRIS Décembre 2004 Prix : 25900 euros ESPACE IV DCI 150 ch PRIVILEGE (xénon, jantes 17', clim auto) ANTHRACITE / TISSU-ALCANTARANOIR Novembre 2004 Prix : 19900 euros

V50 2.0 D SUMMUM (xénon, sièges chauffants) NOIR/ CUIRBEIGE Janvier 2006 Prix : 18900 euros

GOLF V TDI 105 SPORT (clim auto, jantes alu) NOIR / TISSU NOIR Avril 2004 Prix : 13900 euros

ZAC de le Justice - 90000 BELFORT Tél. 03.84.57.38.70 Patrick METZ s.a.

* offre concernant les véhicules annoncés jusqu'au 8 mars 2008 et valable jusqu'à la date de 1er anniversaire d'achat

ZAC de Valentin - 25000 BESANCON Tél. 03.81.47.97.97

www.patrickmetz-sa.fr

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online