La Presse Bisontine 52 - Février 2005
L’ACTUALITÉ DU MOIS
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P LANOISE
En bref
Dans les locaux actuels de l’I.R.T.S.
Le projet de regrouper les organisations syndicales en un même lieu était une promesse de l’équi- pe municipale. Le dossier avance. Reste à convaincre tous les syndicats de s’installer à Planoise. Une Maison des syndicats… mais pas n’importe où
" Marine Samedi 22 janvier à 21 heures au Grand Kursaal : bal de la marine, animé par l’orchestre Cocktail. Réservation auprès de M. ou M me Grand au 03 81 52 03 21. Livre Le centre Régional du Livre organise pour la première fois un stand commun aux édi- teurs implantés en Franche- Comté à la prochaine Foire du livre de Bruxelles qui se déroule du 2 au 6 mars pro- chain. Rencontres-lectures et débats y seront proposés. Afrique L’association pour la promo- tion des arts et cultures d’Afrique (A.P.A.C.A.) met en place une exposition nommée “Je suis venu vous dire…” Objectif : permettre aux étu- diants de l’Université issus de la “Grande Afrique” de s’ex- primer à travers un panneau de format A 2. Cette expo aura lieu en mai prochain. Les étu- diants volontaires peuvent déjà contacter Thomas Maës- Martin au 06 84 07 16 69. Armée Sur le plan national, l’armée de terre recrutera cette année 17 000 jeunes, de sans qua- lification à Bac + 5. 4 000 postes sont à pourvoir d’ici le 1 er mai. pour en savoir plus, contacter le C.I.R.A.T. de Besançon (64, rue Bersot) au 03 81 87 24 61. " " "
L amunicipalité Fousseret est en train de concré- tiser un des promesses électorales les plus anciennes à Besançon : offrir aux syndicats de la ville des locaux dignes de ce nom en unmême lieu. La plupart des syndicats bisontins sont hébergés actuellement dans le quartier Battant entre la rue Champrond et la rue Battant. Vieillots et exigus, ces locaux ne correspondent plus aux exigences des prin- cipaux intéressés. La mairie sest donc engagée à loger les organisations syndicales dans un bâtiment plus fonctionnel, offrant des services communs à tous. Dans cette optique, elle a fait lacquisition en sep- tembre dernier pour 1,23 million deuros des actuels locaux de lI.R.T.S. (Institut Régional du Travail Social). Installé au cur de Planoise, rue Léonard de Vinci, lI.R.T.S. a prévu de déménager dans un nou- veau bâtiment, actuellement en construction sur la zone Lafayette et dont les travaux doivent être ter- minés dici la fin de lannée. La mairie a donc proposé aux syndicats ces locaux de plus de 2 000 m 2 et étudie les réels besoins des syndicats en matière de surfaces. Nous réaffirmons notre volonté dinstaller les syndicats à la place de lI.R.T.S., note Vincent Fuster, adjoint bisontin en charge de ce dossier. Nous sommes en train détablir le pré-projet architectural pour pouvoir être en mesu- re de présenter des plans concrets dici fin février- début mars. Nous prenons le temps de rencontrer un à un les syndicats pour estimer au plus juste leurs besoins. Tous les syndicats bisontins ne sont pas convaincus
qui se dit convaincu que la présentation de plans concrets dici quelques semaines devrait lever les quelques doutes des syndicats. La municipalité, qui loge gratuitement toutes les unions syndicales locales, se donne lannée 2005 pour peaufiner son projet à Planoise. La maison des syn- dicats devrait donc ouvrir ses portes en 2006. Sauf blocage provoqué par les syndicats eux-mêmes. ! J.-F.H.
du bien-fondé dinstaller cette maison commune à Planoise (voir les réactions ci-dessous). Mais la mai- rie na pas lintention de proposer un autre empla- cement. Sil y a blocage de la part de certains syn- dicats, nous ne les obligerons pas à venir à Planoise. Mais cest notre volonté de les installer à cet endroit et nous avons dores et déjà prévu 300 000 euros dans le budget pour faire les aménagements nécessaires pour rendre les locaux tout à fait adaptés ajoute lélu
L’I.R.T.S. doit quitter ses locaux de la rue Léonard de Vinci à Planoise pour la zone Lafayette. Les travaux doivent être terminés avant la fin de l’année.
Z OOM
Réactions Les syndicats ne sont pas encore prêts au grand rassemblement
Les sons de cloche sont discordants entre les orga- nisations syndicales bisontines. Toutes prônent l’uni- fication mais aucune ne partage totalement le pro- jet de la mairie. Réactions de trois syndicats bisontins. C.F.D.T. Le secrétaire général bisontin Gérard Thibord : “La solution actuelle n’est pas adaptée”
C.G.T. Le secrétaire général de l’union départementale
Maxime Guillemin : “On est plutôt d’accord pour Planoise”
“L e projet dune maison des syndi- cats qui regrouperait lensemble des syndicats est quelque chose que lon appelle de nos vux depuis long- temps. Nous sommes complètement dac- cord sur le principe. Ceci dit, il y a de légers bémols. ÀBesançon, il semble que lamunicipalité ait choisi loptionde réunir
donc poser la question à lamairie. Autre point à régler : la configuration des locaux de lI.R.T.S. Apparemment, il paraît com- pliqué dintégrer ces locaux dans la confi- guration actuelle. Sur la question de lem- placement àPlanoise, on est plutôt daccord car on considère que notre place est là où sont les salariés. !
non seulement les 5 confédérations recon- nues (C.G.T., C.F.D.T., F.O., C.G.C. et C.F.T.C.) mais aussi lU.N.S.A., la F.S.U. et Sud, cest-à-dire les organisations caté- gorielles. À ce moment-là, il faut aussi quelles acceptent nos organisations caté- gorielles à nous : C.G.T.-P.T.T., S.G.P.E.N. (Éducation Nationale) Nous allons
F.O. Le secrétaire général
F.S.U. Le secrétaire départemental
“D epuis plusieurs années, nous demandons à être mieux logés. La ville a acheté les actuels locauxde lI.R.T.S. sans avoir pris la peine de nous consulter aupréalable.Nous avions juste eu droit à une visite rapide en octobre 2003 et lamairie a ache- té ces locaux sans même attendre notre avis. Lidée de réunir les syn- dicats est bonne mais ce nest pas pour autant que lonsouhaite perdre notre indépendance. Lamairie vou- lait notamment que tous les syn- dicats aient une salle de repro- graphie commune, cest aberrant. Le fait dêtre à Planoise, on nest pas contre. Mais à ce moment-là, il faut que tous nos interlocuteurs aillent aussi à Planoise (adminis- trations, collectivités, préfecture ). Nous ne faisons pas dostracisme
vis-à-vis de Planoise mais on ne veut pas se retrouver isolés. Ensui- te, il nous semble que les locaux de lI.R.T.S. ne sont pas du tout adap- tés. Sur les 2 100m 2 de locaux, plus de 530m 2 sont inutilisables. Et que fera la mairie si certaines organi- sations souhaitent venir à Planoi- se et pas dautres ? On demande à lamairie de regarder ailleurs. Rue de Cologne, limmeuble le Tripode doit être démoli. Je pense par exemple que ce genre de bâtiment serait plus adaptable que les locaux de lI.R.T.S. Je le répète, nous ne sommes pas hostiles pour aller à Planoise mais la solution actuelle nest pas adaptée. Si la ville avait mieux réfléchi, on aurait pu profi- ter dun site comme celui du 6, rue de la Madeleine pour aménager une maison des syndicats. !
Franz Ehrhard : “Nous préférons rester dans nos locaux actuels”
René Posty : “Plutôt un avis favorable”
“N ous sommes très favorables à ce projet de maison des syndicats. Cela fait dailleurs des années, voire des décen- nies que lon réclame des locaux dignes de ce nom. Cette fois-ci, la mairie tient enfin ses promesses. Pourquoi pas une mai- son des syndicats à Pla- noise ? Au moins laccès est plus simple quau c e n t r e - v i l l e . No u s
navons pas d a priori négatif quant à reprendre les locaux de lI.R.T.S. Reste à savoir si tous les syndicats pourront y être logés dans des conditions acceptables. Personnel- lement, jai plutôt un avis favorable pour lins- tant. Nous attendons que la mairie nous fasse les propositions de la dis- tribution de ces locaux pour nous prononcer. !
“N os statuts sont clairs : nous sommes pour la réunifi- cationdumouvement syn- dical. Nous sommes donc extrê- mement favorables au projet de la mairie de créer unemaison des syn- dicats. Mais notre position est tran- chée dès le début : nous ne sommes pas favorables à monter sur Pla- noise car tous les autres organismes qui sont nos interlocuteurs au quo- tidien sont basés au centre-ville. Chiche pour Planoise, mais que tout le monde y vienne ! À côté de
cette raison politique, il y a une raison pratique à notre refus de nous installer à Planoise. En effet, les adhérents qui viennent dans nos locaux en profitent pour venir dans les administrations du centre- ville. Nous préférons donc rester dans nos locaux de la place Maru- laz. En plus, je ne suis pas sûr que notre position déplaise à tout le monde Mais nous attendons de connaître le projet final pour se positionner définitivement sur cet- te question. !
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