La Presse Bisontine 52 - Février 2005

RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON

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Un camping aménagé près de la plage d’Osselle revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine

La Vèze : Éric Monnin a de nouveaux projets universitaires

M ercredi 12 janvier, en préambule du match F.C. Sochaux-Olympique Lyonnais, 16 étudiants (sur 22) de l’Université de Technologie de Belfort-Mont- béliard, ont reçu des mains de Jean-Clau- de Plessis, président du club franc-com- tois, leur diplôme en “communication et marketing du sport”. Ces étudiants fai- saient partie de la première promotion à étrenner ce nouveau cursus universitaire mis en place par Éric Monnin. Cet ensei- gnant domicilié à La Vèze, ex-sportif de haut niveau, est satisfait de voir aboutir cette formation spécifique, qui petit à petit va trouver son rythme de croisière dans le paysage universitaire régional. Ce cursus ouvert à toutes personnes en quête d’une reconversion comme les spor- tifs, les personnes sans emploi ou les étu- diants de niveau Bac +2, a pour but de leur donner des compétences en marketing et en communication. L’objectif n’est pas de former des “spécialistes” mais des pro-

fessionnels capables de participer à la valorisation de l’image d’un club de sport professionnel ou amateur par exemple, ou d’intégrer la cellule communication d’un équipementier. Cette formation diplô- mante donne les clés aux étudiants pour s’insérer sur un marché en développe- ment. “Le sport est au cœur de la logique de ce diplôme. Communiquer et faire du marketing sportif, c’est aussi comprendre l’ensemble des rouages qu’il y a derriè- re la politique commerciale d’un club” souligne le fondateur de ce nouveau cur- sus. La seconde promotion est cours de formation. Le recrutement pour la troi- sième est ouvert. De son côté, Éric Mon- nin travaille déjà sur d’autres projets. Son but cette fois-ci est de mettre en place une formation à la carte, dès la rentrée de septembre, en communica- tion et en marketing avec toujours en filigrane une logique sportive. Renseignements : 03 84 58 31 10 !

O sselle est réputée pour la qualité de sa bai- gnade naturelle. Chaque été, ce plan d’eau est le lieu de rendez-vous des baigneurs du Grand Besan- çon. Suivant les années, la pla- ge enregistre un taux de fré- quentation qui varie de 17 000 à 45 000 personnes. Le record d’affluence a été atteint pendant la période caniculaire de 2003. Indiscutablement, Osselle est un site à prendre en considération dans le cadre de la dynamisa- tion de l’activité touristique sur l’agglomération. C’est pour cet- te raison que des investisse- ments vont être engagés sur ce site à hauteur de 98 000 euros. Le projet piloté par la commune d’Osselle, propriétaire des lieux, qui finance 25 % de la somme est aussi soutenu par la C.A.G.B.

qui apporte également 25 % du montant. Le reste est financé par le Conseil général et des fonds A.T.S.R. en particulier. Pour l’instant, le projet est à l’étu- de. L’idée est de construire à la place du petit chalet qui fait offi- ce d’accueil, un bâtiment qui abriterait entre autres des sani- taires. Dans le même temps, le parking sera réaménagé. Les locaux existants où se trouve pour l’instant le bar, ne feront pas l’objet d’une opération de rénovation d’envergure. En tout cas pas dans l’immédiat. L’élément le plus important de ce dossier est la création d’un camping d’une soixantaine de places à proximité du plan d’eau. Les travaux devraient débuter dans les prochaines semaines pour que l’ensemble soit opé- rationnel dès le mois de juin. !

Pollution industrielle à Saint-Vit : une entreprise condamnée

S uite à des pollutions consta- tées dans le ruisseau situé en aval de la station d’épu- ration de Saint-Vit, une enquête a été lancée et différentes cam- pagnes de prélèvement effec- tuées sur la zone industrielle de Saint-Vit. Le problème viendrait en effet de cette zone industriel- le, dont certains rejets seraient évacués par le réseau pluvial. Dans notre numéro de mai 2004, nous évoquions l’enquête en cours, menée tout d’abord par la brigade de gendarmerie de Saint- Vit, puis par le conseil supérieur de la pêche sollicité par la M.I.S.E. (mission interservice de l’eau). Les investigations ont été réali- sées dans le cadre de la pollution des eaux potables par des sol- vants chlorés (tétrachloroéthylè- ne et trichloroéthylène). L’entre- prise EMT 25, entre autres, utilise du trichloroéthylène. Mise en demeure par la préfec- ture, l’entreprise a réalisé des investissements à hauteur de 60 000 euros pour se mettre en

conformité. “Une plainte a toute- fois été déposée par la D.R.I.R.E. et nous nous sommes porté par- tie civile, explique-t-on à la Com- mission de Protection des Eaux. Le P.D.G. de l’entreprise a été convoqué au tribunal de police en septembre et a été condam- né à payer deux amendes de 450 euros, ce qui correspond à une contravention de 5 ème classe. Nous sommes surpris que cette affaire ne soit passée qu’au tribunal de police car elle aurait mérité un jugement en correctionnel. Mais l’entreprise n’avait pas de condam- nation antérieure et le fait qu’elle se soit mise aux normes depuis a certainement été pris en compte par le tribunal.” Depuis un an environ en effet, l’en- treprise dispose d’une station interne de décantation qui fonc- tionne en circuit fermé, ne posant plus aucun problème de pollu- tion. Il reste toutefois à Saint-Vit un certain nombre d’autres entre- prises qui ont encore des rejets polluants. L’enquête continue. !

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