86545411

EX LIBRI 5

K 0 B E N H P A A D H B I B L I O T

EH

LE S E L EM E N S

DE LA

L ANGUE DANOI SE

AVEC

UN ABREGE DES CURIOSITES

DE LA

VILLE d e COPENHAGUE

ET

DES ENVIRONS DE C E T T E CAPITALE ,

EN DANOIS ET EN FRANÇOIS, ?

FAR

N. y , A , FANSSENS DES CAMPEAUX, * LICENTlÉ E$ LOIX , AVOCAT AU PARLEMENT DE PARIS, PROFESSEUR ROVAL D'ELOQUENCE FRANÇOISE àfc,

À COPENHAGUE, i > e l ’I mprimerie de CHRETIEN FREDERIC HOLM.

M D C C L X X X Y I I ,

A LEURS EXCELLENCES MESSIEURS LES MINISTRES DES PUISSANCES E T COURS

rcfpeélives de l'Europe ,

%f autres Membres du Corps Diplomatique Etranger,

réfidcns en Dannemarc *

ME S S I EUR S !

’e f particulièrement dans la vue de me rendre agréable à VOS EXCELLEN­ CES, que j ai compofé le petit Ouvrage que je prens la liberté de VOUS offrir . VOUSla­ vésmieux que moi, MESSIEURS, que la Caroie efl le lien qui unit les âmes \ elle fait connoître les caratteres, établit Famitié, rend les liai- fons confiantes Cffruétueufes, Cf • met en état d'acquérir des connoiff'ances utiles . Le fé- jour que VOUS faites au Jein d'une Nation, qui accueille Cf chérit FEtranger, croîtra en agré?nens, à mefurc que la langue du Pays VOUS deviendra familière . V 0 US verrés de plus en plus, en communiquant avec les Da­ nois Cf en lifant leur Hifoire , quils ont des

vertus folides, des fenthnens nobles Cf géné­ reux ; qu'ils font fidelles à leurs engagemens ; qu'ils aiment la gloire de leurs Souverains ♦ que leur zele efl fans bornes quand il eft quef- tion du Patriotisme. Ces motifsfon t plus que fuffifans pour fortifier en VOUS , MES­ SIEURS, le défir d'étudier leur ldiâme, Cf j'ai cru 71 e pouvoir mieux faire que de VOUS en préfenter les moyens ♦ Daignés donc accor­ der VOTRE Protection à mon travail, Cf agréer les fenthnens de rcfpect Cf de vénéra­ tion avec lefquels je fu is r * * *■ # m ^ % r* *

MESSIEURS d e VOS EXCELLENCES

à Copenhague le 22 Août 1787 *

Je très humble & très obéijjmit fervitcur des C AM F E A U X ,

PRÉFACE .

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a ; U s s . j io .

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\ / o i c i la prémiere Grammaire Danoife dont ' les Principes font expliqués en François* Ce n’ell: au fond qu’un extrait de laGrammaire raifonnéc deMr.leProfefTeur Baden] mais j’es- pere qu’on y trouvera tout ce qu’il eft efTentiel de favoir, pour acquérir en peu de tems lintel- ligence & la pratique de cette langue, dont les Tropes & les Infléxions font en fi petit nombre, qu’on peut fe les inculquer en peu d’heures* La reffemblance de quantité de mots avec l’Allemand, le Suédois, le Hollan- dois & le Flamand, la rendra facile à ceux de ces Nations. Les Anglois, les Italiens, les François&c., qui font accoutumés parleur idio­ me national à une conftru&ion naturelle & à l’çxpreffion fubféquentedes idées, feront char­ més

més de n’y point trouver de ces inversons fa­ tigantes, qui rendent les langues Lati ne & Alle­ mande Ci difficiles à apprendre. Le Vocabu­ laire, qui fuivra de près ces Elémens, achè­ vera de fournir aux Etrangers les moyens de parler bientôt Danois avec facilité. On peut en attendant fe fervir du Dictionnaire de feu Mr. le Profcfleur von Aphelen , & en faire fi l ’on veut un dépouillement, d’après la Métho­ de du P.Boubours, enclaffifiantlesmots les plus néceffaires dans l’ordre connu des parties de FOraifon, Au refte la lefture graduelle des Ecrivains Danois & la converfation, furtout avec les Dames, prévaudront toujours à tout autre exercice, pour ceux qui ne veulent que comprendre & être compris, "v. . * T . o #, f<»> ' \

Ta-

T a b l e

CHAPITRE I. Des Lettres & de la Prononcia­ tion. - - - Pag. u Obfervations fur quelques Coîifonnes. - f* CHAPlTPvE IL Des Articles £f des Conjugaifons. - - 8. CHAPITRE IIL Du genre des Subfautifs. n* CHAPITRE VI. Du Pluriel des Subftantifs. 15. CHAPITRE V. Des Dcclinaifons. - 19* Première Déclinai f on avec PArticle indéfini . 21. Seconde Déclinai(on avec PArticle défini . - 22. CHAPITRE. VI. De la Comparaifon des AdjeSlifs. - - - 25. CHAPITRE VII. Des Diminutifs Çf des noms de nombre. - - 27* CHAPITRE VIII. Des Pronoms. - 29. Phrafes fur les Pronoms Perfomiels. - 30. DéclinaiJ'on des Pronoms Démonflratifs. - 3 r- Phrafes fur les Pronoms Démonflratifs. - 33 * Déclinai f on des Pronoms Relatifs. - 34* Phrafes fur les Pronoms Relatifs In­ terrogatifs. - - - 35 * Dcclinaifon des Pronoms Poffeffifs. - - 37 * PhrafesfurJes Pronoms Poffe/fifs. - 38* CHAPITRE IX. Des Verbes. - 4 2* J. Le Verbe Auxiliaire £aue avoir. - 43* JL 0 ° III. Les Verbes Auxiliaires tievre t>Itv>c être. - - - 44. IV Le VerbeAuxiliaire uitte, vouloir. - 46. V. Le Verbe Auxiliaire (Tulle, devoir. - 47. VI. Le Verbe Auxiliaire finitic, pouvoir - 48. ' VIL

F il. Le Ferle Auxiliaire mnae devoir. - FU I Le Ferle Auxiliaire faac recevoir. - JX. Le Ferle Auxiliaire vorfce devenir.

49. 50.

-

<51* 52*

Des Ferles Réguliers.

-

-

-

Le Ferle ABi f cifFe aimer. Le Ferle Paffif elfFeS ctre aimé. Ai* Ferles Anomaux ou Irréguliers. -

ilid.

-

-

-

54»

-

^

CHAPITRE X. Des Adverbes , /V£ pofitions , ConjotiBions &r Inter- jeBions. - - - Pbrafes fur les Adverles deLieu. Pbrafes fur les Adverbes de Teins. Pbrafesfur les Adverbes d'ordre. Pbrafes fur les Adverbes de Maniéré. Pbrafes Jur les Adverbes de Quantité, de Défaut cëf de CotnparaiJ'on. - - Pbrafesfur les Adverbes d’Interrogation , de Doute , P Affirmation &T3

6r, 62. 64, 6 S» 70»

72*

74. 76. 79* 82»

Pbrafes fur les Prépofitions. Pbrafesfur les Conjonctions.

-

-

-

- -

DeslnterjeBions. CHAPITRE XI.

-

-

Dialogues ordinaires. - 84*

CHAPITRE XII. A/ %/* Epiftolaire. CHAPITRE XIII. De laPoëfie Danoife,

114» 119»

ABREGE DES CURIOSITES DE L A F ILLE D E COPENHAGUE E T DES ENF 1 R 0 NS DE CETTE CAPITALE.

LES

LE S E L EM E N S .

DE la LANGUE d a n o i s e *

CHAPITRE I. DES LETTRES E T DE LA PRONON­ CIATION. r. §. t » L v es Danois ont 24 Lettres, dont voici la figure. 21 a, 03 b, £ c , © b , ge, g f , ( 0 g, , S i , 2U , 21, Ï Ïn t, ^ n , û o , $ p , (Ctq, 9 U , © f, £ t, U», SB», 35 : Ces Lettres ont à peu près le même fon qu’en françois, excepté les 9 foirantes 9 : &/ j/ 9 / W, Prononcés gw , hoe , iod, Koe , Koue, 011e , f , & •f , U, p, il n’v a que 1* tt qui fe pronon­ ce ot 7£& j comme ?/* Le fon de ces Voyelles eft tantôt long, tantôt court; quelquefois dur & ii A quel-

2

Des Lettres

quelquefois doux ; mais comme cela le rencon­ tre dans toutes les Langues, les réglés qu’on pour- roit apporter ici ne feroient qu’ occafionner des difficultés, puifque chacun fait que le véritable accent ne f’acquiert que par l’ufage. I’obferve- rai feulement ici i) que l’_e ne fe fait point en­ tendre à la fin des mots de plufieurs fyllabês;. Ex. teefe lire (Tt’iüe 'écrire . 2) que Fe qui fe trouve quelquefois à la fin d’une fyllabe au mi­ lieu d’un mot j & qui eft précédé ou fuivi d’une autre voyelle, ne fe prononce point du tout, parce qu’il eft comme ilolé & même fuperflu, Ex. §vitf)cD liberté ; JrocjFab fidélité^ Jjtenbe ennemi \ Diicë du ris y mais il fe prononce dans les Impar­ faits des Verbes qui fe terminent à l’Infinitif en i ç & oc,, pareequ’il eft indifpen fable. Ex. jcg be*. frieî)C je délivrais \ jeg troc bcje croyois. §. g. Les Danois ont trois figures, dont ils augmentent le nombre des Voyelles, favôir <\a, et/ 0. La prémiere fe prononce comme un 0 long & bien ouvert, & forme le fon mélangé de IV/ & de IV, Ex. Sial anguille ; $ 3 aat) barque ÿ ^rtrtl chou, œ a le fon de IV ouvert ou de IV fermé; c’e ftàd ire , qu’ il eft tantôt plus ouvert, comme dansle mot^blC pomme, & tantôt moins, comme dans ^nccige/wu. 0 fe prononce comme eu dans le mot feu, Ex. SSvoD dupain ; .fô'itfD de la viande ; rob rouge . • - - *, •• \ J yÜ Outre ces trois figures il fe trouve encore, dans quantité de mots, plufieurs Voyelles réunies qui

& de . la Vrononciation ♦

j

qui ne forment qu’ un feul fon fimple ou mélan­ gé, auxquelles les Danois refufent néanmoins le nom de Diphtongues & de Triphtongues; Mais comme il n’eft pas queftion ici de difputer de la dénomination des choies, je me bornerai à en indi­ quer la prononciation autant qu’il melera poftible. U fe prononce comme un ê long Ex. ii comme un «'long, Ex. V)iié, fige. co comme un 6 long, Ex. glooi? fleuve. UU comme 6 u long, Ex» (juuf, creux *). au le trouve dans quelques mots qui vien­ nent de l’étranger; il fe prononce comme en Allemand, c’elt à dire la bouche beaucoup plus ouverte que dans la Diphtongue au Ex. ^aufe tivihale ; ©au9c fcie ; tautf, f0rbaufec interdit , con­ fus', SjauWjardin **) a\) fe prononce prefque com­ me au furtout lorsqu’il eft fuivi d’une 1 ou d’une n, Ex. nom\ profit \ ^icbcnljacn Copen­ hague. ai-aj*at) ***) n’eft qu’adopté dans la langue Danoife & fe prononce comme a -i, fort ouvert, en féparant un peu Va de IV, lequel 11e le lait que légèrement entendre; Ex. £ 5 at) baie; SDîap mai ; *£)at) loup-marin . A 2 > ei- *) U, 00/ UU, ne font que des prolongations du fondu ces memes voyelles. **) Les Réformateurs écrivent 6c prononcent , 0av, faut', foréaufet, Xpaoe. ***) Les Modernes rejettent la rencontre de ces deux let­ tres qui ne fe trouvent qua dons quelque* mot* étran- géra.

Des Lettres

4

ei-ej-et) Ce prononce comme è- i fort ouvert en n'appuyant que peu fur IV. Ex. gciliijbefc com­ modité ; bcbtcibc reprocher* ici-jet, te^je, to-jo Ce prononcent comme les Diphtongues françoifes ia> iê, io ; Ex. bcjaI)C affirmer \ Q3ic abeille; ^iolc habit; quoique la figu­ re j qui Ce prononce toujours i , foit une Confon- ne en Danois. iu-.ju Ce prononce comme ion; Ex. jfiulc ca-. cher ; Qulc Noël. •lie comme one; Ex. «f)ue homiet ; Slwzflamme. (Me, ape & epc fe prononcent comme nous avons dit ci devant, en parlant de aa, ni & ci, en y ajoutant légèrement le fon de Pc; Ex. Sine ruijjean , riviere ; Q3ape venter; ïepc louer>affermer. iœ fe prononce tantôt ie, comme dans fficm couper , & tantôt iè comme dans ^iœlfcer cave. io-jo comme ieu; Ex. 0fiofc^>0/;, fein ; ÿg* £)C juif* OC, comme eue dans le mot lileue; Ex. 0 oe Lac, mer; 0c île. oie-eje-ppe, auflî comme eu dans le mot bleu , en y ajoutant rapidement, mais très légè­ rement, le fon de la Diphtongue ieu; Ex. 0 jc oeil;; $ftot;c peine* :çc fe prononce comme ue dans le mot vue, Ex. ville; 0 ft)C nuée . f

Réca-

SJ de la Prononciation* R é c a p i tu la t io n .

5

Qt h/ œ, e, ce, it, 00 , U1 (prolongations de Voyelles), au , ao, o i-a j-ap , ci-cj-ei), i a - j a , té-je, io*jo, i u - j u , uc, oae, atc-ajc-apc, eie-cjc-ei;e, iœ - io - j* / oe, oie- oje-epe, i;e *). / Obfermtiom fur quelques Goujonnes . §. 5. Le 03 Teprononce comme en françois au commencement des mots; mais quand il fe trouve au milieu ou à la fin , il prend ordinaire­ ment dans le langage familier l’infléxion du ÇQ. Ex. ^aabe mnntetet , écharpe; lobe courir ; f'iobe acheter; ©ab don; prononcés: jtaaoe, lotte , {;10K, @ao; mais comme ceci eft fujet à beaucoup d’exceptions, le plus fur eft de prononcer le 03 comme en françois. Le (£ ne l’emploie plus en Danois; on lui a fubftitué, même dans les mots étrangers, la let­ tre M devant a, 0, u & devant les Conformes, même au lieu de et) ; & la lettre £ devant c , i, \); Ex. ^annuel’ chambre\ ^vlavecr clavecin\ £l)l’ift Chré­ tien ; ^anfeüic Chancellerie & c. A 3 Le *) Cette énumération de prétendues Diphtongues <&Tripli- tongues ne fera point agréée des Grammairiens Danois; mais js les prie d’obferver qu’il n’eft queftion ici que d’en feigner d lire d des Etrangers, dont il faut un peu adopter les idées & les notions. }, q, u, ïr Vr b '

r

6

Des Lettres

Le © ne fe prononce fouvent point au mi­ entier ; £i)bjTc allemand; ®ïCCD(L* grec, quon doit même écrire fans î>, mais il faut le prononcerentre deux voyelles; Ex. frtaDan ainfi. Il effc aufifi mieux de prononcer 5 Hû?n&ene tes hommes & &, Ex. Slfjïccb congé ; 5 ffgub idole. Les gens du commun prononcent prefque toujours f comme ü, quand elle eft fuivie d’une Confon- ne; mais cette prononciation eft fouvent vicieu- fe; car il y a des mots où f. doit néceffairement fe faire entendre, comme dans ^jœf tgueule ; 0{!afC manche (de couteau , de balai) Soft grenier . 0 fuivant la prononciation du peuple prend a la fin de beaucoup de mots & entre deux Voyelles le fon de l’i, Ex. SKo § fumée \ $ 3 ogec livres , que les gens du commun prononcent zKo-tf £ 3 û-jcr. Quelquefois même ils fupriment entiè­ rement le (j, & au lieu de ftcjc dire; tyiçzfille; me* ÿit beaucoup, ils difent ftc,

7

& de la Trononciatioru

comprife, & pour l’éviter, car le g doit fe faire entendre dans ces mots, mais très légèrement* Cependant le g précédé de ( ou de t ne fe prononce que peu ou point dans beaucoup de mots; ainfi on dit fœllcê au lieu de fcclgeê, êtreven­ du’, folt au lieu de folgt, vendu ; Mlle au lieu de Mb ge, choifir; Mit au lieu de Mlgt, eboife. elle eft luivie d’un m , Ex. l)Mr, l)\>oïf)en où; quoi , f)\)ilfen, lequel, Sjvfo obole; «püile repos; f)DcVc fen ni. > 3 fe prononce comme notre i voyelle , les Danois l’ appellent confonde, quand elle eft fuivie d’ une voyelle avec laquelle elle ne fait qu’ un fon, Ex* «J)jci:ne cervelle; 0tjccne étoile; jfjulc cacher. 2 Quand cette lettre eft fuivie d’un fc, on prononce généralement (Dcomme 11 , Ex. x>\ vaille, au lieu de v>tlC)c; \>t (Fufle, au lieu de Di (ï’tifteî fille, au lieu de filfcrc; fpiîle, au lieu de fpilDc ; mais il eft certain que cette prononciation peut indui­ re à erreur; car \>i v>ifle fignifie nous voulons , Vîilbe nous voulions, voudrions; & voulu[fions ; Di {fui* le nous devons , &W (fulDC nous devions, devrions & dûffions; ftUe ou filDve veut dire chatouiller & .^ib î)e fource; fpidç jouer & fpilfcc perdre . £l a toujours un V) après foi; ces deux let­ tres enfemblc fe prononcent ko u devant un a/ Ex A 4 en. ne fe prononce point dans les mots où

ou 3 >o&/ pron. iod. Quoique cette lettre

Des Article?

8

en £l\)aîDtat un qünrré\ £l\>a( peine , tourment ; & c om m e t devant ce& i, Ex. jQuciîjjje'h) v if argent; branche , rameau, £ fuivi de /o» fe prononce dans les mots étrangers comme f. ou tf; ainfi dation comme Sftafion ou ^atfion; 3nfmictton, Oîeflection &c. Ç 5 dans certains mots & furtout quand il eft fuivi de e ou de ( prend le Ton de 1* u. Ex. du foufifre \ pelle àfeu\ en des tablettes ; pron. @\)ütt(, 3 lDjTou(, faille Voyés ce qui a etc die de nu, p. 6. 5 au commencement d’un mot ou d’une fyllabe fe prononce comme f, Ex. jatt tendre; 3itr, gicat ornement &c. CHAPITRE IL DESARTICLES & DES DÉCLINAISONS. §. i* Les Danois n’ont qu’un Article , far voir en pour les noms mafeulins & féminins & et pour les noms neutres, Ex. en ©Ècm& un hommes, en étoile unefemmes et $ 3 ort> une table, Quand cet Article précédé le mot, comme dans les Exerm- ples qu’ on vient de citer, on l’appelle indéfini\ mais quand on l’ajoute à la fin du fubftantif il eft défini ; Ex. ^anbeil l'homme ; ^onen la femme ; ■ ■ ©Ofc&ft la table.

9 §. 2 1 j Article indéfini en, et, n’anaturellement point de pluriel *). Cependant comme il eft né- celfaire de trouver un équivalent à /’Article parti > t i f des François & d’exprimer par ex. des épingles c’eft à dire quelques épingles , on ajoute alors au fingulier et’, ou Simplement r aux mots qui fe ter­ minent en e; Ex. en Dînai une épingle ; PI. Dîaaleu des épingles \ en 0 llbei>c| un emploi^ PI. (SmbcDer des emplois . §. 3. Le Pluriel de /’ Article défini fe forme du pluriel de PArticle indéfini , en ajoutant ne aux mots qui fe terminent en v ou en iî, Ex. Dîaalcrne les épingles \ 0 nbebeme les emplois. Mais ceux qul ne fe terminent au pluriel de VArticle indéfini ni en e, ni en et **) prennent au pluriel de P Article defini çne, Ex. £$ern des enfans , bornent, les enfans. Il faut obferver ici que les Subftantifs qui fe terminent au fingulier en el & en en rejettent au pluriel la lettre c, qui fe trouve remplacée par uneApoflrophe; Ex. en .ÇMccüel un Diable ; te des Diables ; $Dioî\)’iene les Diables ; en §a(CtFcil une affïette , §alerFnec des affiettes ; ^alerfncrne les ajjîettes. $. 4. Quand l’Adjedtif eft avant fonSubftanr tif j il eft lui même précédé d’un autre Article, A 5 qu’on *) Remorqués que dons les mots qui le terminent en e, cet c fetrouve élidé avec celui de l’Article, Ex. ^itje fille la fille. *■*) On parlera ci-après des pluriels irréguliers. i f des Dcclinaifons »

Dc-f Articles

10

qu’ on peut appeler l'Article défini des Adjectifs ; favoir ben pour le mafeulin & le féminin, & î>et pour le neutre, & au pluriel De pour tous les genres» Ex. ben flore SDlanb le grand homme ; bet jîlUlffe la belle maijon. NB. Les adjeeftifs Ijeel &c al touty ont eela de fingulier qu’ au lieu d’être précédés de l’Article défini ben, Dct, on peut ajouter l’Article en, et au Subftantif qui les luit immédiatement; Ex» ïjele £3oflen tout le livrer al $fta?ngben toute la multi­ tudes ait goftet tout lepeuple. §. 5. üArticle défini des Subfiantifs en, et, qui fe joint à la fin des mots, fe décline au géni­ tif fingulier & pluriel feulement, en y ajoutant un eé ; Ex. Nominatif ÜftanDen Phomme 9 Génitif SÛîanbene de l'homme. Plur. Nom. SJlœnbene les hommes , Gén» SiJîœnDenee des hommes » Nom. 23 arnet l'enfant , Gén. £ 3 arneta de l'enfant. Plur. Nom. Q 3 ornene les enfans , Gén. SSornenee des enfans ; les autres cas font invariables. Mais l'Article indéfini (en, et avant les Subftantifs) ne fe décline point, car le Génitif ncé appartient au Pronom indéfini en, qui fignifie quelque ou bien un certain ; & enfin l'Article défini des Adjectifs ben, bet, eft abfolument indéclinable, carie Gé­ nitif berô appartient au Pronom relatif ben, bet lequel , qui. §. 6 . Les Danois ont, comme les Allemands beaucoup de Subftantifs compofés, qu’ils écri- • vent

Vent aujourd’hui fans divifion ou barre de liai- fon Ex. Drbbog (livre de mots) Dictionnaire ; •fôitfeport porte ou portail déglife*, UljrficcDe chaîne de montre. Dans quelques-uns ils fupriment la voyelle finale duprémier Subftantif, comme dans £tüttlbfo(P (gens femmes) fenwies ; Q£l’()ietiçif)et) (avidité d’honneur) Ambition % dans d’autres ils ajoutent un c au prémier Subftantif, Ex. $ 5 avne* fcflob baptême d'enfant ; ^tccfïegaarî) (maifon de prê­ tre) prefbitere\ dans d’autres enfin ils mettent le premier Subftantif au génitif; Ex. gnt>tfjlutnin$ conclupon de paix; $iœrlig()d)$bïe\) lettre d'amour * Ces Subftantifs compofés, que chacun peut for­ mer à fa volonté, donnent à leur langue ungrand avantage fur plufieurs autres, & notamment fur la langue françoife, où l’on eft obligé de circons­ crire les chofes, ou de fe fervir de prépofitions. Ces mots compoiës peuvent cependant devenir defagréables quand ils font trop longs* et des Déclinaifons* i l

CHAPITRE III. DU GENRE DES SUBSTANTIFS .

§. i. Un des points les plus difficiles dans les Langues, c’eft de bien ccnnoître le genre des Noms. Cette partie de la Langue Danoife ren­ contre d’autant plus d’obftacles pour les Etran­ gers, que la plupart des Danois l'ignorent eux-mê­ mes

12 mes. Quoique l'article indéfini en femble n’an­ noncer qu’ un genre commun (gœüeéfron) & cr un genre neutre (^ntetfrôii) ils ont pourtant ,un Ma- feulin & un Féminin, indiqués par le pronom perfonnel de la 3) perfonne f)an il & f)«n elle pour les êtres fpirituels, Dcn pour les animaux & êtres inanimés du genre commun&fcct pour le neutre; mais il n’y a gueres que les perfonnes lettrées & qui ont fait une étude particulière de leur Lan­ gue qui ne f ’y méprennent point. Rien de plus ordinaire que de les voir prendre un genre pour l ’autre & dire ou écrire (jan ou bien [)Uil en par­ lant d’un chien, d’une brebis, d’unoifeau, d’un poifTon, d’un chapeau, d’une pierre &c, Voici les réglés que les plus habiles Grammairiens ont établies pour ne f ’y point tromper. I. Réglé. 2. Du genre commun font les noms des hommes & des femmes, des profes­ sons qui conviennent aux deux fexes, ceux de la plupart des bêtes, desoifeaux, des poillons des vers & des reptiles; les noms des arbres, des faifons, des jours de la femaine & c.; excepté les fuivans qui font du genre neutre. Du genre

un peuple, une

et $o(f

et 2£ci9

un âne.

nation.

et SSfcll et 3lfcn J

comme injure .

et Scucntim-' une Dame, une

et Sôarn un enfant.

Demoifelle.

mer

et SSccft et Spr et 5 ftal‘

une bête. un animal. line brebis.

une tête.

et Jpoueî) et &amccl

un chameau. un chevreau.

et £ti)

une piece de et 2

et

des Sübftàntifs .

1 3

une niite.

et ÛLvag et 0inn

le bétail,

tt 9}j)b

une bête, un

• . un cochon. ,

boeuf.

et $9

une rode,

§. 2. IIRpgle. D11 genreneutre lôrtt lesnoms des pays, des villes, des bourgs, des villages, des métaux, des minéraux, des lettres de l’A l­ phabet ; les Adverbes employés comme Subflan- tifs; les mots qui fe terminent en t\) & qui déri­ vent du làtin , & tous les Subflantifs qui fe ter­ minent en i ou eu te; Ex. Det fruQtbarc SDaiwematB le fertile Daunemarc ; Det fmuffe $Çiûbenf)at>il le beau Copenhague*, ©ulbct /V ; SUlutut l'alun ; &cuc 21 , t'être^ 3 , cet A, ce B ; mit Sftet), Dit 3 a mon non , oui ; 3 ” f»nitit) Infinitif ; 0 blDerie tableau ; f)t;b levie hypocrijie ; £3i ou abeille &c. Non obftant ces réglés, il fe trouve enco­ re beaucoup de mots dont le genre eft incertain, & où la multitude incline pour le genre commun, & les Ecrivains pour le neutre. §. 3» Les mots féminins qui font formés des mots mafeulins font connoître leur genre par leut tetminaifon en jïe, trrbc ou e; Ex. de forger bourgeois , eft formé cièQt§tïftlbourgeoi/e' de ©l’eue Comte , ©ïc\)inï>C Comteffe\ ceux qui prennent au féminin c font pour la plupart des noms propres, comme 3 ol)anne Jeanne, de Sbî/aù Jean &c. $lbbcD Abbé, a au féminin 2 il>bcDifie Abbefiè . §. 4. Les mots compofés de deux Subftan- tifs confervent le genre & l’Article qui convient au

14 au fécond des deux ; Ex. QSbletrcc (arbre de pom­ mes) pommier ; *£)CCtcniflflï> f homme feigneur ou maî­ tre) Seigneur ou propriétaire de terre, @0l\)pPtte pot d'argent. § 5. Il convient d’obferver ici certains mots qui changent de genre en changeant de li­ Du genre des Subfiantifs.

gnification, comme par

exemple. en 3 fi*f ( 9 îoœ 2 (rf) l’arche (de Not;). en 93it> une bouchée. Cil $lor état floridant. en quantité de grêle, en £œg le gras de la jambe ' en £eic loyer de maifon. en Sot) un lo t, une part, enSliiê une rame (de papier) en@nci’t un fouet, en ©pm un ourelet. en ©olb paie, folde, en ©p«nt> un fceau (d'eau. en <^temme la voix. en ©vœt*6 une couenne de lard. en $rpf l’impreffion d*un livre.

et 2l'tf (‘Paptr) une feuille de papier. une morfure. et §tov une gaze, et «fèaget un brin de grêle, et Sctg un pli. et £ctc un gîte, lieu de repos, et 2oî> une demi once, et Stiiê une verge, et @nei’t coup de fouet, et @mn un clou. Ct©olb un crible, un tnmi», et ©pant> un otelage. et ©temme une voix, un fuffrage. et ©vert) un glaive.

V ct Zvyt un coup de prefle.

r

CHA

• CHAPITRE IV. DU PLURIEL DES SUBSTANTIFS. §. i. Le Pluriel âzs Subjhwtifs fe forme de quatre maniérés, i) en demeurant invariable & femblable au Nominatif fing, 2) en ajou­ tant c, ou bien 3) cc ou c au Nom* fing, 4) enfin il efl totalement irrégulier,

§. 2. Les mots fuiyans reftent invariables

au pluriel» . *' r

». > V

(■ ■

2fng joug. 2i"al anguille. 2far année

©la§ verre. ©n;n gruau.

Jpaar cheveu, poil,

oeuf.

^tjul

roue.

3(r cicatrice.

«ipont corne.

ép> (de blé &Ç.)

«$Ul 3^'n

trou,

feuille (depapier)

fer»

SSaanb ruban. SMinf oeillade. SM’tfb pain. SMlb meflage.

‘ - •

$

^ton fexe.

vafe (pot .)

>&ib cheVreau.' ^cer marais.

baie (de fruits ) ,

$orn *'grdïh ÇbÙ, drfrt&ç.)

83ecn os.

931UÔ feu raillant. 5S>ro0 vaurien, ' v

&'i)ô baifer.

$ rcç animal chétif. Sain vSgneau. ^

. 2)\)t .animal. ' $ciat brebis.

Ma? foumon. • fticb pas.- :<\ . £œê charge, charretée. §ag croifée (defetïetre ) Saug corps de métier, côm- golf peuple, nation.- mujiauté. gôl poulain , jeune chu * iîaar cuifle. val. £eb jointure paffage. % «fl

i 6

Du Fluriel

£aag couvercle, Cob demi-once. Ciü vie. Citg corps mort, oignon. Cou feuillage. £ut(3 pou. Cpb fon, refonriance. C0& courle Ci )è lumière, chandelle. 53ïol mite. SOîaur martre. 93ÏUU5 louris, SDîpg coufin ( mouche ) Sîœb bec. 3?0b néceflîté. Orb mot, parole. *))ub$ tour ( malice ) ‘plUtb livre (de poids) Dînab confeil, SKccb corde SÎ 0 C tuyau, jonc. 9 vip§ grofeille, Sîîiim lime, vers. 9toor gouvernail. • 0ilb harong. 0inb idée, penfce. 0finb peau. 0 faar coupure*

0trib combat. 0utm cochon. 0t0b coup. 0ant: plaie, bleflure. 0pot trace. 0mtil fouris, fourire. 0uar réponle. 0fub coup de feu. 0pvog langue, idiôme. 0 tif coup de pointe. 0ting point (de côté ) 0f'«l écaille de poiflaji» 0frog carcafle. 0olb folde (des troupee,) 0pib broche. 0ppb elpece de poignard. 0punb bonde (de tonneau) 0vcu'b fabre, damas. 0eil voile. 0(ag coup. 00m clou , @pil jeu.

$a( nombre, Sing chofe, $ntt pas (en marchant) $a& perte. îorjï efpece de morue, $rug auge îilfotlbc accident. Les Compofés de ces mots, comme ÿaa|Tu& prétexte , got’trin avantage , préférence , n’ont égale­ ment point de pluriel. Il faut pourtant bienob- ferver que, quoiqu'on ne puifle diftinguer dans ces mots le lingulier du pluriel, en parlant d’une maniéré indéterminée, ils ont pourtant une ter- mi-

î 7 minaifon régulière au pluriel avec l’Article dé­ fini, Ex* 2 lr£cnc les arches ; 35 cebcnc les pains ; *£)julcne les roues &c, §• 3» Les Subftantifs qui fe terminent par une Confonne prennent pour la plupart un c au pluriel ; Ex. ©toel chaife, Pl. ©toelc, Canh pays, PL 2 ant>e; î^ommcc juge, PL S)ommevc; mais quelques-uns fouffrent, une fyncope , ou re­ tranchement de l’e au milieu du mot, Ex. SJcjei* champ , PI, $Igve, au de, lieu 2 Jqcrc les champs ; £ 3 lomflCÏ fleur ; PI* Q 3 îomftvc, au lieu de ^MomjïU’e les fleurs &c. §* 4. Les Subftantifs qui prennent au Plu­ riel a ou r font i) ceux qui finiflent par une Voyelle; Ex. ©fi ) nue, nuage, PI. ©fi;er; 3 oni* ftu Maclemoifelle , PL 3 omfrucr. 2) Les Subftan- tifs qui finiflent par une Confonne, mais qui changent leur voyelle breve en une longue, com­ me $lnt) canard, pl. Sgnôer; go Xipied, pLgebDct*) &c. 3) Les mots qui fe terminent en ni, cl, an, on, ant & en, comme $l£miiral Amiral-, ÿanecl lambris ; §t)ran tyran ; (en) ^crfon lune) perfonne ; 3 fôjutant Adjudant-, Sagen drap délit , pl. SlDmira* 1 er, ï>aneelet‘, Scanner &c. 4) Tons les mots de plufleurs fyllabes en tnfl comme SStjgning bati­ ment-, ©ronning Reine pl. Q 3 pç\ninqcr, £Dronningci\ 5) plufieurs autres qui ne peuvent fe ranger fous aucune clafle, mais qui rapprennent aifémenc par l’ufage. B $. f. des Subflantifs »

*) Voyés le §. 6.

18

Du Pluriel

$. 5. Le Pluriel des Subfiantifs fiuivans eft irrégulier; 53 ui’ll enfant , pl. 53 ont5 ©aasofir, pL ÙH boeuf , pl. £)jcnc ou 0;en; 0ic o«V, pi. 0inc ou 0tcn; 0ve w«/fc, pl. 0rcn; à. quoi 011 peut ajouter g a & e c p l . $œDvc; iSîobcv mere , pl-SJloDrc; ©imcv/// p l.le ttre ; 53 rober fi eve , pl* ; SDîctnb homme, pl. SDîœilî) &c. §. 6. Il y a des mots qui doublent leur Confonne finale au pluriel; ce font pour la plu­ part des monofvllabes, dont la pénultième eft une voyelle brève, comme 53e! ruijfeau ; 53loF billot, bloc ; 53om barrière (de péage) ; é£<\lchapeau', ^COp corps) 53 Uut> épouje , fiancée, pl.-©effe, 531 »!# Fc, 53 omme, $«««, Æroppe, 53 rubbe &c. mais 53 nit) rupture, a au pluriel 53ru&e. §. 7. Il fe trouve aufli des mots qui n’ ont point de pluriel, lavoir les noms des Métaux, des efpeces de terres, & de la plupart des Vé­ gétaux; Ex. ©ulD de Cor-, 0 ol ^de Cargent \ c<£in de Pétain-, 53 lp du plomb ; 0 üe\)Cl du fouffré-, ($)ip£ duplâtre-, *püct>e du froment', J30 dufoin-, JpaüU de la paille-, de plus les noms des Vices & des Ver­ tus & ceux des Sens, des Senfations & de leurs effets, comme 0 p it vue ; Jpovelfc ouie ; 0mag goût ; govnuft raiforr, §iiD diligence-, ©utift grâce', bienveillance , Q&ïC honneur-, Cift arti f ce-, *f)e\>n ven­ geance-, Jjat) haine-, «f)aab efpérance', gorcigt mé­ pris ; ©IccDe^o/V; 0 Fi»bne definie', ®i>MjeD bonté ; 0oDç og 0nO< biens maux £rc. Item différentes for-

19 fortes d’alimens & d’étoffes, comme: «^t'ijfr de la viande; $ftalt du malt , du Ira(fin , de la dreche (orge germéç) ÏRcel la farine ; glcff du lard; U(£) de la laine; 0ilÇc de lafoie; $lû)d du velours; Diaflr de laferge , & enfin plufieurs mots terminés en front & en I)Cfr, comme^QiUfrom fgeffe; gattigfrom pau­ vreté; SDtynfrigfyit) minorité; (IccrP) un détachement de dix hommes &r c. des Substantifs, CHAPITRE V. DES DECLINAISONS, §. ïi II n’y â en Danois qu’ une feule Dé- clinaifon des Subftantifs, parce qu’ils ne chan­ gent ni leur propre terminailon, ni celle des Articles dont ils font précédés, en quelque rap­ port qu’ils foient les uns avec les autres, ou avec d’autres mots; excepté feulement en réponlb aux queflions ? a ffjwm? de qui! (jüovaf? de quoi'* auxquelles on répond par le Génitif B % Ce

20

Des Déclinaifons .

Ce Génitif, qui marque une appartenance, ou à la fylla- be (é , qu’ on ajoute au Subftantif, tant avec l’Article defini qu’ avec l’Article indéfini , au plu­ riel comme au fingulier. fe reconnoit toujours à la lettre

§. 2. Tons les Subflantifs Danois fe décli­

nent donc de la maniéré fuivante. U ' »'*v- v . • , ry:/ -rm* *7 “?'“s*'~\ * ' i) avec f Article Indéfini-y ou bien fans Article*

Singulier- Pluriel. NOM. en SOîanb un boni- 93?omî> des hommes, me, ou «Dïanb homme. GEN. en d’un boni- Sftcenbê chhümmeS* me, o«

2) avec f Article défini .

Singulier.

Pluriel.

NOM. SOîanbeit l’homme. SÔiombcnb les hommes, GEN. îOîanbcnê de l’homme* COîccnbcncÔ des hommes. NB. Le Datif 6 c CAccufi font femblables au No­ minatif ; quant à f Ablatif les Danois n’en admet­ tent point; ils y fuppléent par le Datif précédé des Prépofitions af/ fïa> 0111/ îilcD &c. §. 3. Les Adjedifs font fujets à une dou­ ble variution, c’effc à dire qufils fe déclinent avec l Article indéfini dans un fens indéfini, & avec PAr­ ticle défini dans un fens défini.

§. 4*

Des Dêclinaifons. PREMIERE DECLINAISON. avec /’Adjettif indéfini.

21

Genre commun.

Genre neutre. Singulier.

Singulier. I» en (toi- SOîattb un grand homme, oubien ftorSDîanb grand homme. 2, en ftor'DÏÏanbê d’un grand homme , ou bien (toi* SJïanbS de grand homme. Pluriel, j, (îoi-c Sftœnb de grands hommes. . 2. (tore 3)?#ttbé de grands hommes.

1. et (îoi-t JpUUÔ une grande maifon ou bien (tort Jpuué grande rnoilon, 2, et ftot't Jpufcê ou bien frort Jpufcê de grande mai. (on. Pluriel. I, (tore Jpufe de grandes maifons. 2* (tore de graudes maifons.

Remarqués que les AdjeElifs indéfinis pren­ nent au neutre un t final, comme breeb/ btecbt large] gob, g o b t te ; ftabig, (ïabtgt confiant ; Den* lig, DCtiliflt amiable ; exceptés-en, néanmoins ceux qui fie terminent en (F, b, ou t, ou parles voyelles C/ il, Y), comme: et ft’an|F SÔl’cU une lettrefrançoife ; et glab 5lnfigt, unvifâgegai ; etbange $3arn unenfant craintifs et ccDril SDîcnncjFe un homme fibre] et (lu »£)0\>b une tête prudente] et (Fl) £3ecfl un animal om­ brageux; ri *•- * .-v?.. ,» » , : k * » - * \ v y»- . V lllJ /. j> Obfervés encore que les Adjectifs terminés en n changent au neutre cette n en t comme no* 13 3 b ?U

24 qui Te terminent en \, o, u , & t) prennent au pluriel u n e , qu ine fe prononce point. Ex. e» tro ÇÇJÎat«& u n h o m m e fid e lle ^ Pl. troc $oIf d e s g e n s f i é e l ie s \ en fri SSoi’CJW u n c i t o y e n l i b r e PL frie ^Borgeïe; en CcDm t o i u n g a r ç o n f o b r e , Pl. rcbïUe $re d e s p a r e n s n o b l e s . Les Adjectifs faa *) p e u de & fumac p e t i t (dans fa forme ou dans fa valeur) n’ont point de fin- gulier ; Ex. fan ^LxDer p e u d ' h a b i t s ; 0maaeting (en un feul mot) d e p e t i t e s c h o fie s > d e s b a g a t e l l e s . On d itau fli au neutre: £>Ct eu fincuu c e l a e f i p e t i t (dans fon efpece) ; eu gatie i Dct ©lîKUlc e n t r e r d a n s l e s p e t i t s d é t a i l s . $, io* La langue Danoife a quantité (P A d ­ j e c t i f s d o u b l e s , & chacun en peut faire à fon bon plaifir. Ces Adjed ifs font tantôt compo fés, de deux autres, tantôt d’un Adjeétif & d’un Parti­ cipe , & tantôt d’un Adjectif & d’un Subftantifi Ex. fformoDig g é n é r e u x ; mcparettbe p e r p é t u e l \ bloD* rig f a n g u i n &c. *) fan eft Adjeclif en Danois comme en latin pn u ci , pnucœ, pauca. Des Déclinaifans.

CHA-

25

CHAPITRE VI. DE LA COMPARAISON DES AD ­ JECTIFS '♦ §. i. Le Comparatif fe forme du Pofitif ou fimple Adjeétif, en ajoutant ere, & le Superlatif en ajoutant «fl au pofitif, Ex. \mb[avant, (tfi'Oeve plus [avant , (cçïiKfi leplus [avant. Mais ceux qui fe terminent en eu ou en çt rejettent l’t au Com­ paratif & prennent feulement fi au Superlatif; Ex. fcofccn pareJJ'eux, ÏJOtflK Xiplus paref[cux\ muntCC gai , muntïerc plusgai, munterft leplus gai. Ceux qui fe terminent en icj prennent également fi au fuperlatifj comme gracieuxy mtài§fi\leplus gracieux , excepté néanmoins les Adjeétifs mo^ nofyllabes qui prennent efî, comme liicj rejjem - liant , ligcft le plus rejjèmblant t’iig riche , viqcft le plus riche Çfc, §. 2* Il y a des Adjeftifs qui ne marquent point leurs degrés d’accroiffement par les lettres finales, comme: fremnieb étranger) betnwt afflige*, M)iei’tct courageux ; bmift qui a voyagé , 6c plu- fleurs autres qui font compofés de la Particule inféparable be, comme jftoîübcnct qui a les jambes tortues ; liçjebcnct qui a lesjambes droites c f c. Ceux* Ci forment leur Comparatifs &c Superlatifs d’ac- croiifement en les faifant précéder de tue tïplus, meufi leplus , & leurs Comparatifs Sc Superlatifs de diminution en les faifant auffi précéder de " B 5 min*

26

De la Comparaifon ,

nitnbrc «roz/w, minbfî

le moins \ Ex. mecr

ou minore

be(nertet plus ou moins courageux ; mecfr ou minbjt bet>rOÜCt le plus on le moins n j f l i g ê Le Superlatif au plus haut degré fe forme encore en le fai Tant précéder du mot aller, comme: allerjloi’fîe le plus grand\ allcrininfrjt le plus petit (de tous). §. 3. Quelques Adjeélifs font totalement ir­ réguliers dans leurs degrés de Comparaifon. Tels font: go b bon, bebre meilleur^ bebft le tailleur \ onb mauvais , bcrtr i pire, vcci’f \ le pire \ fier grand, fter* re plus grand-, ftot’ff le plus grand\ liben petit , min* Dre moindre , minbfl le moindre , \mo^d beaucoup , tflCCC plus , meeffc le plus ; faa (pauci) peu , feme moins , fœrfi lemoins ; f ma a e f mœr r e , ! fmcrrfî ; lang /00g-, Icengere, Icengft; flaFfct fîcefircre, ftœffrqt; mange plu/îeurs , fïere (plures)/>/«*■ ODCl’ft A ' haut, goi’jî le premier & fift /* dernier n’ont que le Superlatif, §jcrn éloigné a fjerner & fjcrnier, fjcriKfl&fjcrmefî. n7apoint de Com­ paratif, mais il a au Superlatif cncflc unique , feuL CHA- *) Obfervésquc plufieursde cesAdje&ifs Danoi* font des Ad­ verbes en françois j les Adje&ifs Danois font d’ailleurs fouvent employés comme Adverbes dans tous leurs degrés de com­ paraifon.

27

CHAPITRE VIL DES DIMINUTIFS E T DES NOMS DE NOMBRE . §. i. Les Diminutifs Danois le forment de plufieurs maniérés, favoir i) en (ing comme SÔtDltn petite) bouchée> dim. de Q 3 ib rnorfarc 2) en le comme ®utle dim. de pigeonneau. 3) en iEc comme Dk’biBe petite rave , petit raifort , dim» de 01oD racine. 4) en 3c comme Ç3cnigc/r- tite prairie dim. de Ç£rttig. 5) en Boni comme et Sillefotn un petit grain dim. de $onii mais ceux de cette derniere dalle appartiennent plutôt à la langue Iflandoife &c ne font plus en ufage. Il fe trouve encore d’autres Diminutifs qu’on ne peut ranger fous aucune clalfe, comme: ^£ip pointe dim» de £op fommet ; gol poulain dim. de §0l l jument >cavale; petite cavité diminut. de vallée) ^ofte cafaquin dim» de iuiabc mante - (et îfc .

§. 2» Les nombres Cardinaux font

10 ti

1 en 2 to

1 1 eflevc

12 toi»

3 tre 4 f w 5 fem

13 tretten 14 fxorten 15 femten j 6 fejeten 1 7 fyttett

*

, 1

'

6 fcc

7

8 otte 9 «1

18 Atten

19

2 g Des Diminutifs

des Noms de Nombre ♦

70 f)ft(vjïefbî;fînbôn)vc go fxrc(tnbêtt)ve 90 f;a(vfcmfiub»ti;vç

19 nitten 20 tpve 2 1 en 09 tpve &c„ 30 trebive 4 ° fnrgctijve 50 [}alvtrcb*(mb$tt)ve

100 (junbrebe 1000 tuftnbe 100000 ctt SDMton»

60 trcbfmb$tpe

Obf. r) que dans les nombres compofés le plus petit précédé le plus grand ; ainfi on dit tO ocj deux cf vingt au lieu de vingt (Zf) deux 6c c. 2) que pour abréger on dit familièrement fpvre au lieu de fi)trett)t>c 40; (jatotteê 50; tvcS 60; fyalo* perô 70; pcvê 80; fyalofemë 90, en fuprimant flnW* tpc *), §. 3. Les Nombres Ordinaux font des Ad- jeélifs pour la plupart formés des Nombres Cardi­ naux , auxquels on ajoute enfce ou feulement De & quelque fois te); ainfi de tve trois on fait trcDie ou trc&e troiJîeme% de pvc quatre , pci’bc quatrième * de fetn cinq , ftimc cinquième de fer fix , pette fixie- vie ; de ft;ï> fep t > ftjüenbe Jeptieme Scc. de tretMoe trente , tl’cDiDCe trentième ; de fpn'Ottjüe quarante , ft)m’Ui)t)en£>e &c» Mais on dit foefte premier ; ans Dell/ neut. anDct fécond, tufcnDpe Millième & par conféquent on pourroit auffi très bien dire (jun* DreDfte centième , au lieu de fyunDccîK. *) La manière de compter des Norvégiens: $emti ço , @CjUi 60 , 70 ,[Otti 80 , Dîiti 90 , eft beaucoup \>luscommode.

CHA-

29

CHAPITRE VIIE DES PRONOMS.

1.

§. i. Les Pronoms peuvent fe divifer en quatre clafles: Perfonnels, Dêmonftratifs , Relatijs V Poffeffifs.

§* 2 * Dcclinnifoil des Pronoms perforinels. Singulier.

NOM. fjait il i-f lui ()tm elle. D. <3 j AC. itligme, àmoi, moi,* big te, àtoi, toi ; (jattt lui, â lui, le J f)cnbe lui, à elle,1a; ftgle, cfoi, foi. jcg je fe*moi; bu tu b 3 toi J

Pluriel,

NOM.

33i nous

3 vous S c ils & elles.

DAT, & ACC, Oé ànous, nous ^ cl'\àvous, vous Scr /

55cm leur, deux, eux, Selles, elles, les (tg fe.

La politeffe Danoife ne fouffre point que l’on fe lerve, en parlant à quelqu’un, du Pronom delà 2e. perfonne du pluriel, comme en fran- çois, VOUS mais bien du Pronom de la 3e. per­ fonne du même nombre *); ainfi les Pronoms perfonnels, 3 vous , au Nominatif: (EDoté ou 3 e* ïctf de vous , au Génitif; €Der à vous au Datif & à l’Ac- *) Cete maniéré de parler polie fe trouvera partout dans les Dialogues. Voyès la luite de cette obfervation après la Déclinuifon des pronoms poflefl'ifs.

D ûs Vromms ♦

3 0

l’Accufatif, ne font d’ufage qu’en parlant à des payfans. Ce n’eft qu’à peine qu’on dit à des gens très inférieurs & à des Domeftiques étran­ gers: gan au mafculin & «guil au féminin, pour exprimer vous au nominatif; gatrô au male, &: «gen&eé au féminin pour le Génitif de vous ; gam & gen&e pour le Datif à vous & l’A ccu f vous. Or comme ces pronoms font ceux de la 3e perfonne du Singulier, & qu’ on Pen fert néceflàirement en parlant par ex. des perfonnes abfentes, il en ré- fuite fouyent de la confufion dans le difcoursf

Vhrafes fur les Yronoms perfonnels ♦

Singulier.

Je parle de toi, 3c (toi)

tafet* ont bt3, 03 (611)

tu parles de moi.

tu trtlct* ont tttig.

Tu parles d’elle, 3c (elle) elle parle de lui. Je te vois, toi au contrai, re, tu ne me vois pas, quoique tu voies mieux que moi. 11 le loue , mais elle ne loue ni lu i, ni elle, car elle île penfe ni â lu i, ni à elle. Elle le fait tort n elle. mSme, fbtt

«fjflit trt(er ont Ijenbe, 03

(ljun) C>un trtlct* ont f;attt.

S e s fccu big, bit bevimot

fct* mi3 Iffe ;

ontcnbjïteut bu

fcct* be»

bre cttb jeg.

Jjatt rofet* f)nut, utcuftuit

vofet* ftvcrfcit

efet* (jettbe*

tf)i [)utt tomber

f)t)Crfcn

pact f>am, efet* part Çenbé»

Jptut gim- jïg fc(o Uvct.

Des Pronoms .

32

®ct Cf faalebcê lit niait

C’eft ainfî qu’on fe trom-

bcbragcr fig fc[\> r

pe fo i-m êm e.

uaat* man iffe giver 2lgt

quand on ne prend pas

paa fig fcîv>*

garde à foi.

Pluriel.

Nous vous voyons, 3c

fcc <£ber, ;og 3 fccr

vous nous voyés suffi.

oê Dgfnn.

Ils leur’ donnent de l’ar­ gent aufl'i bien qu’Avous. Et eux (elles), ils (elles) leur donnent des fleurs» auffi bien à eux qu’à elles. Mais ils Celles) ne nous en donnent pas.

2>c givc bem ‘))cngc, fatv

vei font <£bcr.

531 om=

O g bc Cbc) givc bem

ftei’ / jnaocl bem, fom bem.

?r . f

„ ?

I • ’j ft

SQîen bc givc

o$ ingen

(bevaf.)

DECLINAISON DES PRONOMS DE­ MONSTRATIFS. Mafc, & Fera. Singulier. Neutre. Singulier. bet, bette, ce, cette; celui -

N . D . & A C C , ben, benne;

ci, celui-là, celle-ci, celle-là; à ce , à cet 3tc. bctô, bettei), de ce, de cet­ te ; de celui-ci , de ce­ lui- là. Ijint cet autre-ci, cet au­ tre-là; à cet autre-ci &c.

G E N .

bené, bennes ; • ’ v;* 'J ';*'' • ’

N . D . & A C C . Ijin

G E N .

_

P lu -

Des Pronoms ♦

32

*

Pluriel*

ceux-ci, ceux-là, celles- cî, Celles-là; àceux ci &c. bercé, biffeé de ceux-ci, de ceux - là, de celles-ci, de celles - là* f;inc ces autres-ci, ces au­ tres -là ; à ces autres-ci &c. f;tncé de ces autres - c i , de ces autres-là.

N . D . & A C C . be, biffe ;

/ G E N .

bereê, biffe*

N . D, 5 t A C C . (fine

G E N .

^tncd

Obfervés i) qu’on ne fe fert du Génitif de ces Pronoms que lors qu’il y a dans la phrafe un Sùbftantif lous-entendu, Ex. Dettg ©uubljeï), fom f)ar giüetoô Q3ineti à lafanté de celui (de celle ) qui nous a donne le vin . £)tntttô (biffeê) §at>er er t)Ob le pere de celui - c i, de celle-ci de ceux-ci efl mort $

Phra -

Des Pronoms*

33

§. 7. Phrafcs fur les Pronoms Dcmonflratifs. ©en ou benne 2fbc($num cr tybfligcrc cn& ben ou ben; ne, 09 enb t)in. Ce gentilhomme efl plus civil que celui- là, & que cet autre-là.

Cette Dame eft plus belle que celle- là & que cette au­ tre - là. Cet enfant eft plus joli (plus loge) que celui, là tk que cet autre- là. Je bois à la fanté de ce­ lui -ci, & non pas à la fan­ té de celui - là. Donnés ces fruits à cette Dame, ou à cet enfant, ou bien à cet autre là. Mais non pas à cette fille, ni à cette autre femme, ou à cet autre homme. Ces melons (ont plus doux que ceux-là; mois ils 11 e font, pas fi gros que ces au­ tres - là. Donnés - les à ces bonnes filles, mots non pas à ce femmes, ni à ces autres De- : moilelles. C

©en ou benne grue ce fmuffere cnb ben ou benne 09 cnb t)i«* ©et ou bette ©nrn et*

ou ben;

(neut. betteO <^fnal,

ne»

09 if 8 c bettô ou bennes.

© iv ben 'ou benne grue, bc ou biffe grugter, ctlcr bet ou bette 93 arn, cller Ijint-

OJîcn iffe ben ou benne

etter f)in ^ o n c, cller

‘P ige ,

fyint üDïcnncjïc.

55 e ou biffe îOîcloner cre

ou biffe; men

fobcrc cnb bc

bc eve iffe faa (tore fom tffnc.

© iv bc ou biffe gobe ‘Pi;

ger bem, men ifïc be ou biffe &oncv, cller Iffncgvucn; tiumwv.

Des Prono?m\

34

briffée bercé, (neu. tre bificé) @frtn(, tiicit iffe bercé (neutre biffeé), 03 cub-- 1u rninbre l)mcé @fadU

Je bois lo fanté de ceux-ci, mais non pas à la (onté de ceux- là, (de celles là), & encore moins à celle de ces outres-ci, de ces au­ tres - là. Ceci efl plus cher que cel* mais suffi meilleur que cela»

©et ou bette et* byrcfcenb bet ou bette, men o$faa be; bec cnb Çint.

§. 8 . DECLINAISON DES PRONOMS RELATIFS. Ces Pronoms J'emploient aujji comme hiterrogatijs » G enre com . N eu tr e , Singulier» Singulier. NOM. (jpuo *) (jvem(au lieu IjbUfct qui. de ben fom) celui l)Ub qUoi, que. (celle) qui. fom qui, que* f)Ut(fcn, | lequel, ber, >laquelle, font. Jqui* GEN. f)\)ié duquel, de laf;vié de qui, de quoi quelle, de qui, dont» dont. DAT. fyvetn, f)t)i(fcn, ben l;vi(fct à qui, à quoi. auquel, à laquelle > à qui. ACC. t)ui(fcn , foin , fjvcnt f)üilfet , font, que, quoi: (au lieu de bcit foin) lequel, laquelle. celui que. *) jjuo cft prefque hors d’ufage. P l u -

Des Pronoms.

35

Pluriel,

NOM.] DAT. [> Ovilfc, ber, fom lefquels, lefquelles, qui. ACC. J GEN, (jviê defquds, defquelles, de qui. donr.

L Ablatif eft comme le Datif, en le fai Tant

précéder des Prépofitions « f, fva, OUI, mcb au fingulier & au pluriel.

% 9 > Phrafes fu r les Pronoms Relatifs & Interrogatifs . £>cv cv en SOïaitb, en

V o ilà un h omm e , Une femme qui , Sz un enfant qui écrivent bien ; des hom­ mes, des femmes

■ 5\cnc, fyvilfen, 03 et Sôant (juillet fïvive gobt; $)?cenb, $on cr, ©uni/ (jvbic, ber, fom jc . SRnnben> (SOîombcnc) $0; lien, ( .fotierne ) SBavnet, (©flvncnc) l)\.nêgabcv cv bub. «pcv ev -Êprengeit Opigen) t)vcm, Ijvilfen, ben , og $2>avs net (til; (jmilfçtjcg par givet mit @ob< 3 ; Sbvcngcnc, ‘Pb ficvnc, SÔBvnene (fit) pv»i(Fc, Cet*, fom je.

’Sübvagdfcn, (jmlfen, ben

fom ;

Silbvagdfcvitc, (jvib

/ f e , fom icg par Icefî. -

Des Pronoms .

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Celui (celle) qui efî ver­ tueux (le; ceux (celles) qui font &c. Celui ( celle) que j’ai acheté (ée) ceux (celles) que &c. Ce que vous dites ert très véritable. C’eft à quoi je ne lourois me réloudre. Qui? lequel? laquelle? efl là? Lelqucls , lelquelles , font là? De qui eft ce manteau? De quoi eft cette table? Quoi donc ? que dites

,£00, f)v>cm, ben fom ev bubig, er Ipffeltg î bc fom, ou bc Ijvilfc crc jc .

Jpvo, f>ttem'/ ben fom jeg

f)nv fiûbt ;

bc fom, ou bc

(jvilfc je»

©et fom , bet fyuilfct 3

figer ev vet fanbt.

SDcttc ci*, [jvovtil jeg fan

iffe rcfolvere mig.

Interr, jpvo? fjvcm? f)\nl«

fen ev bet*?

Jjvilfc erc bev ?

Jjmt» ev benne »§aabe?

5 orb-?

jjvoraf cv bette $

Jpoab Da? Ijvab figer 3 ?

VOUS?

Quel eft fon nom?

j j v a b ,

f)vi(fct et f;anê

îTîavn ?

Quelle eft fa demeure ?

jjoilfct er f;anô (tjenbeé)

95oepœl?

De quel pays venéf vous ?

$ra

Ovilfet Canb

font;

mev 3 ?

De qui ont - ils reçu

§ra f)ücm (jaoc bc faact

cela ?

bet?

De quelles mailons par­

O m f;vi(fc Jjufc talc bc?

lent - ils (elles)?

DE-

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