Journal C'est à Dire 104 - Octobre 2005

Le journal gratuit du Haut-Doubs

26 octobre 2005 N° 104

Le journal du Haut-Doubs

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S O M M A I R E

Les Restos du cœur ouvrent leurs portes. L’opération caddie des 28 et 29 octobre marque le début d’une saison qui s’annonce comme celle de tous les records. (page 5) Supermarché cherche directeur. Le magasin ATAC de Villers-le-Lac traverse une mauvaise passe. Moins d’un an après son ouvertu- re, son actionnaire principal a jeté l’éponge. Le grou- pe Schiever, propriétaire de la marque ATAC, cherche une solution. (page 6) Dans les coulisses de l’A.D.M.R. L’aide à domicile est en pleine expansion dans le Haut-Doubs comme ailleurs. À l’heure où ce sec- teur d’activité est investi par les sociétés privées, comment l’A.D.M.R. gère-t-elle ce service de proximité ? (page 8) Comadur embauche. L’entreprise hel- vétique investit 25 millions de francs suisses au Col-des-Roches. La société de composants pour l’horlogerie termine la construction d’un bâtiment où travailleront près de 300 salariés. Comadur comporte 60% de frontaliers dans ses effectifs. (page 29) Portrait : Hans Delo, magicien du bri- colage. Cet habitant d’Orchamps-Vennes met un point d’honneur à composer intégralement l’inté- rieur de sa maison. Au fil des ans, il est devenu un bricoleur et décorateur hors pair. (page 35)

(Cahier spécial pages 9 à 23)

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R E T O U R S U R I N F O

La Chaux-de-Fonds : la coop nouvelle arrive le 22 novembre

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Logement Où s’arrête la sphère de la vie pri- vée d’un homme public ? C’est toute la question qui se pose à l’évocation des logements de fonc- tion dévolus aux personnalités politiques. En toute discrétion, et en dehors de tout débat public, le président actuel du Conseil général du Doubs, Claude Jean- nerot, a inscrit à l’ordre du jour d’une réunion estivale de l’insti- tution départementale, son sou- hait de bénéficier - moyennant location - d’un vaste logement appartenant au Conseil général à Besançon. Si aucune publicité n’a été faite autour de cet épisode apparemment anecdotique, c’est bien parce que Claude Jeanne- rot est certainement conscient que d’autres avant lui sont pas- sés sous les Fourches Caudines pour une banale histoire de loge- ment de fonction. En atteste enco- re la récente affaire Gaymard. Dans un souci de clarté, le législateur a maintes fois tenté de réglemen- ter cette question épineuse. L’uti- lisation d’un appartement de fonc- tion par les présidents de Conseils généraux fait même l’objet d’un article de loi spécifique. En sub- stance, si le président a son domi- cile personnel dans l’aggloméra- tion abritant la collectivité territo- riale, il n’a pas droit à un logement de fonction. C’est le cas de figu- re auquel est confronté Claude Jeannerot. Pour tenter de se mettre dans les clous de la loi, il a jus- tement fait le choix de payer un loyer, fixé par les services fiscaux à 975 euros pour une surface habi- table de 180 m 2 . On sent néan- moins tout le malaise qui per- siste autour d’une question qui, en ce qui concerne ce seul exemple du Conseil général, a fait des vagues à plusieurs reprises : entre les travaux dispendieux effec- tués par l’ancien président Gruillot et l’utilisation de ce même appar- tement de fonction par un des enfants de son successeur Clau- de Girard pour des soirées inter- lopes dont l’une s’est achevée en drame, on sent bien que cette question fait toujours débat et ce, même si le législateur a tenté de mettre de l’ordre. Ceci dit, il n’y a pas que dans le monde politique que ces “dérives” sont consta- tées. Pas plus tard que l’an der- nier, la Chambre régionale des comptes de Franche-Comté a rappelé à l’ordre l’hôpital de Besan- çon sur l’utilisation des 14 loge- ments de fonction qu’il possède dans plusieurs quartiers de la vil- le. La sphère privée s’arrête pro- bablement au moment où elle met en jeu l’argent et le respect des contribuables. O Jean-François Hauser

“A uparavant, nos concurrents avaient à leur disposition des For- mule 1 et nous, on roulait enco- re en 2 C.V. Là, avec ce nouveau centre commercial, on se dote à notre tour d’une belle voiture de course. On va pouvoir riva- liser avec eux” , explique Raphaël Fischer, le responsable du futur magasin. Le nouveau centre commercial de l’en- seigne Coop ouvre ses portes le 22 novembre prochain à la Chaux-de-Fonds. Et pour pouvoir rivaliser avec ses concur- rents, Coop n’a pas lésiné sur les moyens. L’ensemble impressionne par sa superfi- cie. Baptisé “les Entilles”, le centre situé au Sud-Ouest de la ville s’étend sur près de 18 000 m 2 de surface commerciale. En plus de l’hypermarché alimentaire Coop de 3 500 m 2 , une trentaine de magasins rejoignent la galerie commerçante. Parmi lesquels une dizaine de magasins de mode ou d’articles de sport, la parfumerie Marion- naud ou l’enseigne de décoration et d’ar-

ticles d’intérieur Casa, une pharmacie, une librairie… Une très grande surfa- ce Coop brico + loisirs - plus de 4 000 m 2 - dédiée au bricolage, à la jardi- nerie et aux loisirs s’implante égale- ment aux Entilles, avec une serre inté- grée au magasin. Réparti sur cinq niveaux, le centre commercial comprend également un parking entièrement couvert de 665 places. “En tout, près de 300 emplois doivent être créés sur le site” , précise Raphaël Fischer, qui espère attirer une clientèle de frontaliers dans son centre commercial. Mais l’ou- verture de l’hypermarché Coop implique aussi la restructuration des autres magasins Coop. Sur les quatre supermarchés ou supérettes de l’en- seigne présentes sur La Chaux-de- Fonds, trois doivent fermer. Le per- sonnel, lui, sera transféré au nou- veau centre commercial. O

La saucisse de Morteau enfin protégée par l’I.G.P.

Il faut sauver le Franch’Country Festival !

J eudi 3 novembre à 20 heures en mairie de Maîche est organisée une réunion de soutien au Franch’Country, le festival musi- cal de Trévillers. Nous l’avions révélé dans notre précédent numéro : la manifestation est dans une mauvaise passe. Rien ne permet d’assurer que la neu- vième édition aura lieu si le défi- cit cumulé ces deux dernières années n’est pas comblé. C’est ce qui motive aujourd’hui la

L’ aura ou ne l’aura pas ? Après cinq ans de débats et d’âpres discussions tein- tées de polémique, les fabricants de saucisse de Morteau ont enfin obtenu l’I.G.P. (indication géo- graphique protégée) pour ce pro- duit du terroir et le fameux “jésus”. La nouvelle est tombée le 22 sep- tembre quand l’I.N.A.O. (institut national des appellations d’origi- ne) a donné avis favorable au dos- sier. “Dès l’homologation par le ministère de l’Agriculture, la demande d’I.G.P. sera transmi- se à la Commission européenne pour enregistrement” indique l’as- sociation de défense et de pro- motion des charcuteries et salai- sons de Franche-Comté qui est finalement parvenue à faire entendre sa voix face aux artisans du Haut-Doubs qui revendiquaient jusque-là le titre exclusif de pro- ducteurs de véritable saucisse de Morteau. Depuis de nombreuses années, le débat était houleux entre ces deux clans. D’un côté les artisans des montagnes estimaient que c’était galvauder la saucisse de Morteau que d’autoriser sa fabri- cation en dehors d’un périmètre limité au Haut-Doubs (pour diffé- rentes raisons comme l’altitude et le fumage). De l’autre, un grou- pement d’industriels “du bas” refu- sait cette position, jugeant au contraire que la saucisse peut être fabriquée à l’échelle de la Franche- Comté. Depuis cinq ans, chacun y allait de son refrain et déposait sépa- rément un dossier de demande d’I.G.P. Au risque de compromettre l’obtention de ce précieux sésa- me, les deux parties ont dû finir par s’entendre. Les artisans ont fait une concession sur

ciation les Amis du Far West dit non !” Une 9 ème édition est enco- re possible grâce à l’implication de chacun d’entre nous. “Pour continuer, je dois effacer la det- te globale des éditions 2004 et 2005. Et c’est pas gagné. Nous sommes dans la phase la plus critique que ce festival n’ait jamais connue” annonçait Éric Murat, le fondateur de l’événement. La météo exécrable de ces deux dernières années a freiné les fes- tivaliers dans leur élan. Ils étaient moins nombreux que prévu à se presser sur le site de Trévillers. Pourtant cet été, 15 000 per- sonnes ont bravé le froid et la pluie du week-end du 20 août pour participer au Fran- ch’Country. Malgré tout, au moment de faire les comptes, Éric Murat doit se rendre à l’évidence. “On espérait dépas- ser les 20 000 visiteurs. Il manque l’équivalent de 2 500 entrées pour équilibrer le fes- tival” dont le budget approche les 350 000 euros. Pourtant, la réputation du “Franch” dépasse largement les fron- tières de la région. “En 8 ans, le nombre de spectateurs sur le Franch’Country Festival de Trévillers n’a fait que croître, passant de 800 à 15 000 visi- teurs, témoignage du succès et de l’engouement rencon- tré. Il est devenu un acteur culturel, économique et tou- ristique pour toute une région, amenant des festi- valiers des quatre coins de France et d’Europe” confir- me l’association. Alors, pour que vive le Festival, la pre- mière étape consiste à le soutenir par une présence à Maîche le 3 novembre. O

réunion de la dernière chance organisée à l’initiative des Amis du Far West, l’association orga- nisatrice. “L’essence du moteur Franch’Country Festival s’ap- pelle argent ! Malheureusement, après deux années où les foudres du ciel se sont acharnées sur Trévillers, le bilan financier du Festival est dans le rouge annon- cent-ils. Être l’un des plus grands festivals de musique country en France et mourir du jour au len- demain ? Le bureau de l’asso-

la durée de fumage acceptant qu’elle puisse être limitée à 24 heures au lieu de 48 heures comme ils le préconisent dans le cadre d’un fumage traditionnel en tuyé. Néanmoins, pour marquer la dif- férence entre artisans et indus- triels, les fabricants qui utilisent le tuyé pourront prétendre à une certification “label rouge.” “Aujour- d’hui, nous sommes réjouis” com- mente Noël Myotte qui s’est long- temps battu pour que l’I.G.P. soit appliquée au Haut-Doubs au nom des 17 fabricants de véritable sau- cisse de Morteau. “Désormais, c’est étendu à toute la Franche- Comté. Mais nous aurions préfé- ré que les industriels du bas vien- nent s’installer dans le Haut-Doubs. La saucisse est un produit délicat et économiquement cela aurait été porteur pour la région” dit-il. Le regret est d’autant plus mar- qué qu’à une certaine époque, des industriels comme Bazin et Clavières envisageaient de construire une unité de produc- tion dans le Haut-Doubs. Il en a été autrement. Maintenant, l’heu- re est à la détente et à la valori- sation de ce produit. O

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT

Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser.

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2005 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Crédits photos : C’est à dire, A.D.E.M.E., Comadur S.A., Conseil général du Doubs, L’Atalante, Rotary-Club de Maîche, S.C.V.M.

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V A L D E M O R T E A U

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En bref…

Les Restos du cœur font leurs courses L’antenne mortuacienne prépare déjà la prochaine campagne. Il faut songer à remplir les placards. Tout le monde est sur le pont pour l’opération caddie organisée les 28 et 29 octobre. Ne soyons pas radins. Morteau

Foire aux skis Samedi 29 octobre de 9 heures à 15 h 30, foire aux skis orga- nisée par le ski-club du Val de Morteau à la salle polyvalen- te des Fins. Vente de matériel alpin, fond et surf. Neufs et occasions à prix réduits. Dépôt du matériel vendredi 28 entre 17 heures et 20 heures, repri- se le samedi de 16 à 18 heures. Le matériel non repris ne sera pas récupérable. Des spécia- listes seront présents pour les conseils. Atelier de fartage et de réglage. Gastronomie Le guide Champérard 2006 vient de sortir. Plusieurs res- taurants du Haut-Doubs sont distingués par l’ouvrage. Il s’agit de l’Étang du Moulin à Bon- nétage, de l’auberge Mon Plai- sir à Chamesol, du Bois de la Biche à Charquemont, de l’hô- tel Taillard à Goumois, de l’É- poque à Morteau, de Robichon à Loray, de l’Auberge de la Roche à Grand’Combe-Cha- teleu, et du France à Villers-le- Lac. Et côté artisan, une nou- velle entrée : la maison Faivre de Grand’Combe-Chateleu. Celtivales Soldat Louis le 28 octobre et les Silencers le 29 : c’est le programme musical des Cel- tivales de Pierrefontaine-les- Varans. Renseignements sur www.celtivales.com ou au 03 81 56 07 53.

O pération caddie ou opé- ration décisive quand on songe que les den- rées alimentaires récu- pérées au cours de ces 2 journées représentent 75 % du stock qui sera distribué ensuite aux béné- ficiaires pendant la campagne 2005. Pour info, la saison débu- tera à partir du 6 décembre au local de Morteau toujours situé au même endroit Rue Barral, derrière la Poste. Petite nouveauté cette année, la

collecte s’effectuera dans trois supermarchés de Morteau et un de Villers-le-Lac. “Tous les jeunes préparant leur confirmation à Morteau, Villers, Grand’Combe et Les Fins viendront nous don- ner un coup de main. En géné- ral, les gens sont assez généreux. Bien sûr, il y en a toujours quelques-uns qui marchent tête basse, vérifiant si leurs chaus- sures sont bien cirées juste au moment de passer devant le cad- die.” Des attitudes qui font plu-

tôt sourire Claude Pepiot, la res- ponsable de l’antenne mortua-

distribue les colis a aussi été modifié.”

plus nombreux. Encore trop de personnes n’osent pas franchir la porte. On ne peut que les encou- rager à venir.” Dans un colis, le bénéficiaire trouvera de quoi se nourrir pendant une semai- ne. Les bénévoles font de leur mieux pour proposer à chacun des produits frais, des fruits et légumes, du pain. “La mairie met à notre disposition un chauffeur et un véhicule pour aller s’ap- provisionner une fois par semai- ne au dépôt central à Besançon.” Comme d’habitude, lors des jour- nées de distribution, les bénéfi- ciaires pourront passer l’après- midi au chaud et s’occuper en jouant aux cartes, aux jeux de société. André et Jean-Marie pousseront la chansonnette. “Le mardi avant Noël, on organise notre traditionnel goûter amé- lioré. Cette année, la collecte de jouets a très bien fonctionné. Elle a été effectuée dans le cadre d’un projet scolaire par Anaïs, Eugé- nie et Amandine, 3 élèves de la Maison familiale Rurale des Fins. Grâce à leur efficacité, on pour- ra même donner une partie des jouets dans les autres Restos du cœur” termine la responsable. O F.C. Début des inscriptions : mardi 22 et 29 novembre au local derrière la poste de 10 heures à 12 heures

cienne. Elle remer- cie une fois de plus, la municipalité et les services de la ville qui ont largement

Aux Restos du cœur, le cas de chaque bénéficiaire est étu- dié en fonction d’un barème “Coluche”.

“Les demandeurs devraient être plus nombreux.”

contribué au réaménagement des locaux. “Nous avons désor- mais un bureau d’accueil réser- vé aux entretiens avec les béné- ficiaires. Nous rangeons main- tenant toute la nourriture dans des placards. L’espace où l’on

Sur le canton de Morteau, ils sont environ une centaine à venir se ravitailler tous les mardis après-midi à partir de 14 heures au local. “On ne sent pas une diminution du nombre des demandeurs. Ils devraient être

L a concession KIA Pontarlier a ouvert ses portes en août dernier. Elle est implantée dans l’ancien garage Opel de la rue de Besan- çon, lequel a fait l’objet d’un réaménagement complet. De concep- tion résolument moderne, les locaux abritent un vaste hall d’ex- position de 200 m 2 . “Nous sommes les seuls distributeurs et répara- teurs agréés KIA sur le Haut-Doubs et le Haut-Jura. Nous préférons concen- trer les services après-vente et réparation dans les locaux OPEL de la rue Donnet-Zedel. Nous bénéficions ainsi de toute la logistique d’une marque leader sur le marché” confie Jean-Louis Benoît-Péquignet qui dirige l’en- treprise. L’ensemble du personnel a suivi une formation spécifique à la marque KIA tout comme Vincent Ferreira, le conseiller commercial qui vous accueillera dans ce nouvel espace automobile. KIA ARRIVE À PONTARLIER La plus européenne des marques coréennes part à la conquê- te du Haut-Doubs. Elle est distribuée en exclusivité par le garage Belle-Rive Automobiles implanté depuis 1969 à Pon- tarlier et représentant de la marque Opel depuis 1982. P U B L I - R E P O R T A G E

L’équipe des bénévoles est déjà à pied d’œuvre.

Une marque généraliste qui n’a pas fini pas DE MONTER… L’ ouverture de la concession pontissalienne coïncide avec le lancement de la Kia RIO. Cet- te confortable berline 5 portes dispose d’un des plus grands habitacles de son segment. KIA, c’est aujourd’hui une gamme de 11 modèles en motorisations essence ou diesel. Passe-partout, la Picanto est une petite citadine pleine de vitamines. Berline compacte, la Cerato 4 ou 5 portes déborde de talent. L’élégante Magentis et la luxueuse Opirus étoffent l’offre berline. En monospace, il existe deux modèles, le Carens 5 ou 6 places et le Carnaval 7 places, soit l’une des plus grandes familiales de sa catégorie. Synthèse idéale du véhicule de loisirs compact moderne, le Sportage disponible en 2 ou 4 roues motrices com- bine les avantages d’une berline, d’un break et d’un baroudeur. 4 x 4 aussi à l’aise sur route qu’en milieu hostile, le Sorento réussit le mariage d’une silhouette élancée avec le standing d’une limousine. Intérêt non négligeable, KIA est l’un des seuls construc- teurs proposant 3 ans d’assistance 24 heures/24 et 7 jours/7 et la garantie 3 ans kilométrage illimité sur tous ses véhicules particuliers. KIA a quadruplé ses ventes en Europe depuis 3 ans. Adaptation au goût des automobilistes européens, tarification compétitive, gamme généraliste, tous ces facteurs favorisent cet envol selon Jean-Charles Lie- vens, le senior-vice président de Kia Europe qui ne cache pas ses ambitions : “Notre projet est de passer le cap des 500 000 ventes d’automobiles et des 3 % de parts de marché en Europe dès 2008.”

KIA Pontarlier est implantée dans l’ancien garage Opel rue de Besançon.

C’est à dire : Pourquoi distribuer la marque KIA ? Jean-Louis Benoît-Péquignet : KIA est très complémentaire de la marque Opel avec toute une gamme de modèles en 4 x 4, monospace, ber- line et citadine bénéficiant d’un posi- tionnement qualité/prix/équipement particulièrement attractif. Càd : Qu’est-ce qui vous a convain- cu dans ce choix ? J.-L.B.-P. : J’ai été séduit par le look intérieur et extérieur des Kia. Ces voi- tures se rapprochent des meilleures productions européennes tout en évi- tant le côté exotique des autres marques asiatiques. Pour comprendre Un look et des prix séduisants

Toute la gamme est présentée

dans le hall d’exposition de la nouvelle concession KIA Pontarlier.

cette adaptation, il faut savoir que toute la gamme est dessinée en Euro- pe dans un centre de recherche et développement basé à Russelsheim, près de Francfort. Càd : Cette marque vous semble donc promise à un bel avenir ? J.-L.B.-P. : Oui, je suis très confiant. Après 2 mois d’ouverture, les résul- tats sont déjà largement supérieurs aux prévisions. Vu ses spécificités et ses prix agressifs, cette marque a les moyens de couvrir 3 % du marché.

Jean-Louis Benoît-Péquignet et Vincent Ferreira forment l’équipe commerciale de KIA Pontarlier.

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V A L D E M O R T E A U

Zone humide : la mairie prête à réparer les dégâts La municipalité de Grand’Combe Chateleu est ouverte au dialogue. Suite à l’action en justice du Conseil supérieur de la pêche, elle est prê- te à aller jusqu’à la remise en état d’une petite zone humide transformée en zone artisanale pourtant conforme au P.O.S. Grand’Combe-Chateleu

Prescription de la révision du Plan Local d’Urbanisme de la Commune des COMBES

Par délibération du 08 novembre 2001, le conseil Municipal a rappe- lé la prescription de la révision du Plan Local d’Urbanisme, décidé initiale- ment par sa délibération du 09 septembre 1999, et a fixé les modalités de la concertation, pendant toute la durée des études, afin d’informer la popula- tion, qui pourra se faire sous la forme d’articles dans la presse locale et dans le bulletin municipal. Les études, projet, registre d’observation continuent à être mis à la disposition du public, qui est invité à en prendre connaissance et à s’expri- mer à la suite, notamment des réunions publiques qui ont déjà eu lieu, et ce jusqu’au 24 novembre, date à laquelle le projet de Plan Local d’Urbanisme sera arrêté par le Conseil Municipal, avant d’être soumis à l’avis des per- sonnes publiques associées et à l’enquête publique.

C’ est en 2001 que le Conseil supérieur de la pêche (C.S.P.) avait intenté une action en justice pour dénoncer la dégradation d’une petite zone humide située à Grand’Combe-Chateleu le long du ruisseau le Theverot. Au

Boillot, maire de Grand’Com- be, annonce que la municipali- té est prête “à le remettre en état. C’est ce qui est prévu. Autant aller maintenant au bout de la démarche” dit-elle. Pourtant, à l’origine de cette affaire, la collectivité ne semble

serions pas allés décaper une zone humide sans les autorisa- tions préalables” poursuit Éve- lyne Boillot. Toujours est-il que le Conseil Supérieur de la Pêche s’est oppo- sé à ce projet en engageant une procédure qui fige ainsi le déve- loppement à venir de cette zone. Le C.S.P. est dans son droit. Rien d’étonnant à ce qu’il dénon- ce une fois de plus la dégra- dation d’une zone humide com- me il a pu le faire à Morteau au lieu-dit le Mondey où son action s’est d’ailleurs avérée vaine. “À Grand’Combe, c’est une petite zone humide qui a son impor- tance dans l’éco-système. Le gros problème est que nous n’avons pas pu faire l’inventaire flo-

nom de la loi sur l’eau de 1992, le C.S.P. a attaqué la municipa- lité et une entreprise de travaux publics locale qui exploite le site où elle stocke des matières minérales. Cet organisme deman-

pas avoir fait de faux pas. Depuis longtemps, la zone en question est clas- sée au plan d’occupation des sols en zone U.Z. donc à vocation artisanale. Il n’y avait alors pas d’ano- malie à aménager cet espace pour accueillir des

ristique et faunistique de la zone car le site était déjà dégradé quand nous sommes arrivés. On peut regretter qu’aujourd’hui ces zones humides soient sacri- fiées” indique un représentant du C.S.P. dont les combats rap- pellent ceux de Don Quichotte. C’est certain, si la mairie de Grand’Combe remet le site en état comme elle entend le fai- re, elle montrerait l’exemple. O T.C.

Depuis le 15 octobre, les automobilistes peuvent de nouveau emprunter la R.D. 437 entre Montbenoît et Morteau. Ils ne manquent pas d’être surpris par l’am- pleur des travaux réalisés. Un éperon rocheux mena- çant a carrément été supprimé. Travaux routiers Rabotage chirurgical dans le défilé d’Entreroches

“Une zone humide qui a son importance dans l’éco- système.”

de aujourd’hui que l’endroit soit remis à son état d’origine. Pour l’instant, la procédure est enco- re en cours. Mais Évelyne

entreprises. D’autant qu’avant d’engager les travaux, la pré- fecture a délivré un certificat d’urbanisme positif. “Nous ne

Villers-le-Lac Le responsable du supermarché qui était à l’initiative de la construction à Villers-le-Lac du supermarché ATAC a jeté l’éponge après moins d’un an de fonctionnement. La magasin ATAC n’a plus de directeur

L e supermarché ATAC de Villers- le-Lac, ouvert en novembre 2004, n’a plus de directeur depuis que Pierre-Alain Chapuis a revendu “l’intégralité de ses parts” au grou- pe Schiever, propriétaire de la marque ATAC. L’intéressé ne souhaite pas s’appesantir sur la question. Pierre-Alain Chapuis indique juste que “les activités d’ATAC continuent tout à fait normalement.” Mais dans l’en- tourage du gérant, qui a revendu toutes ses parts et officiellement quitté le maga- sin mi-octobre, on confirme bien que le directeur s’est retiré car “ce n’est pas for- cément ce qu’il attendait de la grande dis- tribution.” Depuis son ouverture, le supermarché n’a pas certainement pas trouvé le public escompté. Y compris chez les Villériers. D’après nos sources, il apparaît que 20% de la clientèle du Super U du Russey serait composée d’habitants de Villers-le-Lac. Ces

derniers n’ont donc pas répondu massi- vement à l’appel du supermarché ATAC. Le directeur d’ATAC Villers-le-Lac a subi le même sort que l’ancien gérant du maga- sin ATAC de Levier, débarqué par sa cen- trale pour cause de mauvais résultats. “Au départ, c’est un indépendant qui investit dans un magasin. La centrale Schiever entre dans le capital à hauteur de 20% par exemple. Le gérant a 80% des parts. Mais quand un magasin ne fonctionne pas et que les factures de marchandises à payer dépas- sent le montant du chiffre d’affaires, la cen- trale se “paye” en parts du capital. Et une fois majoritaire, la centrale se sépare du gérant” explique un expert local de la gran- de distribution. Toujours selon une source proche de ce dos- sier, M. Chapuis aurait fait des démarches auprès de Bernard Gagnepain, directeur d’Hyper U Pontarlier, pour solliciter l’en- seigne U à la rescousse du magasin de Vil- lers.

Si le directeur a quitté les lieux, le maga- sin ATAC n’est pas pour autant menacé de fermeture. Le groupe Schiever devrait nom- mer un nouveau gérant, “intégré” cette fois- ci et non plus indépendant, et poursuivre l’activité. Le risque est aussi de voir le grou- pe alimentaire faire quelques “coupes sombres” sur le plan du personnel. Sur ce point, le groupe Schiever n’a pas sou- haité nous donner des informations plus précises. Pour ce qui est des produits vendus chez ATAC, et notamment le rayon boucherie, le fournisseur du magasin reste la maison Chapuis. Cette dernière est d’ailleurs en train de référencer ses produits dans d’autres supermarchés du Doubs et du Jura. Une bonne nouvelle qui vient en partie com- penser la déception d’une aventure com- merciale difficile. Depuis plusieurs années, Villers-le-Lac a bien du mal à maintenir son tissu commercial. O J.-F.H .

Ces travaux constituaient une première dans le Doubs.

C’ est plus précis, aus- si rapide et ça ne coûte pas plus cher, alors pourquoi s’en priver. Les travaux de sécuri- sation engagés par le Conseil général comprenaient la sup- pression d’un éperon rocheux par fraisage mécanique. Une première dans le Doubs. D’un volume avoisinant 1 000 m 3 , cet obstacle à flanc de coteau avait une stabilité toute relative. Les experts de l’Équipement sug- proposé une variante technique intéressante. “Cette technique s’inspire des procédés utilisés par les tunneliers. Elle déstruc- ture moins la falaise et évite la pose de grillage” , indique-t-on au Service Territorial d’Amé- nagement (S.T.A.), antenne du Conseil général s’occupant des projets routiers. Cette solution a finalement été retenue. Le chantier d’un montant de 210 000 euros T.T.C. a été confié géraient d’employer la classique méthode du minage. Parmi les sociétés ayant répondu à l’appel d’offres, plusieurs ont

au groupement d’entreprises CAN, BDP, HADS Ingénierie et Tripponey. Installée au bout d’une pelle, la fraise rabote ain- si la roche par passes succes- sives. D’autres travaux ont été entrepris parallèlement. Ils concernent la restauration de murs de soutènements. Les anciens parapets constitués de dès en béton reliés par des barres métalliques sont en pas- se d’être démolis. Ils seront rem- placés par des glissières en béton l’aide de béton projeté. Le mon- tant de cette phase de travaux confiée à l’entreprise Vetter de Goux-les-Usiers s’élève à 170 000 euros T.T.C. “Ces opé- rations sont menées simultané- ment pour éviter d’imposer aux usagers plusieurs blocages suc- cessifs.” La circulation a repris par alternat jusqu’à la fin des opérations programmée début novembre. O F.C. armé, conformes à la réglementation. Par ailleurs, une bonne dizaine de murs de soutènement seront consolidés en aval à

Le chantier d’un montant de 210 000 euros.

Le supermarché a ouvert ses portes fin novembre 2004.

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V A L D E M O R T E A U

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Services à domicile : vers une professionnalisation des activités Le vieillissement de la population sur le Val de Morteau génère de nouveaux besoins. Pour répondre à ces évolutions, l’A.D.M.R. (association du service à domicile) du canton de Morteau s’est engagée dans une pro- fessionnalisation de ses activités. La démarche devrait aboutir à la création d’une maison des services. Social

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L’ encadrement de la prise en charge des personnes âgées en milieu rural fut

longtemps du ressort du béné- volat. Aujourd’hui, ce n’est plus possible vu l’ampleur de la tâche

et la complexité des dossiers. De même, ce que l’on était en droit d’attendre d’une aide-ménagè-

la personne qui est l’employeur.” Le service prestataire s’adres- se uniquement aux bénéficiaires

re ne correspond plus aux besoins actuels. “Avec l’aug- mentation de la durée de vie et le renforcement d’une politique incitant les per- sonnes à rester le plus long-

de l’A.P.A. (allocation per- sonnalisée d’autonomie). Il représente 70% de l’ac- tivité et mobilise 56 aides à domicile. Moins déve- loppée, la formule man-

45 000 heures de travail.

Ouvert à tous

dataire concerne 26 autres aides à domicile. “L’A.P.A. a fait évo- luer la notion d’aide à la per- sonne. Ce dispositif impose des exigences de qualité. Aujour- d’hui, une aide à domicile, c’est une vraie pro qui participe à dif- férents modules de formation. Le métier se professionnalise. On va vers une formation d’auxi- liaire de vie. Il s’agit d’un diplô- me d’État, obtenu à l’issue d’une année d’étude ou délivrée par une validation des acquis. La personne devra alors avoir effec- tué au moins 3 000 heures d’ai- de à domicile.” La prochaine mise en applica- tion de la loi Borloo va entraî- ner une libéralisation de cette activité, ce qui signifie l’arrivée imminente de la concurrence. “Toute la question sera de ne pas mélanger l’aspect commercial et la notion bien-être. Pour s’adap- ter à la concurrence, on fait plus qu’encourager nos aides à domi-

temps possible à domicile, l’ai- de à domicile intègre davanta- ge de compétences, indique Patri- ce Mollier, embauché depuis le 1 er janvier au poste de secré- taire fédéral de l’A.D.M.R. et détaché localement à Morteau. Sur le canton, on regroupe 4 asso- ciations, à savoir Morteau, les Fins, Montlebon et Gran- d’Combe-Chateleu.” Installée dans les locaux situés rue Barral, l’antenne mortua- cienne reprend progressivement depuis 3 ans, en accord avec la commune, l’activité d’aide à domicile gérée initialement par le C.C.A.S. L’exercice de cette compétence représente aujour- d’hui 45 000 heures de travail en direction des personnes âgées. “On a deux modes de fonction- nement. Soit en service presta- taire où l’on est patron de nos employés. Soit en service man- dataire. Dans ce cas, on fait uni- quement la paperasserie et c’est

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déclin à mettre probablement sur le compte de l’évolution de la société. À l’étroit dans ces locaux actuels, l’A.D.M.R. est à la recherche d’un nouveau site. “Notre objec- tif est de mettre en place une mai- son des services sur le canton comme il en existe déjà au Rus- sey par exemple” termine Patri- ce Mollier. O F.C.

ciles à se former.” L’A.D.M.R. gère d’autres acti- vités de services à domicile : por- tage des repas, télé-assistan- ce. C’est elle qui s’occupe éga- lement des crèches, halte-gar- derie, centre de loisirs. “Tous ces secteurs sont en plein boom. Aujourd’hui, le seul service en difficulté se rapporte à l’aide familiale. On intervenait dans les familles nombreuses.” Un

Patrice Mollier s’occupe depuis le 1 er janvier de l’A.D.M.R. du canton de Morteau.

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L’habitat évolue dans le Haut-Doubs

Le Haut-Doubs concentre sur son territoire toutes les caractéristiques du marché de l’im- mobilier actuel. Tout d’abord en termes de prix, puisqu’ici ils ne fléchissent pas. La pression fon- cière est élevée dans cette région du départe- ment où les programmes de lotissements se suivent. Les mairies sont constamment sollici- tées par les acquéreurs à la recherche d’une parcelle de terrain pour construire une maison.

Le Haut-Doubs est tiraillé entre cette nouvelle donne qui consiste à construire à tout va pour répondre à une demande grandissante, et une volonté de préserver un caractère authentique dans l’habitat. C’est la rénovation qui attire tou- jours des investisseurs prêts à retrousser leurs manches et à ouvrir leur portefeuille pour remettre en état une ferme comtoise. Dans ce schéma à l’équilibre instable, de nouveaux

acquéreurs pointent le bout de leur nez. Il s’agit de ceux qui veulent donner à leur habitat une note écologique, qu’ils travaillent sur du neuf ou de l’ancien. Ceux-là sont attentifs aux nou- velles énergies ou énergie renouvelables qui fonctionnent grâce au soleil, au vent ou au bois. À une époque où les prix du fuel sont dissua- sifs, ces nouvelles énergies commencent à faire des adeptes. Le point dans ce cahier.

À l’inverse, avec un tarif de 750 euros le m 2 , le marché de l’im- mobilier est en recul de 17,6 % en 2004 à Baume-les-Dames. C’est le seul secteur à être en panne dans notre département où l’année dernière, “le prix Les prix s’envolent encore dans le Haut-Doubs On pouvait s’y attendre. L’observatoire de l’immobilier confirme que les prix sur le marché de l’immobilier des biens de plus de cinq ans continuent à grimper, notamment dans le secteur de Morteau. Immobilier dire. La baisse des taux d’in- térêt favorise aussi la croissan- ce du marché. Ce sont les reve- nus les plus modestes qui paient les conséquences de la flam- bée des prix. La plupart ren- contrent de plus en plus de dif-

L’ observatoire de l’im- mobilier de la Chambre des notaires du Doubs vient de rendre son rapport sur l’évolu- tion de ce marché dans le dépar- tement. Il met en évidence que la bande frontalière est un des secteurs géographiques les plus dynamiques tant en termes de prix et que du nombre de tran- sactions. Dans cette partie du Haut-Doubs, le marché ne flé- chit pas. Au contraire, il conti- nue à enregistrer une croissance à deux chiffres. Dans le détail, pour les appar- tements anciens de plus de cinq

ans, Morteau arrive dans le pelo- ton de tête des villes où le prix médian du m 2 un des plus éle- vés du département puisqu’il atteint les 1 370 euros ! Un mon- tant de 130 euros supérieur à la moyenne départementale. Sur un an, les tarifs se sont envolés de 12,3% et de 26,9% en trois ans pour un logement de 68 m 2 . À titre de comparaison, on retrouve Métabief qui se place en haut de classement, devant la capitale de la saucisse, avec un prix affiché à 1 410 euros au m 2, et le centre-ville de Besan- çon où les appartements se ven- dent à 1 480 euros le m 2 !

ficultés pour accéder à la propriété malgré les taux bancaires his- toriquement bas. À moins de s’endetter sur 25 ou 30 ans ! D’ailleurs, pour l’achat d’une maison indivi-

médian a progressé de 15,9% pour s’établir à 1 240 euros. Ce qui est supérieur au prix médian de la Franche- Comté : 1 190 euros” précise le rapport. Pour les logements neufs, ce

“Des prix comparables à ceux relevés à Besançon.”

prix médian dans le Doubs est de 1 900 euros ! Des chiffres qui donnent le vertige et des sueurs à tous ceux et celles qui sou- haitent accéder à la propriété. La proximité de la frontière suis- se est l’argument avancé par les notaires pour expliquer cette évolution constante. C’est désor- mais un lieu commun que de le

duelle comme d’un appartement, la tranche d’âge des acquéreurs de 30 à 39 ans est la plus dyna- mique. Concernant la vente des mai- sons individuelles de plus de cinq ans, le constat est iden- tique. “Suite à une progression de 11,1%, le prix de vente médian des maisons anciennes dans le Doubs s’est établi à 130 000 euros” indique l’observatoire de l’immobilier. Par contre, on obser- ve sur les secteurs de Morteau et du Mont d’Or-Deux lacs, une baisse sur ce marché spécifique de l’ordre de 4,6% dans le pre- mier cas et de 13% dans le second en 2004. Selon les notaires, ce recul s’explique “par la vente de biens dotés de sur- faces plus faibles faisant ainsi baisser mécaniquement le prix.” C’est mathématique, lorsque les prix sont trop élevés, les ache- teurs, dont le budget n’est pas extensible à souhait, se tour- nent vers des biens de taille plus modeste. “Par ailleurs, ce sont les biens bâtis au cours de la période d’entre-deux-guerres qui ont enregistré la plus forte haus- se de leur prix médian : + 63,2%, pour s’établir à 104 500 euros.” La raison est une fois encore éco- nomique. Les prétendants à l’ac- cession à la propriété sont prêts à investir dans un produit à rénover, quitte à prendre le temps de le faire. Ce premier achat est toujours moins lourd à supporter financièrement que

P u b l i - r e p o r t a g e

Portes ouvertes

aux idées cadeaux

C’est un lieu commun que de le dire, mais la Suisse est le moteur de l’immobilier dans le Haut-Doubs.

Bien remis de l’incendie survenu l’hiver dernier, Sauge Artisans du bois organise des portes ouvertes du 4 au 13 novembre sur le site de Derrière-le-Mont. Une visite qui s’impose à l’approche de Noël.

924 m 2 . Les écarts entre ces deux communes, pourtant toutes deux situées en bande frontalière, sont importants puisque le tarif passe du simple au double à sur- face de parcelle pratiquement égale. Le rapport conclut une fois encore par : “Le secteur de Morteau bénéficie de sa proxi- mité avec la Suisse ce qui lui permet d’afficher des prix com- parables à ceux relevés à Besan- çon.” Les prix de l’immobilier dans le Haut-Doubs continuent à flam- ber. Pour l’instant, aucun indi- cateur fiable ne permet de dire que le phénomène va s’arrêter. O T.C.

s’il s’agissait d’un logement neuf. Enfin, l’observatoire de l’im- mobilier présente une dernière analyse sur l’évolution du prix des terrains à bâtir sur le dépar- tement du Doubs. Hors lotisse- ment, le prix médian au m 2 est de 25 euros à Morteau pour 948 m 2 et de 11 euros à Maîche pour une parcelle de 1 375 m 2 . Les tarifs mortuaciens sont de 3 euros supérieurs à la moyen- ne départementale qui annon- ce une superficie moyenne du lopin de terre de 1 319 m 2 . En lotissement cette fois-ci, le prix médian du m 2 est de 51 euros pour 992 m 2 . Alors qu’à Maîche il est de 27 euros pour

O n a retrouvé une gamme de produits équivalente à ce que l’on proposait aupa- ravant.” Des propos rassu- rants d’un Olivier Sauge ras- suré d’avoir surmonté les conséquences liées à l’in- cendie du 1 er décembre 2004. Le sinistre avait détruit la tota- lité du magasin où étaient exposés les jouets et articles en bois. L’entreprise a pour- suivi son activité en accueillant

partie des ateliers sera acces- sible au public.” Une belle opportunité d’apprécier de l’intérieur la vie d’une petite structure artisanale spécia- lisée dans le travail du bois depuis 4 générations. Chez Sauge, la polyvalence est de mise, toutes les com- pétences sont utilisées dans le but de répondre au mieux aux désirs de la clientèle. Catherine, Nicole à Derrière- le-Mont, Audrey et Martine dans le second magasin Sau- ge Artisans du bois installé à Jougne au bord de la Natio- nale 57 réalisent ainsi sur commande des décorations personnalisées à partir d’images ou de photos. “Après les portes ouvertes, les deux boutiques fonction- neront 7 jours sur 7 jusqu’à Noël.”

les clients dans une struc- ture provisoire de 75 m 2 . “Les travaux de restructuration d’un nouveau magasin sont pro- grammés en 2006.” Oubliant ce mauvais souve- nir, toute l’équipe de la mai-

7 jours sur 7 jusqu’à Noël.

son Sauge s’est remise au travail en perspective des pro- chaines fêtes de fin d’année. Les portes ouvertes organi- sées du 4 au 13 novembre s’inscrivent dans cette dyna- mique. En se rendant sur le site de production à Derriè- re-le-Mont, vous découvrirez un large choix d’idées cadeaux pouvant réjouir toutes les générations. “Au cours de cette opération, une

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Législation

L’assurance dommage- ouvrage est obligatoire Tous les constructeurs de maisons individuelles prévoient cette assurance dans le cadre du contrat de construction de 1990. Mais elle est à la charge de l’investisseur.

L’ ’assurance dommage- ouvrage régie par la loi de 1978 est obligatoi- re. Dans le cadre d’un contrat de construction, elle est systé- matiquement proposée et inté- grée. En dehors de ce contrat, l’investisseur doit y souscrire. Ne pas le faire peut entraîner des complications. Par exemple “si un particulier vend sa maison avant le délai de dix

l’agence départementale d’in- formation sur le logement. Il est donc préférable d’y sous- crire. “Par comparaison, c’est

rance dommage-ouvrage qui intervient sur le gros œuvre et l’étanchéité du bâtiment est toujours à la charge de l’ac- quéreur. “Lorsque l’on signe un contrat de construction, la dom- mage-ouvrage fait partie des clauses suspensives. Un construc- teur qui travaille dans le cadre de la loi du 19 décembre 1990 a forcément une D.O.” poursuit Daniel Cretin.

Le prix de l’assurance domma- ge-ouvrage est variable selon la manière dont elle est souscrite. Si le particulier choisit d’en- treprendre lui-même les démarches, alors cette assu- rance lui coûtera plus cher que dans le cadre d’un contrat de

construction où le constructeur, compte tenu de son volume d’ac- tivité, a des tarifs négociés auprès des compagnies. “En moyenne, le montant de l’as- surance dommage-ouvrage cor- respond à 2% ou 3% du coût de la maison.” O

ans et qu’il ne dispose pas de dommage-ouvrage, le prix de ven- te peut dans un premier temps être minoré. Le notaire peut ensui-

te ne pas avali- ser la vente. Si elle est signée, le client a un argu- ment de choix

comme si vous rouliez avec une voiture de 25 000 euros sans assurance”

“La dommage-ouvrage correspond à 2% ou 3% du coût de la maison.”

ajoute Daniel Cretin de l’union nationale des constructeurs de maisons individuelles. L’assu-

pour se retourner contre le ven- deur en cas de problème sur l’édi- fice” précisent les services de

Exemple

Les limites de l’assurance dommage-ouvrage Cette assurance ne couvre que les problèmes liés au gros œuvre et à l’étanchéité de la maison. Mais en aucun cas elle n’intervient sur des questions qui relèvent de l’esthétisme du bâtiment.

“M a maison a 7 ans et le crépi s’ef- fondre en façade. Les experts sont venus consta- ter et concluent que cela relè- ve d’un problème esthétique qui n’induit pas des infiltra- tions d’eau.” Marc est amer. Depuis plusieurs mois, cet habitant du Val de Morteau multiplie les démarches auprès du constructeur qui a bâti sa maison pour deman- der réparation. Celui-ci est prêt à intervenir à condition que Marc participe financiè- rement aux travaux. Une situation jugée “inacceptable” pour ce particulier qui se retranche derrière le contrat de construction. Ce document établi selon la loi du 19

décembre 1990, qui est censé protéger rigoureusement l’ac- quéreur de “constructeurs” sans scrupule, prévoit un cer- tain nombre de garanties. Par- mi elles, il y a est obligatoire et reste valable pendant les dix premières années qui suivent la construc- tion de la maison. C’est donc naturellement que Marc avance donc cette clau- se pour imposer au construc- teur de rénover la façade dans les meilleurs délais et éviter de tomber dans le piège d’un débat d’experts qui se rejet- tent les responsabilités. “L’in- térêt de la dommage-ouvra- l’assurance dommage- ouvrage. Elle

par l’assurance” précise l’U.N.C.M.I. Cela ne veut pas dire que le constructeur est dédouané de toute responsa- bilité dans ce dossier. Le contrat de construction com- me Marc en a signé un, obli- ge le professionnel au parfait achèvement des travaux. C’est une garantie supplémentaire. “Dans se cas, si le crépi se décolle la première année, le constructeur a l’obligation de le refaire la première année.” Au-delà de ce délai, les dif- férentes parties sont amenées à trouver un accord à l’amiable. Ou encore le cas de Marc, il lui reste à amener la preuve que le crépi qui se décolle compromet l’étanchéité der la maison. O

ge est qu’elle intervient en dehors de toute responsabili- té. L’expert constate le sinistre, l’estime et l’assureur a 90 jours pour indemniser le particu-

lier” indique l’union natio- nale de constructeurs

“Ce n’est pas recevable par l’assurance.”

de maisons individuelles. On peut donc se demander pour- quoi Marc se heurte à autant de difficultés pour faire entendre sa voix. Parce que la dommage-ouvra- ge ne couvre que les problèmes liés aux travaux de gros œuvre, et à l’étanchéité de la maison. “S’il s’avère que le liti- ge relève d’un problème esthé- tique comme le cas d’un cré- pi, alors ce n’est pas recevable

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AFNOR NET 36005, satisfait la nor- me NFT 34202. Solvant : White Spi- rit. Utilisation : intérieur et extérieur (sauf incolore). Teinte incolore ou 5 tons bois (chêne, chêne clair, chê- ne ancien, noyer, châtaigner). Le seau de 5 litres (soit 5,50 € le litre)

SCIE SAUTEUSE “BOSCH” Réf. : Laser PST 680 EL 1050 W. Capacité de

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coupe 54 mm. Butée parallèle.

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PORTE DE GARAGE SECTIONNELLE À CASSETTES Dim. : larg. 2 375 x haut. 2 000 mm. Isolée de 20 mm, prémontée. Panneaux Wood grain (ral 9016 blanc). Montant laqués. Profil anti pince doigts. Ressort de torsion réglés en usine. Conforme aux normes européenes. Motorisation en option.

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STOP AFFAIRE LAINE DE VERRE MONOCOUCHE “PROLAINE” Bigmat Avec pare-vapeur. Ép. : 200 mm. Dim. : larg. 1,20 m, long. 4,5 m.

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11 bis route de Besançon 25500 LES FINS Tél. 03 81 67 45 10 - Fax 03 8167 09 46 24 Grande Rue 25800 VALDAHON Tél. 03 81 56 24 45 - Fax 03 81 56 46 98 Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 18h - Le samedi de 8h à 12h E-mail : jacquet.françois@wanadoo.fr - Site : ww.lmhd.fr

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