Journal C'est à dire 209 - Avril 2015

Le journal gratuit du Haut-Doubs

du 9 au 16 Mai

Voilà pourquoi les Suisses dormentmieux !

27 avril 2015 N° 209

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

EMPLOI : LA BONNE SANTÉ - APPARENTE - DU HAUT-DOUBS

Avec sa technologie brevetée bridge ® , le nouveau sommier Swissflex ® s‘adapte à toutes les morpho- logies aussi bien qu‘à chacun de vos mouvements.

Literie GIRARD Les Grands Planchants PONTARLIER

www.literie-girard.com L’ADRESSE DE VOTRE BIEN-ÊTRE

S O M M A I R E

Objectif sécurité aux Fins. La mairie des Fins veut solutionner le problème du carrefour des Usines réputé dangereux. Deux scé- narios sont actuellement à l’étude. (page 7) Un 3 ème parc naturel régional ? Le dossier de création du Parc naturel régional du Doubs Horloger est officiellement lancé. Si le projet aboutit, ce serait le troisième parc naturel de Franche-Comté après celui du Haut-Jura et des Ballons des Vosges. (page 12) Finances dans le rouge à Maîche. Le préfet a mis en place un réseau d’alerte pour déce- ler les difficultés financières des communes. Maîche est surveillée, le maire rassure. (page 29) Nouveau maire à Charquemont. Christine Bouquin démissionnaire pour cause d’élection à la présidence du Conseil départemental, c’est Roland Martin, 63 ans, qui lui succède au fau- teuil de maire de Charquemont. (page 31)

(Photo O. Perrenoud).

(Le dossier en pages 19 à 27)

Jusqu’au 30 mai 2015

CANAPE 3 PLACES pur mousse polyréthane 35kg plus de 10 coloris au choix fabrication belge

599 €

830 €

MEUBLES - DÉCORATION - LITERIE - SALON - SÉJOURS - CUISINE - DRESSINGS Route de Besançon 25390 ORCHAMPS-VENNES Tél. 03 81 43 50 23 Fabrication sur mesure de tables, dressings...

R E T O U R S U R I N F O

2

Pôle Emploi a inauguré ses nouveaux locaux

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Vernis La proximité du Haut-Doubs avec la Suisse est comme un miroir défor- mant. Certes 40 % des salariés rési- dant dans le bassin de Morteau tra- vaillent de l’autre côté de la fron- tière. Certes, ces travailleurs fron- taliers bénéficient d’un salaire horai- re brut supérieur de 69 % à celui d’un salarié travaillant en Franche- Comté d’après une très récente étu- de dont nous publions l’essentiel dans ce numéro. Certes, le taux de chômage du bassin d’emploi de Mor- teau reste, assez largement, en deçà des chiffres régionaux et plus enco- re des taux nationaux. Seulement, si on gratte un peu le vernis doré de ce Haut-Doubs qui fait tant d’envieux, on s’aperçoit que les chiffres ne sont pas si flatteurs que cela pour peu qu’on les approfon- disse un peu. En effet, l’étude sur les besoins en main-d'œuvre que vient de rendre publique Pôle Emploi Franche-Comté montre que le seul bassin d’emploi de la région où les employeurs déclarent que leurs intentions d’embauche pour cette année sont inférieures à celles qu’ils affichaient l’an dernier, c’est celui de Morteau. Tous les autres bassins d’emploi sans exception affichent de meilleures perspectives pour 2015. On peut en déduire aisément que si la Suisse n’était pas cette roue de secours providentielle de l’emploi que le bassin mortuacien connaîtrait une hausse quasi cer- taine de son taux de chômage en 2015 alors même que la tendan- ce régionale, et même nationale, est au léger rebond de l’emploi en ce début d’année. L’autre perver- sion liée à la proximité de cet eldo- rado helvétique est que notre région, particulièrement les secteurs de Morteau et de Pontarlier est deve- nue une terre de “chômage impor- té” pour reprendre l’expression du directeur régional de Pôle Emploi. Cela signifie que nombre de deman- deurs d’emploi en provenance d’autres régions françaises, attirés par les perspectives de jours meilleurs auprès d’employeurs suisses, viennent chercher leur bon- heur ici. Seulement, tout le monde ne le trouve pas et par conséquent, ce sont autant de nouveaux inscrits venant gonfler les statistiques locales des demandeurs d’emploi. Il convient donc en matière d’emploi de ne pas s’arrêter à la première lecture de chiffres apparemment flatteurs. Ils cachent une réalité beaucoup plus nuancée. Et si la machine écono- mique suisse venait vraiment à s’enrayer, les dégâts locaux seraient d’autant plus dramatiques. Jean-François Hauser

La sage-femme aux 3 300 bébés s’est éteinte

là où le devoir l’appelait, y com- pris dans les fermes les plus reculées du Val par n’importe quel temps. “Elle s’est dépla- cée à pied, à ski, en moto et en 2 chevaux. Elle n’a jamais ces- sé son activité jusqu’à sa retrai- te à l’âge de 63 ans.” La sage-femme tenait avec soin son registre des naissances qu’elle annotait semble-t-il. Sans doute y consignait-elle de petites anecdotes sur les accouchements du quotidien. Elle s’est séparée de tous ces documents de travail, laissant à l’histoire ces milliers de vies humaines qu’elle a tenues entre ses mains.

T rait d’union entre la France et la Suisse, entre Char- mauvillers et Le Noirmont, le pont de la Goule a dû être fermé voilà près de deux ans du fait de sa vétusté. Des culées fragilisées, un tablier en mauvais état… Les travaux étaient indispensables. Après de longues analyses tech- niques et les indispensables recherches de financement, enfin, depuis mars, l’entreprise Roc Aménagement du Bélieu est à l’œuvre. Spécialisée dans les tra- vaux acrobatiques, elle a de quoi faire pour remettre le pont en état au-dessus des eaux parfois agi- tées du Doubs. Une plateforme a été créée pour faciliter leur tra- vail, importante à la fois pour la sécurité des ouvriers, la réalisa- tion même de l’intervention et aussi éviter la pollution des eaux 17 avril ses nouveaux locaux situés au pied de nouvel immeuble La Canopée, avenue Charles-De- Gaulle à Morteau, en présence notamment dʼAnnicet Loembe, le directeur régional de Pôle Emploi Franche-Comté qui a “salué le travail qui a été fait sur lʼagence, qui symbolise la volonté des agents de faire plus pour ceux qui en ont le plus besoin.” 23 per- sonnes travaillent dans cette nou- velle agence Pôle Emploi. Même si le bassin dʼemploi de Morteau reste privilégié avec un taux de chômage très inférieur à la moyenne nationale et un des plus bas de la région, le contexte a changé ces derniers mois. Cʼest en effet ici que “la hausse du nombre de demandeurs dʼemploi a été la plus forte en 2014 par rapport aux autres bassins dʼemploi de la région” a souligné le préfet du Doubs Stéphane Fra- tacci qui avait également fait le déplacement. “On présente sou- vent notre bassin dʼemploi com- me étant un eldorado, mais cet- te image masque une réalité : nous avons beaucoup de deman- deurs dʼemploi” confirme Annie Genevard, maire de Morteau. Sur la seule année 2014, 2 680 entre- tiens dʼinscription et de diagnostic ont été réalisés à lʼagence Pôle Emploi de Morteau, et 6 758 demandes dʼallocation ont été trai- tées. Le pont de la Goule rouvrira mi-juin Cadres, personnel de l’agence, élus locaux étaient présents pour cette inauguration le 17 avril dernier. en démontant l’ancien ouvrage puis en remontant le nouveau. “Le coût du chantier est de 400 000 euros” explique le mai- re de la commune française Oli- vier Clémence qui poursuit en détaillant : “Avec notamment des fonds européens Interreg pour un tiers et 50 000 euros de la commune du Noirmont puisque l’une des culées du pont de la Goule est suisse.” Restera à la charge du budget de Charmau- villers 60 000 euros à financer. Le prix à payer pour que les ter- ritoires français et helvétiques retrouvent leur lien entre les deux rives pour le plus grand plaisir des travailleurs frontaliers qui passent là et des nombreux tou- ristes, pêcheurs et randonneurs. Réouverture prévue mi-juin, jus- te avant l’été. U n mois après son démé- nagement, Pôle Emploi Morteau inaugurait le

D ans le dossier sur l’hôpital de Morteau paru dans notre dernière édition, un des articles était consacré à la maternité de l’établissement qui a fonctionné de 1977 à 1986 et à une de ses figures, la sage- femme Marie-Rose Moyse (née Perrot). Cette dame qui a fait naître plus de 1 000 bébés à la maternité et 3 300 durant tou- te sa carrière professionnelle dans les foyers du Val de Mor- teau s’est éteinte le 3 avril der- nier à l’âge de 92 ans. Elle rési- dait à l’E.H.P.A.D. depuis 2007, suscitant souvent l’admiration du personnel. “Elle était pour nous un symbole au regard de son parcours exceptionnel de sage-femme. Marie-Rose était attachante, volontaire et incar- nait aussi le féminisme puis- qu’elle avait fait des études et avait réussi” remarque une infir- mière de l’E.H.P.A.D. Après avoir suivi des études à

Besançon, Marie-Rose Moy- se a commencé à exercer son métier en 1944, à l’âge de 21 ans. Elle était installée aux Fins. “À l’époque, il n’y avait pas de téléphone. Elle indiquait sur ardoise laissée à l’entrée de son logement l’adresse où elle était partie pour que l’on puisse venir la chercher au cas où quelqu’un aurait besoin d’elle pour un autre accouchement” raconte sa jeu- ne sœur Andrée Rossi. Marie-Rose Moyse se rendait

Marie-Rose Moyse s’est éteinte à l’âge de 92 ans. Elle a fait naître 3 500 bébés dans toute sa carrière de sage-femme.

est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Ont collaboré à ce numéro : David Aubry, Marie Bruchon. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2015 Crédits photos : C’est à dire, Association Germaine Tillion, Pays Horloger, R. Pourchet, F. Vuillemin.

Olivier Clémence (à droite), maire de Charmauvillers surveille régulièrement le chantier, ici avec son homologue suisse du Noirmont.

MOINS DE 5 MIN D’ATTENTE !

Sauf erreur d’impression.

Du 24 AVRIL au 2 MAI 2015

10 €

DE REMISE IMMÉDIATE POUR TOUTE COMMANDE PASSÉE SUR INTERNET !* Sur présentation de ce bon au Drive lors du paiement.

*Offre valable pour toute commande supérieure à 100€. Offre limitée à un bon par jour et par personne.

HORAIRES

sans interruption Tél. 03 81 64 30 40 Fax 03 81 64 30 41

HORAIRES route des Près des Combes 03 81 67 68 40 Horaires d’ouverture : du lundi au samedi sans interruption Tél. 03 81 64 30 40 Fax 03 81 64 30 41 de 8h45 à 19h30 sans interruption

rue du Jura 03 81 64 30 40 Horaires d’ouverture : du lundi au samedi

de 8h45 à 19h30 sans interruption

V A L D E M O R T E A U

4

Villers-le-Lac Le Saut du Doubs soigne son image

Un accueil dédié aux touristes doit se mettre en place au Saut du Doubs à partir de la mi-juin. Dominique Mollier, maire de Villers-le- Lac, veut continuer à valoriser le grand site national.

quente de moins en moins les offices du tourisme. Ils ne seraient plus que 10 % à fré- quenter les offices. Parallèlement à la mise en pla- ce de cet office du tourisme “hors les murs”, la mairie de Villers- le-Lac souhaite renforcer l’attractivité du site à tous points de vue. Pour éviter l’anarchie des véhicules qui descendent jusqu’au débarcadère, une bar- rière vient d’être posée sur la route de la Conche. L’installation d’un compteur mobile devrait permettre d’affiner les estima- tions quant à la fréquentation du site, l’élagage de quelques arbres devrait intervenir pour améliorer la vue sur les rochers alentour et enfin, des toilettes devraient être ins- tallées au niveau du parking des Vions.

U n billet de banque col- lector 0 euro est consa- cré au Saut du Doubs, en vente notamment dans la compagnie de bateaux Droz- Bartholet. C’est un élément de plus pour renforcer la noto- riété du site du Saut du Doubs, l’attraction majeure du Val de Morteau pour les touristes. Office du tourisme et mairie de Villers-le-Lac veulent aller plus loin cette année pour valori- ser ce site qui reçoit plus de 150 000 visiteurs par an (esti- mations basses car les comp- tages restent aléatoires). Un projet d’accueil de l’office du

tourisme sur le site du Saut du Doubs doit être mis en place dès la mi-juin. Le recrutement d’un agent d’accueil et d’entretien est en cours. L’idée est de “proposer un accueil pro-

du site et que l’office en embauche une autre pour dis- tribuer quelques prospectus, l’idée est de mutualiser nos efforts et de mettre en place un vrai accueil sur le site. Je vou-

fessionnel sur le site. L’objectif est de mieux diffuser les flux tou- ristiques sur l’ensemble du Val de Morteau depuis le Saut du Doubs, favorisant ain-

drais que l’on prenne le touriste sur place pour qu’on lui dise ce qu’il a d’autre à faire dans notre Val de Mor- teau” ajoute Dominique Mollier. Cette person-

Des toilettes au niveau du parking des Vions.

Valoriser le site, c’est plus que jamais l’objectif de la mairie de Villers-le-Lac. (photo D.R.).

ne serait basée dans la maison du Saut du Doubs à l’entrée du site. L’idée aussi est de capter une clientèle qui, avec la mon- tée en puissance d’Internet, fré-

si la consommation touristique” indique l’office du tourisme Val de Morteau-Saut du Doubs. “Plutôt que d’embaucher de notre côté une personne pour l’entretien

Musique

Lilian Renaud, The Voice est passé par Morteau

A vant sa consécration dans l’émissiondeTF1TheVoice, LilianestpasséparMorteau. C’était à la Fête des couenneaux organisée parlecomitédesfêtesde Morteau.Pourlesfans,outrela tour- née triomphalequ’ils’apprêteà fai-

FS 90

re avecseptautrescandidatsdutélé- crochet,l’ex-fromagerdeMamirol- le devenustarenquelquessemaines se produira à l’occasion d’un show case à Micropolis pendant la Foire comtoise le 14 mai. Avis aux fans.

MB 448 T

mulching 1 KIT Pour1 deplus

Couteau taillis Puissance

Moteur B&S Série 675/RS Puis. nominale 2,3 kW à 2800 tr/mn Largeur de carter 48 cm Hauteur de coupe 30 à 70 mm Contenance du bac 60 l Kit mulching En option Autotractée ReadyStart Il suffit de tirer une fois le câble pour lancer le moteur. Pour l’achat d’une MB 448 T neuve, nous vous proposons,pour1 deplus,unkitmulchingque vous pouvezacquérirséparément.

950 W

28,4 cm 3 /4-MIX

Cylindrée

Poids sans outil

5,8 kg Double

Harnais

(réseau Spécialistes) des ventes en FRANCE *

Moteur 4-MIX Décompresseur Pompe d’amorçage à carburant Bouchon 1/4 de tour du réservoir

VIKING PRÉCONISE L’UTILISATION DU CARBURANT

STIHL PRÉCONISE L’UTILISATION DU CARBURANT

q

sulPotoM

xiMotoMLHITS

Lilian à Morteau, c’était à la Fête des couenneaux (photo D.R.).

ouSP95+huilemoteurSTIHL À 2%

REMONNAY Motoculture ZI Le Mondey - MORTEAU Tél. 03 81 67 09 25

Les Fins La campagne, tu l’aimes ou tu la quittes ! Agriculture et urbanisation ne font pas toujours bon ména- ge. Un habitant des Fins s’est plaint auprès de la mairie de l’épandage du fumier à proximité de sa maison.

Jean-Paul BULLIARD Agent Général

R écemment, la mairie des Fins a enregistré la plainte d’un habi- tant du village remon- té contre un agriculteur qui a épandu du fumier un peu trop près des habitations. Visible- ment, le paysan en question n’aurait pas respecté la distance réglementaire à ne pas dépas- ser pour ce type d’épandage (elle varie de 15 à 50 mètres en fonction du type de fumier, mais la chambre d’agriculture pré- conise 50 mètres pour éviter les problèmes). Aux yeux de cet administré, sans doute un poil procédurier, l’exploitant était suffisamment en tort pour en faire tout un foin, considérant que les odeurs incommodantes ne connaissent pas les distances réglementaires. Selon nos infor- mations, le plaignant est venu contester en mairie. La police municipale s’est déplacée pour constater le “délit”. Et la muni- cipalité s’est fendue d’un cour- rier pour rappeler l’agriculteur à la loi, lequel document lui a

été remis en main propre par un adjoint. L’affaire anecdotique au demeu- rant, illustre néanmoins la coha- bitation parfois difficile entre l’agriculture et l’urbanisation. Pourtant faut-il rappeler qu’avant d’être une terre fer- tile à la culture extensive de maisons, le Haut-Doubs est avant tout une terre à vaches ! Alors qu’il fallait adapter l’urbanisation à l’activité éco- nomique agricole qui a l’antériorité sur ce territoire, c’est l’inverse qui se produit. Quand ce ne sont pas les odeurs du lisier qui dérangent le voi- sinage, c’est l’encombrement des tracteurs sur la route, ou le tintement des cloches des vaches qui irrite. C’est d’ailleurs suite à des polémiques qui ont surgi ici et là que les éleveurs préfèrent désormais ôter les clarines du cou de leurs bêtes. Bref, certaines personnes veu- lent profiter du cadre authen- tique de la campagne, mais sous condition.

12 rue Pasteur 25500 Morteau

Pour toute souscription d’un nouveau Contrat Auto sur les mois de mai, juin et juillet, nous vous offrons un bon de 40 € dans un restaurant de Morteau * . Rendez-vous dans notre DJHQFH SRXU SUR¿WHU GH cette offre exceptionnelle.

03 81 67 02 13 03 81 67 14 14 agence.bulliard@axa.fr Agence ouverte du Lundi matin au samedi midi.

Jean-Paul Bulliard et ses collaboratrices Corinne, Julie, Sylvie et Cécile Notre équipe à votre service !

* Voir conditions en agence.

Agent Général - intermédiaire en opération de banque n° orias n° 07 013 192

Retrouvez nos services sur : www.axa.fr/axavotreservice

Comparez les sur : quialemeilleurservice.com

P U B L I - I N F O R M A T I O N

5

Événement Pour la fête des mères, offrez-lui un joyau dans un nouvel écrin !

Passionnées par leur métier, Camille et Julie, vous accueillent à la bijouterie “À votre image” à Mor- teau. Montres, bijoux ou bijoux personnalisés, lais- sez-vous surprendre par ce magasin.

L a bijouterie existe depuis les années soixante-dix. Je suis la 4 ème génération à y tra- vailler après l’avoir reprise en 2008. Je me consacre à la créa- tion et à la vente de bijoux et de montres.Après avoir obtenu mon B.M.A. (Brevet des Métiers d’Art) option joaillerie au lycée Edgar- Faure de Morteau, j’ai pu acqué- rir une bonne expérience pro- fessionnelle dans plusieurs grandes villes de France. De retour dans le Haut-Doubs, le moment était bienvenu pour moi de me lancer dans l’aventure qu'est la reprise d'un magasin. Depuis l’enfance, j’ai toujours voulu être bijoutière, et mon rêve d'être à mon compte et de créer mes propres bijoux a enfin pu se réaliser. Conjointement à la vente et à la réparation, je fabrique des pièces uniques suivant l’envie de chacun. Voilà un an et demi que Julie m’accompagne. Cette collabo-

ration me donne plus de dis- ponibilité à l’atelier. À partir du 11 mai, je vais adap- ter mes horaires afin d’offrir une palette plus large pour que chacun puisse profiter de nos conseils. Le magasin sera donc ouvert le lundi et samedi après-midi de 14 heures à 18 heures et du mardi au samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 30 et sera fermé le jeudi matin afin de me consacrer plei- nement à la création. Nous serons donc ravies de vous accueillir dans notre magasin, mis aux normes handicapées depuis l’été dernier. La création de bijoux personnalisés “à votre image” fait partie de notre activité.

NOUVEAUX HORRAIRES À PARTIR DU 11 MAI PROCHAIN Ouvert le lundi et samedi après-midi de 14 heures à 18 heures et du mardi au samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 30 et sera fermé le jeudi matin

Camille et Julie accueillent et vous conseillent dans le choix de vos bijoux.

V A L D E M O R T E A U

6

Grand’Combe-Chateleu Des trottoirs et des ralentisseurs aux abords de l’école La mairie de Grand’Combe-Chateleu a un projet de sécurisation des rues entre l’école et le nouvel espace intergénérationnel. Objectif : améliorer le cheminement des piétons et la visibilité pour les automobilistes.

L’épicerie a cessé son activité au début des années 2000. Un pri- vé avait entrepris de rénover ce bâtiment avant d’abandonner le chantier suite à des difficul- tés financières. La mairie a fait valoir son droit de préemption au moment de sa mise en ven- te par la banque. Elle a acquis la propriété pour un montant de 130 000 euros. “La démoli- tion de cette maison va nous permettre ce suffisant pour aménager les trottoirs” poursuit l’élu. Planté à l’angle de la rue des Cordiers et de la Pente, ce bâtiment gêne considérablement la visibilité des automobilistes qui circulent sur ces voies. Pour autant, la parcelle ne res- tera pas nue une fois la maison rasée. La municipalité n’exclut pas à terme d’autoriser la construction d’un collectif de quatre appartements position- né différemment sur la par- d’améliorer la visibilité au niveau du rond-point et de disposer d’un espa-

celle, mais qui reprendrait l’architecture de l’ancienne coop. Outre les trottoirs, deux ralen- tisseurs seront aménagés rue des Cordiers, dont un face à l’ancienne épicerie et l’autre, juste avant l’école lorsqu’on mon- te la rue. L’actuel rond-point sera modifié pour améliorer sa fonctionnalité. Des trottoirs sont également prévus rue de la Pen- à mesure que le projet se pré- cisera” prévient Jean-Pierre Fri- go qui espère que l’opération sera ficelée d’ici la fin du mois d’octobre. Les travaux pour- raient démarrer cet automne. La municipalité profite de ce projet pour effectuer un dia- gnostic des réseaux qui circu- lent dans cette partie du vil- lage. Ils pourraient être repris si leur état le justifie avant de refaire à neuf les chaussées. T.C. te. “On estime à 250 000 euros hors taxes le coût global de l’opération. Ce montant va s’affiner au fur et

L’ opération n’est pas encore arrêtée. Cepen- dant, l’avant-projet sommaire rendu public par la mairie de Gran-

d’Combe-Chateleu préfigure bien des aménagements qui seront réalisés pour sécuriser la rue des Cordiers entre le grou- pe scolaire et le carrefour situé

L’avant-projet proposé par le cabinet d’étude Verdi.

plus haut vers lequel conver- gent les rues de la Pente et des Rossigniers. “Le problème est qu’il n’y a pas de trottoirs entre l’école et le rond-point. Il faut prévoir des aménagements, sachant que dans le même sec- teur, il y a également l’espace intergénérationnel où se trouve la crèche qui a ouvert ses portes en septembre dernier. Au rez-de- chaussée s’installeront pro- chainement le théâtre et la musique” remarque le maire Jean-Pierre Frigo. Une des étapes préalable aux travaux de sécurisation de la chaussée est la démolition du bâtiment de l’ancienne coop.

Une opération à 250 000 euros.

Morteau Les jeunes cinéastes ont récolté plus de 10 000 euros Ils pourront réaliser leur court-métrage après avoir récolté des fonds et su mobiliser les acteurs privés et publics. Un horloger local a déboursé 3 000 euros et la mairie de Morteau les reçoit mercredi 29 avril.

Le bâtiment de l’ancienne coop sera détruit par la mairie dans le cadre de la sécurisation de la rue des Cordiers. Le coût de sa rénovation aurait été de toute façon trop important.

L eur projet d’envergure n’a plus rien d’irréel. Vincent Vitte, Kévin Desmidts et Adrien Rogé savent depuis le 22 avril qu’ils ont récolté les fonds nécessaires pour monter à bien la réalisation d’un court- métrage. 10 000 euros au mini- mum qui serviront par exemple à tourner durant au moins 7 jours et financer le matériel. Pour cela, ils avaient fait appel à une plate-forme de finance- ment participatif (touscoprod). Deux semaines avant la fin des dons, ils étaient à 86 % de la somme espérée. Les trois compères originaires de Villers-le-Lac, du Russey et de Morteau ont eu la bon- ne surprise d’apprendre qu’un mécène de l’horlogerie suisse

débourserait 3 000 euros (il s’agit de Romain Gauthier, manufacture installée au Sen- tier dans la Vallée de Joux). Ils

passer aux choses sérieuses pour créer un film de 28 minutes intitulé “Madame est bonne”. C’est l’histoire d’une

Plusieurs parcelles de terrain viabilisées à partir de 101 000 € . Ensoleillement total. Réf 2387MO- AXE MORTEAU/LA SUISSE

A G E N C E D E M O R T E A U 0 3 5 9 3 0 9 8 9 7

bénéficieront de l’appui de la députée- maire Annie Gene- vard qui les reçoit mercredi 29 avril à

jeune étudiante sans argent. Elle trouve un emploi dans une famille bourgeoise qui lui propose de

Voilà donc leur rêve en partie réalisé.

20 h 30 au théâtre de Morteau où ils présenteront leur pro- jet et tenteront de convaincre de nouveaux donateurs. Voilà donc leur rêve en partie réa- lisé pour ces anciens lycéens d’Edagr-Faure à Morteau. Les jeunes producteurs devront

l’héberger contre du travail. Le travail va vite s’intensifier… et l’étudiante tombera amou- reuse du fils prodigue. C’est un film social. Ils ont l’espoir, un jour, de projeter leur réalisa- tion au cinéma de Morteau ou sur la chaîne Arte.

Réf 2518MO- MONTLEBON

ATTENTION !! PROFITEZ DES DERNIERES DISPO- NIBILITES dans cette résidence de grand standing idéalement située appartements T2 – T3 et T4 avec terrasse et terrain privatif. Possibilité de garages – Frais de notaire réduits - à partir de 175 000 € Réf 2448MO- MORTEAU

Rénovation de grande qualité pour cet appartement T4 situé en rez de jardin d’une petite copropriété, comprenant entrée, cuisine ouverte sur séjour, 3 chambres, sdb, wc, terrasse, jardin privatif. Chauffage individuel par Aérothermie. Possibilité de garage en supplément - Frais de notaire réduits Non soumis au DPE – 250 000 €

Pour continuer à aider le projet : www.touscoprod.com/fr/madameestbonne Association loi 1901, les contributions sont donc déductibles des impôts à hauteur de 66 %

Chalet Gardavaud en très bon état avec vue dégagée sur le Val de Morteau. Un hall d’entrée, pièce de vie, cuisine, 4 chambres, 2 salles de bains, buanderie, cave, bucher, garage double. Le tout sur +/- 10 ares de terrain arboré.– 375 000 € DPE en cours Réf 2586MO - 5MIN DE MORTEAU

Vincent Vitte, Kévin Desmidts, Adrien Rogé, et une partie de l’équipe, reçus et félicités par la plateforme “tou- scoprod” pour leur “campagne exemplaire”.

Plusieurs appartements du T3 au T4 en plein centre-ville. Place de stationnement privée. DPE : F – A partir de 86 000 € Réf 2270MO - AXE MORTEAU/MAÎCHE

www.lapierre-transaction.fr charquemont25140@gmail.com

10 rue René Payot 25500 I MORTEAU

Tous nos prix s’entendent frais d agence inclus.

V A L D E M O R T E A U

7

Les Fins La mairie veut

En bref…

Montagne La délégation Est de la Fédé- ration Française du Milieu Mon- tagnard organise dans le Mas- sif Vosgien un stage technique pour la fonction dʼaccompagnateur fédéral de randonnée pédestre. Organisé du 12 au 18 juillet au centre de plein air de Plaine, ce stage a pour objectif de savoir préparer et conduire des randonnées en moyenne montagne en toutes saisons, hors des sentiers bat- tus, tout en respectant lʼenvironnement. Age minimum 18 ans, pas de limite supérieu- re. Renseignements sur le site www.ffmm.net ou au 09 84 06 09 13 du lundi au ven- dredi de 9 heures à 12 heures. Cyclisme Le Prix cycliste de la Morteau sʼest déroulé dimanche 19 avril, il a réuni 200 coureurs. Dans la catégorie reine (1, 2, 3 et juniors), cʼest lʼAlsacien Gaë- tan Huck (Haguenau) qui sʼest imposé devant Cristofer Jura- do et Thomas Bouteille, origi- naire de Maîche et licencié au C.C. Étupes. Le Mortuacien Laurent Colombatto avait ce jour-là une bonne excuse pour ne pas participer à lʼévénement organisé par son club : sa com- pagne, Amélie, a donné nais- sance à Maël qui vient agran- dir la famille.

solutionner le problème du carrefour des Usines Deux scénarios ont été envisagés qui permettent le sup- primer le carrefour des Usines comme le souhaite la mairie. L’un d’eux consiste à créer une nouvelle route entre les Lavottes et un giratoire qui serait construit rou- te de Maîche face au stade.

L e service territorial d’aménagement de Pon- tarlier (S.T.A.) a pré- senté à la commune des Fins un avant-projet sommai- re d’itinéraire (A.P.S.I.) pour solutionner le problème du car- refour des Usines qui fait la jonction entre la R.D. 437 et la R.D. 461. Des milliers de véhi- cules transitent chaque jour par ce croisement réputé dangereux et accidentogène. Bruno Todes- chini le maire des Fins est clair : “Nous voulons supprimer ce car- refour” dit-il. Un temps envi-

À partir de là, deux scénarios ont été imaginés pour dévier les véhicules qui viennent de Besan- çon (R.D. 437) vers ce giratoi- re. Le premier est d’adapter la petite rue des Prés-Mouchets. “Le problème est qu’elle dessert des commerces” observe Bru- no Todeschini. Il est donc dif- ficile d’imaginer en faire un axe routier principal. Le second scénario proposé par le S.T.A. reprend dans ses grandes lignes le tracé du pro- jet de route des Microtechniques aux abords des Fins. Il s’agirait

La déviation de la zone des Prés-Mouchets viendrait se greffer sur un giratoire qui empiéterait sur le parking de l’ancienne entreprise Nicolle aux Fins. Pour l’instant, le Département n’a pas la maîtrise du foncier.

l’aménagement d’une place aux Usines au niveau du Celtic Café, qui avancerait sur l’actuelle départementale. “On pourrait y organiser par exemple un mar- ché” imagine le maire, ou des animations diverses telles que la fête de la musique comme fut le cas en juin dernier. Si la municipalité est force de proposition dans ce dossier d’aménagement routier, c’est le Conseil départemental qui aura le dernier mot puisque ces routes relèvent de sa compétence. L’exécutif précédent avait sui- vi Bruno Todeschini dans sa demande en lui soumettant des scénarios par le biais du S.T.A.

Le maire des Fins espère que les nouveaux conseillers dépar- tementaux poursuivront le tra- vail engagé et le mèneront à son terme. Il a déjà sollicité Denis Leroux à ce sujet. “Bruno Todes- chini nous attend de pied fer- me pour parler de ce projet de route. Pour nous, ce n’est pas qu’une promesse de campagne. Nous allons réactiver le dossier et regarder ce qui a été fait jus- qu’à présent” affirme le nou- veau conseiller départemen- tal du canton de Morteau. Mais la déviation de la zone des Prés- Mouchets n’est qu’un élément d’un tout pour Denis Leroux, qui défend plus globalement

l’achèvement de la route des Microtechniques. “C’est un but ultime. Mais c’est un gros pro- jet dans lequel il y a des enjeux fonciers, d’urbanisme, agricoles. C’est le projet d’un mandat. Le Conseil départemental ne pour- ra pas le conduire seul, il fau- dra y associer l’État, la Région et l’Europe. Il y a un contrat de plan qui est révisable. Nous ne devrons pas rater l’échéance. Cet engagement nous l’avons pris, nous le porterons au maxi- mum de ce que nous pourrons” explique l’élu qui n’agira qu’avec l’approbation de la présidente Christine Bouquin. T.C.

sagée, l’hypothèse d’un réaménagement du nœud routier est abandonnée au regard des coûts qu’il engendrerait comp-

de construire un axe (2 x 1 voie) qui contournerait la zone d’activité des Prés-Mouchets entre le lieu-dit les

“Bruno Todeschini nous attend de pied ferme.”

te du tenu de la configuration en dévers du terrain. Les axes de travail portent désormais sur la construction d’un rond-point, route de Maîche (R.D. 431), qui empiéterait sur le parking de l’ancienne entreprise de trans- port Nicolle, face au terrain de foot.

Lavottes à l’entrée de la com- mune, et le futur rond-point. “Cette solution nous permettrait de disposer de toute la route de Besançon” poursuit Bruno Todeschini. La déviation du tra- fic routier laisserait donc les coudées franches à la munici- palité pour réfléchir à

NOMBREUX TERRAINS DISPONIBLES

Propriétaires...

sans vous priver !

03.81.51.88.88 www.rocbrune.fr

V A L D E M O R T E A U

8

Vu l’avis du Conseil régional de l’Ordre des Pédicures-podologues de la région Franche-Comté Madame Emilie PETIT vous informe de l’ouverture de son cabinet 15 rue Principale 25500 LES FINS à compter du 5 février 2015 Coordonnées téléphoniques 03 81 44 24 22

Délinquance Recrudescence des cambriolages dans le Haut-Doubs Depuis quelques semaines, les ser- vices de gendarmerie enregistrent une

R égulièrement, le Haut- Doubs est balayé par des vagues de cambrio- lages. Début avril, la commune des Fins s’est fait voler du matériel dans ses ateliers municipaux. La collectivité a évalué le montant du préjudi- ce à 33 000 euros. Les jours sui- vants, c’est le bar de la Guim- barde à Morteau qui a été visi-

té. Les malfrats sont partis avec 4 000 euros. Dans le même temps, des entreprises locales des T.P. ont déploré le vol de deux brise-roche. Ces faits viennent allonger la liste des cambriolages perpétrés chez les particuliers dans le Val de Morteau. Après une pério- de d’accalmie, les services de gendarmerie observent une

recrudescence. “En début d’année, nous avons interpellé une équipe de deux individus de Besançon qui a effectué une dizai- ne de vols sur le secteur entre fin 2014 et début 2015. Ils ont été incarcérés. Depuis, les choses s’étaient calmées. Mais nous avons dû intervenir à nouveau sur quelques vols” remarquent les services de la gendarmerie de Morteau. De son côté, la brigade de recherche d’Altkirch a interpel- lé d’autres individus qu’elle sui- vait par ailleurs. L’enquête a permis d’établir qu’ils étaient responsables de trois cambrio- lages aux Fins et à La Chena- lotte. Le Haut-Doubs est victi- me à la fois d’une délinquance locale et de bandes itinérantes pas toujours faciles à appréhen- der. “Mi-avril, nous avons eu 6 cambriolages le même week-end. Les voleurs cherchent l’argent et les bijoux qu’ils pourront revendre : bagues, colliers, bou- tons de manchette. Il est plus rare qu’ils partent avec un télé- viseur” précise la gendarmerie de Morteau. Néanmoins chaque année, la brigade enregistre des vols d’ordinateurs en particu- lier dans des établissements sco- laires. Ce fut le cas notamment dans le pays sauget. La gendarmerie appelle donc la population à faire preuve de vigi- lance et d’attention par rapport

hausse sensible du nombre de vols sur la bande frontalière dont le niveau de vie attise la convoitise.

La gendarmerie a augmenté son niveau de surveillance dans le Haut-Doubs.

à ce qui se passe dans leur immeuble ou dans leur rue. “La lutte contre les cambriolages pas- se aussi par le renseignement.

“Il y a trois types de délinquan- ce. Un : les voleurs passent leur chemin en s’apercevant qu’il y a une alarme. Deux : ils partent

Les gens ne doivent pas hésiter à nous appe- ler lorsqu’ils constatent quelque chose d’anormal” ajoute la gendarmerie.

lorsque l’alarme se déclenche. Trois : ils essaient d’entrer malgré l’alarme.” La prévention est néces- saire selon la gendarme-

Faire preuve de vigilance.

Elle conseille également d’équiper son domicile d’une alarme, un système qui est dis- suasif dans la plupart des cas.

rie au regard des séquelles psy- chologiques qu’un cambriolage laisse chez la plupart des vic- times.

L’alarme dans un domicile est un système qui reste dissuasif.

Morteau L’aire d’accueil des gens du voyage rouvrira à la fin du printemps La communauté de communes

Villers-le-Lac Soirée vintage le 9 mai L’ association des vétérans du foot de Villers-le-Lac organise pour la sixième année consé- cutive sa fameuse soirée Vintage, le 9 mai à la salle des fêtes de Villers- le-Lac. Le concept de cette soirée est à nou- veau entièrement revisité. Cette sixiè- me édition sera filmée et derrière le D.J. un écran géant diffusera le film de la soirée en live. Cette année un partenaire habille- ra les serveurs avec des lunettes Vin- tage. Une tombola organisée par cet opticien permettra de gagner quatre équipements en montures et verres solaires (adaptés à la vue). La décoration elle aussi sera revisi- tée, les organisateurs promettent “un show de lumières à couper le souffle digne des grandes discothèques d’Ibiza.” Des figurines de tailles réelles sur le thème du cinéma hollywoodien seront disposées dans la salle et sur la scène. Le public se verra offrir des “fluos” pour danser sur la piste et mettre le feu à la salle. La fête sera animée par D.J. P.H. aux platines. Depuis la création de la soirée chaque année les vétérans du foot aident des associations. Cette année ce sont des dons contre la mucoviscidose avec l’association “Gonflés à bloc”, l’association “Tout Vite”, et de nou- veau un équipage du 4 L Trophy des Fins. Pour que la fête reste belle, les fêtards pourront tester leur taux d’alcoolémie. La totalité des entrées (points de vente habituels et auprès des sociétaires) s’effectuera sous la formule de pré-vente. (12 euros avec vestiaire offert).

S ituée à la sortie de Morteau, en direction de Pontarlier, l’aire d’accueil des gens du voyage rouvrira à la fin du printemps. Des travaux de remise en état du bloc sanitaire sont en cours. On se souvient que les lieux avaient été saccagés l’été dernier par des gens du voyage arri- vés de Suisse. Semant la pagaille dans le Val de Morteau, ils n’avaient d’ailleurs pas hésité à chasser les occu- est en train d’achever les travaux de remise en état de l’aire pour accueillir à nouveau les familles qui ont l’habitude d’y séjourner. Le site avait été complètement saccagé l’été dernier par un grou- pe de gens du voyage qui avait semé la pagaille dans le Val de Morteau.

pants de l’aire en question pour s’installer à leur pla- ce. À leur départ, ils ont abandonné l’endroit dans un état

Des familles semi- sédentaires.

Le bloc sanitaire de l’aire d’accueil prévue pour 20 caravanes a été mis hors d’usage par des gens du voyage. Montant des dégâts : 30 000 euros.

tel que la communauté de communes du Val de Morteau a dû fermer le site le temps de le réhabiliter. À l’époque, le montant des dégâts avait été chif- fré à 30 000 euros. Le chantier a reçu le soutien finan- cier de l’État. Une fois les travaux ter- minés, la C.C.V.M. pourra réinstal- ler les familles qui vivaient là une bon- ne partie de l’année. Elles attendent pour l’instant dans d’autres aires amé-

nagées du Doubs le feu vert de la col- lectivité pour revenir à Morteau. “Ce sont des familles semi-sédentaires qui ne posent pas de problème. Elles sont connues, elles scolarisent leurs enfants ici” indiquent les services de la com- munauté de communes. Il reste à espérer maintenant que le Val de Morteau n’aura pas affaire une

seconde fois au même convoi que celui qui a sévi l’été dernier dans la région. On se souvient qu’une quarantaine de caravanes en provenance de la Vue- des-Alpes en Suisse (150 personnes) avait commencé par s’installer illéga- lement sur le parking de la compagnie des bateaux du Saut-du-Doubs à Vil- lers-le-Lac. Les nomades avaient sac-

cagé au passage un chalet d’accueil, avant de partir vers Morteau où ils ont laissé derrière eux de multiples dégradations sur la piste d’auto-éco- le par exemple dans laquelle ils ont planté des pieux métalliques pour fixer les auvents, et sur l’aire d’accueil où ils ont suffisamment dégradé le bloc sanitaire pour le mettre hors d’usage.

À fleurs de pots OUVERTURE EXCEPTIONNELLE 1 er , 8 et 14 mai : 10h - 12h / 14h - 18h

OFFERT 1

V A L D E M O R T E A U

10

Depui 2006 à votre service

Santé Poejet de structure pour enfants autistes dans le Haut-Doubs C’est le projet sur lequel travaillent actuellement des parents. Une soi- rée-débat aura lieu à Morteau mardi 12 mai à 20 heures au théâtre pour en savoir plus sur cet élan de solidarité naissant.

pour vos livraisons de bois de chauffage

en 25, 33 ou 50 cm.

PASCAL CORNU

M amans ou papas d’enfants avec troubles autis- tiques ainsi que quelques membres de l’association “Le Monde de Mikaël”, un collec- tif emmené par Rémi Pourchet s’est rendu compte des pro- blèmes quotidiens rencontrés par les familles touchées par l’autisme : il n’existe en effet aucune structure spécialisée dans l’accueil des enfants atteints de troubles envahis- sants du développement (T.E.D.) sur le Val de Morteau et plus largement dans le Haut-Doubs.

Exploitant Forestier

La Chaux de Gilley

A votre disposition au

03 81 43 38 04

ou

06 31 99 69 60

teau, assurerait une meilleure prise en charge de ces enfants autistes. Un partenariat avec des établissements scolaires de Morteau et des associations sportives ou péri-éducatives pourrait être envisagé. Des locaux sont à prévoir certaine- ment sur Morteau mais aussi sur Pontarlier et Maîche. Sur le Haut-Doubs, il y aurait plus d’une vingtaine de familles concernées ou intéressées par le sujet. Dans ce but, ce collec- tif organise une soirée-débat autour d’un film mardi 12 mai à 20 heures au théâtre de Mor- teau. D’ores et déjà, toutes les personnes qui se sentent concer- nées ou sont eux-mêmes confrontées au problème de l’autisme dans le Haut-Doubs peuvent contacter, sans enga- gement, Rémi Pourchet au 06 86 70 56 82 pour plus d’informations.

répit d’autant plus qu’elles doi- vent s’occuper des frères et sœurs de ces enfants. Le burn-out, même s’il n’est pas profession- nel, n’est pas bien loin pour ces mamans qui font face à ces situations depuis de nombreuses années” note le collectif de parents.

Récemment, à force de persévérance, une structure expérimen- tale basée sur la méthode A.B.A. a vu le jour à Besançon, dans laquelle huit enfants sont accueillis.

Dans le cadre de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participa- tion et la citoyenneté des personnes handica- pées, ces parents sou- haitent monter une

Pour assurer une meilleure prise en charge.

De plus, ces parents se sentent “pas toujours bien informés sur le peu qui existe actuellement pour nos enfants. Ceux-ci sont actuellement obligés de rester à domicile. Les familles ont besoin de souffler et les mamans, sans cesse sur les quatre che- mins s’épuisent et n’ont aucun

structure dans le Haut-Doubs, une structure qui accueillerait des enfants atteints de T.E.D. Il serait souhaitable que ces enfants soient suivis par une équipe pluridisciplinaire pro- fessionnelle compétente. Cette structure de proximité, implantée dans le Val de Mor-

Siel Bleu anime des séances d’activité physique adaptée à destination de personnes en cours de traitement ou en rémission. Premières séances le 2 mai à l’hôpital Paul-Nappez de Morteau. Santé Du sport adapté pour mieux vivre son cancer

Les enfants atteints par des troubles autistiques n’ont pour l’instant pas de structure adaptée.

à MORTEAU Z.A.C. Intermarché 03.81.67.62.50

Julien Staszewski au 06 25 35 49 42

À l’origine de Siel Bleu, association fondée à Strasbourg en 1999, deux étudiants en fac de sport soucieux de proposer des cours de gymaux personnes âgées. Ils fondent comme beaucoup d’autres à l’époque une start-up . Seize ans plus tard, ce groupe associatif compte 400 salariés qui travaillent sur 3 500 lieux d’intervention au service de 80 000 bénéficiaires. Au cœur de cette réussite un savoir-faire assez innovant déve- loppé autour de l’Activité Phy- sique Adaptée. Avec cet outil, Siel Bleu a pour objectif la pré- vention santé tout au long de la vie et l’amélioration de la qua- lité de vie des personnes fra- gilisées. “On veut démontrer tout l’intérêt des thérapies non médi- camenteuses basées sur des exer- cices qui favorisent le maintien ou le retour à l’autonomie. On s’inscrit aussi dans le bien vieillir des seniors” , explique Romain Lagache, responsable inter- région Grand Est à Siel Bleu. L’association qui cherche à étendre son territoire d’intervention a sollicité plu- sieurs députés dont Annie Gene- vard. “Elle m’a suggéré de prendre contact avec l’hôpital de Morteau où la nouvelle direc- trice a accepté de mettre à dis- position la salle d’activité de l’établissement.” Cette opportu- nité permet au groupe Siel d’inaugurer son implantation

en Franche-Comté. Julien Staszewski, le respon- sable sur le Doubs, animera donc deux séances d’activités phy- siques adaptées à destination de personnes souffrant de can- cer. “On s’adresse à toutes les personnes concernées par ces pathologies. La première séan- ce qui se déroule de 17 h 30 à 18 h 30 est ciblée sur les per- sonnes en cours de traitement. Elle s’articule autour d’exercices de reconditionnement physique. On enchaîne sur une autre séan- ce, de 18 h 30 à 19 h 30 plus axée sur la relaxation et la recherche du bien-être pour des patients en rémission.” Les intervenants du Siel sont tous titulaires d’une licence Acti-

vité Physique Adaptée. En inté- grant le groupe, ils suivent aus- si une formation spécifique à l’institut Curie. Les séances qu’ils animent sont adaptées aux par- ticipants à qui il est demandé un bilan de santé avant chaque cycle. “On est très attentif à pro- poser des activités financière- ment accessibles à tous. Les séances du premier groupe sont remboursées à 100 % par l’assurance-maladie. Pour le second groupe, le niveau de pri- se en charge varie suivant les mutuelles. En plein tarif, on est sur une base de 52 euros par per- sonne et par trimestre avec un cycle de 12 séances” , conclut Romain Lagache.

+ de 90%

Venez nous rencontrer, nous aurons le plaisir de vous recevoir avec :

Une équipe dynamique

et accueillante

Un service personnalisé illimité et de qualité . Un appareillage parmi les plus grandes marques Une explication claire et précise de nos tarifs.

DES PATIENTS* SONT SATISFAITS

par leur solution auditive et retrouvent le plaisir de bien entendre au quotidien.

pourquoi pas vous ?

Vos appareils garantis 4 ans panne sans supplément.

De plus, jusqu’au 30 juin 2015, réalisez gratuitement et sans engagement un BILAN DE VOTRE AUDITION ** * et ESSAI D’AIDE AUDITIVE dernière génération ***

Prenez rendez-vous chez Audition NADLER à MORTEAU

Romain Lagache le responsable Siel inter-région et Julien Staszewski qui animera les séances “gym cancer” à l’hôpital de Morteau.

Sans titre-14 1

23/04/15 17:48

V A L D E M O R T E A U

12

Environnement Le parc naturel régional du Doubs Horloger est sur les rails Le projet est entré dans sa phase opérationnelle. Reste à mettre tous les acteurs de ce territoire autour d’une table pour élaborer une charte validée ensuite par le ministère de l’Écologie. Ce parc serait le troisiè- me parc naturel de Franche-Comté.

A près le parc naturel régional des Ballons des Vosges, après le parc naturel du Haut- Jura, bientôt le parc naturel du Doubs Horloger ? Le 16 avril marquait le coup d’envoi offi- ciel du projet de création d’un

parc naturel régional (P.N.R.) du Doubs Horloger, qui couvri- rait 95 communes, du défilé d’Entreroches au secteur de Saint-Hippolyte, de Landresse à Fournet-Blancheroche. Une séance publique au théâtre de Morteau réunissait les porteurs

de projets, Pays Horloger en tête, et les partenaires de ce projet au long cours dont les premières phases de réflexion ont été lan- cées en 2010 Le Pays Horlo- ger est officiellement candidat depuis 2013. “Cette réunion mar- quait le coup d’envoi de la pha- se opérationnelle” note Anne Girardet, chargée de mission au Pays Horloger. Mais avant la création officiel- le du parc, le parcours du com- battant est loin d’être terminé. Et le plus dur reste sans dou- te à faire. Il faut désormais éta- blir une charte avec les acteurs du territoire, sorte de projet com- mun pour l’avenir de ce terri- toire, avant validation définiti- ve, délibération dans chaque commune concernée, enquête publique et dépôt de la candi- dature définitive qui sera ensui- te validée, ou ajournée, par le ministère de l’Écologie, seul habi- lité à labelliser les parcs régio- naux (ils sont au nombre de 51 en France). Si bien que la can- didature définitive ne sera dépo- sée et examinée par le minis- tère que dans quelques années, d’ici 2020 espère-t-on au Pays Horloger. “Pour établir cette char-

Le périmètre du futur P.N.R. du Doubs Horloger comprend 95 communes.

De l’autre côté de la frontière, un autre parc naturel régio- nal a été labellisé en 2013, le P.N.R. du Doubs qui regroupe une quinzaine de communes suisses. L’idée, à terme, serait de regrouper ces deux parcs régionaux pour créer une vraie dynamique touristique trans- frontalière de part et d’autre des rives du Doubs. La prochaine étape dans la constitution du dossier de can- didature du P.N.R. du Doubs Horloger aura lieu le 13 juin prochain avec une assemblée plénière au cours de laquelle les acteurs du territoire commen- ceront à plancher sur cette fameuse charte. J.-F.H.

te, il faut commencer par mettre tout le monde autour de la table, collectivités, pêcheurs, chasseurs, agriculteurs, industriels, pro- fessionnels du tourisme et donc trouver un bon compromis entre des intérêts parfois divergents,

des produits, des savoir-faire” ajoute Anne Girardet. La création d’un parc naturel régional répond à plusieurs objectifs : la notoriété du ter- ritoire d’abord car ce label est censé permettre un dévelop-

pement sensible de la fréquentation touris- tique. Il permet égale- ment de mettre en cohé- rence les politiques publiques sur un terri- toire, en clair que les communes ne gèrent

qui permette à concilier le développement de ce territoire tout en assu- rant la protection de l’environnement. Un parc naturel n’est pas pour autant une réserve d’Indiens, c’est un terri-

“Un parc naturel n’est pas une réserve d’Indiens.”

plus leur développement cha- cune dans son coin, et le label P.N.R. permet aussi, nerf de la guerre, d’obtenir des finance- ments de l’État au profit du ter- ritoire.

toire qui vit et se développe, mais de manière cohérente. L’idée est de trouver la meilleure maniè- re de révéler nos richesses. Un parc, c’est aussi une marque qui permet d’identifier encore mieux

Une réunion publique le 16 avril à Morteau lançait officiellement la phase opérationnelle.

Made with FlippingBook Learn more on our blog