Journal C'est à Dire 104 - Octobre 2005

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S P É C I A L H A B I T A T - L E D O S S I E R

La chaleur du bois sans les corvées de bûches Le granulé bois présente l’énorme avantage de pouvoir s’intégrer dans des chaudières automatiques. Il apporte un confort et une autonomie très appréciés. Une fois qu’on y a goûté, difficile de s’en passer comme l’ont vérifié Yves et Liliane Jacquet-Pierroulet qui tiennent une maison d’hôtes au Crêt-l’Agneau sur la commune de la Longeville. La Longeville

E n s’équipant dès 1996, le couple fut certaine- ment parmi les pre- miers particuliers à adopter cette nouvelle forme d’éner- gie renouvelable. Pour com- prendre cette précocité, il suf- fit de voir la taille de cette maison d’hôte aménagée dans

de chauffage : les multiples manutentions. Yves a calcu- lé que de l’arbre à la sortie de la chaudière, les bûches passaient 8 fois entre ses mains. Ça réchauffe certes, mais que de temps monopo- lisé par ces corvées. De plus, les chaudières ont une auto- nomie rela- tivement veille au soir, il faut néces- sairement renouveler l’opé- ration au petit matin. “On était également confronté au problème des pics de chaleur. Les chaudières à bois clas- sique fonctionnent mal à bas- se température. En l’utilisant ainsi, on finit par “manger” réduite. En la remplis- sant la

avoir l’oreille fine.” L’instal- lation complète tourne géné- ralement de mai à novembre. Un poêle à bois sert à chauf-

fer les pièces de l’apparte- ment privé quand la maison d’hôtes est inoccupée. O F.C.

la chaudière. C’est surtout le côté pratique qui nous a inci- tés à chercher une autre solu- tion.” Renseignements pris auprès des installateurs et de l’A.D.E.M.E. pour les sub- ventions, Yves et Liliane ont finalement investi dans un système d’approvisionnement connecté à la chaudière exis- tante. “Ils ont obtenu une sub- vention de 40% sur le mon- tant de l’équipement.” Un silo pouvant contenir 4 tonnes de granulés occupe une partie de la grange au-dessus de la chaudière. Les granulés descendent par une premiè- re vis dans la pièce où se trou- ve la chaudière, une seconde alimente ensuite le foyer. “L’idéal serait de rapprocher

le silo de la chaudière de façon à installer une seule vis d’ali- mentation. Vu la configura- tion de la ferme, ce n’était pas possible.” Quatre fois par an, un camion souffleur vient faire le plein de granulé. Yves assure lui- même l’entretien de l’instal- lation. Toutes les 3 semaines, il vide les cendres de la chau- dière. Les parois du foyer sont grattées régulièrement. “Je démonte et nettoie les vis d’ali- mentation tous les 2 ans.” Irréprochable dans son fonc- tionnement, l’installation pro- voquait quelques désagré- ments sonores liés à la vibra- tion d’un moteur d’une des vis posée sur une dalle. Ce souci a été réglé en rempla- çant le moteur monophasé par un modèle triphasé. “Le seul bruit qui peut déranger aujourd’hui et celui des gra- nulés qui descendent dans la première vis, encore faut-il

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une superbe ferme comtoise restaurée dis- posant de 600 m 2 de surface habitable. “Au départ, on a commen-

“Ils ont obtenu une subvention de 40%.”

cé avec une chaudière à bois traditionnelle. On brûlait chaque année une quaran- taine de stères de bois. À 40 euros le stère, on dépensait environ 1 600 euros de chauf- fage. Avec les granulés, on paie 300 euros de plus.” Principale contrainte du bois

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Bois plaquettes

Le bois plaquette ou bois déchiqueté intéresse de plus en plus les communes du Haut-Doubs. Beaucoup disposent d’importants gisements de matière première dans leurs forêts communales qui ne demandent qu’à être valorisés. En Franche-Comté, 300 chaufferies collectives

2 SÉANCES Mardi 29 novembre 2005 18H et 21H Espace Pourny PONTARLIER

L e développement de la filière plaquette s’ins- crit dans le program- me “bois-énergie” asso- ciant l’A.D.E.M.E., la Région et les 4 Départements franc- comtois. Depuis le lancement

travaillent actuellement à l’éla- boration d’un troisième plan qui couvrira la période 2006- 2012. L’objectif est d’accentuer le développement du bois-éner- gie en maintenant la politique d’aide. “Compte tenu de tous les avantages environnementaux liés à la valorisation de ces déchets, je pense qu’il faut se donner plus d’ambitions. Par rapport aux collectivités, on les incite maintenant à se fédérer pour constituer des hangars de stockage à l’échelle intercom- munale. Deux sites existent déjà dont l’un est basé à Gran- d’Combe-Châteleu. 6 autres structures de ce type sont pré- vues pour 2006. Ces lieux de stockage ont aussi pour effet de rassurer les usagers.” O

directement par l’industrie du bois dans des unités de sécha- ge ou d’étuvage. Le reste englo- be des ensembles d’habitats col- lectifs, des équipements ter- tiaires et du collectif privé. Mise en place il y a bientôt 20 ans,

de ce plan en 1995, 300 chaufferies automatiques ont ainsi été installées. Il ne se passe guè- re de semaines

la chaufferie ali- mentant le lycée de Morteau, le collège et le gymnase voi- sin fut longtemps considérée comme

Hangars de stockage à l’échelle intercommunale.

18H et 21H

sans qu’un nouveau site soit inauguré. De 1995 à 2004, l’in- vestissement généré par la créa- tion des chaufferies et des plates-formes de stockage s’élè- ve à 43,5 millions d’euros avec un taux d’aide global égal à 42%. “Sur les 300 installations, une cinquantaine sont utilisées

une installation référence” , indique Michel Cairey-Remo- nay, originaire du pays et res- ponsable aujourd’hui du pro- gramme bois-énergie. Les plaquettes sont issues des sous-produits de scierie et des résidus de coupes broyés en forêt. Les acteurs de la filière

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