La Presse Bisontine 52 - Février 2005

LE GRAND BESANÇON

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Système U : le dossier est entre les mains des collectivités S AINT -V IT Construction d’un pont

Après avoir obtenu tous les accords nécessaires, la municipali- té de Saint-Vit achète les derniers terrains nécessaires à l’ex- tension des entrepôts Système U. Études et appel d’offres vont être réalisés pour la construction d’un pont au-dessus de la voie ferrée et d’une voie d’accès.

L e terrain susceptible de répondre à la demande d’extension de Systè- me U n’étant pas constructible, lamairie a d’abord engagé une révision simplifiée duP.O.S. (plan d’occupation des sols). Le dossier a été envoyé aux différents services de l’É- tat, à l’ensemble des mairies alentour et à toutes les institu- tions traditionnellement consul- tées qui ont répondu favora- blement à la demande. Il a également fallu tenir compte du S.C.O.T. (Schéma de cohé- rence territorial), dont Pascal Routhier, maire de Saint-Vit, est l’un des vice-présidents. “Nous sommes en train de bou- cler les acquisitions de terrain, présente Pascal Routhier. Sys- tème U a besoin de 17 hectares, nous en achetons 22 pour nous

La D.D.E. est conductrice d’opé- ration sur ce projet. Les études et consultations d’entreprises seront lancées avant cet été. “Le dossier est entre les mains du maire, explique Christophe Boulet, responsable du site Sys- tèmeUdeSaint-Vit. Nousn’avons

donner lesmoyens de l’extension économique sur Saint-Vit. Nous avons ainsi une zone économique future à disposition. Des études et appels d’offres doivent être réalisés pour la construction d’un pont au-dessus de la voie ferrée et d’une voie d’accès qui

plus qu’àattendre que les accès soient réali- sés et le terrainacquis. La D.D.E., la mairie et la Région inter- viennent sur ce dos- sier. Nous, nous ne pouvons qu’attendre.” Dans un premier

descend de l’autre côté, sur les terrains arrières de Saint-Vit. R.F.F. (Réseau Ferré de Fran- ce) et la S.N.C.F. seront contactés car ils ont des préconisations et contraintes à respecter. Si tout se passe bien,

Les travaux doivent être réalisés pour fin 2006.

Système U construira dans un premier temps un entrepôt de 30 000 m 2 .

Une nouvelle certification pour le centre d’enfouissement des déchets C ORCELLES -F ERRIÈRES Augmentation des coûts L’année 2004 aura été marquée par l’obtention de la norme européenne I.S.O. 14 001, attestant du respect des normes envi- ronnementales. Cette mise en conformité a évidemment un coût.

temps, des nouveaux entrepôts seront construits sur une sur- face de 30 000 m 2 , et jusqu’à 60 000m 2 à terme. Pour accom- pagner cette extension, l’effec- tif devrait passer de 148 à 200 salariés. ! G.C.

on espère lancer les travaux sur la fin de l’année. Tous les tra- vaux doivent être réalisés pour fin 2006. Je m’y suis engagé auprès de Système U. L’objec- tif est d’aller le plus vite pos- sible.”

L a norme I.S.O. 14 001 est une norme environne- mentale concernant prin- cipalement tout ce qui est rejet (dans l’eau ou dans l’air). L’en- treprise Nicollin, installée à Corcelles-Ferrières depuis 1988, a une activité de collecte, de tri et d’enfouissement des déchets. Les déchets sont trai- site est opérée. Une surveillance des eaux souterraines de - 10 à 40mètres est également effec- tuée grâce à des installations particulières. Enfin, l’entre- prise traite les eaux de pluie provenant des alvéoles où sont stockés les déchets. “Nous sommes certifiés I.S.O. 9002, et depuis 2004, I.S.O. 14 001, rappelle Joël Girardot, direc- teur du centre de Corcelles- Ferrières. Nous sommes très peu de C.S.D.U. (Centre de stoc- kage des déchets ultimes) à être certifiés en France. Cette nor- me I.S.O. 14 001 atteste de notre savoir-faire et prouve que l’on fait bien les choses.” L’obtention de cette norme a imposé de nouvelles contraintes et donc de nouveaux coûts, sur lesquels l’entreprise se justi- fie. “On entend souvent dire que le traitement des déchets coûte cher à cause des entre- prises privées, constate-t-il. C’est totalement faux. Il faut d’abord comprendre pourquoi, d’une manière globale, les coûts tés en casiers étanches et une sur- veillance constante des eaux autant en amont qu’en aval du

port, du tri et du traitement.” À Corcelles-Ferrières, les prix ont augmenté de 15 à 20 % globalement. Cela s’explique par les coûts de traitement et de collecte, les nouvelles normes de sécurité, des camions qui coûtent plus cher, le passage aux 35 heures… En 2004, le centre a traité moins de déchets qu’en 2003. “Besançon a repris les ordures ménagères depuis janvier 2004. Nous avons d’autre part quelques clients en moins com- me la fonderie Peugeot. Et 2004 a a été marquée par une bais- se d’activité générale au niveau industriel.” Résultat : - 40 000 tonnes par rapport à 2003, soit 170 000 tonnes de déchets entrés dans le centre dont 30 % sont valorisés. ! G.C.

ont augmenté : il y a eu la mise en place de collectes sélectives et de tri, qui n’existaient pas avant. Il y a eu lamise en confor- mité de l’usine d’incinération de Besançon, qui n’a donc pu faire autrement que d’aug- menter les prix. Il ne faut pas oublier la mise en place des déchetteries qui remplacent les

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décharges sauvages, avec des coûts de trai- tement et de trans- port. Le traitement des déchets verts

Augmentation de 15 à 20 %.

n’existait pas non plus. Sans oublier enfin les nouvelles normes européennes dont la mise en conformité a égale- ment un coût. Tout ceci est arri- vé en très peu d’années, 4 à 5 ans, et se répercute inévita- blement sur les prix du trans-

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Joël Girardot, directeur du site : “On entend dire que le traitement des déchets coûte cher à cause des entre- prises privées. C’est totalement faux.”