Journal C'est à Dire 168 - Juillet 2011

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V A L D E M O R T E A U

Les Mousquetaires du Mans Ils étaient quatre du Val de Morteau à participer les 20 et 21 août derniers aux “24 heures du Mans cyclistes”. Épreuve éprouvante, excellents souvenirs. Morteau

En bref…

Accidents En juillet, le département du Doubs a connu un bilan sécu- rité routière négatif, tous les indicateurs sont au rouge : 19 accidents de plus quʼen juillet 2010, 1 tué de plus et 26 blessés de plus. Frontaliers La Maison transfrontalière euro- péenne organise une réunion sur les métiers de lʼindustrie en Suisse vendredi 16 septembre de 15 heures à 17 heures, 29 Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement trans- frontalier européen. Réunion animée par le syndicat Unia. Entrée libre et gratuite. Ren- seignements et inscriptions au 03 81 68 55 19. Diplôme Trois Francs-Comtois sur dix sans diplôme qualifiant. Selon lʼI.N.S.E.E., la proportion de personnes âgées de 16 à 64 ans qui ne possèdent aucun diplôme qualifiant ne cesse de baisser. De 52 % en 1990, leur part passe à 39 % en 1999 et à 31 % en 2006. La zone dʼemploi de Besançon est cel- le où la part de personnes sans diplôme qualifiant est la plus faible (25 %).

P our une fois, le circuit Bugatti du Mans ne résonnait pas aux sons vrombissants des grosses cylindrées. L’épreuve était moins bruyante,mais tout aussi haras- sante. Plus de 1 700 cyclistes, amateurs ou semi-professionnels,

Clerc, tous les quatre installés dans le Val de Morteau, ont rele- vé le défi de cette course cyclis- te créée il y a deux ans. Avant le départ, ils avaient constitué une petite association pour finan- cer l’expédition. Et tous les week- ends depuis six mois, la fine équi-

s’étaient donné rendez- vous sur le bitume du circuit mythique où se déroulent habituelle- ment les 24 heures

pe se retrouvait pour s’entraîner sur les routes du Haut- Doubs. Pour leur première

Des ambitions revues à la hausse.

auto. Seuls ou en équipes de 2, 4, 6 ou même 8 cyclistes, 383 équipes se sont alignées au départ. L’objectif est lemême que pour les pilotes de course : boucler le plus de tours possibles en 24 heures, non-stop, du samedi 15 heures au dimanche 15 heures. Samuel Valion, Frédéric Nad- ler, Raphaël Bourquard et Yvan

participation, ils se sont plu- tôt bien comportés en terminant dans la première moitié du clas- sement, et “58 èmes sur 136 dans notre catégorie à quatre coureurs” précise Frédéric Nadler, un des quatre participants. En 24 heures, en se relayant envi- ron toutes les heures, la fine équipe a bouclé 204 tours de cir-

Frédéric Nadler, Raphaël Bourquard, Yvan Clerc et Samuel Valion renouvelleront certainement l’expérience l’an prochain.

cuit, parcourant au total 853,74 km. “C’est une excellen-

te expérience estime Frédéric Nadler, même si les meilleurs nous ont mis une vingtaine de tours dans la vue. Mais pour une première participation, nous sommes très satisfaits. C’est une épreuve très populaire qui devrait faire de plus en plus d’adeptes.” Le plus difficile pour eux a été bien évidemment la nuit. “Cha- cun d’entre nous faisait des relais un peu plus longs, histoire de

laisser dormir les autres un peu plus longtemps. La nuit, il y a eu pas mal de chutes. Nous sommes revenus du Mans fati- gués, mais vraiment satisfaits.” Prêts à y retourner l’an prochain avec des ambitions revues à la hausse. L’épreuve 2011 a été remportée par le team Vulco, une équipe composée de cycliste de division Nationale 1.

Communication La cabine téléphonique décroche, mais… France Télécom a l’obligation de maintenir sur la voie publique un réseau de cabines téléphoniques malgré le fait que ces appareils soient de moins en moins utilisés au profit du portable.

M algré la prolifération spectaculaire du télé- phone mobile (91,3% des Français en pos- sèdent un), le glas n’a pas son- né pour les cabines téléphoniques, en tout cas pas dans notre pays. Certes l’activité de celles-ci s’érode au profit du portable, mais l’État veille à ce que ce service soit main- tenu sur notre territoire. La pres- tation est assurée par FranceTélé- com Orange, qui a l’obligation d’implanter sur la voie publique une cabine dans chaque commu- ne de France et d’en mettre une seconde dans les communes de plus de 1 000 habitants. La Franche-Comté compte 3 145 cabines (136 724 en France, un chiffre qui évolue peu). On dénombre 1 245 publiphones dans le Doubs, dont 318 installés dans des lieux privés (commerces, cam- pings, centres de loisirs…). La cabine téléphonique a peut- être un petit côté désuet, mais

elle n’est pas totalement bou- dée. Elle est même considérée par les usagers comme un outil complémentaire au téléphone mobile. Selon un sondage réali- sé par France Télécom auprès des utilisateurs de publiphones, les principaux sont, pour com- mencer, un moyen de limiter sa facture, notamment celle de son mobile (94 % des clients de publi- phones ont un mobile). C’est aus- si un moyen unique de télécom- munication pour les non abon- nés au téléphone fixe ou mobi- le (58,7 % des clients de publi- phones n’ont pas de ligne fixe). La cabine téléphonique est aus- si considérée pour beaucoup com- me un deuxième téléphone par les étudiants, les personnes inac- tives ou en déplacement. L’opérateur précise encore que “de nombreux touristes étran- gers ont recours au publipho- ne en raison également du prix des communications inférieur à

celui des mobiles.” Il apparaît également que les usagers ne s’éternisent pas au téléphone lorsqu’ils sont dans une cabine. France Télécom recense des appels très courts (moins d’une minute) d’urgence, de dépannage. Les appels plus longs, supérieurs à dix minutes, sont à destination de l’international. En moyenne, les appels durent 3 minutes. Les principales destinations appe- lées, par ordre décroissant, sont : le local, les mobiles, l’international (Maghreb et Tur- quie avec l’Europe proche), puis les numéros nationaux. France Télécom reconnaît mal- gré tout que l’activité des publi- phones est en baisse puisque le téléphone portable remplit une partie des fonctions qui leur était dévolue. “Mais elles restent utiles et répondent aux exigences du service universel” précise l’opérateur. Le faible trafic conduit parfois France Télécom à supprimer un publiphone dans un lieu privé uniquement. Le plus difficile aujourd’hui pour l’opérateur, c’est d’entretenir le parc de cabines téléphoniques. Combiné arraché, chewing-gum introduit dans la fente de lec- ture de la carte, bris de porte, France Télécom affirme que l’entretien des cabines qui ser- vent aussi de support d’affichage est très coûteux. T.C. Morteau compte encore 14 cabines téléphoniques. Par comparaison Le Russey en possède 2 et Maîche 3.

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