La Presse Bisontine 52 - Février 2005

LE DOSSI ER

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P ROJET Dans un service de Saint-Jacques Une trentaine de nouveaux lits pour le long séjour Il n’y aura pas de troisième établissement d’accueil pour personnes âgées dépen- dantes sur le secteur dans les prochaines années malgré les besoins. Mais l’idée de transformer une partie de Saint-Jacques en annexe de Bellevaux avance. D ans le cadre de la remontée programmée des services de l’hôpital Saint-Jacques à Minjoz, l’idée est née de créer sur un empla- cement laissé libre par la réorganisation des services, un pôle vieillesse. “Nous sommes en train de voir si on ne peut pas essayer d’utiliser une trentaine de lits de Saint-Jacques pour les transformer en annexe du centre Bellevaux. L’idée serait de créer un espace réservé aux personnes âgées” confie cette source proche du dossier. Le dossier serait “en bonne voie” d’après le prési- dent du Conseil général lui-même qui reconnaît que la situation dans le long séjour “devient infernale.” Cette solution serait une alternative à la créa- tion d’un nouvel établissement. La raison est avant tout financière car en faire un service annexe d’un centre déjà existant est bien sûr beaucoup moins coûteux. ! J.-F.H.

R ÉACTION

Ceux qui veulent rester à domicile

Maria Rognon : “Rester le plus longtemps possible chez moi” Affaiblie par quelques handicaps et une récente chute, cette habitante de Besançon s’orga- nise pour éviter d’avoir recours à un établissement d’hébergement pour personnes âgées.

R ue de Belfort. Dans un immeuble bien entretenu, l’appar- tement de Maria ognon. Propret, spacieux, il est comme tous ces loge- ments habités par des per- sonnes âgées : dans la vitri- ne du salon sont alignés tous les souvenirs d’une vie. Maria Rognon vit seu- le depuis 5 ans. Elle habi- tait avec sa mère, décédée en 1999 à l’âge de 100 ans.

pu mettre le nez dehors. Un coup dur. Pourtant, Maria Rognon se sent bien chez elle. Aidée par une aide-ménagère du C.C.A.S. qui lui assure deux heures de tâches domes- tiques trois fois par semai- ne, elle n’est pas livrée à elle-même. “Elle me fait tout ce que je ne peux plus assumer, notamment le repassage et le ménage. Le reste, j’essaie encore de me

resterai. Je n’ai jamais eu l’intention de demander une place en établissement.” Alors, elle s’organise. La septuagénaire bénéficie de cette chance que d’autres personnes âgées n’ont pas : elle a beaucoup de visites. “Ma sœur vient me voir tous les jours, c’est elle qui me fait mes courses. Je suis bien entourée reconnaît- elle. Sans cela, je pense qu’il serait impossible que je res- te seule. Ici, j’ai toutes mes habitudes, mes meubles, mes souvenirs, mes voisins qui m’aident aussi, mes neveux qui passent me voir.” Voilà 34 ans que pour cau- se d’invalidité, Maria Rognon ne travaille plus. Après avoir passé du temps à s’occuper de sa mère, d’autres personnes s’occu- pent d’elle aujourd’hui. Le plus longtemps possible… “Je suis consciente qu’un jour, il faudra certainement

Opérée du cœur en 2002, greffée d’un rein, Maria sent de plus en plus le poids des ans et de ces han- dicaps qui l’obli- gent à ralentir sa cadence. Comble

débrouiller seule : je fais ma toilet- te, ma cuisine, mes vaisselles” commente Maria Rognon. Malgré ses han- dicaps qui l’obli- gent à se mouvoir

“Un jour, il faudra certainement partir…”

Maria Rognon est en invalidité depuis 1971. elle n’a jamais voulu partir en maison de retraite.

tainement cela qui lui per- met de rester à domicile. Sans cela, et comme beau- coup d’autres personnes âgées, la seule issue est la solution ultime d’un séjour enmaison de retraite. Pour Maria, “il n’en est pas ques- tion.” ! J.-F.H.

partir. Je ne préfère pas y penser” dit-elle. 10 h 15, on sonne à la porte. C’est l’in- firmier qui vient prodiguer des soins à la jambe de Maria Rognon. Les moments de solitude sont décidément bien rares dans la vie de Maria. C’est cer-

plus lentement qu’avant, Maria Rognon ne veut pas entendre parler de maison de retraite ou de centre de long séjour. “Tant que je pourrai rester chez moi, je

de malchance, elle chute lourdement en décembre dernier. Une vilaine bles- sure l’oblige à utiliser un fauteuil roulant. Depuis cet accident, elle n’a pas

LA CAISSE D’ÉPARGNE DE FRANCHE-COMTE POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT

L e 26 octobre 2004 la Caisse d’Épargne de Franche-Comté ouvrait sa 9 ème agence sur le secteur de Besançon à École Valentin dans la zone commerciale à proxi- mité du magasin Carrefour. «Cette agence répond à une for- te demande de notre clientèle. Nos clients présents sur les communes du Nord de Besan- çon peuvent ainsi avoir plus faci- lement accès à nos services au même titre que nos clients d’une partie de la Haute-Saône toute proche. Cette agence innovan- te associe conseil et libre ser-

vice avec de nombreux services accessibles 24h/24. Ceci nous permet de renforcer notre rôle de conseils auprès de notre clien- tèle dans le domaine du place- ment, de la gestion de patri- moine, du crédit, et de l’assurance automobiles, habitation, acci- dents de la vie par exemple… » note la direction. Pour fêter cet événement, la Caisse d’Épargne avait organisé un grand jeu avec à la clé une soirée spéciale ciné- ma au Mégarama. À l’invitation de Bruno Rakoczy, directeur com- mercial Centre-Franche-Comté, Gérard Allemandet, directeur de

la nouvelle agence de Valentin et de toute son équipe, plus de 300 personnes ont participé à la sortie du film «Ocean’s 12» avec les trio célèbres d’acteurs américains (Georges Clonney, Brad Pitt et Matt Damon) le 15 décembre dernier. «C’est la première fois que la Caisse d’Épargne conduisait ce type d’opération, il était important de récompenser nos clients» conclut la direction. "

La soirée Caisse d’Epargne Franche-Comté a connu un vif succès. De nombreux cadeaux ont été distribués (Lecteurs DVD, DVD, places de cinéma...).

Agence d’École Valentin Tél 0821 01 25 32 - Fax 03 81 25 51 01 Accueil téléphonique 6j/7 du lundi au samedi de 8h à 20h Horaires d’ouverture : Mardi à vendredi 9h30 à 12h et de 13h30 à 18h - Samedi de 8h30 à 12h30

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