La Presse Pontissalienne 214 - Août 2017

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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AOÛT 2017

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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N° 214

LACS ET PLANS D’EAU : Les joyaux bleus du Haut-Doubs

UN PATRIMOINE AQUATIQUE À (RE)DÉCOUVRIR Saint-Point, troisième plus grand lac naturel de France, est le plus connu de tous. Mais le Haut-Doubs recèle bien d’autres richesses aquatiques…

(photo C.V.M.A.).

le DOssieR en p. 14 à 21

Procès de l’amiante à l’hôpital de Pontarlier Verdict début septembre Justice p. 10

Ville la plus sportive de sa catégorie “Pontarlier la sportive” tout en haut du podium l’événement p. 6 et 7

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 214 - Août 2017

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Les gens du voyage marqués à la culotte

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La pagode du Petit Cours prend forme

Richesse C’est en parcourant sa propre région avec la volonté de valoriser son patrimoine natu- rel dans ces pages que l’on prend conscience de la richesse du territoire. Cette richesse n’a rien à voir avec les cri- tères économiques qui placent souvent le Haut-Doubs en haut des palmarès des revenus par habitant ou des surfaces com- merciales. Si c’est un fait réel, ce ne sont pas ces indicateurs qui donnent au Haut- Doubs sa vraie richesse. Celle-ci est faite de couleurs, le vert et le bleu pour l’es- sentiel. Elle est également faite de formes : arrondies ou abruptes comme ses mon- tagnes, pointues comme ses résineux qui couvrent tous lesmassifs ou plane comme l’eau des lacs sur laquellemiroite la lumière du jour. Cette mosaïque de formes et de couleurs qui composent la nature du Haut- Doubs est à nulle autre pareille. C’est sans doute ce qui noue les liens indéfectibles entre cette terre et ceux qui y sont nés ou y ont grandi malgré la rudesse de son cli- mat, son éloignement de la mer ou encore son relatif enclavement par rapport aux grands axes. Chaque année nous choi- sissons dans ce numéro estival de faire découvrir à nos lecteurs de passage ou redécouvrir à ceux qui résident ici mais qui ne prêtent plus guère attention, par force de l’habitude, à ce qui les entoure, une partie de ce patrimoine naturel excep- tionnel. En cet été 2017, c’est à une balade rafraîchissante que nous vous convions, en direction des plus beaux plans d’eau du secteur. Le roi des lacs, Saint-Point, le joyau aquatique du Haut-Doubs, cache d’autres petites merveilles moins connues mais tout aussi préservées, notamment grâce au travail, relativement récent, d’élus, d’associations et d’habitants qui ont bien compris que la vraie richesse de leur ter- ritoire, son attractivité aussi, passerait à l’avenir par la préservation de ces milieux. On peut citer en exemple le formidable travail de valorisation effectué dans la val- lée du Drugeon parsemée de ces plans d’eau uniques. Cet été, plus de sept Fran- çais sur dix qui ont la chance de pouvoir partir en vacances ont choisi de le faire en France. Ici dans le Haut-Doubs, dans l’ombre du voisin jurassien ou suisse, on a sans doute mis un peu de temps à pren- dre conscience que ce territoire pouvait être une vraie destination de vacances et donc un vecteur de développement éco- nomique. De ce repli sur les destinations proches, le Haut-Doubs peut en tirer un vrai bénéfice. À condition que les acteurs du tourisme et les élus fonctionnent main dans la main. Le projet de création d’un office de tourisme de territoire à l’échelle du Pays du Haut-Doubs va dans le bon sens. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré : Marie Rousselet, Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2016 Commission paritaire : 0222D79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, L. Beschet, C.F.D., C.V.M.A., S. Lin, D. Marandin, O.T.S.I., C. Viey, Ville de Pontarlier, P. Vuez, M. Vuillaume.

L e chantier à ciel ouvert de la future halle couverte est suivi en direct par les Pon- tissaliens. Peu s’en plaignent. La forme n’est pas sans rappeler celle d’une pagode. Une pagode en bois de Pontarlier qui ne dénote pas du cadre architectural environnant. Reste à voir comment ce nouvel équipement vieillira en sachant que la structure bois en lamellé- collé est l’œuvre de l’entreprise Simonin à Mon- tlebon, celle-là même qui avait réalisé le fameux pavillon français à l’exposition universelle de Milan en 2015. Cette démonstration de savoir- faire local s’applique d’ailleurs aux autres corps de métier engagés sur le projet. Sur le plan des délais, tout est dans les cordes. “On a prévu une livraison fin août pour une utilisa- tion à partir de septembre” , confirme Bertrand Guinchard, le conseiller délégué à l’économie.

Cette halle couverte polyvalente abritera le marché en hiver, du 1 er décembre au 31 mars. En proposant ainsi de meilleures conditions d’accueil, la Ville espère bien redonner un nou- vel élan au marché hivernal. L’équipement pourra aussi accueillir toutes sortes de mani- festations socio-culturelles : défilés, concerts, brocantes, séances de cinéma plein air… “C’est un lieu de repli qui n’existait pas jusqu’à pré- sent sur Pontarlier” , poursuit l’élu. Hors périodes d’occupation, la halle devient alors un parking public gratuit de 76 places. “Cet espace sera en zone bleue et on veillera à ce que chacun en respecte les modalités.” Coût de l’équipe- ment : 1 million d’euros en incluant tous les aménagements préalables : déplacement du transformateur, remise à niveau de l’ancien parking du Petit Cours… n

Ouverte début juillet, l’aire d’accueil permanente est pleine comme un œuf.

S uite aux dégradations constatées l’été dernier, la communauté de communes du Grand Pon- tarlier avait décidé de fermer l’aire d’accueil permanente des gens du voyage. Le temps de la remise en état et d’installer un système de télégestion pour la consom- mation des fluides eau et électricité, l’aire est de nou- veau ouverte depuis le 1 er juil- let. “Le montant des travaux s’élève à environ 200 000 euros. Avant de se poser, les familles doivent se soumettre aux obligations du nouveau règlement intérieur” , explique Marie-Claude Mas- son, l’élue en charge du dos- sier. Le montant de la cau- tion passe ainsi de 100 à 150 euros. Les occupants de chaque emplacement doi- vent régler par avance, sous forme forfaitaire, leur consommation d’eau et d’électricité. “S’ils refusent de payer, tout est coupé à

distance.” Le règlement pré- cise l’instauration d’un for- fait de 5 euros par jour et par emplacement en cas de dys- fonctionnement du système de télégestion et jusqu’à réta- blissement de ce service pour la consommation des fluides. Il stipule également l’interdiction de stocker de la ferraille, de transformer l’aire d’accueil en atelier mécanique, de faire des feux, des vidanges. “Si des dégra- dations sont constatées, ils seront soumis à l’obligation de régler le coût des travaux au tarif indiqué dans le règle- ment. S’ils ne veulent pas payer, on pourra déduire le montant de la caution ou les contraindre à payer la diffé- rence si la réparation est supérieure à 150 euros. On est allé au maximum des moyens techniques et régle- mentaires pour éviter toute dérive.” Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que cela fonctionne. n

Le chantier de la halle couverte sera livré fin août.

Il n’y aura pas de rentrée alternative

L e projet d’école alternative porté par l’association du Jardin des Savoirs ne se concrétisera pas à la prochaine rentrée. De quoi rassurer peut-être l’Association Laïque de Pon- tarlier qui ne voyait guère l’intérêt d’ou- vrir une telle structure à La Rivière-Dru- geon où il existe déjà une école publique flambant neuve. Si les porteurs du pro- jet ne sont pas joignables, l’informa- tion est annoncée sur la page Face- book du Jardin des Savoirs où l’on peut lire : “Un rêve s’envole. Ce n’est pas sans une certaine émotion que nous vous annonçons le report de l’ouver- ture du Jardin des Savoirs, prévue le 4 septembre 2017 à La Rivière-Dru- geon. Ce ne fut pas une décision dif- ficile à prendre mais plutôt difficile à accepter. La raison l’a emporté sur le cœur. Les membres de l’association

qui s’investissent sur ce projet depuis un an et demi y ont cru jusqu’au bout. Nous pensions avoir fait le plus dur après avoir trouvé un local pas trop loin de Pontarlier, permettant d’accueillir une première classe et de pouvoir envi- sager la suite au même endroit. Mais voilà, les contraintes financières nous obligent à envisager un effectif sans doute trop élevé pour la première année. Malgré cette déception, nous avons choisi de poursuivre l’aventure. Les rencontres autour du Jardin des Savoirs nous ont permis d’agrandir notre réseau et de renforcer l’équipe associative. Nous vous informerons des actions à venir. Nous aurons encore un peu plus besoin de vous l’année prochaine pour concrétiser ce projet. Bonnes vacances et à bientôt. L’Équipe du Jardin des Savoirs.” n

Le projet d’ouvrir une école à pédagogie alternative dans ce bâtiment de La Rivière-Drugeon est reporté.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 214 - Août 2017

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LES HÔPITAUX-VIEUX Fusion des communautés de communes “On doit apprendre à travailler ensemble”

Largement plébiscité à la présidence de la

L a Presse Pontissalienne : L’État a fina- lement gagné la partie face à ceux qui refusaient la fusion ? Jean-Marie Saillard : Effectivement, sui- te au recours du préfet au Conseil d’État, l’arrêté n’est plus suspendu et la fusion a été officialisée depuis le 5 mai. L.P.P. : Vous étiez candidat à la présidence ? J.-M.S. : Oui, comme Gérard Dèque. Je l’ai emporté avec 33 voix en ma faveur sur 49 élus. Il était convenu que la pla- ce de vice-président revienne au per- dant. Ceci dans un souci d’apaisement. Le choix des élus est clair mais je ne tiens surtout pas à faire du triom- phalisme. Je suis conscient que la mis- sion n’est pas évidente mais mainte- nant tous doivent faire l’effort de regarder devant. L.P.P. : La fusion induit la mise en place d’un nouvel exécutif ? J.-M.S. : Tout à fait. On a agi dans un souci d’équité et de représentativité des deux ex-communautés au sein du nouvel exécutif. On a mis en place huit commissions. Le nouveau conseil com- munautaire compte 22 élus dont 13 sont au bureau avec un membre délé- gué aux finances, à savoir Denis Poix- d’Aude. Rappelons quand même que cette fusion à mi-parcours est plus compliquée à établir qu’au terme du mandat car il faut réunir deux exécu- tifs en sachant que tous les membres ne resteront pas en place. Là-dessus, tous les élus sont d’accord. Je peux comprendre qu’il y ait un sentiment d’amertume. Si certains n’ont pas été retenus, ce n’est pas pour des ques- tions de compétences mais parce qu’il fallait faire des choix. L.P.P. : L’équipe salariée a aussi fusionné ? J.-M.S. : Le siège social de la commu- Saillard se retrouve à la tête d’un vaste territoire frontalier qui ne manque pas d’atouts. Entretien. communauté de communes Lacs et Montagnes du Haut- Doubs née de la fusion contrainte et forcée de Mont d’Or-Deux Lacs et des Hauts du Doubs, Jean-Marie

Les commissions Commissions Aménagement du territoire, S.C.O.T., Très haut débit, E.P.F. Assainissement, S.A.G.E., G.E.M.A.P.I. Gestion des déchets et environnement

“Je crois à la pertinence de ce territoire”, explique Jean-Marie Saillard, le premier président de la communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs.

Président

Gérard Dèque Lionel Chevassu Claude Gindre Sébastien Populaire Dominique Bonnet

l’avaient en totalité alors que Mont d’Or-Deux Lacs s’occupait seulement du fonctionnement. L.P.P. : Comment faire en attendant ? J.-M.S. : Les Haut du Doubs ont créé un syndicat pour laisser du temps à la nouvelle communauté de communes. On a mis dans ce syndicat les compé- tences à négocier pour trouver la solu- tion la mieux adaptée. Je pense, par exemple, à l’investissement scolaire, à la chaufferie automatique au bois ou au projet de création d’un pôle scolai- re à Chaux-Neuve. L.P.P. : Et la question budgétaire ? J.-M.S. : On a un budget à réaliser pour le 5 août. Ce sera une compilation des budgets qui existaient auparavant avec quelques ajustements. Dans l’élabo- ration du budget, la pression fiscale n’est pas forcément la seule variable d’ajustement. Il existe d’autres leviers comme la mutualisation de certains moyens. On ne tient surtout pas à frei- ner ou stopper des projets qui sont en cours de réalisation. Les zones d’acti- vités vont devenir d’intérêt commu- nautaire et tous les chantiers seront achevés. La nouvelle zone d’activité de Labergement où se trouve la fruitiè- re des deux lacs entre dans le giron intercommunal. On poursuivra, autre exemple, le projet de station d’épura-

tion aux Longevilles-Mont d’Or. C’est même un chantier à mener activement. L.P.P. : Qu’advient-il du projet d’aménage- ment touristique à la source du Doubs ? J.-M.S. : Pour l’instant, il a été repris par le syndicat. L.P.P. : Et la zone d’activité du Brey ? J.-M.S. : On continue bien sûr les tra- vaux. Cette zone comprend 13 lots et on a déjà 6 ou 7 entreprises intéres- sées. L.P.P. : Aux Hauts du Doubs, vous affichiez une volonté de soutenir les porteurs de pro- jets économiques. En sera-t-il de même aux Lacs et Montagnes du Haut-Doubs ? J.-M.S. : J’ai toujours été très attaché à l’économie et la nouvelle commu- nauté de communes entend bien res- ter dans cette dynamique pour accom- pagner et faciliter l’installation des acteurs de l’économie. L.P.P. : Le secteur Lacs et Montagnes du Haut- Doubs devient un pôle touristique de premier plan ? J.-M.S. : Effectivement, même les manières de le valoriser n’étaient pas les mêmes. On doit faire de ce poten- tiel une richesse, faire de nos diffé- rences quelque chose de complémen- taire.

Tourisme, nautisme Écoles, jeunesse

Économie, agriculture, zone d’activité Nordique, randonnée pédestre, V.T.T. Culture, pôle associatif, communication

Christian Coste Florent Paquette Brigitte Prêtre

nauté de communes res- te aux Hôpitaux-Vieux, comme les locaux.Anne Badoz devient directri- ce générale et Gilles Petit directeur général adjoint. Pour l’instant, tous les salariés sont réintégrés. L.P.P. : Tout est calé ? J.-M.S. : Non, pas enco- re. On a des impératifs à tenir notamment sur les questions des com- pétences optionnelles et facultatives où l’on devra statuer au 1er janvier 2018. Je pen- se notamment à la com- pétence scolaire sachant que les Hauts du Doubs

L.P.P. : Le contexte n’est pas très enthou- siasmant pour fusionner ? J.-M.S. : C’est vrai qu’on traverse des périodes budgétaires tendues.Avec ces baisses de dotations d’État, on pour- rait avoir le réflexe de se replier sur soi-même alors qu’il faut faire le contrai- re, d’où l’importance d’avoir une lec- ture communautaire pour nos projets structurants. L.P.P. : Des regrets ? J.-M.S. : Toujours le même : que le légis- lateur, dans la loi N.O.T.R.E., n’ait pris en compte que le critère population sans regarder l’étendue d’un pays qui s’étend des Fourgs à Chapelle-des-Bois. Malgré tout, je crois à la pertinence de ce territoire. En faisant preuve d’uni- té, on sera plus audible auprès de nos partenaires. n Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Vous vous êtes fixé des objectifs ? J.-M.S. : On sait que cet- te communauté de com- munes ne manque pas d’atouts. Je suis convaincu que son péri- mètre a du sens sur le plan géographique. On veut donner à ce terri- toire un outil qui sera opérationnel en 2020 au service de ceux qui

“Tous doivent faire l’effort de

“Je peux comprendre qu’il y ait un sentiment d’amertume.”

regarder devant.”

nous suivront. Ce qui me semble fon- damental, c’est de parler de nous et pas de vous et nous. Les challenges seront forcément collectifs. On doit apprendre à travailler ensemble. J’ai confiance aux élus qui composent cet- te nouvelle entité. On pourrait parler d’intelligence territoriale.

HAUT-DOUBS

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CONSOMMATION Traçabilité La transparence n’est toujours pas dans nos assiettes La F.N.S.E.A. et Familles rurales Doubs ont vérifié si l’étiquetage sur l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés sont respectés. Des mentions restent trompeuses. 540 produits ont été vérifiés dans des enseignes, notamment à Pontarlier.

À gauche, Dominique

Marmier (Familles rurales), Christiane Lambert (F.N.S.E.A.) présentent le

résultat de l’enquête.

D’ où vient la viande de cet- te boîte de raviolis ? Et le lait dans le pot de can- coillotte qui affiche une mention “Ça vient d’ici” avec une belle carte du département ? En théo- rie, l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les pro- duits transformés est obligatoi- re depuis le début d’année (lire par ailleurs). Après la crise de la vache folle, puis le “cheval- gate” en 2013, les consomma- teurs veulent savoir. Les enquê- teurs de la F.D.S.E.A. du Doubs et Familles rurales sont allés vérifier pour eux l’étiquetage de plus de 540 produits dans les La législation L’ étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les produits transformés a été mis en place le 1 er janvier pour deux ans. Cela concerne les plats où la part de viande est égale ou

par exemple pour la cancoillot- te jamais pu savoir d’où venait le lait et idem pour la viande dans une boîte de raviolis”, témoigne Émeline Balandret, agricultrice à Grandfontaine- sur-Creuse, qui a fait partie d’un groupe de “veilleurs”. Une vingtaine de grandes sur- faces ont été passées au crible. “En tant qu’agricultrice, je tenais à participer à cette étude car nous, agriculteurs, nous produisons en transparence.On nous le deman- de et on le fait. Or, à regarder les informations qui sont indiquées sur les étiquettes, on s’interroge” témoigne la jeune femme. Chris- telle, agricultrice à Montlebon et Sophie, exploitante à Avou- drey, acquiescent. Les résultats de l’étude sur 540 produits, - lait en bouteille, nug- gets, cordon-bleu de poulet, beur- re, yaourts, raviolis -, ont été communiqués dans une exploi- tation de Pelousey (aggloméra- tion de Besançon) en présence de Dominique Marmier, prési-

grandes ou moyennes surfaces de Pontarlier, du Val de Mor- teau, du plateau de Maîche, du secteur de Montbéliard et de la région de Besançon. Objectif : vérifier si les produits sont cor- rectement étiquetés dans le Doubs, savoir si le consomma- teur est bien informé. Résultat : le taux de conformi- té est jugé bon (à 93 %) mais de grandes disparités sont notées suivant certains produits dont il est quasiment impossible d’identifier la traçabilité.Autre point : il faut une loupe et beau- coup d’expérience pour déchif- frer une étiquette. “Nous n’avons supérieure à 8 % du poids du produit et les produits laitiers, dès que la part du lait est égale ou supérieure à 50 %. Pays de nais- sance, élevage, abattage, pays de collecte et de conditionnement ou de transformation pour le lait doivent être mentionnés. n

tributeur. Un jambon blanc est affiché 15,34 euros en marque nationale, 11,79 euros enmarque distributeur et 11,44 euros en premier prix. D’où la conclusion de la F.D.S.E.A. et Familles rurales : que les consommateurs ouvrent encore davantage les yeux. Le lieu de fabrication n’est pas forcément le lieu d’origine des ingrédients. Si les produits sont conformes dans lamajorité des cas, ces der- niers réclament que l’expéri- mentation menée aboutisse à la généralisation et à l’obligation pour les fabricants d’indiquer clairement l’origine de la vian- de et du lait entrant dans la com- position des produits transfor- més. “On le fait dans nos exploitations, pourquoi pas les industriels ? C’est aussi une ques- tion de répartition des marges et de la valeur ajoutée” conclut un agriculteur duHaut-Doubs. n E.Ch.

de. Les logos type “viande de France”, “lait 100 % français”, sont un gage de qualité. Notre cancoillotte en prend un coup : “Une cancoillotte relevée à plu- sieurs endroits ne comporte ni son origine, ni un logo précisant son origine” explique Marlène Amiotte-Petit (Familles rurales). L’étude amis en évidence lamul- titude de logos, mais aussi les cartes pouvant influencer les consommateurs. Par exemple, un produit tel que le jambon peut comporter “la marque s’en- gage, traçabilité garantie” alors que l’origine de la viande n’est pas clairement définie puisque cela peut être indiqué tel que France et/ou Espagne-Portugal. S’ajoutent aussi des mentions telles que “contrôlé par un orga- nisme indépendant” dont le nom n’est pas précisé ! Concernant les prix, la marque nationale se situe toujours à des prix supérieurs à la marque dis-

dent de la fédération nationale de Familles rurales (il demeure à Frasne), et de Christiane Lam- bert, présidente de la F.N.S.E.A. Cette dernière a loué le travail effectué localement. “J’utilise- rai ces résultats très prochaine- ment lors des états généraux de l’alimentation” indique la suc- cesseur de Xavier Beulin. Ces résultats, dans le détail, sont les suivants : il est difficile de trouver l’information recherchée, si les produits sont conformes à 93 %, l’indication de l’origine des ingrédients fait défaut. Dans les viandes, il apparaît de manière générale que les produits rele- vés ont une origine française… mais très peu contiennent la mention “né, élevé et abattu en France”. “Vous pouvez avoir un porc acheté en Espagne mais abattu en France : il sera alors indiqué abattu en France, ce qui peut prêter à confusion” com- mente un responsable de l’étu-

L’ÉVÉNEMENT

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VA Y AVOIR DU SPORT !

Après avoir posé candidature au challenge régional de la ville la plus sportive de Bourgogne-Franche-Comté, Pontarlier décroche la timbale, devançant des villes comme Dijon ou Mâcon. Pourquoi, comment ? Éclairages.

l Challenge

Un travail d’équipe Le sport pour tous à pontarlier Pontarlier vient de remporter le challenge de la ville la plus sportive de Bourgogne- Franche-Comté. Un trophée

Quel challenge, quels vainqueurs P our la première fois depuis sa créa- tion en 2011, le challenge de la vil- le la plus sportive sort de son péri- mètre bourguignon pour épouser les frontières de la nouvelle région. Cette quatrième édition, le challenge a lieu tous les deux ans, était organisée par le Comi- té Régional Olympique et Sportif de Bour- gogne et de Franche-Comté (C.R.O.S.) avec les Comités Départementaux Olym- piques et Sportifs (C.D.O.S.) des huit départements. S’ajoute le soutien de la Région B.F.C., des Conseils départe- mentaux et des services Jeunesse et Sport. Toutes les communes pouvaient sou- mettre un dossier de candidature dans lamesure où elles disposaient d’aumoins cinq équipements sportifs. Trois caté- gories ont été définies : une catégorie régionale pour les communes de plus de 9 000 habitants, une catégorie dépar- tementale pour les communes de 3 000 à 9 000 habitants et une catégorie dépar- tementale pour les communes de moins de 3 000 habitants. Le dossier est constitué de façon à pou- voir évaluer en toute impartialité la poli- tique sportive de la commune sur trois thématiques : la compétition, les équi- pements et l’engagement de l’équipe communale pour le sport dans tous les domaines, aussi bien sur le plan finan- cier que sur le soutien humain. Pontar- lier s’est vue attribuer le challenge dans la catégorie régionale en sachant que Dijon, Valentigney, Mâcon, Héricourt, Varennes-sur-Vauzelles étaient aussi en lice. n

aux attentes de la population.” Rien d’ori- ginal dans ces adaptations mais la capa- cité d’une ville à réagir et à s’adapter aux grandes tendances nationales. On pen- se bien sûr au sport loisir et au sport san- té. Pontarlier n’est pas en reste. Dès sa prise de fonction, Philippe Bes- son et le service des sports ont mis en place une offre de Pass’sport à destina- tion des seniors, des tout-petits, des jeunes souffrant d’obésité… “On arrive aujour- d’hui à 89%de taux de rem- plissage sur cinq

sont pontissaliens, un tiers vient des autres communes de la C.C.G.P. et le reste de l’extérieur” , complète Adrien Fougères. Une ville très commerçante et très spor- tive donc. Mais ce n’est qu’un critère parmi d’autres. “On a fait un vrai travail d’équipe pour monter le dossier qui a été présenté aux membres du jury le 23 mai à la Maison desAssociations où s’est déroulé un grand oral de 4 heures” , poursuit Philippe Bes- son qui a planché de concert avec Simon- Nicolas Cecchi-Cravero le directeur qui gère aussi la culture et le tourisme, Caro- line Routier la chef de service et son adjoint Adrien Fougères.Au total, le ser- vice des sports de Pontarlier compte 25 personnes en incluant le staff, les édu- cateurs, les techniciens et le personnel administratif. Intitulé “Sport pour tous”, le dossier pon- tissalien s’articule en six grandes orien- tations. La première explique la maniè- re dont la ville accompagne l’excellence que ce soit dans l’organisation de mani- festations de grande envergure ou dans les moyens mis à disposition des spor- tifs, des associations. “C’est important pour les clubs de connaître la feuille de route de la ville” , souligne Philippe Bes- son. À Pontarlier, la politique sportive est aus- si là pour favoriser le lien social avec des animations grand public comme la Pon- ta’beach, la soirée Zen, Tous à l’eau, les Olympiades pour les jeunes. “À la ren- trée, on ouvrira davantage la piscine le soir et à la pauseméridienne pour répondre

qui récompense des infrastructures et une

re de la mandature, à savoir le nouveau centre nautique. Un investissement à 10 millions d’euros supporté par toutes les communes de la C.C.G.P. Il y a aus- si la Maison des associations qui abrite une partie des clubs sportifs basés pré- cédemment au centre sportif municipal. Mais l’action de la ville ne s’arrête pas là. “680 000 euros sont investis en 2017 dans la réhabilitation des équipements sportifs : isolation, nouveaux revêtements, éclairages led…” , souligne Simon-Nico- las Cecchi-Cravero. Pas de politique spor- tive sans un projet éducatif élaboré avec l’Éducation Nationale. Les éducateurs sportifs de la Ville interviennent à dif- férents niveaux notamment à la piscine, dans les écoles et dans le cadre du péri- scolaire. Les enfants du primaire scola- risés à Pontarlier suivent chaque année un cycle de huit séances d’apprentissa- ge de la natation. C’est deux ou trois fois plus que ce qui se pratique ailleurs. “Cela représente un effort financier de la com- mune pour favoriser la pratique sporti-

À Pontarlier, le sport ne semble être qu’un éternel recom- mencement. Souvenez-vous en 1997, la capitale du Haut- Doubs défraie la chronique en devenant selon un classement du jour- nal L’Équipe la ville la plus sportive de France et ce, dans la catégorie des com- munes de moins de 30 000 habitants. Qui l’eût cru ! Rebelote ou presque le mois dernier avec cette fois un titre régional dans la caté- gorie de villes de plus de 9 000 habitants. “Il n’y a pas de classement” , précise Phi- lippe Besson, l’adjoint au sport qui a appris cette bonne nouvelle le 23 juin pour la communiquer le soir même lors de la réunion publique du bilan de mi- mandat de la municipalité pontissa- lienne. “On a d’abord posé candidature avant la date butoir du 31 janvier 2017.” Avec 7 000 licenciés pour 18 000 habi- tants, soit 38 %, la capitale du Haut- Doubs affiche déjà une densité excep- tionnelle de pratiquants. “D’après le C.R.O.S., ce taux avoisine généralement les 22 %. Sur les 7 000 licenciés, un tiers dynamique accompagnée par une politique sportive en phase avec l’évolution des pratiques.

Pass’sports” , se félicite l’ad- joint. Autre exception pon- tissalienne en matière de prévention sportive, la capi- tale du Haut-Doubs est la dernière ville de Bourgogne- Franche-Comté à disposer d’un centre médico-sportif qui propose aux licenciés des visites médicales amé- liorées. La quatrième orientation concerne les infrastructures avec bien sûr le projet pha-

7,83 % du budget global de la Ville.

Les résuLtats départementaux :

Catégorie

Catégorie

départementale entre 3 000 et 9 000 habitants

départementale

de 3 000 habitants

Côte d’Or

Auxonne

Seurre

Saône-et-Loire

Gueugnon

Marcigny

Haute-Saône

Luxeuil-les-Bains

La Presse Pontissalienne n° 214 - Août 2017

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l Animation estivale

Des pointes à 700 visiteurs par jour

Ponta’beach 2017 :

l’accord parfait !

Belle illustration des animations populaires portées par la Ville, la Ponta’beach ne désemplit plus, pour peu que le soleil soit de la partie. Retour sur un concept gagnant.

L a Ponta’beach serait-elle en train de détrôner la piscine des Forges qui fut longtemps la référence absolue et tant regret- tée des loisirs populaires de l’été pon-

tissalien ? Ces deux animations si l’on peut parler ainsi partagent pas mal de similitudes : accessibilité, activités de plein air, côté ludique, convivial et fami- lial… “La Ponta’beach permet aux enfants et aux adultes qui ne voient pas la mer d’avoir accès à des jeux de pla- ge” , explique Philippe Besson qui aurait pu dire à peu près la même chose de la piscine des Forges. Certains ne cachaient pas leur scepti- cisme sur l’intérêt de cette initiative lancée en 2015 par l’adjoint et le ser- vice des sports. Trois ans plus tard, c’est comme si le Grand Cours avait retrouvé une seconde jeunesse avec des gamins qui courent dans tous les sens, des parents qui lisent ou qui jouent dans le bac à sable. “On accueille main- tenant jusqu’à 600, 700 personnes par jour” , indique Adrien Fougères qui encadre la manifestation avec les édu- cateurs sportifs de la Ville. Au début, tout n’était pas parfait. Du sable oui,mais pas trop. L’idée de trans- former le plus célèbre jardin public de

La Ponta’beach, c’est un peu l’affaire de tous. “Cette manifestation rassemble toutes les générations. Depuis l’an der- nier, on avait la volonté d’associer le sport et la culture.Aujourd’hui, on atti- re toujours les sportifs mais on voit aus- si venir le grand public” , note Philip- pe Besson, l’adjoint au sport. Les ateliers bien-être sont toujours d’actualité le matin et les soirées se prolongent en danse et en concerts. Autres nouveautés très appréciées : le food-truck, le big-air jump et les jeux d’eau avec le ventre-glisse et le spa douche. “Je pense qu’on a trouvé la bon- ne formule avec beaucoup d’activités en libre-service, sans contraintes d’ins- cription, de réservation” , constateAdrien Fougères. À chacun sa Ponta’Beach. n F.C.

la ville en plage sporti- ve a vite trouvé ses limites en termes d’at- tractivité. Les organisa- teurs ont corrigé le tir en intégrant les ingrédients susceptibles de retenir plus longtemps encore les enfants : atelier de street-art pour les graf- feurs en herbe, espace “bac à sable” pour les tout-petits. Quelques associations sont mises à contribution pour s’oc- cuper de différents ate-

Des gamins qui courent dans tous les sens.

liers : escalade, échec, pétanque.D’autres services de la Ville ont aussi mis la main à la pâte à l’instar de la média- thèque qui alimente le coin lecture.

Les cris des enfants résonnent de nouveau au Grand Cours le temps d’une quinzaine, le temps d’une Ponta’Beach.

l Club

l Sport loisir et santé 89% de remplissage T’as ton Pass’sports ? La Ville de Pontarlier a mis en place à la rentrée 2014 un dispositif de Pass’sports qui couvre les besoins d’une population allant de la petite enfance jusqu’aux seniors. Carton plein.

C.A.P. rugby

La relève est bien assurée au rugby L’excellence du sport pontissalien, c’est aussi des politiques d’enca- drement des jeunes particulièrement performantes comme celle du C.A.P. rugby avec des juniors flamboyants et des cadets prometteurs.

L a montée de l’équipe fanion en Fédérale 2 ne doit pas pour autant occulter la saison exceptionnelle des juniors. L’équipe des moins de 18 ans était la seule formation franc-com- toise engagée dans le championnat Balan- drade. “C’est le plus haut niveau pour un club par rapport à la division dans laquel- le l’équipe première évolue” , explique Daniel Paulin, le secrétaire général du C.A.P. rug- by. Les jeunes pontissaliens se sont retrou- vés dans une poule très relevée avec des clubs de niveau de Fédérale 1 et 2 comme Nevers, Mâcon, Dijon. Pour autant, Pon- tarlier a terminé second de sa poule en talonnant Mâcon de 0,23 point avec, ceri- se sur le gâteau, la meilleure attaque et la meilleure défense en points et en essais. “Ils ont marqué 64 essais et en ont pris seu- lement 11.” Facilement qualifiés pour les play-offs, ils ont finalement échoué de justesse en 1/8 ème de finale du championnat de France, bat-

tus par Orléans 29 à 26. “Une dizaine de ces jeunes passent seniors pour la nouvel- le saison. Ils avaient déjà intégré les entraî- nements de fin de saison des seniors en préparation de play-off. Deux d’entre eux ont même évolué en équipe A lors des ces play-offs.” Leurs cadets au sens propre comme au figuré ont réussi un fameux coup au tour- noi de France de rugby à 7 des clubs qui se disputaient en fin de saison à Ancenis. Arrivés en tête de leur poule en éliminant au passage Clermont-Ferrand, Perpignan et Agen, ils ont finalement terminé à la 7ème place dans ce tournoi qui réunissait 28 équipes. “C’est la seule équipe de Fédé- rale 3 à être sortie des poules. Si les jeunes sont à ce niveau, c’est le résultat d’une poli- tique de formation engagée depuis sept qui porte ses fruits.” L’école de rugby accueille 160 enfants de 6 à 14 ans et le club compte 43 cadets et juniors dans ses rangs. n

Le pass’sport junior permet aux enfants de 5 à 7 ans de découvrir plusieurs disciplines

De gauche à droite, Simon-Nicolas Cecchi-

ve dans les écoles” , observe Philippe Bes- son. La dernière orientation et non desmoindre montre comment laVille accompagne et soutient les associations. “Dans ce domai- ne, la grande force de la politique spor- tive, c’est l’Office Municipal des Sports qui fait l’interface entre la Ville et 47 clubs pontissaliens.” Son rôle est mul- tiple. Il organise le centre médico-spor- tif, propose la répartition des subven- tions de fonctionnement. Il est aussi présent systématiquement à la com- mission sport. Une politique sportive, c’est bien enten- du une enveloppe financière qui s’éle- vait en 2016 à Pontarlier à 2 790 629 euros, soit 7,83 % du budget global de la ville. Une cérémonie de remi- se du trophée aura lieu le 6 octobre pro- chain à Pontarlier. n F.C. Cravero, Caroline Routier, Philippe Besson l’adjoint au sport et Adrien Fougères. Tout le staff du service des sports a mouillé le maillot pour défendre les couleurs de la capitale du Haut-Doubs.

P ontarlier aurait probable- ment décroché une men- tion très bien en Pass’sports si cette matière figurait au programme du Baccalauréat. “L’offre de base n’a pas changé. D’une année sur l’autre, on a logiquement procédé à quelques ajustements pour mieux répondre aux attentes” , indique Adrien Fougères. Le Pass’Sports Petite Enfance avec de la baby-gym et de l’aqua-baby des- tiné aux enfants de moins de 3 ans pris en charge par les assistantes maternelles attire plus de 200 par- ticipants que ce soit pour l’une ou l’autre activité. “Cela répondait à une demande du C.C.A.S. à la recherche d’occupations à proposer pour les nounous.” Au départ, le dispositif était par- fois peu apprécié par les clubs y voyant une concurrence déloyale. La réalité s’inscrit plus dans la com- plémentarité. Exemple avec le Pass’sports junior où les enfants âgés de 5 à 7 ans peuvent décou-

vrir plusieurs disciplines avant de prolonger ou pas l’expérience en club. “On fonctionne en cycles thé- matiques : art du cirque, activités nautiques, sport de neige, escalade, randonnée…” Dans l’offre pontissalienne, le Pass’sports santé se décline sous forme d’activités physiques de plei- ne nature et d’activité aquatique. “Il s’adresse aux personnes souffrant de maladie chronique : obésité,mala- die cardio-vasculaire ou respira- toire. Ce Pass’sports santé est sou- tenu financièrement par le réseau Sport santé Bourgogne-Franche- Comté. Il permet aussi à des per- sonnes qui ont été hospitalisées de reprendre une activité physique.” Le public senior a lui aussi droit à un Pass’sports aquatique ou d’ac- tivités physiques de pleine nature. “On évolue suivant les saisons. Ran- do, marche nordique puis ski, raquet- te à neige avec des séances de pré- paration physique générale dans les intersaisons.” n

Les juniors du C.A.P. rugby ont effectué une superbe de saison.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 214 - Août 2017

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POLITIQUE

159 engagements tenus sur 185 Choses promises, choses faites à 86 %

estiment vivre dans une ville propre. Il annonce la rénovation de la rue Mon- trieux, de la rue de la Gare sans les pavés et de la rue de Salins dont il compte bien supprimer les feux à l’ho- rizon 2020. Dommage que ce ne soit pas le cas de la rue de Besançon mais les flux y sont sans doute plus com- pliqués à gérer. En sport, tous les indicateurs sont au vert. Pontarlier est la ville la plus spor- tive de la grande région (voir en pages 6 et 7) et elle espère inaugurer son nou- veau complexe aquatique à Noël 2019. Si elle s’est mise tardivement aux réseaux sociaux, laVille compte désor- mais 3 600 fans sur sa page Facebook et 1 000 abonnés à S.M.S. infos. “On va mettre en service le nouveau site Internet de la ville à la rentrée” , note Isabelle Narduzzi, adjointe à la com- munication. Clin d’œil, le fameux pan- neau des champions olympiques 2006 vers le tennis sera, enfin, réactualisé. “On garde le seul champion olympique de l’histoire de Pontarlier mais on chan- ge la mise en scène” , explique le mai- re. Tout va bien du côté du déploiement de la fibre optique avec 300 nouveaux branchements par mois, soit 15 par jour. Le maire conclut ce bilan sur un échec. Celui de n’avoir pu limiter la pression fiscale à l’évolution de l’in- flation. “La fiscalité a progressé d’1,7 % contre 0,4 % de hausse de l’inflation entre 2015 et 2017.” Il justifie l’aug- mentation de la fiscalité pour com- penser la perte d’1,3 million d’euros de dotation d’État. Pour autant, Pon- tarlier a plutôt bien résisté avec un endettement limité à 792 euros par habitant et 25 millions d’euros inves- tis en quatre ans. “Avec les autres maires, on poursuit la réflexion sur la com- mune nouvelle. On pourra bientôt don- ner aux élus des éléments budgétaires et fiscaux en vue d’ouvrir une vaste consultation pour savoir si on y va ou pas, avec qui et comment” termine le maire. n

Plutôt qu’un tête à tête avec la presse, Patrick Genre a préféré dresser son bilan à mi-mandat de façon collective et sous la forme d’une réunion publique. Il y avait plus d’actions réalisées que de spectateurs.

Au chapitre social-santé, Bénédicte Hérard annonce la création de nou- velles places d’accueil pour la petite enfance et l’ouverture en septembre du Pôle jeunesse en remplacement du P.R.J. Épisode qui avait fermé ses portes en 2016. Bonne nouvelle très atten- due, le cabinet médical de l’impasse du Canal qui a été racheté par la Vil- le rouvrira avant la rentrée de sep- tembre. “Aujourd’hui, on a la garan- tie d’avoir entre 5 et 7 médecins. Ce cabinet éphémère permettra d’apaiser la tension chez les médecins généra- listes jusqu’à la mise en service de la maison médicale prévue au premier semestre 2019.” L’adjointe au social déplore un seul échec : celui de la biblio- thèque à domicile qui n’a pas trouvé son public. Rien de nouveau sur le dossier du déve- loppement durable où toutes les actions : micro-centrales hydrauliques, réseau de chaleur urbain, extension progres- sive du schéma de pistes cyclables sont sur la bonne voie. En trois ans, la phy- sionomie de Pontarlier a bien évolué. “On arrive au bout du quartier des Épi- nettes. On a amorcé l’îlot Saint-Pierre et on lance cette année le premier des deux lotissements communaux, à savoir celui de la rue de Montaigne en face du lycée. Celui des Plans Battelin est programmé en 2019-2020. On est tou- jours en négociation sur l’acquisition de l’îlot Lallemand” , explique le mai- re en soulignant qu’une réponse sera donnée d’ici 6 à 9 mois sur la desti- nation de la Maison Chevalier. His- toire d’augmenter l’offre de logements, une O.P.A.H. (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) sera lan- cée d’ici la fin du mandat au centre- ville. Titillé sur la question des arbres de moins en moins nombreux au centre- ville, il réplique “On en plante plus qu’on en coupe.” À la commission ensei-

gnement jeunesse, Marie-Claude Masson s’est résignée à suivre la volonté des parents en basculant la demi- journée scolaire du samedi au mercredi. Elle souligne le suc- cès de la restauration scolaire et la part de plus en plus grande prise par les produits bio et locaux dans les menus proposés aux enfants. “Dans la seconde partie duman- dat, on profitera du renouvellement de la D.S.P. sur le restau- rant municipal pour engager une refonte

P hénomène de lassitude, surcroît de confiance ou tout simplement désintérêt vis-à-vis de la chose publique ? Toujours est-il que cette grand-messe municipale orga- nisée dans la soirée du 27 juin à la sal- leMorand n’a pas fait le plein de parois- siens. PatrickGenre n’a pas eu à prêcher dans ses ultimes ressources pour défendre son bilan à mi-mandat. Avec 86 % d’engagements tenus, presque un sans-faute et au-delà de l’autosatisfaction, l’occasion de faire le point sur les projets en cours et à venir. Bertrand Guinchard le conseiller délégué aux affaires économiques ouvre le bal en se félicitant de l’utilisation de bois locaux pour la réalisation de

la halle couverte du Petit Cours qui devrait être terminée cet automne. Il regrette, réaliste, la fin des navettes shopping et fait le point sur le climat économique. “On a visité les 25 plus gros employeurs de la C.C.G.P. Aucun ne se plaint, si ce n’est du manque de main-d’œuvre. On essaie de trouver des solutions avec la Région pour trouver ou former du personnel.” Toujours à l’échelle intercommunale, il confirme le bon niveau de remplis- sage de la zone d’activité des Gra- villiers. “Les 15 hectares viabilisés en 26 lots ont pratiquement tous trouvé preneur. On projette de lancer la troi- sième tranche pour proposer 10 hec- tares supplémentaires en 2019.”

70 % des Pontissaliens estiment vivre dans une ville propre.

complète de la restauration scolaire.” Sur le plan de la sécurité, Jacques Prin- ce a bien travaillé. “On a presque atteint tous nos objectifs. Le système de vidéo- protection qui comprend 21 caméras a permis de résoudre 15 affaires. les poli- ciers municipaux sont maintenant équi- pés de tasers.” Quand certains jugent que les policiers sont un peu trop stricts sur le stationnement au centre-ville, il répond : “Si l’on veut un turn-over, on est obligé d’être sévère.” Sylvie Laithier adjointe au transport et à l’accessibilité justifie un rema- niement en profondeur du réseau de transport urbain avec la volonté de privilégier Ticto dans la prochaine D.S.P. transport urbain effective au printemps 2018. Cette première moi- tié de mandat est marquée par l’inau- guration récente de la maison des asso- ciations aménagée dans l’ancienne S.E.G.P.A. Adjoint à la voirie, à l’eau et à l’assai- nissement, Gaston Droz-Vincent appré- cie les résultats d’un sondage annon- çant que 70 % des Pontissaliens

Le maire (et ses adjoints) a fait le point des actions engagées et à venir.

F.C.

TOURISME

Promotion Apprendre à raisonner Haut-Doubs La création d’un office de tourisme à l’échelle du Pays du Haut-Doubs devrait se concrétiser en 2018 manquant ainsi l’aboutissement d’un long travail administratif et relationnel pour convaincre les élus et les socioprofessionnels de travailler sous la même bannière.

V isite de la ville chahutée par deux comédiens, ate- lier des saveurs, collation en plein air, l’office de tou- risme de Pontarlier avait choi- si une formule plutôt décon- tractée et souriante pour faire le point sur ses activités, les pro- Jean-Philippe Sirvent, nouveau président de l’O.T. de Pontarlier Parti en Haute-Savoie pour un nouveau projet professionnel, Grégory Jan qui dirigeait l’hô- tel Ibis à Pontarlier a donc remis son tablier de président à un autre hôtelier, Jean-Philippe Sirvent, propriétaire de la fer- me-hôtel de la Vrine. n

jets, le budget évoqué lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 19 juin dernier. De quoi dynamiser ce type de rendez- vous conventionnel et favoriser les échanges entre les acteurs touristiques.Même le soleil était de la partie. Au menu du jour des discus- sions : toujours la question de l’office de destination Haut- Doubs. “La fusion entre les com- munautés de communes Mont d’Or-Deux Lacs et des Hauts du Doubs donne un nouvel élan. Pontarlier va aussi s’engager avec l’espoir d’entraîner Mont- benoît dans cette dynamique. Si l’on ajoute les secteurs de Levier et Frasne, on aura un office dont le champ d’action se superpose au périmètre du Pays du Haut- Doubs. L’affaire devrait se concré- tiser en 2018 au terme d’une longue procédure administrati- ve. En parallèle, on a construit un projet avec les élus et les socio- professionnels. Tous doivent

apprendre à parler d’une même voix sur la destination Haut- Doubs” , indique Élisabeth Conte- jean, directrice des offices de Pontarlier, du Mont d’Or et des Deux Lacs. Une bonne nouvel- le donc même s’il reste encore beaucoup de détails à régler pour harmoniser les services et travailler sur les structures d’ac- cueil. “On cherche à optimiser

l’idée d’un dispositif d’accueil mobile.Aujourd’hui, il faut ima- giner l’accueil autrement, hors les murs. Cela peut se faire de différentes manières avec un véhicule qui va au-devant du public ou par des relais chez les partenaires.” L’accès à l’information touris- tique se fait d’abord via Inter- net, d’où l’importance d’être pré- sent sur le web. Les offices de tourisme du Haut-Doubs vien- nent de lancer une nouvelle ver- sion des leurs sites Internet res- pectifs. Ils vont également déployer un réseau d’écrans numériques pour les partenaires qui le souhaitent et poursuivre leur engagement sur les réseaux sociaux. “On a mis en place des ateliers numériques pour aider les partenaires à mieux se posi- tionner, à s’engager dans une démarche numérique pro-acti- ve. On est là pour les accompa- gner, les conseiller et peut être les orienter vers d’autres pro-

Le soleil était de la partie pour accompagner les participants à l’assemblée générale de l’office de tourisme de Pontarlier qui ont eu droit à quelques surprises (photo M. Humbert).

le service à budget constant tout en répondant aux attentes de nos par- tenaires et adhé- rents. Il n’était pas nécessaire que cer- tains bureaux res- tent ouverts en per- manence alors qu’il n’y a personne en saison creuse. On a réduit par exemple les plages d’ouver- ture aux Fourgs, aux Hôpitaux-Neufs. On réfléchit aussi à

“On ne doit plus se poser de ques- tions.”

fessionnels suivant leurs attentes” , poursuit la directrice. La mutualisation est aussi d’ac- tualité dans la gestion des moyens de communication et de promotion. Les outils sont en place avec l’objectif de rester très réactif. Cela passe par le renforcement des collaborations avec les partenaires institu- tionnels comme le C.R.T. ou le C.D.T. “On ne doit plus se poser de questions et communiquer sous la marque Montagnes du Jura. On devance le Massif Cen-

tral et on talonne les Vosges sur certains marchés comme en région parisienne et dans le nord de la France, en Belgique ou aux Pays-Bas. À l’office de Pontar- lier, on a fait l’acquisition d’un nouveau logiciel pour “profiler” plus finement les clients et obte- nir une cartographie précise de la clientèle. Ces informations permettent d’adapter le fonc- tionnement de l’office. Il faut être là où il y a des flux et chercher à les canaliser vers nous.” n F.C.

État civil de juillet 2017

mArIAgES 08/07/17 – François KREIT, employé muni- cipal et Tiphanie GRAH, formatrice employé polyvalent. 08/07/17 – Bertrand PETIT-MAIRE, pro- fesseur de musique et Natacha TOCANT, chargée de communication. 15/07/17 – Julien RUELLET, cadre en plas- turgie et Aurélie DANIS OVA, cadre en agroalimentaire. 08/07/17 – Thomas SANCHEZ, opérateur en horlogerie et Wissam DEMICHE, assis- tante conseiller. déCèS 28/05/17 - Marcelle DAL PRA, retraitée, 90 ans, domiciliée à Besançon (C.L.S. Bel- levaux), veuve de Lino DAL PRA. 02/07/17 – Laura BELLETTINI, 98 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Eugène PETIT. 04/07/17- Maurice GRESS, 57 ans, chauf- feur de car, domicilié à Mouthe (Doubs) époux de Patricia PEYNET. 06/07/17 – Hubert CARREY, 73 ans, retrai- té, domicilié à Déservillers (Doubs) époux de Colette TONNIN. 10/07/17 – Céline RENEVIER, 47 ans, maî- tresse de maison, domiciliée à Doubs (Doubs) célibataire. 11/07/17 – André BRIDE, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Jeannine UZZENI. 11/07/17 – MarieMARGUIER, 94 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 15/07/17 – Yvonne DÉBOIS, 92 ans, retrai- tée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), veuve de Jean MAIRE.

04/07/17 – Sohan de Edouard DIALLO, logisticien et de Marine DUCHÈNE, sans profession. 06/07/17 – Pablo de Elia GIRARD, entraî- neur de biathlon et de Marion ALPY, phar- macienne. 06/07/17 – Anna de Lionel ROMAIN, tech- nicien de maintenance et de Fanny VER- MOT-PETIT-OUTHENIN, assistante socio- éducative. 06/07/17 – Axel de David VERDAN, gérant restaurant d’entreprise et de Brigitte VACE- LET, conseillère en gestion et financement. 06/07/17 – Lola de Christophe FUSILLIER, carrossier peintre et de Elise THIEBAUD, aide-soignante. 07/07/17 – Manon de Pierre PETITJEAN, cuisiniste et de Anne-Laure COUTURIER, enseignante. 07/07/17 – Clara de Xavier THABARD, agri- culteur et de Melody VIENNET, agricultri- ce. 08/07/17 – Nina de Victor FARRUGIA, menuisier et de Isabelle SAILLARD, coif- feuse. 08/07/17 – Lana de Matthieu VILLAUME, décolleteur et de Aurélie GIGANDET, employée de banque. 08/07/17 – Esma de Emrullah KARABAG, technicien en industrie et de Ebru SEVIK, sans profession. 08/07/17 – Zélie de Thomas LESAGE, assis- tant chef de rayon et de Cynthia LANDRY, aide à domicile. 08/07/17 – Clément de Florent CARPIN, militaire et de Malika EL BRAHMI, employée commerciale. 08/07/17 – Marie de Patrice BOURIOT,

agriculteur et de Caroline LARCELET, sans profession. 09/07/17 – Louis de Arnaud CRÉVANY, ingénieur en informatique et de Flore LISO- VOSKI, sans profession. 09/07/17 – Clémentine de Mathieu MAR- TINEZ, professeur de musique et de Flo- rine PETIT MAIRE, professeur des écoles. 09/07/17 – Giulia et Lana de Emanuel PER- EZ, biochimiste et de Fatima CAKMAK, laborantine. 10/07/17 – Ibrahim de Jérémie GUESDON, horloger et de Amel GHRAIRI, sans pro- fession. 10/07/17 – Nathan de Nicolas ROSTAING, technicien métrologue et de Aurore SENE- CHAL, sans profession. 10/07/17 – Louwan de David DENES, méca- nicien et de Elisa CELLI, technicienne qua- lité. 11/07/17 – Adem de Yonus CEYLAN, plom- bier chauffagiste et de Amandine REMET- TER, assistante maternelle. 12/07/17 – Mya de Nicolas FERREIRA, monteur sanitaire et de Sabrina COUR- REJOU, aide médico-psychologique. 12/07/17 – Max de Emmanuel NICOLIER, mécanicien et de Pauline ROSSIER, décla- rante en douane. 12/07/17 – Lily de Aurélien CHARPY, chauf- feur poids lourds et de Caroline VILLE- QUENAULT, contrôleuse qualité. 13/07/17 – Loris de Maxime POURCHET, dessinateur et de Laetitia BRETILLOT, aide- soignante. 10/07/17 – Enzo de Loïc DURIEZ, vendeur et de Elise CUGIER, serveuse.

NAISSANCES 25/06/17 – Enora de Kévin BERGEROT, routier et de Cindy CHARLIN, ouvrière en fromagerie. 25/06/17 – Naël de Juan DEMETRIO, sans profession et de Gilda ICO, sans profes- sion. 23/06/17 – Maëlle de Pierre-Marie VOI- NET, bûcheron et de Alexia LIEBERMANN, assistante maternelle. 23/06/17 – Aaliyah de Savas ADANIR SELA- HATTIN, cadre en grande distribution et de Renata RUSEVA, architecte. 23/06/17 – Romane de Emmanuel LOYE, technicien de production et de Sophie VIONNET, déclarante en douane. 24/06/17 – Énola de Enguerrand RELAN- GE- -CASSARD, mécanicien automobile et de Mélanie VIOLET, étudiante. 24/0617 – Alice de Julien BOILLON, hor- loger et de Nathalie MICHELETTO, mar- keting project manager. 24/06/17 – Louise de Yohann SEVAT, opé- rateur de producteur et de Aude LAU- RENCE, aide-soignante. 25/06/17 – Louise de Martin FOURQUET, dessinateur industriel et de Isabelle POUR- CELOT, secrétaire comptable. 25/06/17 – Sacha de Joël BOILEAU, régleur opérateur et de Joëlle COLLIN, sans pro- fession. 26/06/17 – Achille de Loris VALLET, contrô- leur qualité et de Blandine GOMARD, ser- veuse. 27/06/17 – Marius de Vincent MAIRE, agri-

culteur et de Laura LAZZERONI, aide-soi- gnante. 28/06/17 – Sacha de Julien VIENNET, mon- teur mécanicien et de Emilie GULOT, esthé- ticienne. 28/06/17 – Thiago de David DE OLIVEI- RA, cadre et de Alexandra FLUCHOT, psy- chologue. 27/06/17 – Ely de Vincent BARBEROT, ouvrier et de Melisa CAKMAK, sans pro- fession. 28/06/17 – Antonin de Xavier BARRAT, secrétaire de mairie et de Anne FRELET, bibliothécaire. 28/06/17 – Ayden de Kevin POUPON, tech- nicien de maintenance et de Vanessa PRE- VALET, chef d’entreprise. 28/06/17 – Timothé de Philippe TOUR- NIER, menuisier-charpentier et de Sabri- na CASSARD, horlogère. 01/07/17 – Emma de Yohann ROUX, maçon et de Charlène VATIN, vendeuse. 29/06/17 – Coralie de Cyril GAGNEPAIN, agriculteur et de Justine LONCHAMPT, employée traiteur. 30/06/17 – Mia de Guillaume HOLSTEIN, éducateur sportif et de Célia MIOT, infir- mière. 30/06/17 – Léa de Paul BEPOIX, conduc- teur de travaux et de Céline FEREMBA- CH, infirmière. 30/06/17 – Louise de Mathieu CZUKOR, responsable production et de Laura THIER- RY, infirmière. 30/06/17 – Jules de Clément MIRGUET,

électricien de maintenance et de Lydie LLERAS, pharmacienne. 01/07/17 – Luna de Jimmy PROS-TOUR- NIER, mécanicien automobile et de Emi- lie MONIER, vendeuse. 01/07/17 – Alice de Julien DELATTRE, hor- loger et de Marie-Claude BEAULIEU, mas- sothérapeute. 30/06/17 – Tiago de Damien PORXAS, ouvrier et de Emilie PASTEUR, ouvrière. 03/07/17 – Lena de Ertugrul BARAN, régleur commande numérique par calculateur et Kubra GOKBULUT, sans profession. 04/07/17 – Kylian de François VAJDA, res- ponsable en horlogerie et de Aurélie BRI- QUEZ, ouvrière en horlogerie. 04/07/17 – Raphaël de Pierre AUTHIER, machiniste et de Claire STEINMESSE, chef projet. 05/07/17 – Enzo de Luc DESCOURVIÈRES, ouvrier agricole et de Emmanuelle TYRO- DE, animatrice. 05/07/17 – Jonas de Pierre DELLA LUNA, facteur et de Chloé SIRON, agent de maî- trise. 05/07/17 – Malo de Manuel MYOTTE- DUQUET, professeur d’éducation physique et sportive et de Marion FRANÇOIS, labo- rantine. 05/07/17 – Nolan de Yannick BURLET, kinésithérapeute et de Vanessa VRECSICS, laborantine. 06/07/17 – Félicien de Paul BIGNON, ingé- nieur agricole, et de Julia MAILLOT, infir- mière.

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