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Des Lettres

quelquefois doux ; mais comme cela le rencon­ tre dans toutes les Langues, les réglés qu’on pour- roit apporter ici ne feroient qu’ occafionner des difficultés, puifque chacun fait que le véritable accent ne f’acquiert que par l’ufage. I’obferve- rai feulement ici i) que l’_e ne fe fait point en­ tendre à la fin des mots de plufieurs fyllabês;. Ex. teefe lire (Tt’iüe 'écrire . 2) que Fe qui fe trouve quelquefois à la fin d’une fyllabe au mi­ lieu d’un mot j & qui eft précédé ou fuivi d’une autre voyelle, ne fe prononce point du tout, parce qu’il eft comme ilolé & même fuperflu, Ex. §vitf)cD liberté ; JrocjFab fidélité^ Jjtenbe ennemi \ Diicë du ris y mais il fe prononce dans les Impar­ faits des Verbes qui fe terminent à l’Infinitif en i ç & oc,, pareequ’il eft indifpen fable. Ex. jcg be*. frieî)C je délivrais \ jeg troc bcje croyois. §. g. Les Danois ont trois figures, dont ils augmentent le nombre des Voyelles, favôir <\a, et/ 0. La prémiere fe prononce comme un 0 long & bien ouvert, & forme le fon mélangé de IV/ & de IV, Ex. Sial anguille ; $ 3 aat) barque ÿ ^rtrtl chou, œ a le fon de IV ouvert ou de IV fermé; c’e ftàd ire , qu’ il eft tantôt plus ouvert, comme dansle mot^blC pomme, & tantôt moins, comme dans ^nccige/wu. 0 fe prononce comme eu dans le mot feu, Ex. SSvoD dupain ; .fô'itfD de la viande ; rob rouge . • - - *, •• \ J yÜ Outre ces trois figures il fe trouve encore, dans quantité de mots, plufieurs Voyelles réunies qui

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