La Presse Pontissalienne 160 - Février 2013

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 50 €

N° 160

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

FÉVRIER 2013

MÉTABIEF / LES ROUSSES LE MATCH DES STATIONS

Les deux grandes stations du massif jurassien face à face. Leurs points forts, leurs points faibles.

LE DOSSIER en p. 17 à 22

COMMUNICATION L’événement p. 6 à 8 Le Haut-Doubs et la fracture numérique Le Haut-Doubs, une région privilégiée ? Pas en tous points. De nom- breux secteurs du territoire restent dépourvus de connexion Inter- net à haut débit. Quand ce n’est pas de télévision…

SPÉCIAL TOURISTES p. 36 à 39 Animations : Le programme des vacances d’hiver

Formations aux métiers du cheval, de l’élevage, de l’agriculture et de l’environnement 4 e - 3 e EA option équitation CAPA soigneur d’équidés 2 de GT et BAC TECHNO STAV option équitation BAC PRO CGEA - élevage BAC PRO CGEH - hippique BTSA ACSE

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 160 - Février 2013

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Assurance-maladie des frontaliers : l’étau se resserre

L’I.G. absinthe de Pontarlier sur le point d’être approuvée

Improvisation Avec sa réforme des rythmes scolaires, le gouvernement donne franchement l’impression d’une totale improvisation. Et pire que cela : il n’hésite pas à refiler allègrement la patate chaude aux col- lectivités locales pour appliquer un tex- te aux multiples carences. C’est certai- nement la première fois dans l’histoire qu’un exécutif vote une loi en obligeant ceux à qui elle va s’imposer d’en trou- ver les modalités d’application. Dans toutes les villes, les élus locaux sont en train de s’arracher les cheveux pour trou- ver des solutions à ce casse-tête. À Pon- tarlier par exemple, la Ville serait contrain- te d’embaucher plusieurs dizaines d’adultes à raison d’à peine une heure par jour pour encadrer les enfants libérés plus tôt dans la journée de leur programme scolaire. S’il fallait une preuve supplé- mentaire des graves défauts de cette réforme, c’est le choix laissé aux collec- tivités pour la date d’entrée en vigueur de la réforme, 2013 pour celles qui le peuvent, 2014 pour les autres. Les obs- tacles qui se posent en 2013 seront les mêmes en 2014. Cette énième loi concer- nant l’école est non seulement contrai- gnante pour les communes, mais elle a en plus le défaut de dresser contre elle le corps enseignant. Une épine inatten- due dans le pied du ministre Peillon qui pensait avoir les enseignants dans la poche. Ces derniers, fidèles à leur méfian- ce chronique vis-à-vis de tout change- ment, ont d’ailleurs le toupet de récla- mer une revalorisation de leurs salaires, arguant du fait qu’une demi-journée vient s’ajouter à leur planning, oubliant tou- tefois que leur volume hebdomadaire de 24 heures devant les élèves ne sera pas touché. Ces mêmes enseignants du pre- mier degré ont été étonnamment silen- cieux quand la droite leur a permis de ne plus travailler le samedi matin… On s’aperçoit donc que de tous côtés - com- munes, enseignants, clubs de sport ou associations culturelles, transports sco- laires… - la réforme gouvernementale comme jetée en pâture, fait l’unanimité contre elle. C’est un couac de plus dans le concert gouvernemental qui décidé- ment peine à trouver la musique juste. Et pendant que le monde de l’éducation grogne et que les plans sociaux se mul- tiplient dans les entreprises de France, le pouvoir en place continue à faire diver- sion. Après le psychodrame du mariage homosexuel, on agite désormais le chif- fon rouge du vote pour les étrangers. On peut être pour cette réforme, on ne peut s’empêcher de penser qu’elle aus- si masque la vraie réalité de la situation de notre pays. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Février 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, C.A.P., C.C.J.B., S. Godin, O.T.S.I. Mont d’Or, C. Schousboe.

L’absinthe de Pontarlier (ici le distillateur François Guy) est en passe d’obtenir son indication géographique après

pour le gouvernement, ce n’est pas dans l’air du temps de multiplier les régimes déroga- toires, et celui-ci est bien décidé à ne pas main- tenir l’exception du droit d’option de l’assurance- maladie au-delà du 31 mai 2014. Selon eux, les jeunes travailleurs frontaliers doivent être solidaires des retraités de la Creuse” commente Alain Marguet. Pour le collectif “Frontaliers ou bien” qui rassemble 37 000 frontaliers, les tarifs pratiqués lors d’une adhésion à la C.M.U. volon- taire “sont exorbitants, et il est hors de ques- tion que ceux-ci restent en application. Il est évident qu’une cotisation moyenne de la cou- verture santé des frontaliers d’aujourd’hui devra s’imposer d’autant plus qu’il conviendra d’ajouter une cotisation complémentaire santé” ajoute M. Marguet qui pense que désormais, “le gou- vernement semble déjà acter la fin du droit d’option au 31 mai 2014.” L’autre association de défense des frontaliers, le Groupement transfrontalier européen, a été quant à lui convié le lendemain 25 janvier au ministère pour exposer ses arguments, sensi- blement identiques à ceux de l’Amicale.

L a pression des associations de frontaliers ne faiblit dans le long feuilleton du libre choix de l’assurance-maladie. Alain Mar- guet, président de l’Amicale, et ses deux juristes ont été reçus jeudi 24 janvier au ministère des Affaires sociales et de la Santé par les direc- tions des trois ministères concernés pour la remise du rapport portant sur la dérogation du droit d’option en matière d’assurance-mala- die des travailleurs frontaliers. Commandé le 8 octobre dernier, le rapport porte sur l’évaluation des risques encourus pour la fin du droit d’option de l’assurance-maladie, des propositions de solutions équilibrées et solidaires visant à main- tenir la prospérité régionale et l’attractivité du travail en Suisse tout en participant à l’effort de solidarité nationale. Les décisions défini- tives seront arrêtées en juin prochain. “Les représentants des ministères ont été sensibles aux arguments développés, un dialogue va se poursuivre afin de concilier les aspirations des associations face à la détermination du gou- vernement, de mettre fin aux statuts particu- liers qu’ils jugent inacceptables. Aujourd’hui

dix ans de procédure.

pour circonscrire un terroir qui correspond à la plaine de l’Arlier.” Bonne nouvelle, les deux distillateurs du Haut- Doubs encore en activité sont dans le périmètre. Autre point important, le cahier des charges de l’I.G. absinthe de Pontarlier fixe le taux de thuyo- ne à 20 mg par litre. Ce taux a été déterminé suite à des dégustations à l’I.N.A.O. C’est le niveau à partir duquel on peut détecter le goût de l’absinthe de Pontarlier. “Pour exporter enChine ou aux États- Unis, on doit être inférieur à 10 mg. On se prive donc de certains marchés extérieurs mais l’I.G. n’est pas une adap- tation commerciale mais un produit ancestral” , poursuit FrançoisGuy. Rien n’empêche les pays importateurs demodi- fier leurs règles. La levée de boucliers français contre l’I.G.P. absinthe de nos voisins suisses du Val de Tra- vers aura-t-elle fait accélérer la démarche de reconnais- sance pontissalienne ? Fran- çois Guy estime qu’elle n’a eu aucun effet. “Mais je donne rendez-vous en août à tous les élus locaux, de gauche comme de droite, pour les remercier de leur soutien.”

L a bonne nouvelle devrait passer au Journal Officiel dans les semaines à venir. Aprèsdesannéesdedémarche, l’absinthe de Pontarlier est sur lepoint d’obtenir une Indication Géographique ou I.G. La noti- ficationd’approbationaétédéli- vrée en janvier par l’I.N.A.O. à l’association de défense de l’absinthedePontarlier. “On est encore dans la démarche de protection nationale. Pour ce qui est de l’Europe, c’est une autre paire demanches. Il fau- dra attendre que l’Europe ait adopté la définition de l’absinthe qui lui a été soumi- se le 3 décembre 2012. Après trois mois de procédure, la France pourra présenter le dossier à la commission euro- péenne qui le validera ou pas en août ou septembre 2013” , explique François Guy qui pré- side l’association Absinthe de Pontarlier. Cette I.G. comprend deux zones. L’une dédiée à la fabri- cation de l’absinthe de Pon- tarlier recouvre les communes limitrophes de Pontarlier jus- qu’à Malbuisson. L’autre déli- mite l’aire de culture de la plan- te. “C’est la plus compliquée à établir. On s’est basé sur des cartes satellites thermiques

Les tarifs que devront payer les frontaliers pour adhérer à la C.M.U. volontaire paraissent exorbitants.

Un dérapage financier lié à un couac administratif

I l y aurait eu un cafouillage au moment où l’Agence régionale de l’hospitalisation (A.R.H.) est devenue l’Agence régionale de santé (A.R.S.). Selon nos informations, c’est lors du remaniement de l’autorité de tutelle de la santé en région en 2010, qu’il y aurait eu un loupé dans le financement du projet d’extension de l’hôpital psy- chiatrique du Grandvallier à Pontarlier. Pour cet établissement, 4,7 millions d’euros ont été investis dans la construc- tion d’une troisième aile. Les travaux ont été réalisés et réceptionnés au prin- temps 2012. Le hic est que le budget de fonctionnement n’a pas été prévu. 2,1 millions d’euros sont nécessaires pour faire tourner cette nouvelle unité. Or, ni l’hôpital de Pontarlier, ni l’A.R.S. n’ont budgétisé cette enveloppe. Par conséquent, ces locaux sont vides. Même si des solutions sont à l’étude afin de trouver une sortie honorable à

cette histoire, l’affaire relève pour l’instant du grand gâchis. “L’Agence régionale de l’hospitalisation avait validé le pro- jet. Le problème est que lorsque l’A.R.H. est devenue l’A.R.S., le dossier a été réexaminé. L’A.R.S. l’a rejeté alors que la construction du site était déjà actée. Tout s’est fait dans la précipitation sans imaginer qu’il y aurait un problème sur le budget de fonctionnement” note une source proche du dossier. Nous avons tenté de questionner les personnes à l’A.R.S. qui ont suivi le projet depuis sa genèse. À l’heure où nous bouclons cette édition, nous n’avons pas obte- nu davantage d’explications. Il manque 2 millions d’euros pour faire fonctionner la nouvelle unité psychiatrique du Grandvallier construite il y a un an.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 160 - Février 2013

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POLITIQUE

Les municipales dans un an “La R.N. 57 est un combat d’arrière-garde” Avec près de 25 ans

L a Presse Pontissalienne : Nous sommes à un an des prochaines municipales. Serez-vous dans l’équipe que conduira la gauche à Pontarlier ? Liliane Lucchesi : Nous sommes sur le point de commencer à dis- cuter du projet et de l’équipe. Je sais que je continuerai à m’impliquer dans la politique mais à savoir qui mènera la lis- te, c’est encore un peu préma- turé. Pour nous, l’essentiel, c’est le projet, pas les gens qui com- posent l’équipe. Il faudra bien sûr des gens qui ont de l’expérience et d’autres qui apportent leur nouveauté. L.P.P. :Refaire basculer la ville à gauche, n’est-ce pas une mission devenue impossible ? L.L. : Il y a un vrai paradoxe dans le Haut-Doubs car aucune élec- tion ne se ressemble. Aux légis- latives par exemple, sur la vil- le de Pontarlier, 14 petites voix me séparaient d’Annie Gene- vard au premier tour et 140 au second, alors même que Patrick Genre était son directeur de campagne. Au Conseil général, c’est le canton de Pontarlier qui a permis le basculement à gauche. Même chose aux régio- nales où avec le maire de Pon- tarlier sur la liste de droite, Pon- tarlier a tout de même voté à gauche. Tout n’est pas si figé et irrémédiable. Pour ma part, j’ai envie de continuer en politique car j’estime aussi que pour un territoire, ce n’est pas bon d’avoir qu’une tête pensante. J’estime qu’on est plus intelligent à plu- sieurs. L.P.P. : Pas trop frustrant d’être tou- jours dans l’opposition ? L.L. : Bien sûr que c’est un tra- vail ingrat. Au conseil, nous sommes seulement trois élus du P.S. et deux élus Verts. Contre l’ensemble des membres de la majorité, ça ne pèse pas lourd. C’est d’autant plus frustrant que mon premier mandat en 1989 était dans la majorité d’Yves Lagier.Voilà bientôt vingt- cinq ans que je suis engagée au sein du conseil. Pontarlier et moi, c’est une longue histoire. Quand je m’engage, ce n’est pas à la légère et je ne cours pas après des titres ou des postes. Si je suis entrée en politique, la majorité conduite par Patrick Genre. de mandat, Liliane Lucchesi est une des élues les plus expérimentées de la municipalité pontissalienne. Membre de l’opposition de gauche, elle juge sans langue de bois l’action de

Liliane Lucchesi est au conseil municipal de Pontarlier depuis la municipalité Lagier en 1989.

région franco-suisse qui per- mettrait à tous les acteurs, fran- çais et suisses, de travailler dans le même sens pour l’emploi. L.P.P. : En parlant de la frontière, que pensez-vous du combat des travailleurs frontaliers qui défendent le libre choix de l’assurance-maladie ? L.L. : Je comprends ce combat et je fais confiance aux associa- tions de défense des frontaliers pour trouver une solution. Mais aujourd’hui, il n’est pas anor- mal de demander à tout le mon- de de faire des efforts. Si les frontaliers en arrivent à payer plus que les travailleurs en Fran- ce, il faut essayer de convaincre les patrons suisses de partici- per à ce genre de cotisations, comme le font les patrons fran- çais. Je prône une égalité de traitement sur ce point. L.P.P. : Le débat sur les rythmes sco- laires agite la plupart des communes actuellement. Avouez que ce projet gouvernemental est mal ficelé ! L.L. : Il agite surtout les mairies qui ont des oppositions idéolo- giques contre ce projet. Je suis persuadée que c’est une bonne réforme qui sera tout à fait appli- cable avec l’aide de l’État. Il y a un moment donné où les enfants ont besoin de jouer et de s’ouvrir à d’autres activités (théâtre, musique, sciences…), tout ce qui permet de mieux apprendre. Et il est hors de ques- tions que ce temps soit de la gar- derie. Comme tout ce qui est nouveau, il faut que les com- munes trouvent le bon angle

pour appliquer cette réforme et qu’elles aient la volonté d’aboutir. Dès que c’est difficile, le réflexe est de dire qu’on ne va pas y arriver. C’est la recherche qui amène la solution. L.P.P. :Vous êtes pleinement favorable aumariage ouvert à tous,malgré toutes les craintes soulevées par ses oppo- sants ? L.L. : Complètement. Pourquoi dans le cas du mariage hétéro- sexuel, l’anonymat des gamètes ne pose aucun problème en cas de procréation médicalement assistée ? Pourquoi l’accouchement sous X poserait des problèmes alors qu’il n’en pose pas pour les couples hété- rosexuels ? En ce qui concerne l’adoption, les couples qui adop- taient faisaient croire à leurs enfants qu’ils étaient les vrais parents, est-ce mieux pour l’enfant ? Ce projet de mariage ouvert à tous est juste une ques- tion de droit et d’égalité. Pour- quoi faire une loi différente en fonction de l’orientation sexuel- le ? C’est cela la vraie inégali- té. Le changement, comme le dirait une anthropologue célèbre, c’est ce qui fait la vie, sinon une civilisation n’évolue plus. Et enfin, ne pensez-vous pas que les enfants de couples homo- sexuels souffrent plus du regard des autres plutôt que de faire partie d’une famille homopa- rentale ? Faire une loi permet- tra justement de changer radi- calement les mentalités sur ces questions. Propos recueillis par J.-F.H.

quer les patrons suisses afin qu’ils organisent des transports entre les gares et les entreprises. Je sais que c’est très compliqué d’être matin et soir dans les embouteillages mais la solution passe uniquement par le déve- loppement des transports publics. Patrick Genre y a cru, mais la question de la R.N. 57 est un combat d’arrière-garde. Même ce que semble avoir obte- nuAnnie Genevard, c’est-à-dire une promesse de financement d’une étude, cela n’aboutira à rien avant dix ans. Les gens ne peuvent pas attendre aussi long- temps avant de voir une solu- tion. Et dire que ces élus vont se faire réélire sur ce genre d’idées alors que rien n’a été réalisé quand il y avait de l’argent et tous les pouvoirs entre les mains de la droite. Ce n’est pas maintenant que ça se fera ! L.P.P. : L’emploi et l’industrie font-ils partie de vos préoccupations ? L.L. : Même si le gouvernement actuel travaille sur l’attractivité

la maison Chevalier devrait être réglé depuis longtemps, mais on ne sent pas de vraie volon- té. Le maire y va, mais très dou- cement. L.P.P. : Quels genres de contre-projets proposez-vous ? L.L. : Nous serions par exemple favorables à la mise en place d’un transport en commun sur toute l’échelle de la C.C.L. Ce genre de décision aurait un vrai impact sur le territoire. L’aménagement du centre-vil- le était à mon avis à repenser, le rapport Peter datant de plus de vingt ans. Il n’y a pas le déve- loppement des modes doux que l’on souhaiterait. Pour cela, il fallait faire de vraies pistes cyclables en ville et au lieu de cela, on voit maintenant les cyclistes rouler sur les trottoirs. A Pontarlier, la majorité a du mal à se projeter dans l’avenir. D’autres dossiers comme le centre nautique avancent beau- coup trop lentement. La com- mission créée à la C.C.L. pour ce sujet se réunit beaucoup trop rarement. Il y a à Pontarlier une vraie lenteur à prendre les bonnes décisions. L.P.P. : Comment défendriez-vous le dossier des voies de communication et du contournement de Pontarlier si vous étiez aux responsabilités ? L.L. : Le contournement de Pon- tarlier, c’est une illusion, il ne se fera pas. En 2013, la priori- té n’est plus la R.N. 57, l’heure est aux trains et au covoitura- ge. Pour cela, il faut plutôt impli-

c’est pour agir. Ceci dit, force est de constater que ce que nous défen- dons depuis 2001 notamment a sou- vent été repris et appliqué par l’équipe Genre. L.P.P. :Vous pensez à quoi par exemple ? L.L. : La restruc- turation du quar- tier Berlioz par exemple qui fai- sait partie de notre programme

“Pontarlier et moi, c’est une longue histoire.”

en 2001. Même chose pour la médiathèque que nous défen- dons depuis des années. Beau- coup de nos propositions sont reprises après coup par la majo- rité mais le maire s’abstient évi- demment de dire que ce sont les nôtres. L.P.P. : Comment qualifiez-vous l’action de l’équipe Genre à un an de la fin du mandat ? L.L. : C’est un mandat un peu plan-plan. Il y a un maire, et à côté, ses services qui appliquent ce que le maire décide seul. Patrick Genre fait un peu preu- ve d’autocratie, je pense qu’il gagnerait à un peu plus écou- ter les autres. Le maire n’est pas si souple qu’on veut bien le dire, et il a de plus en plus de mal à accepter la contradiction, même s’il a des aspects très sym- pathiques par ailleurs. Dans ce contexte, l’opposition fait ce qu’elle peut. Un dossier comme

de la France, il ne faut pas se faire d’illusions, aucun grand groupe ne viendra s’installer ici. Si on garde les gros employeurs comme Nestlé, Schrader ouArm- strong, ce sera très bien. Je pen- se qu’il est temps d’envisager aujourd’hui l’idée d’une grande

“C’est un mandat un peu plan-plan.”

PONTARLIER

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SÉCURITÉ

En zone police

Les cambriolages

en hausse de 80 %

Les derniers chiffres de la délinquance ne sont pas bons pour le Haut-Doubs. Notamment à Pontarlier et Doubs où le nombre de cambriolages explose. La police renforce ses actions.

L’an dernier, on a dénombré 1 479 cambrio- lages dans le Doubs, c’est 25 % de plus que l’année précédente.

L e préfet du Doubs Stéphane Fra- tacci a présenté le 22 janvier der- nier les dernières statistiques départementales en matière de délinquance et de sécurité. Certes le nombre global de faits de délinquan- ce est en légère baisse en 2012, repas- sant sous la barre des 22 500 faits (22 366 contre 22 601 l’an dernier). Ce bilan un peu plus positif que l’an der- nier cache pourtant une tout autre réa- lité et notamment dans le Haut-Doubs. À l’échelle départementale, le fait majeur de l’année 2012, c’est l’explosion du nombre de cambriolages et des vols à main armée, avec une hausse res- pective de + 25 et de + 21 %. Dans le secteur de Pontarlier, les statistiques sont plus préoccupantes encore : en zone police, c’est-à-dire sur les com- munes de Pontarlier et de Doubs, le chiffre des cambriolages a fait un bond de… 80 % ! Du jamais vu et des rai- sons d’être “préoccupé” comme le dit le préfet Fratacci. Selon la directrice départementale de la sécurité publique, Noëlle Deraime, c’est bien le secteur de Pontarlier qui est le plus touché par cette recrudescence des cambriolages.

Besançon est également en forte haus- se sur ce point avec + 45 % et seul le secteur de Montbéliard connaît une petite régression de 2 %. Au total dans le Doubs, 1 419 cambriolages de rési- dences principales ont été recensés ainsi que 70 effractions de résidences secondaires. À Pontarlier, on confirme cette inquié- tante explosion des chiffres qui attei- gnent plusieurs centaines de faits. “Cet- te hausse est suffisamment significative pour qu’on s’organise de manière à lut- ter plus efficacement contre ces faits- là” concède le commandant Delacour

le moindre doute” prévient le colonel Guillaume Grimaux qui dirige le grou- pement gendarmerie du Doubs. Les vols à main armée ont été au nombre de 312 l’an dernier, contre 256 en 2011 à l’échelle du département. À noter enfin que les passages à l’acte sont de plus en plus le fait de personnes qui n’ont pas forcément d’antécédent judiciaire. Il est a été ainsi par exemple, comme le confie le procureur de la République Alain Saffar, pour le cam- briolage l’an dernier du magasin Aldi de Pontarlier, par un malfaiteur qui n’avait aucun antécédent judiciaire. Il a écopé d’un an ferme d’emprisonnement. J.-F.H.

ville. “Les chiffres sont en forte haus- se confirme-t-on à la gendarmerie de Pontarlier. Une grande partie de ces cambriolages est le fait de bandes orga- nisées et itinérantes qui passent d’une région à l’autre.” Un des moyens de lutter contre les cambriolages est le recours à des caméras de vidéo-pro- tection. En 2013, pas moins de 1 673 caméras ont été installées, portant le nombre de caméras opérationnelles à 8 373 installées depuis 2008. “Ce sys- tème connaît un fort succès dans le domaine privé où il est même plébis- cité” selon les services préfectoraux. L’autre moyen, c’est la vigilance. “Que les gens n’hésitent pas à déranger les gendarmes en composant le 17 s’ils ont

festent le souhait, durant leur absen- ce. “Cela passe aussi par une plus gran- de sensibilisation des habitants aux réflexes élémentaires qui consistent à fermer sa porte même si on ne s’absente que quelques minutes, de fermer sa voi- ture quand on la quitte, même momen- tanément, de ne pas laisser sa boîte aux lettres déborder quand on est absent ou encore de signaler ses absences au commissariat afin que la police fasse des patrouilles” énumère la police de Pontarlier. En zone gendarmerie, c’est-à-dire toutes les communes du Haut-Doubs hormis Pontarlier et Doubs, la tendance à la hausse est également constatée, même si elle n’atteint pas 80 % comme en

qui dirige la police pon- tissalienne. Le renfor- cement de la vigilance a déjà débuté avec un accent particulier mis sur la surveillance des commerces pontissaliens et la promotion renfor- cée de dispositifs com- me “Tranquillité vacances” qui offre, gra- tuitement, la sur- veillance du domicile des personnes qui en mani-

Le cambriolage du magasin Aldi.

L’ÉVÉNEMENT

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INTERNET, TÉLÉ… LE HAUT-DOUBS ET LA FRACTURE NUMÉRIQUE

Le Haut-Doubs passe à juste titre pour une région privilégiée au regard de son développe- ment économique et de sa situation par rap- port à la Suisse. Mais le Haut-Doubs, c’est avant tout une zone rurale et de montagne qui subit toujours un certain isolement, notam- ment sur le plan technologique. De nombreux secteurs du Haut-Doubs sont dépourvus de connexion Internet à haut débit. Sur les zones d’activité, comme nous le verrons à Vuillecin par exemple, cette situation complique sérieu- sement le quotidien des entrepreneurs. La fracture numérique se traduit aussi par une très mauvaise réception de la téléphonie mobile et de la télévision numérique terrestre. Un grand plan ’aménagement numérique est lancé dans le Doubs. Le point sur cette “déconnexion numérique” du Haut-Doubs.

La zone de Vuillecin, pas très branchée… ÉCONOMIE Un exemple de fracture numérique Dynamique avec une vingtaine d’entreprises installées, la zone de Vuillecin souffre d’un grave handicap pour les entreprises qui y travaillent : une connexion Internet qui lambine. Une des illustrations de ce Haut-Doubs “déconnecté”.

La zone économique de Vuillecin n’est pas la seule du Haut-Doubs, loin s’en faut, à devoir subir Internet à si bas débit.

I l y a trois ans, Frédéric Laithier, transporteur installé sur la zone économique de Vuillecin, n’avait même pas de téléphone. Plus de trois mois pour être branché, à l’image d’un de ses voisins le menui- sier Nicolas Tournier. Les contacts avec la mairie et la C.C.L. n’y ont rien fait, chacun renvoyant la balle à un autre interlocuteur. Trois ans plus

l’informatique embarquée dans nos véhicules, on doit importer des fichiers. On est obligé de le faire le matin en arrivant avant que les autres ordina- teurs se connectent à Internet. Sinon, c’est impossible. Le problème, c’est qu’avec l’urbanisation des communes autour de Pontarlier, le réseau est com- plètement saturé” note le transporteur Frédéric Laithier. De son côté, le menuisier Nicolas Tour- nier constate lui aussi ces difficultés au jour le jour. “Impossible d’envoyer plus d’une photo de chantier à la fois et encore, en les réduisant. Donc on patiente. Quand j’en parle à la C.C.L., on ne me donne aucune réponse. Alors que quand j’ai voulu m’agrandir, on a été bien présent pour m’imposer des contraintes” soupire le chef d’entreprise. Le maire deVuillecin, Dominique Jean- nier, par ailleurs vice-président de la C.C.L., s’en remet aux opérateurs pri- vés. Selon lui, “France Télécom devrait faire des efforts.” Il compte aussi sur l’entrée en vigueur de l’ambitieux plan départemental d’aménagement numé- rique (voir page suivante) pour amé- liorer la situation. “Il n’est pas inter- dit de penser que dans les trois ans à venir, toutes les communes de la C.C.L. soient connectées au très haut débit. ” J.-F.H.

PROJET D’INSTALLATION Le haut débit nécessaire “On est bloqué dans nos investissements”

La société Colinet Transports qui projette de venir s’installer sur la zone de Vuillecin attend avec impatience qu’on lui confirme l’arrivée du haut débit indispensable dans son activité.

dʼune trentaine de camions, lʼentreprise Colinet commence à se sentir à lʼétroit dans ses locaux du Val dʼUsiers qui sʼavèrent également difficiles dʼaccès. Christian Colinet sʼest engagé dans la recherche dʼun nouveau site. Ses démarches ont finalement abouti non sans mal sur la zone dʼactivitéAu Temple située sur la commune de Vuillecin. La parcelle est acquise. Elle devrait accueillir un bâtiment flambant neuf ou sera trans- férée toute lʼactivité dʼune entreprise de 30 salariés. “Pour lʼinstant, on est blo- qué dans nos investissements car on ne sait pas quand cette zone bénéfi- ciera du haut débit.” Le transporteur nʼenvisage pas une seconde de reve- nir au 512 Ko après avoir goûté au confort du 2 Méga. Il a déjà informé tous les élus de la commune et de la C.C.L. et attend maintenant des réponses.

tard, toutes ces entre- prises ont certes le téléphone, mais à l’heure du très haut débit et de l’omniprésence d’Internet dans les relations de travail, elles sont lourdement handicapées par un réseau qui lambine, plafonnant à 512 Ko. Dans ces conditions, difficile de travailler sereinement. Cer- tains collaborateurs de ces entreprises sont même contraints d’emmener chez eux des fichiers, trop lourds, afin de les expédier le soir de leur domicile. “Avec

“Impossible d’envoyer plus d’une photo.”

I nternet fait partie prenante de lʼactivité des transporteurs qui uti- lisent cet outil au quotidien. “Sans le haut débit, cʼest pratiquement impossible de travailler”, confirme Christian Colinet qui gère la société créée par son grand-père Henri à Bians-les-Usiers. Sur lʼécran, un sys- tème de géolocalisation permet de savoir où sont les camions prati- quement en temps réel. Chaque véhi- cule est équipé dʼun poste informa- tisé tactile qui permet de réceptionner les bons de commandes, les ordres de mission, les plans pour trouver

les clients. En sens inverse, lʼentreprise est informée des livrai- sons effectuées, ce qui lui permet de transmettre par mail les factures. En visualisant aussi suivi des heures de conduite des chauffeurs, elle peut organiser la gestion des chargements. La profession est plus que jamais tri- butaire des nouvelles technologies. “Toutes nos sauvegardes sont exter- nalisées sur des datacenters. À chaque fois quʼon fait lʼacquisition dʼun logiciel, le vendeur nous demande dʼabord si lʼon a le haut débit comme cʼest le cas à Bians-les-Usiers.” Avec une flotte

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INVESTISSEMENTS

Un schéma départemental

35 millions d’euros pour le haut débit

La plupart des communautés de communes du Haut-Doubs se sont inscrites dans l’ambitieux schéma d’aménagement numérique voté l’an dernier par le Conseil général. Pontarlier fera cavalier seul.

sion via sonabonnementA.D.S.L., nécessite de plus en plus de ban- de passante (un débit de 6 à 8 Mbits au minimum). Or moins de 51,4 % des foyers du Doubs disposent d’un débit leur per- mettant d’accéder à la télévision haute définition, pourtant lar- gement présente dans les foyers depuis son arrivée sur le marché grand public” indiquent les ser- vices du Conseil général pour expliquer les différences de trai- tement dont bénéficient les habi- tants du Doubs sur cette ques- tion. Parmi les zones prioritaires ciblées par ce schéma figure notamment la zone d’activité de Vuillecin, entre autres.Mais les premières connexions n’interviendront pas avant l’an prochain.Patience…

S. D.D.A.N., comme Sché- ma directeur départe- mental d’aménagement numérique. Sous ce énième vocable se cache un ambitieux plan dont l’objectif est clair : que d’ici quelques années, 100 % des foyers du département dispo- sent d’une connexion Internet à haut débit grâce à la fibre optique. L’idée du Conseil général à tra- vers ce plan validé en février der- nier et qui sera opérationnel à partir de l’an prochain est de compléter les investissements des opérateurs privés de télé- phonie qui ne se sont engagés à couvrir que trois secteurs du département : le Grand Besan- çon, l’agglomération deMontbé- liard et la ville de Pontarlier qui sera directement connectée par Orange (voir plus bas). Ces trois zones représentent certes 62 % des foyers du département,mais seulement 89 communes sur les 594 que compte notre départe- ment. Pour résorber cette frac- ture numérique entre territoires ruraux et zones urbaines, c’est donc leConseil général qui a déci- dé d’investir. “Nous engagerons dans une première phase d’ici 2017 35millions d’euros : 15mil- lions sont directement financés par le Département à raison de 3 millions par an. Le reste est financé à par l’État à hauteur de 8,5 millions, par la Région pour 3,5 millions et par les commu- nautés de communes qui s’y sont engagées à hauteur de 4,4 mil- lions, soit 10 euros par an et par habitant pendant quinze ans” détaille Gildas Baruol, le direc- teur général des services au Conseil général du Doubs. L’objectif du plan départemen- tal est de relier les premiers foyers à la fibre dès le début de l’année prochaine. “Entre 20 000 et 23 000

prises seront installées d’ici 2017.” Dans le Haut-Doubs, plusieurs communautés de communes se sont engagées dans ce plannumé- rique : la communauté de com- munes du Larmont, la C.F.D. (Frasne-Drugeon), la C.C.A. 800 (Levier et alentours), le Val de Morteau, le plateau du Russey et le pays de Maîche. D’autres ont également signé l’accord : Vaîte-Aigremont, Pays Baumois et le secteur de Clerval. Et le Conseil général attend l’engagement d’autres collecti- vités encore dans les semaines à venir. La création d’un syndi- cat mixte qui associera le Dépar- tement et les communautés de communes adhérentes doit être validée le 11 février en préfec- ture avant sa création officielle le 1 er avril prochain. Actuellement, le constat est le suivant dans le Doubs où les situations sont très disparates d’un secteur à l’autre,provoquant cette fracture numérique si pré- judiciable aumonde économique notamment : les services numé- riques sont principalement dis- tribués sur la base du réseau télé- phonique établi essentiellement dans les années soixante-dix. Depuis le début des années 2000, des services Internet dits à haut débit (A.D.S.L.) se sont dévelop- pés en s’appuyant sur ce réseau. Seulement, le niveau et la qua- lité de ces derniers dépendent très largement de la longueur des lignes téléphoniques. “Un diagnostic des services télécoms disponibles sur l’ensemble du ter- ritoire duDoubs a été réalisé,afin de dresser un état des lieux pré- cis de la situation du départe- ment. Les résultats montrent des lacunes en termes de desserte haut débit par A.D.S.L. Bien que la couverture en 512 kbits soit de

98,2 %, la couverture à 2 Mbits n’est pas aussi haute,avec 85,8%. Cette situation est très contras- tée entre les agglomérations et le reste du territoire 76,6 % de cou- verture 2Mbits hors aggloméra- tion). Or, au vu des développe- ments de services toujours plus innovants et intégrant de plus en plus de multimédias, ce débit de 2Mbits s’avère être unminimum pour de nombreux usages ensei- gnement à distance, maintien et hospitalisation à domicile, télé- travail…). En outre, le dévelop- pement d’autres usages et ser- vices, notamment des offres permettant d’accéder à la télévi-

État des lieux de la couverture A.D.S.L. 2 Mbits dans le Doubs.

J.-F.H.

Christian Colinet attend l’arrivée du haut débit avant d’envisager un transfert sur Vuillecin.

ÉVÉNEMENT L’

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Réduire la fracture numérique La fibre optique à Pontarlier en 2015 ? Le très haut débit arrivera à Pontarlier en 2015. L’opérateur Orange devrait s’engager avec la mairie pour réaliser les travaux. Un élément important dans le développement économique et pour les habitants. D errière des fils pas plus épais qu’une mèche de cheveux se cache une véritable révolution. La fibre optique ou F.F.T.H. (fiber to the home) devrait être installée à partir de 2015 à Pontarlier facilitant par exemple le transfert de très gros fichiers sur le net. Cette information confirmée par l’opérateur Orange va ainsi permettre aux habitants et entre- prises de bénéficier d’une connexion internet à très très haut débit. Pour exemple, le Pays de Montbéliard et Besançon commencent l’opération. 25 % des Bisontins, soit 19 000 logements, sont déjà équipés de cette techno-

T.N.T.

La faute au brouillard ? Après Internet, la télé…

A u secrétariat de mairie à Levier, une cinquantaine de réclamations se sont accumulées ces dernières semaines sur le bureau. Autant de personnes venues se plaindre de la mau- vaise réception de la T.N.T. Un film qui commence et au bout de 5 minutes, le noir complet. Ce “black-out” peut durer plu- sieurs heures, selon les caprices de la météo. Car il semblerait que ces soucis survien- nent, aussi étonnant que cela puisse paraître, en cas de brouillard. “Depuis que les réémet- teurs de Montmahoux et d’Éternoz ont été repris par le relais de Montfaucon, c’est une catastrophe. Chaque fois qu’il y a du brouillard entre Montfaucon et Levier, la réception est Certains secteurs du Haut- Doubs sont régulièrement privés de télévision. Les réclamations affluent dans les mairies. La députée Genevard a saisi le C.S.A.

Le film commence, puis tout s’arrête au bout de 5 minutes. “Dans ces cas-là, vous pouvez aller vous coucher” note Gérald Prévalet, installateur à Levier.

logie dix fois plus rapide que l’A.D.S.L. au même prix que les abonnements actuels, soit 35 euros. L’objectif est de couvrir 60 % de la France d’ici 2020. Pontarlier ne sera donc pas oublié. Les débits sont plus rapides et per- mettent aux foyers d’utiliser plusieurs écrans (télévision en H.D., ordina- teurs, consoles) sans aucun ralentis- sement. Le coût des travaux est prix en totalité par Orange et les autres opérateurs. Les locataires d’immeubles n’ont rien à faire… si ce n’est rappe- ler à leur syndic de copropriété d’autoriser le passage de la fibre. Sans cette intervention, la société ne pour- ra intervenir. La fracture numérique devrait être largement réduite à Pon- tarlier, en attendant les autres ter- ritoires du Haut-Doubs.

C.S.A. Olivier Schrameck de cette question. “97 % des habitants peuvent en principe rece- voir une offre importante et de qualité com- posée de 19 chaînes nationales gratuites et 10 chaînes payantes auxquelles s’ajoutent les télévisions locales. Or, et malgré le tra- vail qui a été fait, dans certains territoires ruraux et de montagne, on observe des dif- ficultés de réception qui concernent certaines chaînes et certains sites d’émission, qui sont pourtant agréés par le C.S.A. Les abonnés signalent ces incidents mais rien n’aboutit. Il faut, dans ces territoires, penser en parti- culier aux personnes âgées ou seules qui subissent plus douloureusement que d’autres la privation de certaines chaînes” a notam- ment indiqué Annie Genevard au C.S.A. Pour l’instant, aucune réponse des autori- tés compétentes.

subissent ces désagréments. Et ce qui nous désole le plus, c’est qu’on ne sait plus à quel interlocuteur s’adresser” ajoute Albert Jean- nin, le maire de Levier. Du côté de Mouthe, même désappointement. Le conseiller général du canton, Jean-Marie Saillard, se dit “vraiment amer, on a l’impression d’être les parents pauvres du système dans nos régions. Certains résidents de l’hôpital local de Mouthe ne reçoivent même pas la troisième chaîne ! Pour cer- tains, la télé est souvent la seule distraction. Je trouve ça très grave” ajoute l’élu qui a commandé un devis pour installer peut-être une parabole sur le toit de l’établissement de santé. Impuissants, les élus locaux s’en sont remis à la députée Annie Genevard qui a saisi courant janvier le nouveau président du

Au même prix que les abonnements actuels.

mauvaise ou se coupe. Les gens nous appellent régu- lièrement et on ne sait plus quoi leur répondre” consta- te Gérald Prévalet, respon- sable du magasin Pro et Cie à Levier. Seule solution pour les clients : installer une parabole, un investissement que tout le monde ne peut pas se payer. “Ce sont sou- vent les personnes âgées qui n’ont pas de parabole qui

“On ne sait plus à quel

interlocuteur s’adresser.”

État civil de janvier 2013

DÉCÈS 02/01/13 – Andrée COSTE, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Oye et Pallet (Doubs) veu- ve de Pierre PARNET. 02/01/13 – Claude PERRIN, 62 ans, sans profession domicilié à Pontarlier (Doubs). 02/11/13 – Marcel PARIS, 85 ans, retraité, domicilié à Les Granges-Narboz (Doubs) époux de Raymonde BERTIN. 29/11/12 – Madeleine LEFÈVRE, 84 ans, retraitée, domiciliée à la Rivière-Drugeon (Doubs), veuve de Giuseppe FACCHIN. 12/01/13 – Suzanne SIMON, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), céliba- taire. 15/01/13 – Jean-Luc SOBEZAK, 56 ans, contrôleurlaitier,domiciliéàPontarlier(Doubs). 15/01/13 – Henri DÉBOIS, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Thérèse MAGNIN. 17/01/13 – Pierre LINUÉSA, 79 ans, retrai- té, domicilié à Chaffois (Doubs), époux de Danièle ARNOUX. 16/01/13 – Pierre CORDIER, 91 ans, retrai- té agriculteur, domicilié à Bians-Les-Usiers (Doubs) veuf de Marie SALOMON. 17/01/13 – Pierre DI MARTINO, 82 ans, agent d'assurances retraité, domicilié à Morez (Jura). 21/01/13 – Claude SANCHEZ, 66 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 20/01/13 – Andreina CHIODO, 80 ans, retrai- tée, domiciliée à Malbuisson (Doubs), veu- ve de Raymond JEANGUIOT. 21/01/13 – Jeanne COLINO, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Epenoy (Doubs), veuve de André FAIVRE. 22/01/13 – Renée LAPORTE, 94 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de André VERRON. 24/01/13 – Joseph CHARMOILLE, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Paulette DENISET.

19/01/13 – William de Bertrand DUVAL DE FRAVILLE, artisan et de Estelle CORROT- TE, adjoint administratif. 19/01/13 – June-Eloé de Tristan MOREALE, menuisier et de Christelle BALANCHE-JAC- QUET, esthéticienne. 20/01/13 – Lise de Didier BOLLARD, ingé- nieur et de Marlène GIANNOTTY, analyste marketing. 20/01/13–EthandeBorisGRANDCLEMENT, constructeur industriel et de Vanessa DES- VIGNES, assistante maternelle. 20/01/13 – Célya de Damien NTOUNTA, mili- taire et de Aurore DAUGU, cuisinière. 20/01/13 – Raphaël de Cyril LAVIGNE, hor- loger et de Sofia ANTUNES DOS SANTOS, économiste. 21/01/13 – Mantas de Franck ROUSSEAU, ambulancier et de Agné RIAUKAITÉ, sans profession. 22/01/13 – Félix de Olivier RIVES, profes- seur d'éducation physique et sportive et de Manon ROLAND, professeur d'éducation physique et sportive. 22/01/13 – Nolah de Sébastien VERNIER, technicien en horlogerie et de Eloïse SIRON, comptable. 22/01/13–VictordeMatthieuNOSTRENOFF, dessinateur constructeur programmateur robot et de Floriane MESNIER, assistante sociale. 23/01/13 – Valentin de Emmanuel ADELON, ingénieur informatique et de Yajing LIU, sans profession. 23/01/13 – Lucien de Christophe BONNET, ingénieur et de Ludivine FAIVRE, esthéti- cienne. 23/01/13 – Isaac de Johann PATOZ, édu- cateur spécialisé et de Elia FAÏS, sans pro- fession. 24/01/13 – Jules de Jonathan GUYON, frai- seur et de Aurélie DEMIGNÉ, animatrice de centre hospitalier. 25/01/13–NolandeRégisJACQUES,menui- sier et de Audrey BESSON, secrétaire médi- cale.

12/01/13 – Charlotte de Anthony JOUSSE, ouvrier et de Marie ISLER, employée de banque. 13/01/13 – Muhammed de Abdullah KELES, maçon et de Hatice KOC, femme de ména- ge. 13/01/13 – Augustin de Matthieu POUR- RON, charpentier et de Claire HUOT-MAR- CHAND, infirmière. 14/01/13 – Maël de Guillaume HOL- STEIN, éducateur sportif et de Célia MIOT, infirmière. 14/01/13 – Ella de BekimMEHMETI, ouvrier et de Erna HALILOVIC, ouvrière. 15/01/13 – Rose de ArnaudMARGUET, tech- nicien d'industrialisation et de Carine MER- CET, éducatrice spécialisée. 16/01/13 – Sven de Arnaud LANGEL, bûche- ron et de Mélanie DROZ-VINCENT, podo- logue. 17/01/13 – Chloé de Julien DIVEL, com- mercial et de Fanny MAIRE, technicienne de laboratoire. 17/01/13 – Kate de Nicolas RICHARD, fro- mager et de Marie D'HAESE, sans profes- sion. 17/01/13 – Lola de Thomas CHAMPREUX, maçon et de Claire BOSSON, professeur des écoles. 17/01/13 – Naeleen-Charlize de Mathieu GAUTHIER, adjoint au chef d'équipe et de Ingrid SPONEM, aide à domicile. 17/01/13 – Ameline de Olivier RAEIS, ingé- nieur et de Marylène BARNÉOUD, ingénieur. 18/01/13 – Mehmet-Ali de Recep ÖZKA- RACA, peintre en bâtiment et de Ayse BAS- KURT, sans profession. 18/01/13 – Mathéo de Mickaël BOUGNON, ouvrier et de Angélique TABONI, sans pro- fession. 18/01/13 – Maïlys de Aurélien TAILLARD, ouvrier et de Angélique CUENOT, agent de service hospitalier. 19/01/13 – Meïssa de Elhadji SANGHARE, étudiant et de Flora MICOUD, infirmière.

08/01/13 – Liam de David LARUE, techni- cien et de Marie-Hélène MARGUIER, employée de production. 08/01/13 – Lucien de Julien MEJEAN, édu- cateur spécialisé et de Aude MASSON, employée polyvalente. 08/01/13 – Marceau de Franck MIMRAM, exploitant forestier et de AgatheMARGUIER, secrétaire. 09/01/13 – Mathéo de Aurélien ARTMANN, ouvrier qualifié en horlogerie et Aurélie BOR- NERAND, contrôleuse qualité. 09/01/13 – Mia de David JONCOUR, ouvrier etdeSophieDEOLIVEIRA,éducateursportif. 10/01/13 – Jules de Benoît PYANET, char- pentier et de Dorine CAMELIN, vendeuse. 10/01/13–AlisadeJoachimBERLAND,ingé- nieur de développement et de Mirka NUR- MIJOKI, infirmière. 10/01/13 – Anna de Olivier BOEHM, aide médico psychologique et de Virginie SALO- MON, horlogère. 09/01/13 – Ilona de Cyril GERBIER, maga- siniercaristeetdeNathalieCHASSOT,ouvriè- re. 10/01/13 – Kylian de Gaëtan CURIE, chauf- fagiste et de Sandrine ISABEY, assistante maternelle. 10/01/13 – Melda de Kenan ORHAN, for- mateur et de Hatice ÖZDAMAR, sans pro- fession. 11/01/13 – Esteban de Pierre-Henry RUFE- NACHT, ouvrier et deMarie DROZ-VINCENT, diététicienne. 11/01/13 – Lola de Rizah HAJDARI, ouvrier et de Céline GUYON, professeur des écoles. 12/01/13 – Marco de Sylvain SCHIAVON, mécanicien et de Audrey MOREL, assistan- te commerciale. 12/01/13 – Livio de Benjamin PRENCIPE, ouvrier qualifié et de Marilyne MÉTRA, infir- mière.

NAISSANCES 30/12/12 – Yusuf de Ilyas YAYLA, ouvrier de production et de Sevilay ÇAMCI, sans pro- fession. 29/12/12 – Éloi de Sylvain BÉLIARD, méca- nicien et de Sonia BAUD, commerçante. 29/12/12 – Gabin de Laurent FAIVRE, méca- nicien et de Laetitia CUENOT, aide médico- psychologique. 29/12/12 – Jeanne de Sébastien CHOPARD DIT JEAN, horloger et de Vanessa DELA- VELLE, animatrice. 28/12/12 – Sarah de Fabien HENRIET, agri- culteur et de Aurélie PROUTEAU, psycho- motricienne. 31/12/12 – Ecrin de Adnan ÇEKEREK, pla- trier peintre et de Melek SAHIN, sans pro- fession. 31/12/12 – Thibaut de Thomas BILLOD, conducteur d'engins et Amandine ROSSIER, horlogère. 31/12/12 – Julia de Cyril CHAUVIN, ouvrier charpentier et Mélina LONCHAMPT, hôtes- se de caisse. 31/12/12 – Lola de Jérôme SCHWANDER, pâtissier et de Aurélie LOYAUD, agent de production. 01/01/13 – Amine de Azzedine CHAOUI, médecin gastro-entérologue et de May ZAGLAM, médecin pédiatre. 02/01/13 – Ethan de Jean-Pierre PERRET, opticien et de Isabelle FAIVRE, professeur des écoles. 01/01/13 – Emilio de Pierre-Yves BRUCHON, conducteur de travaux et de Pauline PER- ROT, coiffeuse. 02/01/13 – Elora de Alexandre PEYRAUD, chef barman et Johanne SAGET, consul- tante. 02/01/13 – Tomde Vincent BOURCHEIX, fri- goriste et de Elise KRAKOVINSKY, sans pro- fession.

02/01/13 – Paige de Timothy HOAGLAND, monteur vidéo télévision et de Séraphina MAMET, secrétaire. 02/01/13 – Nolhan de Anthony GIUDILLI, agent de sécurité incendie et de Angélique MATHIS, infirmière. 02/01/13 – Chaden de Mario DA SILVA, maçon et de Samira EL HADDADY, ouvriè- re. 03/01/13 – Bérénice de Guillaume MENANT, animateur et de Evelyne UNY, infirmière. 04/01/13 -Alan de Sylvain BARILLOT, opé- rateur et de Sophie PIÉTRI, opératrice. 04/01/13 – Fanette de Jean-Marc MAZZO- LENI, scieur et de Pauline MAMET, restau- ratrice. 06/01/13 – Sacha de Quentin GADENNE, cariste et de Blandine MARGUIER-PON- CHON, auxiliaire de puériculture. 05/01/13 – Léa de Florian GESQUIÈRE, ambulancier et de Claire DAVAL, vendeuse. 05/01/13 – Néola de Willy WARIN, employé commercial et de Claire PETIPAS, infir- mière. 05/01/13 – Camille de Nicolas KURY, méde- cin généraliste et de Stéphanie PAULIN, médecin endocrinologue. 06/01/12 – Melih de Sahin CIFTCI, régleur et de Fatma BUGDAYLIGIL, contrôleuse. 06/01/13 – Maïwenn et Allie de Boris HERR- MANN, ingénieur et Solène GUYON, kiné- sithérapeute. 06/01/13 – Eliot de Thomas KARBICHE, hor- loger et de Elodie TISSERAND, horlogère. 07/01/13–GuilhemdeStéphanFOULQUIER, directeur d'agence immobilière et de Ségo- lène DE MAISSIN, sage-femme puéricultri- ce. 08/01/13 – Damien de Jérôme PERSON, cuisinier et de Céline HENNEQUIN, assis- tante maternelle.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 160 - Février 2013

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POLITIQUE

Le centre

L’U.D.I. s’organise sur le Haut-Doubs Les cadres locaux du parti de Jean-Louis Borloo n’ont pas de temps à perdre pour organiser l’U.D.I. pour présenter des candidats aux prochaines élections.

L a construction de l’Union des Démocrates et Indépendants est en marche. Si l’U.D.I. a une tête incarnée par son leader Jean-Louis Borloo, il lui manque enco- re un corps, solide et vaillant, pour peser dans les prochaines batailles électorales.Afin de lui donner la consis- tance qui lui manque, les forces cen- tristes s’organisent à travers le terri- toire. Dans le Doubs, la coordination départementale de l’U.D.I. place des lieutenants un peu partout, dans des secteurs comme le Haut-Doubs, qui sont de véritables terres de mission pour le nouveau parti. “Mon rôle est de structurer l’U.D.I. à Pontarlier. Je vais mobiliser et faire se regrouper les centristes du secteur” annonce Pierre Simon. Âgé de 32 ans, ce jeune hom- me a la foi. Chargé d’études pour le groupe U.D.I.-U.C. (Union Centriste) au Sénat, il a pour rôle de diffuser la culture de l’Union des Démocrates Indépendants pour la faire connaître. “Le centre n’a jamais été un parti de masse reconnaît Pierre Simon. Il y a tout à faire pour mobiliser des mili- tants.” Le premier rassemblement de l’U.D.I. dans le Haut-Doubs a eu lieu à Pon- tarlier le 12 janvier, la ville d’Edgar Faure qui fut le plus emblématique

des centristes des trente dernières années sur la bande frontalière. Natha- lie Bertin était présente aux côtés de Pierre Simon. Elle vient de prendre la présidence départementale du Parti Radical Valoisien, moteur de l’U.D.I. (N.D.L.R. : ce parti est né le 21 octobre de la fédération de sept formations politiques). “Nous sommes véritablement dans une phase de construction” poursuit ce représentant de la coordination dépar- tementale. L’enjeu est double pour les cadres de l’U.D.I. qui doivent à la fois

Pierre Simon fait partie de la coordina- tion départe- mentale de l’U.D.I. Il est chargé d’organiser le parti sur le Haut-Doubs pontissalien.

structurer le mouve- ment avec toutes les difficultés que cela com- porte, et mettre au point une stratégie gagnante partagée par toutes les composantes du parti. L’enjeu est de rendre opérationnelle l’U.D.I. pour les pro- chains rendez-vous électoraux. L’Union des Démo- crates et Indépendants est attendue au tour- nant. Elle joue sa cré- dibilité et peut-être son avenir dans la capaci- té qu’elle aura à par-

“Nous sommes en phase de construction.”

tir de maintenant à se structurer et à être perçue dans l’opinion publique comme une alternative à la gauche et à la droite, et pas comme une annexe, même lointaine, de l’U.M.P. Le mot d’ordre est simple : occuper le terrain. “Nous allons organiser des réunions publiques durant lesquelles nous abor- derons des problématiques du Haut-

Il n’est pas impossible que l’U.D.I. pré- sente une liste lors des prochaines élec- tions municipales de 2014 à Pontar- lier et dans les principales villes du département. L’année prochaine, le parti présentera également des can- didats aux sénatoriales et aux élec- tions européennes de 2014. T.C.

Doubs. On travaille en ce moment sur les sujets locaux qui pourraient ali- menter un projet. Il y a aura également des opérations de tractage sur le mar- ché de Pontarlier par exemple, et cela très rapidement. Nous réagirons aus- si à l’actualité. Tous ces outils partici- peront à l’information autour de l’U.D.I.” remarque encore Pierre Simon.

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