Journal C'est à Dire 168 - Juillet 2011

R E T O U R S U R I N F O

2

Maison médicale de Villers : l’A.D.M.R. réagit

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Simplicité Quel contaste ! Tandis que le mon- de de la finance perd la boule, vic- time de ses propres turpitudes et totalement dévoyé de sa voca- tion première, d’autres tentent d’insuffler un autre élan, loin, bien loin des soubresauts de la bour- se et du cannibalisme des spé- culateurs. On a assisté en même temps que se déréglaient les mar- chés financiers à un élan spiri- tuel orchestré pourtant par un vieil homme contesté mais qui, para- doxalement, a éveillé chez des mil- lions de jeunes une ferveur spiri- tuelle hors normes. Les Journées Mondiales de la Jeunesse qui se sont déroulées à Madrid ont empor- té même le scepticisme de ceux qui, contestataires idéologiques, se sont ridiculisés en tentant de ridiculiser ces jeunes du monde entier. On se trompe si on pense que l’élan des J.M.J. est purement catholique. En ces temps tourne- boulés, cet élan est avant tout spi- rituel, nuance. Le message est d’autant plus fort qu’il est véhi- culé par les jeunes qui, d’ailleurs à la manière de ceux que là-bas on appelle les “indignés” (et qui se sont indignés aussi contre les J.M.J.) ont certainement voulu mon- trer que dans ce monde où tout va désormais trop vite, où les niveaux de vie et de revenus sont écartelés entre le trop et le rien, il émerge comme naturellement un instinctif souhait de spiritualité. On a sans doute grand besoin de simple. Ainsi on repense, huit siècles plus tard, au message qu’a su fai- re fructifier à la seule force de sa simplicité, celui qu’on a appe- lé le poverello , le petit pauvre d’Assise, Saint-François. Ancien “fils à papa” de l’époque, il a pris la décision ferme et cruelle de se dépouiller de tout pour porter son message à toute la région de son enfance, l’Ombrie, puis à toute l’Italie médiévale de l’époque, et fait des émules à travers le mon- de grâce à ses messages d’une sim- plicité pure qui passerait aujour- d’hui pour de la naïveté. Loin de nous bien sûr le souci de conver- tir le lecteur à l’idéologie du petit pauvre d’Assise. Mais quelles leçons auraient bien à tirer de la vie sim- plissime de François certains des nouveaux maîtres du monde qui précipitent, en sont-ils vraiment conscients, le monde à sa perte et la leur avec. Un peu de recul, et le monde tournera sans doute un peu mieux en cette rentrée déjà folle. J ean-François Hauser

Investment Partners). L’intervention du fonds d’investissement de L.V.M.H. est consécutive au développement récent de l’entreprise T.W.C. qui, comme nous l’avions indiqué dans notre édition de mai, a acquis le lunetier jurassien L’Amy. Cette intégration s’est traduite par une augmentation du chiffre d’affaires de The Watches Connection qui avoisine les 130 millions d’euros, dont envi- ron 30 % sont réalisés à l’export. L Capital devrait accompagner justement le développement de T.W.C. à l’international. més de la décision municipale de vendre le bâtiment à Néo- lia” pour y réaliser des logements, dont certains pourraient être réservés à des personnes âgées. “Ce changement de direction du projet ne correspondait plus au concept que nous défendions depuis près de deux ans, à savoir une “résidence seniors” de 8 à 10 logements, dédiés aux per- sonnes âgées, avec des services à domicile adaptés au niveau de besoin et aux moyens des publics concernés” poursuit le directeur, citant une enquête réalisée par l’A.D.M.R. en mars 2010, auprès de 57 bénéficiaires de plus de 65 ans des services A.D.M.R. de Villers-le-Lac qui avait d’ailleurs révélé que “25 étaient vivement intéressés par ce concept. C’est dommage !” termine le directeur de l’A.D.M.R. qui révèle, tout en souhaitant “bon vent” au projet Néolia-commune de Villers que l’A.D.M.R. continue à “travailler sur d’autres projets de “résiden- ce seniors” sur le Val de Morteau qui, nous l’espérons, verront le jour dans les prochains mois.”

U n nouvel actionnaire vient de faire son entrée au capi- tal du groupe T.W.C. (The Watches Connection) dont l’unité la plus importante est aux Fins (elle emploie une centaine de personnes). Il s’agit de L Capi- tal, le fonds d’investissement de L.V.M.H. qui prend 35 % de par- ticipations dans cette société spécialisée dans la distribution d’articles griffés (montres, bijoux, maroquinerie, lunettes). Dans cette opération financière, L Capital a acquis la totalité des parts détenues jusque-là par Edrip (Edmond de Rothschild l’association aurait rencontré des difficultés de financement, justifiant ainsi son retrait du projet. “L’A.D.M.R. n’a nullement fait part de son intention de se retirer du dossier et les raisons financières difficiles qui sont évo- quées dans l’article ne corres- pondent aucunement à la réali- té des faits” rétorque William Cadet, directeur déféral de l’A.D.M.R. du Doubs. Ce dernier fait allusion à un courrier élec- tronique envoyé par le maire de Villers le 14 avril dernier dans lequel M. Bourgeois “nous a infor- L’ article consacré dans notre précédent numé- ro au projet de maison médicale à Villers-le-Lac, qui se fait attendre depuis plusieurs années, n’a pas manqué de fai- re réagir de nombreux lecteurs. Parmi eux, les responsables de l’A.D.M.R. du Doubs qui devaient monter le projet en collaboration avec la commu- ne de Villers-le-Lac mais qui ont fini par jeter l’éponge. D’après le maire de la com- mune Jean Bourgeois,

Le taux de chômage a baissé légèrement

D ans le Doubs, le taux de chômage au 1 er trimestre 2011 est de 9 %. Un chiffre supérieur au taux régio- nal calculé à 8,2 %. Selon Pôle Emploi, en Franche-Comté, c’est dans le Jura que le taux de chômage est le plus faible (7,3 %), et dans le Territoire- de-Belfort qu’il est le plus éle- vé (9,8 %). Cependant, la situa- tion de l’emploi dans le dépar- tement du Doubs est globale- ment meilleure que la moyen- ne nationale. En effet, la France enregistre un taux de chôma- ge de 9,2 %. La tendance s’améliore légè- rement. Sur le dernier trimestre, d’après l’I.N.S.E.E., le taux de chômage recule de 0,5 point et de 1 point sur un an dans le Doubs. Il recule également de 0,4 % sur les trois derniers mois et de 1,1 % sur un an à l’échelle régionale. “La Franche- Comté est une des régions où

Pôle Emploi observe que le nombre de chômeurs recule chez les moins de 25 ans.

le taux de chômage baisse le plus. Nous étions toutefois un des premiers territoires à avoir le plus souffert au début de la crise” observent les services de Pôle Emploi. L’amélioration s’explique par le travail inté- rimaire “qui fait baisser les sta- tistiques.” Par exemple chez les hommes de moins de 25 ans, le nombre de demandeurs d’emplois recul de 13 % sur un an.

Dans le Doubs, entre mars 2010 et mars 2011, 690 emplois ont été créés dans l’industrie (principalement dans la métallurgie et la fabrication de matériel de transport), et 893 dans le tertiaire dont une grande partie d’intérimaires. Les entreprises sont prudentes mais ces chiffres confirment un début d’embellie dans dif- férents secteurs écono- miques.

L Capital, nouvel actionnaire de T.W.C.

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser.

Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner, Thomas Mourey.

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Août 2011 Crédits photos : C’est à dire, JeanMichel Bessot, familles italiennes, Goumi.

T.W.C. aux Fins emploie une centaine de personnes.

Made with FlippingBook Annual report