Journal C'est à dire 223 - Août 2016

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Suisse L’emploi frontalier au ralenti Pour la première fois depuis 2009, le recrutement de nouveaux frontaliers en Suis- se s’infléchit au second trimestre 2016 et passe sous la barre des 4 %. Temporisation.

409 “frontalieri”, soit près d’un quart du contingent national mais cet effectif est en perte de vitesse pour la quatrième fois consécutive. La baisse est de 0,6 % à fin juin 2016. L’espace Mittelland est quant à lui en recul de 1,1 %. Regroupant les cantons de Berne, Fribourg, Neu- châtel, Soleure et du Jura, cet- te région compte désormais 24 177 frontaliers. Les statistiques publiées en août par l’office fédéral de la sta- tistique indiquent que la plu- part des recrutements concer- nent le secteur des services qui emploie près de 200 000 fron- taliers contre 106 517 dans le secteur secondaire (industrie) et 1 885 pour le secteur primaire (agriculture). n F.C.

A u second trimestre 2016, la Suisse comptait 308 200 frontaliers, soit 3,3 % de plus qu’à la même période de l’année pré- cédente, c’est-à-dire 10 000 tra- vailleurs frontaliers. Il faut remonter en 2009 pour trouver un taux inférieur à 4 %. On est loin de l’afflux enregistré en 2012 avec des taux à plus de 7 %. Les Français arrivent tou- jours en tête avec 168 138 fron- taliers (55 %), loin devant l’Ita- lie (22 %) et l’Allemagne (19 %).

La Haute-Savoie se taille la part du lion avec 73 400 titulaires d’un permis G contre 22 000 dans l’Ain. Le Haut-Rhin en compte 34 000 et la Franche-

15,8 % et 6,8 % par rapport au second trimestre 2015, c’est l’Arc lémanique qui reste la région la plus attractive en accueillant aussi plus du tiers de tous les frontaliers en Suis- se.

Comté 32 400, dont 24 000 dans le Doubs, 5 700 dans le Jura et 28 000 dans le Terri- toire de Belfort. Au total, le nombre de frontaliers a aug-

L’Arc Lémanique reste la région la plus attractive.

Un des facteurs expli- catifs de cette dyna- mique réside dans l’en- vol des loyers dans la capitale genevoise qui

menté de 47 000 personnes depuis cinq ans. Si l’on excepte la Suisse centrale et Zürich qui progressent respectivement de

incite de nombreux habitants suisses ou étrangers à venir s’établir de l’autre côté de la frontière. Le Tessin compte 62

POR OUVE ES L 9, 10 ET 11 À PON

TES RTES DE SEPTEMBRE 9H À 18H ARLIER T

Zoom Horlogerie : légère baisse des effectifs en 2015 Fin septembre 2015, les effectifs dans le secteur hor- loger s’établissaient à 58 798 travailleurs soit une bais- se de 314 postes par rapport à l’année précédente.

L a convention patronale de l’industrie horlogère effec- tue un recensement annuel du personnel et des entreprises et des industries horlogère et microtechnique suisses. Le der- nier rapport montre donc une légère contraction de - 0,5 % par rapport à l’année 2014. Malgré cette baisse, les effectifs consti- tuent le second meilleur résul- tat depuis le milieu des années soixante-dix. La situation ne s’est guère embellie depuis un an, bien au contraire comme l’indique la baisse des exportations horlo- gères. En juin 2016, l’horlogerie a subi un douzième mois consécutif de recul des exportations avec une chute de 10,6 % en comparaison annuelle à 9,48 milliards de francs. Représentant les trois quarts des effectifs totaux, le personnel de production est un véritable baro- mètre pour la branche. Touché par le ralentissement économique en 2015, il a enregistré une bais- se de 1 765 unités, soit - 4 %, pour s’établir à 42 540 unités. À l’inverse, le personnel admi- nistratif est en progression de 1 534 unités (+ 11,9 %), et passe à 14 415 unités. Précision utile, cette augmentation est d’abord liée au recensement des bou- tiques horlogères qui n’étaient

pas prises en compte jusqu’à pré- sent. Les effectifs pour le personnel de direction (1 667 unités, - 37) et le personnel à domicile (176, - 46) sont aussi en baisse. Le trio de tête des cantons horlogers pour ce qui concerne les effectifs est toujours composé de Neuchâtel (14 944), Berne (11 770) et Genè- ve (10 181). Ce trio regroupe près des deux tiers des effectifs totaux. Viennent ensuite les cantons du Jura (6 649), Vaud (5 880), Soleu- re (4 065), Tessin (2 276). Com- me souvent, l’effritement touche le personnel le moins qualifié. La proportion de travailleurs titu- laires d’un diplôme de métier ou d’une formation supérieure se chiffre à 66,5 % contre 65,2 % en 2014. La part du personnel qua- lifié ne cesse de s’amplifier. Elle représente aujourd’hui les deux tiers des effectifs contre seule- ment un tiers il y a vingt ans. Cet- te montée en gamme des com- pétences reflète la hausse constante des exigences quali- tatives dans la branche horlo- gère. Par ailleurs, le nombre d’en- treprises passe de 709 à 657 depuis le précédent exercice. Hausse également due au recen- sement des boutiques horlogères. La sous-traitance représente 40,6 %. n

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