La Presse Bisontine 52 - Février 2005
SPORT
28
B OXE
Le 25 mars à Besançon Le combat de Morrade Hakkar est encore hypothétique
Dans deux mois, c’est sur le ring bisontin que Morrade Hakkar devrait disputer le titre européen. Mais actuellement, pour des raisons financières, ce combat est encore hypothétique.
M orrade Hakkar dis- putera-t-il, oui ou non, le titre euro- péen contre lespa- gnol Jorge Sendra à Besançon le 25 mars ? Impossible de laf- firmer pour linstant, car la municipalité et Michel Acariès organisateur du combat nont pas encore trouvé de terrain dentente. De part et dautre, on affirme que les tractations sont en cours. Le point sensible de la discus- sion concerne la question finan- cière. Michel Acariès demande assurer la soirée. Cette figure de la boxe française sen explique en détaillant les coûts inhérents à la programmation dun combat de cette envergu- re. Entre la bourse qui revient aux boxeurs (110 000 euros pour deux), la contribution à appor- ter aux instances de la boxe française et européenne qui perçoivent chacune 10 000 euros, les émoluments du super- viseur, de larbitre et des trois juges, et enfin lorganisation à lensemble des col- lectivités locales et pas uniquement à la ville de Besançon dap- porter la somme de 150 000 euros pour
tives, on confie à la mairie que le championnat européen de boxe coûte un peu trop cher Néanmoins, la municipalité est sensible à ce projet. Nous aimerions pouvoir le faire en hommage à la brillante car- rière de Morrade Hakkar qui est un porte-drapeau impor- tant de Besançon. Lenvie dor- ganiser ce combat est réelle indiquent les services de la municipalité qui viennent de lancer une recherche de par- tenaires. Mais au-delà de la question du coût, la ville qui est prête à mettre à disposi- tion pour cette rencontre des moyens humains et matériels, doit aussi surmonter un pro- blème de logistique. Le Palais des Sports est en travaux, et il va falloir régler le problème des accès à la salle le cas échéant. Au milieu de ces tractations, il y aMorrade Hakkar qui espè- re pouvoir disputer le titre euro- péen à Besançon, devant son public. Michel Acariès le sou- haite aussi, à condition de trou- ver maintenant une issue favo- rable aux discussions. Dans le cas contraire, il nexclut pas dorganiser ce combat dans une autre ville. ! T.C.
de cinq combats professionnels en préambule de la rencontre Hakkar-Sendra pour obtenir deux heures de diffusion sur Sport +, il faut compter 200 000 euros. À cela vous ajoutez la restauration, la billetterie, la communication et vous arrivez au final pour cette opération à un coût global qui oscille entre 230 000 et 240 000 euros. Un investissement pour lequel Michel Acariès sollicite la par- ticipation des collectivités. Je leur demande de trouver des partenaires financiers. En à leur disposition tous les sup- ports pour communiquer. Ce nest pas une offre de Gascon que je fais, mais un véritable partenariat. Une première offre de 80 000 euros a été faite à MichelAcariès qui juge ce mon- tant encore insuffisant. Du côté des services de la mai- rie, on sinterroge. Car il y a un an, pour le même prix, les col- lectivités ont financé létape du Tour de France à Besançon. Sans vouloir faire de sectaris- me entre les disciplines spor- échange, je leur offre une lisibilité télévi- suelle entre laffi- chage sur le ring, la pesée, la conférence de presse, etc. Ils ont
“Je ne fais pas une offre de Gascon.”
Morrade Hakkar espère pouvoir disputer le titre européen à Besançon devant son public.
F OOTBALL
450 licenciés Le Sporting-Club Clemenceau est dans le coup
C’est un des clubs les plus dynamiques de Besançon. Aujour- d’hui, avec 25 équipes engagées en compétition et qui ont des résultats, le S.C.C. envisage l’avenir sereinement.
E n 1993, lidée de Phi- lippe Renard est de créer son propre club avec un groupe de copains pour avoir une équi- pe dit-il. Lambiance est tou- jours aussi conviviale chez ces mordus de football, mais pour la bande damis restreinte, on repassera ! Onze ans après sa création, le Sporting-Club Cle- menceau a des allures de peti- te entreprise. Il compte désor- mais 450 licenciés, 250 sponsors, 25 équipes et une soixantaine de dirigeants. Au bout du compte, on est loin des ambitions de départ de Phi- lippe Renard, président du S.C.C. Il se retrouve à la tête dun des plus grands clubs bisontins par son nombre dad- hérents. Cest aussi un des plus dynamiques. Il le dit lui même : Depuis le début, tout ma sou- ri. Il y a sans doute une part de chance dans le parcours de cet amoureux du ballon rond, mais cest avant tout la volonté den- treprendre qui anime cet hom- me. Alors, déformation pro-
fessionnelle - il est le respon- sable de la Caverne des mariés - où passion pour le football ? Cest la réunion des deux qui le fait avancer dun pas tran- quille , fédérant autour de lui des bénévoles qui lépaulent et sinvestissent à leur tour pour le club. Au S.C.C., le plaisir de parta- ger une même passion se res-
sident ny pense pas encore. Chaque chose en son temps, tranquille. Si on doit monter, on montera. En attendant, les joueurs doi- vent continuer à travailler, à sentraîner. Tout se passe au stade du Rosemont, sous lil attentif de Jean-Luc Manso qui encadre la formation des jeunes, une priorité du Spor-
sent sur le terrain, jusquau bout des crampons des joueurs. Dans toutes les catégo- ries, les équipes enregistrent de
ting-Club Clemenceau. Ce nest pas un hasard si en 1998, il lui a été décerné le Challenge du meilleur club jeu- ne ! Cette année, en même temps quil rece-
“Si on doit monter, on montera.”
bons résultats. Toutes les équipes premières de benjamin à senior jouent en ligue indique Philippe Renard. Léquipe pre- mière senior qui évolue en pro- motion honneur occupe actuel- lement la 2 ème place au classement général à un point du leader du championnat. En continuant sur sa lancée, ce groupe renforcé par la présence dAlexandre Pepe, ancien joueur du B.R.C., peut prétendre mon- ter la saison prochaine. Le pré-
vait les nouveaux maillots qui habillent tous les joueurs, le S.C.C. a ouvert une section féminine qui recrute en ce moment des joueuses. Une des clés de la réussite de ce club du quartier de la But- te, est sans doute sa capacité à se mobiliser en dehors des matches et des stades. Par exemple, il participe à la Caval- cade de Saint-Ferjeux. Le 8 jan- vier, à la suite du grand loto de lépiphanie quil organisait,
Les jeunes pousses du club.
tis dans 120 équipes sont atten- dus sur le stade de laMalcombe pour une manifestation qui nest que du bonheur. ! T.C.
du club est sans doute lorga- nisation du tournoi interna- tional des petits champions qui se déroule au mois de juin. Lédition 2005 est en prépara- tion. Près de 1 500 jeunes répar-
le S.C.C. a fait un don pour aider les enfants dAsie. Les dirigeants travaillent aussi à la création dune section spor- tive au collège Albert Camus. Mais une des actions-phares
Made with FlippingBook HTML5