La Presse Pontissalienne 183 - Janvier 2015

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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N° 183

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

JANVIER 2015

STATIONS DE SKI DU HAUT-DOUBS : TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE LA SAISON 2015 MÉTABIEF POURSUIT SA CURE DE RAJEUNISSEMENT

(Photo C. Chapuzot)

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 8

ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES

EMPLOI

LE DOSSIER en p. 20 à 24

p. 35

Les candidats du Haut-Doubs se déclarent

Le nombre de frontaliers atteint un record

Dans deux mois, les électeurs du Haut- Doubs seront appelés aux urnes pour élire leurs nouveaux conseillers départe- mentaux. Nouveauté du scrutin : il y aura autant de femmes que d’hommes élus.

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 183 - Janvier 2015

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Le renouveau de l’immobilier urbain à Pontarlier

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Conservatisme Avec 2015, c’est une nouvelle année élec- torale qui s’ouvre. Encore une… Pour un nouveau scrutin, inédit : les élections départementales. Inédit, parce qu’elles remplacent les élections cantonales, dis- parues à la faveur d’une énième réfor- me territoriale qui a redécoupé la Fran- ce électorale. En mars donc, on élira dans le Haut-Doubs comme partout en Fran- ce nos nouveaux conseillers départe- mentaux dans des cantons refondus et souvent agrandis. La grande nouveauté de ce scrutin - et sans doute sa seule vraie valeur ajoutée - sera la parité, obli- gatoire. Car dans chaque canton seront élus, non pas un, mais deux conseillers départementaux : obligatoirement un homme et une femme. Ainsi dans le Doubs où il existera 19 cantons (au lieu des 35 actuels), 38 conseillers départe- mentaux seront élus, 19 hommes et 19 femmes. Et chacun de ces duos, appe- lés binômes, devra présenter sa candi- dature avec des suppléants, formant ain- si un quadrinôme. Vous suivez toujours ?… Si bien que pour les 19 cantons du Doubs, 19 quadrinômes seront élus, soit 76 per- sonnes. Chaque parti politique doit donc chercher 76 candidats (38 hommes et 38 femmes) avant le 22 mars, date du premier tour de ce scrutin. Si l’ouverture de ces élections aux femmes est réelle, le casse-tête est immense pour de nom- breuses formations politiques qui peinent déjà habituellement à trouver des can- didats crédibles dans chaque secteur. Ces partis politiques traditionnels risquent bien de payer à l’approche de ce scrutin leur légendaire conservatisme. Ni du côté du P.S., ni du côté de l’U.M.P., ils n’ont brillé jusqu’ici par leur ouverture à la gent féminine. C’est même plutôt la misogy- nie qui règne au Conseil général duDoubs : sur 35 conseillers généraux, seules 6 sont des femmes ! Quel grand écart va-t-il fal- loir réussir pour établir la parité. On sera obligé - c’est sans doute là le second bienfait de cette réforme - d’aller cher- cher bien au-delà des partis pour trouver des femmes candidates. D’autres forma- tions politiques qui ont une plus ancien- ne tradition d’ouverture aux femmes (les écologistes, les communistes…) seront peut-être plus à même de trouver des prétendantes. Mais un constat s’impose à deux mois du scrutin : plus que jamais les partis rament pour réunir autant de candidats pour une élection qui sans dou- te risque de paraître encore plus éloignée du citoyen avec un système électoral enco- re plus abscons que le précédent. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Contact commercial : Anthony Gloriod - Portable : 07 86 50 05 23 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Janvier 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, G.T.J., C. Chapuzot, Club collectionneurs Mont d’Or, T. Hytte-S. Cervos, La Robella.

Gounefay :

le cuisinier sort du bois

R ené Émilli l’élu en charge du tourisme à la C.C.L. ne boudait pas son plaisir en présentant Ingrid et Jean-Yves Paulin qui vont tenir le restaurant du Gounefay pendant la saison blanche. “On ne voulait pas passer un hiver sans qu’il y ait une exploitation là-haut” annonce l’élu pontissalien. Les nouveaux tenan- ciers ne sont pas des inconnus dans le mon- de de la restauration puisqu’ils ont géré pen- dant 12 ans le bowling le Staff à Métabief. “On a vendu car on ne supportait plus de s’occuper du côté bar de nuit rattaché au bowling. On cherchait plutôt à reprendre une affaire com- me le Gounefay” , indique Jean-Yves Paulin. Sauf qu’ils ont été informés trop tard du concours de recrutement lancé suite au départ des époux Carell. Paradoxalement, c’est le fait de ne pas avoir été candidats qui les autorise à exploiter le Gounefay jusqu’en mars. Leur réputation et

leur professionnalisme ont joué en leur faveur. Finie la gastronomie, place à une cuisine tra- ditionnelle montagnarde. La question des jours d’ouverture qui posait tant de soucis avec les exploitants précédents a été réglée. “On ouvre tous les jours à partie de 8 h 30 avec une pri- se de commande jusqu’à 21 h 30. Hors vacances scolaires, l’établissement ferme les lundis et mardis soirs.” Les spécialités jurassiennes (fon- dues, raclettes, viandes gratinées) figurent maintenant au menu des suggestions du Gou- nefay. On pourra aussi y trouver un service brasserie digne de ce nom. Ingrid et Jean-Yves Paulin ont recruté deux serveurs, un plongeur et un marmiton. Conscients de l’enjeu média- tico-politique que représente le Gounefay, ils restent humbles devant la tâche qui les attend et sont prêts à postuler au prochain concours de recrutement prévu au printemps 2015. Réponse dans quatre mois.

L’Orée de Saint-Pierre associera le confort et les commodités de l’habitat contemporain.

D e quoi rassurer ceux qui s’inquiétaient du deve- nir de l’ancienne station Shell de la rue de Salins. Le projet immobilier de l’Orée de Saint-Pierre se concréti- se. Réalisé par la S.A.R.L. Koncept, il s’agit d’un ensemble de 12 logements du T1 au T5 avec 190 m 2 de surfaces commerciales et de bureaux au rez-de-chaussée. De l’habitat haut standing dans le contexte immobilier pontissalien. Idéalement pla- cé au centre-ville, ce bâti- ment B.B.C. répond bien sûr aux exigences de la R.T. 2012 pour garantir une consom- mation énergétique optimi- sée. Ascenseur, garages en sous-sol, chauffage indivi- duel au gaz, le confort est au

rendez-vous avec ce pro- gramme dont les premiers coups de pioche auront lieu en 2015 pour une livraison prévue début 2017. “C’est un projet qui a pris le temps de mûrir et qui est pensé avec le souci du détail” , précise Olivier Girard de la société Koncept. Exemple : ici, tous les logements sont agencés en double exposition, ce qui évite par exemple de se retrouver uniquement avec des ouvertures orientées plein nord du côté de la rue de Salins. L’Orée Saint-Pierre illustre également la volonté municipale de privilégier la densification de l’habitat au centre-ville et de favoriser le remplissage des dents creuses.

Avec Ingrid et Jean-Yves Paulin, la C.C.L. a choisi un couple de restaurateurs expérimenté pour assurer l’intérim au Gounefay.

La Maison Chevalier sera détruite, et après ?

D ans le budget 2015, le conseil munic- ipal de Pontarlier a réservé une enveloppe de 200 000 euros pour la déconstruction de la maison Cheva- lier. L’épilogue de l’histoire n’est pas vrai- ment celui qu’on attendait pour ce bien que la Ville a acquis 910 000 euros le 30 juin 2004, en nous faisant miroiter une reconversion enmédiathèque. Les années se sont écoulées et l’ambitieux chantier culturel qui devait être porté par la Com- munauté de communes du Larmont s’est récemment envolé sans même avoir existé à l’état d’un projet abouti. C’est à se demander si, finalement, la Ville n’a pas acquis cet ensemble fonci- er de centre-ville (4 600 m 2 dont 2 500 m 2 de parc) pour qu’il ne tombe pas aux mains des promoteurs privés sans savoir pour autant ce qu’elle allait en faire. En tout cas, à force de piétiner, la commune a laissé se dégrader la maison Cheva- lier. Dix ans plus tard, elle se rend à

l’évidence que sa rénovation n’est plus envisageable et décide donc de la détru- ire en totalité ou partiellement. Cela dépendra des recommandations de l’Architecte des Bâtiments de France. En revanche, on n’est pas plus avancé sur ce que deviendra le site une fois le bâtiment disparu. On parle d’habitat, d’un projet privé, d’un projet public, d’un projet public-privé. Dans ce flou, la mairie à la manœuvre devra faire preuve d’habileté pour éviter que l’histoire tourne au fiasco financier. De leur côté, les élus verts de la munic- ipalité proposent à la Ville de lancer “un concours d’architecte pour réhabiliter la maison Chevalier à l’image de ce qui a été fait à Ornans avec le Musée Courbet. La réalisation du projet se ferait avec des fonds privés” annonce Claire Colin. L’endroit est idéal selon elle pour accueillir une résidence pour person- nes âgées.

La maison Chevalier devrait être en partie ou en totalité démolie. Une des façades présenterait un intérêt architectural.

L’INTERVIEW DU MOIS

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LEVIER

Jean-Pierre Gurtner “Lamontée du Front National m’inquiète”

Le conseiller général du canton de Levier a décidé de ne pas se représenter. La réforme territoriale qui va modifier en profondeur le mandat dont seront investis les futurs conseillers départementaux est une des raisons qui l’ont poussé à arrêter.

L a Presse Pontissalienne : Vous faites par- tie des conseillers généraux qui ont déci- dé de ne pas se représenter. Qu’est-ce qui a motivé votre décision ? Jean-Pierre Gurtner : La réforme territoriale me semble très compliquée. Aujourd’hui, je travaille sur 15 communes dans le can- ton de Levier. Mes successeurs en auront 57. C’est énorme. Le plus difficile sera de conserver avec les communes le lien de proximité qui fait la richesse de ce man- dat. Cette idée demettre en place des équipes de quatre élus géographiquement repré- sentatives de ces nouveaux territoires me paraît complexe. Je ne me voyais pas évo- luer dans ce système-là qui va obliger les élus à trop de déplacements s’ils veulent maintenir ce lien de proximité essentiel à mes yeux. L.P.P. : Les cantons sont plus étendus, et le porte- feuille de compétences des futurs Départements sera très probablement réduit à compter de 2017. Le regrettez-vous ? J.-P.G. : Je trouve hallucinant que l’on envi- sage de transférer aux Régions la compé- tence économique et la compétence route du Département. Le conseiller général est un des élus les mieux placés pour défendre le développement économique de son ter- ritoire car il est en contact permanent avec le terrain. Je trouve cette idée révoltante car l’économie et les routes sont les deux nerfs de la guerre en milieu rural. Il est probable que le tourisme et la culture soient également transférés à la future grande région. L.P.P. : En quoi est-ce un problème que ces com- pétences soient transférées aux Régions ? J.-P.G. : Le problème avec les conseillers régionaux est qu’on risque de se retrouver en présence d’élus éloignés des probléma- tiques de terrain. Nous allons perdre le pragmatisme dont font preuve les conseillers généraux à l’égard de leurs concitoyens. Lors des élections régionales, on vote des listes, avec une tête de liste qui une fois

(revenu de solidarité active) grâce à une dotation d’État et à ses recettes fiscales. Le Département reverse ensuite cet argent aux allocataires et aux structures associa- tives compétentes. Ce budget s’élève à 66,4 millions d’euros en 2015. C’est 4,3 mil- lions d’euros de plus par rapport à 2014. Cela ne cesse d’augmenter. Au regard de cette situation, je souhaite que l’on modi- fie le système pour le rendre plus efficient en travaillant davantage sur l’insertion. L.P.P. : Concrètement, comment cela pourrait se tra- duire ? J.-P.G. : J’ai proposé au Conseil général d’appréhender l’insertion sous un angle dif- férent. L’idée que j’émets est d’innover autour de l’agroalimentaire solidaire pour favoriser le retour à l’emploi des personnes en difficulté. On peut imaginer que le Dépar- tement investisse dans des serres dédiées à la culture maraîchère. Elles seraient chauffées grâce à de petites unités de métha- nisation et fonctionneraient ainsi toute l’année. Ces serres donneraient à la fois du travail aux personnes en insertion, et devien- draient en priorité une source d’alimentation pour les personnes à faible revenu. Nous sommes en plein dans la valorisation des circuits courts. Cette économie n’est pas délocalisable. Nous ne sommes pas dans le virtuel, mais le contact avec la terre et le contact humain. Il y a en plus une relation au temps de la nature qui me semble inté- ressante dans ce travail. Ce mode d’insertion permettrait à mon sens d’apporter un équi- libre à des personnes qui vivent isolées en ville. Par cette approche nouvelle, le but est que le Conseil général devienne acteur de l’insertion via la filière alimentaire. Par ce biais, on peut créer de la richesse et du lien avec les autres. Le Département pour- rait utiliser le F.S.E. (Fonds social euro- péen) qu’il perçoit pour financer ce projet. L.P.P. : Où seraient installées ces serres ? J.-P.G. : Il faudrait les implanter en péri- phérie des grandes agglomérations où les besoins en insertion sont plus forts. Je pen- se à Besançon pour commencer, à Mont- béliard, et pourquoi pas à Pontarlier. L.P.P. : Il est possible qu’un canton au moins bas- cule à l’extrême droite dans le pays de Montbé- liard. Comment percevez-vous la poussée du F.N. ? J.-P.G. : La montée du Front National m’inquiète. Beaucoup de gens sont prêts à donner leur voix au F.N. non pas par adhé- sion mais par révolte. Petit à petit, on fran- chit des marches qui ne font plus peur à personne et qui gagent une catégorie d’électeurs jeunes, actifs, bien ancrés dans la réalité sociale et territoriale. La réfor- me territoriale telle qu’elle a été imaginée, va éloigner les élus du terrain et ouvrir de nouvelles brèches pour le F.N. qui tient un discours de proximité. L.P.P : Est-il possible d’empêcher la montée du F.N. et comment ? J.-P.G. : Notre crédibilité passera par une suppression de la technocratie qui est deve- nue trop lourde, non réactive. Elle est aus- si zélée que frileuse. Or, c’est l’administration qui a le pouvoir dans ce pays, pas les élus. On en arrive à des situations où personne n’est responsable, c’est ce qui tue la démo- cratie autant que la politique. Ce qui nous tue aussi, c’est cette forme d’impérialisme de l’élite politique et de sa cour. Elle se revendique de De Gaulle, le mythe du sau- veur qu’elle entretient.Mais nous ne sommes plus dans une génération d’élus sauveurs.

Jean-Pierre Gurtner : “Le conseiller général a un rôle humaniste dans notre société.”

élue va installer aux res- ponsabilités des per- sonnes qui n’auront pas forcément les compé- tences requises pour s’occuper, par exemple, d’économie. Elles n’auront peut-être pas non plus la pertinence qui résulte d’une capacité à innover. Alors que notre démo- cratie réclame des gens de terrain, nous allons mettre en place des gens d’appareil. L.P.P. : Que restera-t-il aux Départements ? Le social ? J.-P.G. : Le social est déjà la compétence qui nous prend le plus de temps. Elle demande une atten- tion particulière de la part des élus. L.P.P. : Vous avez justement proposé au Conseil général qui attribue le R.S.A. d’innover dans le secteur de l’aide socia- le. Pouvez-vous nous en dire plus ? J.-P.G. : Je propose que l’on organise une gestion directe de l’aide sociale. Actuellement, le Conseil général finance le R.S.A.

ordinaire que le préfet valide le découpa- ge cantonal sans que nous ayons droit au chapitre, et qu’à l’inverse, lorsqu’on l’interpelle sur cette question, il botte en touche. L.P.P. : Dans quelques mois, vous quitterez donc le Conseil général. L’heure de la retraite politique a sonné. Qu’allez vous faire ? J.-P.G. : Je vais rester au conseil municipal de Levier. Je suis élu depuis 13 ans au Conseil général. C’est un mandat très inté- ressant qui contribue à ouvrir l’esprit à la fois sur la richesse de nos institutions et sur la pauvreté qui est à la porte de nos villes et de nos villages. Cette misère, on ne la voit pas. Mais c’est une misère de situation qui demande de la compréhen- sion et un accompagnement des personnes qui dans la vie ont été défavorisées. Nous sommes totalement à l’opposé de ce qu’on nous montre à la télévision et de la poli- tique qui mène aux paillettes. Le Conseil général est une institution qui ouvre les yeux sur ce qu’est notre société aujourd’hui. Chaque élu du Département, qu’il soit de gauche ou de droite, est confronté à des gens qui sont dans la misère et qui deman- dent de l’aide. Chacun d’eux est en prise directe avec cette réalité de terrain et se mobilise pour apporter une solution. Le conseiller général a un rôle humaniste dans notre société. Propos recueillis par T.C.

L.P.P. : En même temps, lorsque l’U.M.P. annonce déjà que Christine Bouquin sera présidente du Conseil général du Doubs si le Département bas- cule à droite, on est en plein dans les arrangements que vous dénoncez ? J.-P.G. : Je trouve qu’attribuer les places et donner des lots de consolation avant même d’avoir gagné les élections, c’est un peu fort. Il faut déjà commencer par avoir des pro- jets, par les défendre, et se présenter devant les électeurs. Il faut ensuite gagner les élec- tions. Une fois cette étape franchie, si le Conseil général bascule à droite, il y aura peut-être d’autres élus que Christine Bou- quin pour occuper la fonction de Président. L.P.P. : Dans la réforme territoriale, Levier perdrait son titre de chef-lieu de canton au profit de Fras- ne. Le conseil municipal s’insurge contre cela. Espé- rez-vous obtenir gain de cause ? J.-P.G. : Levier réclame le titre de chef-lieu car c’est tout simplement la ville la plus importante du canton. Elle compte 500 habitants de plus que celle de la commu- ne de Frasne. Il s’est passé qu’au départ, dans le premier projet de découpage can- tonal, Levier n’était pas dans le même can- ton que Frasne. Nous étions avec Ornans. Finalement, l’État a encore modifié les fron- tières et cette fois-ci nous sommes avec Frasne, une commune qui est moins peu- plée que Levier. Le conseil municipal de Levier a donc déposé un recours pour que la commune soit désignée chef-lieu de can- ton. Cette demande est légitime. C’est extra-

“Nous sommes à l’opposé d’une politique qui

Bio express Jean-Pierre Gurtner

62 ans Conseiller général du canton de Levier depuis 2001 (réélu en 2008) Président de la C.C.A. 800 de 2003 à 2014 Conseiller municipal de Levier depuis 1983 Enseigne la biologie et l’écologie au lycée agricole de Levier depuis 1975

mène aux paillettes.”

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 183 - Janvier 2015

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VAUX-ET-CHANTEGRUE Au lieu-dit Combe-Noire Constructions sans permis : la C.F.D. franchit la ligne jaune Après l’abandon d’un bâtiment d’accueil au départ des pistes de Combe Noire, la communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) a préféré “anticiper” la réglementation en construisant sans permis un chalet et un garage à dameur. Polémique.

L e syndrome de la paillote corse s’est-il propagé jusqu’aux ins- tances dirigeantes de la commu- nauté de communes Frasne-Drugeon ? Est-ce uniquement le fait de son pré- sident Claude Dussouillez ? Peu pro- bable qu’il ait pris cette liberté d’agir à l’insu de tous les autres élus com- munautaires. À commencer par Xavier Vionnet, le maire de Vaux-et-Chante- grue, commune sur laquelle ont été construits le chalet et le garage. Contac- té, il répond mais en nous invitant à nous adresser au président de la C.F.D. qui assure la maîtrise d’ouvrage du projet. En reconnaissant ainsi de façon implicite qu’il n’a jamais signé de per- mis de construire. L’infraction semble manifeste.Au-delà de l’exemplarité qu’on serait en droit d’attendre d’une collectivité, c’est aus- si prendre un bien grand risque dans un dossier qui a déjà suscité des débats houleux entre les élus et les défen- seurs de l’environnement. Le site de Combe-Noire ne manque pas d’atouts. La neige se maintient très longtemps dans cette zone très froide qui abrite aussi des espèces faunistiques et flo- ristiques remarquables. À commencer par le grand tétras.

aux skieurs, la C.F.D. avait travaillé sur un premier bâtiment d’accueil com- me on peut en trouver aux Fourgs ou au Pré Poncet.Un projet à 600 000 euros qui intégrait l’aménagement d’aires de croisement sur la route d’accès depuis Vaux. Ces aires d’accès étaient susceptibles d’empiéter sur les zones de reproduction d’un papillon proté- gé, l’Azurée de la Croisette. Consé- quence, les défenseurs de l’environnement sont montés au cré- neau. “On a fait une étude environne- mentale qui a démontré la présence d’autres sites de reproduction. On a fini par abandonner ce projet en 2012 car certains élus étaient assez frileux face au coût qui se justifiait dans le cadre d’un Établissement Recevant du Public avec des contraintes d’accès, de réseau, de normes thermiques” , pour- suit Claude Dussouillez. À défaut d’un bâtiment en bonne et due forme, la C.F.D. a acquis pour l’hiver 2012-2013 un petit chalet de 25 m 2 qui a d’abord été installé sur une remorque au départ des pistes. La structure n’accueille pas de public et sert uni- quement au personnel du domaine nor- dique. Deux dalles sont coulées à l’automne 2013. “On a décapé la terre

Face au manque de neige au départ des pistes installé initialement àVaux- et-Chantegrue, décision avait été pri- se de le déplacer à quelques kilomètres du village à l’entrée de Combe-Noire. L’exploitation du site nordique se fait par le biais d’une régie autonome créée en 2009 entre la C.F.D. et le S.I.D.A.N.E.P. : Syndicat Intercom- munal d’Aménagement et de Déve- loppement Nozeroy et Les Planches.

“Cette régie a permis de matérialiser le fonctionnement du domaine skiable mais n’a pas voca- tion de faire de l’investissement” , pré- cise Claude Dus- souillez qui a accep- té de donner sa version des faits. Dans un souci d’offrir un toit aux agents du domaine nordique et de pouvoir stocker sur place un dameur et un scooter pour les interventions de sécurité, des toilettes et une salle hors sac

Juste à cheval sur la réglementation.

Le chalet et le garage ont été installés sans permis de construire au départ des pistes de Combe-Noire.

“On est juste à cheval sur la régle- mentation. La D.D.T. était au courant car je lui ai annoncé qu’il allait y avoir une régularisation.Aujourd’hui, le pro- jet est en cours de préparation admi- nistrative et sera déposé en ce début d’année. J’ai anticipé sur la réponse. Je n’ai pas l’impression d’avoir pris un risque car je travaille dans le sens de l’objectivité.” F.C.

et posé un soubassement en béton. Le chalet a été boulonné sur l’une des dalles. On a eu l’opportunité d’acheter une structure de 150 m 2 pour abriter le dameur et le scooter des secours” , explique l’élu. Les travaux ne sont pas passés inaperçus et certains l’ont signa- lé à la fin du chantier en octobre der- nier. Quand on lui demande pourquoi il n’a pas pris le temps de déposer un permis, Claude Dussouillez répond :

L’ÉVÉNEMENT QUOI DE NEUF DANS LES STATIONS ?

Tout schuss sur la jeunesse à Métabief Métabief Jura Kid Park La station du Haut-Doubs poursuit sa mutation en proposant cet hiver de nouvelles zones ludiques pour les enfants et les familles. Skier en s’amusant. Pendant que Métabief poursuit sa mutation, les autres stations de sport d’hiver se positionnent en ce début d’année 2015 où la neige se fait toujours désirer (photo T. Hytte - S. Cervos).

A près le manque d’eau déplo- ré l’an dernier dans la réser- ve collinaire pour lancer l’usine à neige, c’est l’absence de froid qui a empêché de synchroniser l’ouverture du domaine alpin au calen- drier des vacances scolaires. Heureu- sement, la neige tombée en abondan- ce après Noël a permis de sauver la seconde semaine des vacances. Un sou- lagement pour le syndicat mixte du Mont d’Or qui ne pourrait guère s’offrir le luxe d’une saison sans l’or blanc. L’essentiel des investissements se concentre cette année sur les équipe- ments ludiques. “Métabief, l’étonnant domaine”, se distingue maintenant des autres stations du Grand Est grâce à ces nouveaux espaces dédiés à ceux qui désirent avant tout s’amuser skis aux pieds quels que soient leur âge et leur niveau. Illustration avec le Jura Kid Park. “C’est la grande nouveauté” , indique Olivier Érard, le directeur de la station. Aménagé au pied des pistes, cet équi- pement comprend deux tapis de remon- tées mécaniques qui pénètrent dans des buttes artificielles avant de des- servir quatre pistes. Cet espace tota- lement sécurisé s’adresse aux enfants de 6 à 10 ans qui évoluent en totale autonomie sous la surveillance des parents. Trois personnages entrent en

scène et viennent rappeler quelques consignes aux futurs grands skieurs. “On retrouve le petit ours “Metsy” qui représente le skieur de base. Il y a aus- si la petite fée des neiges qui incarne la sagesse et la prudence au contraire du trublion “Funny”, le casse-cou de l’équipe.” Conçu dans une approche quatre sai- sons, Jura Kid Park fonctionnera aus- si en été avec différents modules axés sur la pratique du V.T.T. Cette modu- larité permet d’alléger sérieusement le montant de l’équipement subven- tionné à hauteur de 70 % grâce aux aides de l’État (30 %), du Département (30 %) et du Conseil régional (10 %). L’esprit ludique se décline en quatre autres zones. Aménagé vers la réser-

Le nouvel espace ludique Jura Kid Park comprend deux tapis roulants qui desservent plusieurs pistes pour les débutants.

ve collinaire duMorond, l’Easy Park sera opéra- tionnel en février. Il s’agit d’un snow-park pour débutants. Comme l’an dernier, les plus aguer- ris pourront s’envoyer en l’air sur l’airbag géant installé sur le front de neige. Aussi “djeun’s” et fun, le snow-park reste d’actualité sous le Morond et fera le bon- heur des free-stylers jurassiens. Un ton au-

Le Bio Park cible les experts.

jours aussi sympathique. À noter en janvier, les opérations promotionnelles lancées le 10 janvier avec le site de covoiturage en ligne “blablacar” ou lors de la fête du ski du 17 janvier, ou enco- re pendant la période des soldes. Les bonnes affaires se prolongeront en février lors de la Saint-Valentin et pour la journée du Carnaval le 21 février. F.C.

Cette politique d’investissement cor- respond aussi aux attentes des usa- gers de Métabief. Les enquêtes de satis- faction menées l’hiver dernier avaient mis en évidence les atouts de la sta- tion du Haut-Doubs, à savoir par ordre de priorité, la convivialité, le domaine skiable et les prix. Le syndicat mixte poursuit ses efforts en terme d’animation pour rendre la station tou-

dessus, le Bio Park cible les experts qui s’exprimeront sur des modules en bois dégrossis issus des résidus d’exploitation forestière. Brut de nei- ge “On va continuer à développer ces espaces notamment du côté de Pique- miette. Il ne s’agit pas forcément d’équipements coûteux mais ils appor- tent un vrai plus” , poursuit Olivier Érard.

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Y a-t-il d’autres candidats sur les Rangs ? Les Fourgs Un nouveau trio d’associés L’avenir de la station va se jouer cette année. Après l’échec d’une reprise avortée en 2014, trois nouveaux “futurs associés” accompagnent Roland Bulle-Piourot pour cette saison de transition.

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Restructuration

250 000 journées skieurs en 2020

Encore 19 millions d’euros

à débourser pour Métabief

L’investissement dans la neige de culture n’est qu’une étape d’un projet qui comprend également la réalisation de nouveaux télésièges au départ de Piquemiette et de Super-Longevilles.

terait sur le versant Super-Longe- villes relativement préservé des sou- cis d’enneigement du fait de l’altitude élevée du site. Le gros des travaux s’articulerait autour d’un nouveau télésiège qui rejoindrait la tête de sta- tion du Morond et rendrait de ce fait inutile le télésiège du Paradis. Quelques canons seraient installés au bas des pistes, histoire de sécuri- ser aumieux le produit.Au final, pré- voir un budget global de 19 millions d’euros.Soit également près d’1million d’euros de recettes supplémentaires qui s’ajouteront au niveau économique de base de 4 millions d’euros T.T.C. de vente de forfaits. Cette valeur plan- cher correspond à une fréquentation de 230 000 journées skieurs. L’amortissement des 19 millions d’euros implique donc d’atteindre l’objectif de 5millions d’euros de ven- te de forfaits, soit une fréquentation de 250 000 journées skieurs, un chiffre digne des années quatre-vingt. À quelques mois du scrutin départe- mental, les élus du syndicat mixte Métabief Mont d’Or se sont bien gar- dés d’entériner ce projet à 19millions d’euros, laissant ce vote à ceux qui dirigeront le Département en mars prochain.

U ne chose est sûre, on n’a pas fini d’entendre parler de Métabief.Après le nouveau télésiège du Morond et l’installation de neige de culture, il reste encore des efforts à accomplir dans la remise au goût du jour des remontées mécaniques. Qui n’a pas pesté devant la lenteur de la liaison du Chamois qui relie Piquemiette à Métabief ? Qui n’a pas rêvé d’accéder rapidement aux pistes de Métabief depuis Super-Longevilles ? L’attractivité de la station du Haut- Doubs passe également pour lamoder- nisation des installations. Et cela, les élus du syndicat mixteMétabief Mont d’Or en sont bien conscients. “On a fait la neige de culture. Si l’on ne remet des télésièges, cela ne servirait à rien” , résume Denis Paquette, le maire des Hôpitaux-Neufs. La suite du pro- gramme consiste à booster les trois portes d’entrée de la station que sont Métabief, Piquemeitte et Super-Lon- L es saisons se suivent et Yves Maréchal qui s’occupe de la société gestionnairedes remon- tées mécaniques de Mouthe éprouve toujours les mêmes difficul- tés à trouver des moniteurs de ski alpin. “C’est un gros souci.Avec ces dif- ficultés, on a été contraint de modifier l’organisation des cours en limitant À la source du Doubs, on s’efforce de rendre les choses encore plus agréables aux skieurs débutants qui auront à leur disposition une piste verte digne de ce nom. Mouthe

gevilles. L’affaire est en partie enga- gée pour l’entrée principale avec le nouveau télésiège débrayable dont on pourrait difficilement se passer. Sur le versant Métabief, la feuille de route prévoit encore 3,9millions d’euros d’investissement.Cette tranche intègre l’installation d’un téléski à enrouleur au niveau du Tertre, la mise aux normes de l’atelier, la rénovation du pôle d’accueil et la création d’un vas- te complexe hôtelier sur la base d’un montage public-privé. Côté Piquemiette, la restructuration s’élève à 7,3 millions d’euros avec la mise en place d’un nouveau télésiège débrayable, la suppression du télé- siège des Chamois, l’extension du pro- gramme de neige de culture et la réa- lisation d’un restaurant panoramique au Morond. “Cela donnerait six kilo- mètres supplémentaires en neige de culture contre neuf actuellement” ,com- plète Olivier Érard, le directeur. La troisième et dernière tranche por-

Cyril Bulle-Piourot, Martin Dotal et Mathieu Lancia s’initient cet hiver à la gestion de la station dans la perspective d’être candidats à la reprise.

L a station des Bourris a accom- pli depuis longtemps sa muta- tion vers la neige de culture. Si cet investissement a permis de conforter l’activité hivernale de tout un bourg, la reprise de la société Télé- skis des Rangs a suscité pas mal de rebondissements. Après les effets d’annonce aussi spectaculaires qu’infructueux de la mise en vente de la station, une première équipe de repreneurs potentiels s’était consti- tuée l’hiver dernier mais l’affaire avait capoté. L’arrivée d’une nouvelle équi- pe municipale a eu le mérite d’apporter plus de transparence dans les droits et devoirs des uns et des autres. La reprise des installations fera l’objet d’un appel d’offres lancé ce printemps. “Les choses sont plus claires aujour- d’hui” , en convient Roland Bulle-Piou- rot, le gérant qui, promis juré, termi- ne sa dernière saison avant de se retirer. Pour l’accompagner, trois gaillards sont prêts à se lancer dans le grand bain. Histoire de perpétuer l’héritage familial, son neveu Cyril Bulle-Piou- rot entre en piste.Agriculteur, ce Bour- ri âgé de 36 ans veut y croire. “On ne peut pas laisser tomber cet équipe- ment” , explique celui qui a déjà tra- vaillé plusieurs saisons comme perch- man et notamment aux Rasses. Avec une formation enmicrotechnique, Mathieu Lancia, autre enfant du pays, apporte la technicité indispensable à la maintenance d’une station comme celle des Fourgs. Lui aussi a déjà tra- vaillé sur la station pendant ses week-

ends et ses congés scolaires. Le troi- sième larron,Martin Dotal, a de solides compétences en électricité. Le profil idéal pour s’occuper de l’usine à nei- ge. Ce technicien polyvalent de 24 ans peut aussi donner des cours de ski. Sur le papier, ce trio offre une belle complémentarité. Plutôt que de prendre des parts même symboliques dans la S.A.R.L. Téléskis des Rangs, ils ont préféré opter pour un statut de salarié. “On postulera à l’appel d’offres” , indique Cyril Bulle- Piourot. Pour le reste, la saison qui débute dans la lignée des précédentes est conditionnée par le froid et l’épaisseur du manteau neigeux. Peti- te innovation à signaler sur la piste

La fin du double agrément

La station familiale

par excellence

de la Meuse où sera tra- cé un stade de slalom. “En accord avec le ski- club des Fourgs, cette pis- te sera ouverte au grand public. On mettra peut- être en place un concours avec une paire de skis offerte à celui qui réali- sera le meilleur chrono.” Pour les sceptiques de l’enneigement, Roland Bulle-Piourot rappelle qu’en 1973 à la création de la société gestionnai- re des remontées des Fourgs, ils avaient dû déplacer à trois reprises le remonte-pente démon- table pour courir après la neige.

“Une paire de skis à celui qui réalisera le

donner un coup de main.” ÀMouthe, l’actualité de l’hiver 2014- 2015 est marquée par la reconfigu- ration de la Verte. Cette piste débu- tante a été complètement revue de haut en bas. L’opération a été réali- sée en partenariat avec les communes de Mouthe et de Sarrageois. “Avant, on faisait plutôt dans le méli-mélo. Aujourd’hui, la piste verte a trouvé son identité. La démarche conforte la dimension familiale de Mouthe. C’est vraiment la station où l’on vient apprendre à skier et où l’on prend aussi le temps de vivre tranquille- ment les sports d’hiver.”

des heures individuelles au profit des séances collectives.C’est dommage car on a la clientèle. Si seulement, j’avais deux moniteurs alpins en plus.” Le problème est le même dans la plu- part des stations du massif juras- sien où l’on ne peut offrir les salaires et les garanties d’enneigement des stations alpines. Yves Maréchal s’inquiète aussi de la fin du double agrément qui permettait aux moni- teurs de ski nordique d’enseigner quelques cours d’alpin. “Jusqu’à pré- sent, on arrive à garder quelques anciens moniteurs passionnés qui viennent en dépannage ou pour nous

meilleur chrono.”

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 183 - Janvier 2015

Jougne

La station d’Entre-les-Fourgs

Rochejean

Des bouées géantes

Un chalet pour l’hiver

La gliss-cool attitude à Rochejean Avec ou sans neige, on a toujours

à Entre-les-Fourgs

D ans toutes les petites stations privées du Haut-Doubs, on trouve des exploi- tants bons mécaniciens, assez entre- prenants quand il s’agit de dévelop- per leur activité et peu comptable de leurs heures. Les Meix Loisirs ne dérogent pas à la règle. Ancien restaurateur, Étienne Wattré a repris l’exploitation de la station de Rochejean en 1992. Après quelques bons bouillons d’hiver sans neige, il a pris sur l’initiative de se diver- sifier en créant une base de loisirs susceptible de fonctionner en toute saison. Après le kart, la trottinette sur herbe et les mini-quads, il investit dans des structures gonflables pour premiers à croire à l’intérêt du snow-tubing. Glissez jeunesse. le moral au Meix Loisirs où Étien- ne Wattré le patron fut l’un des

Alain Gresset, Patrice Cuny et Cyril Chapuzot ont aménagé un nouveau chalet d’accueil abritant aussi la location de ski et un espace restauration rapide. Place au confort.

de matériel sur place, on trou- ve tout sur place, y compris un réseau de pistes de fond et de raquettes. Il nous manquerait juste un ou deux moniteurs de ski alpin car on a beaucoup de demandes dans ce sens.” Pas question de brûler les étapes aux téléskis d’Entre- les-Fourgs. Fidèles à leur capa- cité à beaucoup faire par eux- mêmes, les trois associés ont fait tourner la bétonnière tout pour réaliser en dur le sous- sol du futur bâtiment d’accueil au pied du téléski principal. “Sur Internet, on a trouvé un chalet d’occasion qu’on est allé démonter dans le pays de Gex.” Alain, Patrice et Cyril ont remis un coup de collier cet été pour finaliser l’agencement d’un espace qui sert aujourd’hui d’accueil caisse, de location et de point de restauration rapi- de. La yourte est toujours là. Elle sert maintenant de salle hors sac. “Il n’y aura pas d’airbag géant cette année car Métabief le fait déjà. On aime- rait pouvoir mettre en place une animation tous les week-ends en partenariat avec les Brûle- Loups” , conclut Alain Gresset qui envisage peut-être de pro- poser aussi du ski-jöring. 22/12/14 – Henri ROUSSEAUX, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Colette BÉCU. 23/12/14 – Georgette MAIRE-SEBILLE, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 25/12/14 – Simone LONCHAMPT, 84 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs), veu- ve de Marcel VERNIER. 26/12/14 – Christiane LAMOUREUX, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 20/12/14 – René BÄNDI, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Madeleine TCHORNY. 20/12/14 – André CAPELLI, 80 ans, retrai- té, domicilié à Labergement-Sainte-Marie (Doubs) époux de Héloïse GAVIGNET. 21/12/14 – René BATAILLAD, 77 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs) céli- bataire. 22/12/14 – Henri ROUSSEAUX, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de Colette BÉCU. 23/12/14 – Georgette MAIRE-SEBILLE, 89 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 25/12/14 – Simone LONCHAMPT, 84 ans, retraitée, domiciliée à Doubs (Doubs) veu- ve de Marcel VERNIER. 26/12/14 – Christiane LAMOUREUX, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 27/12/14 – Marcel ROLLET, 87 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 28/12/14 – Fernand LAVAL, 93 ans, retrai- té, domicilié à Boujailles (Doubs) époux de Kulyash JUMALIYEVA. 28/12/14 – Alain CLERC, 61 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 28/12/14 – Chantal SALIOU, 68 ans, retrai- tée, domiciliée à Jougne (Doubs) épou- se de Jean DEBRENNE. 29/12/14 – Louise NAPPEY, 90 ans, retrai- tée, domiciliée à Le Russey (Doubs) épou- se de Jules PERROT. 31/12/14 – Marie-Louise D’HOUTAUD, 86 ans, retraitée, domiciliée à Houtaud (Doubs) épouse de Eloi VERGUET. 31/12/14 – Jeanne MAGNAC, 97 ans, retraitée, domiciliée à Le Russey (Doubs) célibataire.

E n 2011, cette petite sta- tion familiale avait été cédée pour l’euro sym- bolique à qui serait en capacité de réaliser ou de finan- cer la grande visite à 30 ans des téléskis dont le coût avait été estimé à près de 85 000 euros. Une somme que l’association gestionnaire du site n’était pas en mesure de régler. D’où cette mise en ven- te spectaculaire qui avait pro- voqué un beau buzz média- tique. La vague s’était déplacée jusqu’enHaute-Saône où vivent toujours Patrice Cuny et Cyril Chapuzot. Émus par le risque de dispa- rition de la station où ils venaient skier dans leur enfan- ce, ils avaient fait acte de repri- se en enrôlant le régional de l’étape Alain Gresset dans cet- te aventure. La partie était loin d’être gagnée. Sauf que les trois associés étaient suffisamment bricoleurs pour effectuer par eux-mêmes une bonne partie

du travail. 800 heures de tra- vail plus tard et la facture de l’inspection avait fondu à 25 000 euros. À cela s’ajoute aussi le coup de main appré- ciable de l’association des Brû- le-Loups, surnomdes habitants d’Entre-les-Fourgs, qui n’hésitera pas à investir près de 10 000 euros dans une your- te installée au pied des pistes. Offrant ainsi aux trois asso- ciés un point de restauration rapide au service des skieurs.

teuses inspections des remontées mécaniques. À Rochejean, tout est en ordre aujourd’hui. Ici, la spécialité maison, c’est encore et surtout le snow-tubing . Le mécanicien a endossé le cos- tume du sellier pour confectionner lui-même les enveloppes en toile qui recouvrent les bouées géantes. Elles disposent aussi d’une attache qui peut être clipsée au téléski. “On a une pis- te dédiée au snow-tubing . En journée, les gens remontent eux-mêmes les bouées et à partir de 17 heures, ils peuvent accéder aux téléskis. Cet- te formule fait un tabac. Pour moi, c’est parfois plus rentable que le ski.” Étienne Wattré fabrique lui-même les enveloppes des bouées géantes qui sont la spécialité du Meix Loisirs.

proposer finalement une quinzaine d’activités à destination des familles, des groupes d’enfants, d’adolescents ou d’adultes. “En 2009, on a finali- sé le projet avec un parc fermé l’été” , explique l’exploitant qui est en train de remettre son affaire. Quand la neige est au rendez-vous, la station de Rochejean offre un joli domaine avec quatre pistes, du baby à la rouge. Le site dispose aussi d’une piste éclairée qui sera accessible deux soirs par semaine pendant les vacances. Étienne Wattré n’a pas échappé, et c’est normal, aux coû-

À l’aube d’une qua- trième saison, Alain Gresset ne regrette absolu- ment pas son choix. “On a fait notre meilleur hiver en 2013-2014. On assiste notamment au retour de la clientèle suisse. Les tarifs sont beau- coup plus abor- dables. Avec la yourte et la location

Le retour de la clientèle suisse.

Cette formule

fait un tabac.

État civil de décembre 2014

22/12/14 – Louis de Jacques DROMARD, professeur et de Hélène BOUCARD, infir- mière. 22/12/14 – Nolan et Timothe de Enrique FRASCOLLA, carreleur et de Jessica TOURNIER, vendeuse. 23/12/14 – Kawtar de Maurad KAOUA- NI, responsable de maintenance et de Asmaâ EL HASSANI, agent des services hospitaliers. 23/12/14 – Heïdan de Mickaël DAVID, chauffeur d’engins et de Lydie GELIOT, assistante de vie. 24/12/14 – Eden de Arnaud PETITGUYOT, cuisinier et de Céline ROCH, hôtesse de caisse. 24/12/14 – Layina de Mohamed KHAL- FAOUI, électricien et de Amale OUBEN- NACEUR, opératrice montage en horlo- gerie. 25/12/14 – Yassine de Jamel BENAMOR, informaticien et de Hend BENMOHAMED, sans profession. 24/12/14 – Noah de Nicolas BROCARD, électricien et de Elise CORGINI, horlo- gère. 26/12/14 – Noa de Nicolas BAUDUIN, électromécanicien et de Emilie BOILLOD, gestionnaire de stock en horlogerie. 26/12/14 – Laurélyne de Terence MENOU, militaire et de Céline DUVIVIER, sans pro- fession. 26/12/14 – Eugénie de Julien DORNIER, opérateur commande numérique par cal- culateur et de Christine POURCELOT, infirmière. 27/12/14 – Livia de Florent HENRIET, agri- culteur et de Solène RAMAGE, négocia- trice en immobilier. 28/12/14 – Ümran de Ozgür YILMAZ, pla- quiste et de Mürivet OZDAMAR, sans pro- fession. 28/12/14 – Axel de Julien ARIOLI, horlo- ger et de Marie-Charlotte VIX, horlogère. 29/12/14 – Jules de Bastien MOLLIER, animateur sportif et de Emilie FREU- DENREICH, infirmière. 28/12/14 – Malo de Romain EBLE, fro- mager et de Nathalie PATEZ, sans pro- fession. 29/12/14 – Alexis de Jean-Philippe FAU- RE, buraliste et de Roxane PIARD, infir- mière. 29/12/14 – Lina de Jérôme GALHARDO, technicien monteur ascensoriste et de Manon JEANNINGROS, aide à domicile.

31/12/14 – Eliot de Jean-Charles JAC- QUET, gérant d’entreprise de travaux agri- coles et de Laetitia NICOLET, secrétaire. DÉCÈS 07/12/14 – Yves CHARPY, 84 ans, retrai- té, domicilié à Les Fins (Doubs), veuf de Gina RABOLINI. 11/12/14 – Sophie RAYMOND, 94 ans, retraitée, domiciliée à Les Combes (Doubs), veuve de Hubert REMONNAY. 12/12/14 – Pierre PERROUD, 77 ans, retraité, domicilié à Crotenay (Jura), époux de Danielle FUMEY. 12/12/14 – Matteo PRENCIPE, 62 ans, centraliste, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs), veuf de Eliette CARREY. 30/11/14 – Marie-Thérèse ROMERIO, 63 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 30/11/14 – Pierre TATON, 60 ans, retrai- té, domicilié à Doubs (Doubs), époux de Antonia SMARGIASSI. 02/12/14 – Noëlla DROGREZ, 105 ans, retraitée, domiciliée à Mouthier-Haute- Pierre (Doubs). 03/12/14 – Charlotte PRELORENZO, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de André BESAND. 04/12/14 – Marie-Jeanne TROUTET, 59 ans, assistante maternelle, domiciliée à Bannans (Doubs), épouse de Philippe CHAMPREUX. 04/12/14 – Pierre CHEVALIER, 90 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), veuf de Alice RUPRECHT. 04/12/14 – René VUILLE, 83 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Régine MONNIER. 04/12/14 – Jacques PETITJEAN, 88 ans, retraité, domicilié à Châtelblanc (Doubs), époux de Fatou GUEREMGBO. 06/12/14 – Anne-Marie KIRSCH, 88 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Henri BLOQUÈRE. 20/12/14 – René BÄNDI, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Madeleine TCHORNY. 20/12/14 – André CAPELLI, 80 ans, retrai- té, domicilié à Labergement-Sainte-Marie (Doubs), époux de Héloïse GAVIGNET. 21/12/14 – René BATAILLARD, 77 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs), céli- bataire.

NAISSANCES 05/12/14 – Louison de Edouard BAILLY- BASIN, menuisier et de Céline LABOU- RIER, assistante commerciale. 05/12/14 – Raphaël de Chris SAUNIER, régleur sur commande numérique et de Camille ROMAIN, agent des services hos- pitaliers. 05/12/14 – Selin de Deniz ZENGIN, caris- te et de Ayse AKKUS, agent des services hospitaliers. 06/12/14 – Isalyne de Julien FRAICHOT, technicien forestier et de Myriam JAFA- RI, assistante achats. 07/12/14 – Arthur de Gilles LAW-SO, ingé- nieur informatique et de Lucie GUENEAU, chercheur. 07/12/14 – Margaux de Christophe CUR- RIÈRE, chef de projet pyrotechnie et de Stéphanie GUILHEM. 07/12/14 – Elyne de Vincent FIEVET, com- mercial et de Sabine DEVENAT, employée de banque. 08/12/14 – Maho de Emilien REVENEY, ouvrier fromager et de Karine RAVES- SOUD, vendeuse. 07/12/14 – Célie de Jérôme BESANÇON- MATHIL, angleur et de Aude JACQUET, secrétaire comptable. 08/12/14 – Shana de Mickaël JEANDE- NANS, décolleteur et de Jennifer MAR- TIN, sans profession. 09/12/14 – Augustine de Benoît THORAX, ingénieur biomédical et de MarjorieMYOT- TE-DUQUET, sage-femme. 08/12/14 – Mathéo de Pierre LAVIROT- TE, opérateur régleur et de Mélanie BRU- NIER, sans profession. 09/12/14 – Mayline de Julien FERREIRA, ouvrier et de Jessica CABAREC, employée restauration. 08/12/14 – Nolan de Florian BOURGEOIS, boulanger et de Charlène BELOT, ven- deuse. 09/12/14 – Zoé de Sébastien BEAUDET, chef de chantier et de Stéphanie PETIT, esthéticienne. 09/12/14 – Enzo de André QUENTAL NEVES, sans profession et de Catarina DA SILVA GIL, sans profession. 10/12/14 – Tom de Olivier FAROUZE, arti- san et de Clotilde GOSNET, coiffeuse.

10/12/14 – Marvin de Adrien HUET, régleur commande numérique par calculateur et de Sandra CABRAL HORTA, opératrice en horlogerie. 10/12/14 – Valentine de Yannick BLON- DEAU, ingénieur informatique et de Auré- lie BOILLOT, conseillère emploi forma- tion. 11/12/14 – Jeanne de Julien NEVEUX, magasinier vendeur et de Nadège LAM- BERT, kinésithérapeute. 12/12/14 – Kéhan de Jonathan FALLOT, tourneur fraiseur et de Laëtitia PERRIN, esthéticienne. 29/11/14 – Emma de Romain AUBAS, ingénieur et de Angélique SCHMITT, secré- taire. 29/11/14 – Faustine de Damien BORNE, régleur et de Marielle FAIVRE, coiffeuse. 29/11/14 – Théo de Aurélien CRISTINA, ingénieur qualité et de Julie DALLENBA- CH, contrôleuse qualité. 29/11/14 – Amandine de Eric JEANNIN- GROS, responsable de production et de Céline MASNADA, infirmière libérale. 28/11/14 – Mara de Paolo Renato DE ALMEIDA CÉSAR AMARAL, soudeur et de Sofia Isabel CLARO NUNAO, agent de service. 29/11/14 – Eléonore de Florent DUCOS, économiste de la construction et de San- dra DELASALLE, assistante maternelle. 29/11/14 – Arthur de Clément BENOIT- PEQUIGNET, chef de projet informatique et de Marinette BLONDEAU-PATISSIER, opticienne. 29/11/14 – Noham de Fabien MARTIN, ingénieur et de Houria BEN BELLA, assis- tante de direction. 30/11/14 – Esmée de Christophe MAI- GNAN, berger et de Mathilde LOPEZ, sans profession. 30/11/14 – Martin de Florent JEANNIER, conducteur d’engins et de Elise VAUCHY, infirmière. 30/11/14 – Charlie de Franck BÔLE, assis- tant d’éducation et de Jessica SANCHEZ, aide-soignante. 30/11/14 – Juliette de Didier BRISEBARD, agent de maîtrise et de Emmanuella CRU- CHON, secrétaire.

01/12/14 – Mélina de Olivier JANTET, agri- culteur et de Angélique BRUGNOT, tech- nicienne agricole. 01/12/14 – Line de Florian RUTY, char- pentier et de Amélie GUILLOT, prépara- trice en pharmacie. 02/12/14 – Lisandro de Fabien HUMBERT, électricien et de Kelly JOLLY, assistante maternelle. 02/12/14 – Eva et Jeanne de Anthony PATOZ, infirmier libéral et de Fanny COUR- TOIS, infirmière. 03/12/14 – Paul de David VERMANDEL, agent de fabrication et de Jessica DOYEN, agent d’entretien. 03/12/14 – Ninon de Sébastien PAGNIER, ingénieur et de Elise SALVI, infirmière. 04/12/14 – Sohan de Laurent LESTIEN- NE, centraliste et de Emilie BLONDEAU, ambulancière. 04/12/14 – Nolan de Philippe PASTEUR, magasinier cariste et de Vanessa DICHAMP, aide à domicile. 04/12/14 – Joackim de Michaël MARTIN, agent de sécurité et de Déborah ASFA- HAN, éducatrice de jeunes enfants. 19/12/14 – Jade de Jean-Christophe VIL- LEDIEU,menuisieretdeHuguetteLEONIE. 19/12/14 – Lou de Alexandre JEAMBRUN, maçon et de Léonie TISSOT, professeur à domicile. 20/12/14 – Ozan de Ersin UCKUN, tech- nicien automobile et de de Gwendoline ZILLI, sans profession. 19/12/14 –Marie de Johnatan CUPILLARD, bûcheron et de Dolorès FAIVRE, employée de commerce. 21/12/14 – Ilan de Julien ROUSSEY, ouvrier paysagiste et de Lindsay BARDEY, édu- catrice. 21/12/14 – Célestine de Fabien LAZZE- RONI, charpentier et de Elodie BRES- SAND, vendeuse. 21/12/14 – Ethan de Jean-Sébastien LUCAS, responsable d’atelier et de Caro- line MAIRE, employée d’imprimerie. 22/12/14 – Muhammed de Ali YILDIZ, ser- rurier et de Hüsna SAGDIÇ, ouvrière en fromagerie. 22/12/14 – Maéva de Julien THIEBAUD, couvreur zingueur et de Zoé BENOIT, agent des services hospitaliers.

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