La Presse Bisontine 52 - Février 2005

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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Sécurité routière : la discothèque le K.G.B. s’engage l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

Les étudiants américains sont de retour au C.L.A.

S ur l’exercice 2003, le centre linguistique appli- qué (C.L.A.) a enregistré une baisse de plus de 50% du nombre d’étudiants Américains. “C’était probablement consécutif à la guerre en Irak” indique Serge Borg, le directeur du centre. Les divergences entre la Fran- ce et les États-Unis sur la question irakienne ont eu un effet immédiat sur le C.L.A., boudé d’un coup par les stagiaires venus d’outre-Atlantique. “En fait c’est assez simple, il suffit de regarder la car- te des conflits dans le monde pour remarquer

des fluctuations des effec- tifs de certaines nationa- lités.” Si l’on observe les chiffres de 2004, il semble que le boycott des Américains s’estompe. Les effectifs ont pratiquement doublé en un an passant d’une trentaine à une soixan- taine. “On retrouve le flux des années 2001-2002” poursuit Serge Borg. Dans quelques jours, le directeur s’envolera pour les États-Unis afin de conforter les relations avec les partenaires amé- ricains du C.L.A. Il n’en reste pas moins que ces étudiants sont minoritaires au centre lin-

guistique appliqué qui accueille en moyenne 3 000 stagiaires par an de 120 nationalités dif- férentes. Aujourd’hui, le tiers d’entre eux vient des pays d’Asie (Chine, Corée, Japon.) Dans le top 10, le C.L.A. enre- gistre également une poussée des pays d’Amérique du Sud comme l’Argentine et le Brésil. L’Afrique anglophone (Afrique du Sud et Nigéria) plé- biscite à son tour la structure bisontine. En revanche, le nombre d’étudiants européens est en stagnation. !

L’ opération baptisée “Vigi- carotte” a été initiée en mai 2000 par le groupe M.A.A.F. assurances. Depuis 4 ans, plus de 90 000 jeunes ont été sensibilisés sur le territoire national aux dangers de l’alcool au volant. Cette année, plusieurs discothèques du département s’associent à l’opération. Dans le Grand Besançon, le K.G.B. a répondu à l’appel. Le week-end des 14 et 15 janvier, la disco- thèque des Prés-de-Vaux parti- cipait à l’opération basée sur le principe suivant : en arrivant dans la discothèque partenaire, le conducteur volontaire dépose son permis de conduire et s’en- gage à ne pas boire d’alcool. Au moment de partir, il est soumis à un alcootest. Si celui-ci est négatif, il est récompensé par une carotte remplie de jetons- cadeaux d’une valeur de 150

euros. Si le test est positif, pas de cadeau, mais pas de sanc- tion non plus. Simplement, le res- ponsable de la discothèque est chargé de trouver une solution pour ramener le fêtard chez lui en toute sécurité (taxi, ami sobre…). La sobriété récom- pensée, tel est le concept de cet- te campagne originale. La parti- cipation au plan “Vigicarotte” permet également aux jeunes de bénéficier de boissons non alcoo- lisées gratuites. Cette initiative s’avère la bien- venue lorsque l’on sait qu’en France, les chiffres de l’insécu- rité routière demeurent effrayants chez les jeunes de 15-25 ans : dans cette tranche d’âge, l’al- cool est responsable de 25 % des morts sur la route, notam- ment le week-end, et en parti- culier… à la sortie des disco- thèques. Un exemple à suivre. !

Une nouvelle signature pour la ville

F ini le bleu, rouge et jaune de l’ancien logo “Besançon l’in- novation”. Désormais, Besançon s’écrit en rouge et noir, deux des couleurs fortes de la ville, qui ont marqué son histoi- re et son patrimoine (le rouge en référence aux militaires et le noir aux ecclésiastiques). “Besançon s’écrit en caractères noirs à l’ex- ception du C cédille tout de rou- ge vêtu, présente Jean-Louis Fousseret. C’est une nouvelle signature plus lisible et plus contemporaine. La “cédille guille- met” traduit une ville décidée à prendre la parole, à faire parler d’elle. Elle symbolise l’ouvertu- re et met en avant l’une de ses particularités, un de ses carac- tères pour une ville qui n’en manque pas.” La municipalité a fait appel dans un premier temps à la Société Publicis S.B.A. pour effectuer une étude diagnostic de l’iden- tité de la ville et sur l’utilité de la faire évoluer. Une trentaine d’agences de toute la France ont ensuite répondu à l’appel d’offres de la ville. C’est finalement une jeune équipe de graphistes de

Marseille, Cocchi & Sainte Marie, qui a été choisie à l’unanimité. Le nouveau logo est décliné sur des dizaines de supports, de la papeterie aux panneaux de chan- tier, en passant par la signalé- tique, les véhicules municipaux, le journal interne ou les objets promotionnels. “Ce ne sont pas moins de 543 véhicules et 711 bâtiments municipaux qu’il faut habiller, précise Emmanuel Dumont, adjoint à la communi- cation. Il faudra un trimestre pour mettre en place partout la nou- velle identité visuelle et rempla- cer l’ancien logo qui depuis plus de 10 ans avait eu le temps d’im- poser sa présence.” Le coût de l’opération s’élève à 69 000 euros hors taxes com- prenant la conception et la créa- tion du logo (16 000 euros), la charte graphique (27 000 euros) et la campagne de publicité (25 000 euros), auxquels il faut ajouter 16 000 euros hors taxes pour le travail réalisé en amont par l’agence S.B.A. Les pre- miers détracteurs se font entendre ça et là : “Au final, ça fait cher la cédille !” !

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