Journal C'est à dire 209 - Avril 2015

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D O S S I E R

Val de Morteau “On essaie d’apporter des réponses aux entreprises”

À l’exception du secteur du bâtiment-travaux publics, les acteurs économiques du Val de Mor- teau s’en sortent plutôt bien et la communauté de communes œuvre pour les accompagner dans leur développement.

S ans nier les difficultés dans le bâtiment et les travaux publics, le président de la communauté de com- munes duVal deMorteau appré- cie la capacité de résistance des entreprises locales dans un contex- te national peu favorable. “Bour- bon qui fait partie du groupe Plastivaloire va investir 1 mil- lion d’euros en 2015. Cet argent servira à financer la rénovation du bâtiment où est installée la ligne de chromage métal. C’est un signe encourageant surtout avec un exercice 2014 bénéficiaire, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Le directeur du site a également annoncé des perspec- tives encourageantes” , appré- cie l’élu mortuacien. Beaucoup d’autres entreprises ont retrouvé de l’allant. Péqui- gnet a retrouvé la confiance. Hexacath, le fabricant de stents ou tuteurs vasculaires étudie la possibilité d’un transfert dans les anciens locaux occupés pré- cédemment par Pôle Emploi. Les établissements Simonin à Mont- lebon ont été retenus pour fabri- quer le pavillon de la France à l’Exposition universelle de Milan

en 2015. Une structure éton- nante réalisée avec du bois local. Morteau Saucisse devrait res- ter à Morteau. Le tissu commercial profite aus- si de la manne frontalière. On pense bien sûr au nouvel Inter- marché de 4 350 m 2 . les bou- langeries Viennet et Dornier se portent comme des charmes. Le Fonds d’Intervention pour les Services de l’Artisanat et du Commerce est toujours d’actualité avec une dizaine de nouvelles demandes de sub- Le salaisonnier Decreuse qui a repris Klaus puis la bouche- rie Faivre à Grand’Combe-Cha- teleu et le chalet Jacquet a trou- vé sa place sur leVal de Morteau. “On sait que le contexte national est peu favorable dans certains secteurs comme le bâtiment-tra- vaux publics. Beaucoup de chefs d’entreprises attendent des mesures de relance.” Et le pré- sident Binétruy d’insister sur la stratégie économique commu- nautaire axée depuis longtemps ventions pour des pro- jets de rénovation de commerces. “On est aus- si rassuré d’avoir appris en décembre le maintien de l’activité chez T.W.C.”

L’important, c’est qu’elle reste sur notre territoire

Le bâtiment Émile-Cattin à Morteau est plein.

sur le développement endogène. Une approche peut-être moins spectaculaire mais qui semble plus sûre. L’élu se retrouve plei- nement dans la rénovation enga- gée en 1998 par la collectivité pour créer le centre d’activité Émile-Cattin à Morteau.Aujour- d’hui, le bâtiment est plein et près d’un tiers des locaux ont été rachetés. Une démarche sem- blable a été reproduite sur le site Barostar. Longtemps bloquée par les direc-

tives de la loi Montagne, la zone d’activités du Bas-de-la-Chaux et la pépinière qui lui est rat- tachée fonctionnent comme sur des roulettes. La première tranche de 10 hectares est pratiquement complète. “Le dernier bâtiment, celui de l’entreprise de T.P. Bôle à Montlebon devrait sortir de ter- re prochainement.Avec l’ouverture de la seconde tranche, on est main- tenant à même d’apporter des réponses aux entreprises.” Cet- te zone s’étend sur 10 hectares,

soit une douzaine de parcelles à disposition des entreprises. “Elles ont été mises en commercialisa- tion en décembre dernier. Aujour- d’hui, on recense déjà 6 ou 7 réser- vations. Peu m’importe qu’une société s’implante au Bélieu, aux Fins ou dans une autre commu- ne du Val de Morteau. L’important, c’est qu’elle reste sur notre territoire. On a trop long- temps souffert d’un manque de solutions d’accueil.” L’arrivée du haut débit au Bas-

de-la-Chaux en 2013 a conforté son attractivité. Autre atout très apprécié des artisans, la proxi- mité de la déchetterie et la situa- tion géographique qui permet d'accéder assez vite sur Besan- çon. “On constate que des syner- gies se mettent en place.” Jean- Marie Binétruy ne semble pas trop inquiet sur l’avenir. “On a encore un peu de réserve et, en général, on parvient toujours à trouver des solutions.” F.C.

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