Journal C'est à dire 233 - Juin 2017

V A L D E M O R T E A U

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Les “Quatre saisons de Gardot” sortent de terre Montlebon Le terrassement du chalet d’accueil de Gardot est en cours. Les travaux de maçonnerie vont démarrer pendant l’été. Le projet à vocation touristique porté par la communauté de communes entre dans sa phase opérationnelle.

L es travaux de construc- tion ont démarré à Gar- dot (commune de Mont- lebon). Le terrassement est en cours. Si le calendrier est res- pecté, le bâtiment intercom- munal à vocation touristique sera opérationnel en mars 2018. “Il est prévu de le couvrir avant l’hiver” précise Jean-Noël Cue- not, le maire du Bélieu, vice-pré- sident de la C.C.V.M. en charge des travaux. Après sa phase d’étude, le projet des “Quatre saisons de Gardot” (le nom n’est pas définitif) entre donc main- tenant dans sa phase opéra- tionnelle. Le chantier a été confié à des entreprises locales telles que Ruggeri, Simonin, L.J. Toiture, ou B.D.T.P. “Les bois nécessaires à la construction ont été cou- pés sur la commune de Mont-

ce toit une salle hors sac pour pique-niquer, mais aussi une kitchenette, des sanitaires. Pour les élus qui ont défendu le pro- jet, cette structure manquait à Gardot qui est l’accès princi- pal au domaine de ski de fond. Le bâtiment aura également une fonction technique puisqu’il ser- vira de garage pour l’engin de damage. C’est également à cet endroit que se trouvera le bureau de vente des forfaits. Initialement annoncé à

700 000 euros, le chalet des Quatre saisons va coûter au final 883 945 euros. Une coquette somme qui n’est pas seulement supportée par la C.C.V.M. puisque l’opération est subven- tionnée à hauteur de 75 %. C’est d’ailleurs le montant de l’in- vestissement auquel vont s’ajou- ter les coûts de fonctionnement qui a fait grincer des dents les détracteurs du projet. Ils en contestaient également l’archi- tecture et parfois l’utilité. n

lebon et façonnés par des entre- prises du Val de Morteau” ajou- te encore Jean-Noël Cuenot. Le chalet est donc un projet local dont l’usage dépassera les fron- tières du Haut-Doubs. C’est en tout cas le souhait de la collec- tivité qui est à la manœuvre. Cette structure d’accueil de 160 mètres carrés a été imaginée pour offrir à tous les promeneurs, et en particulier aux touristes, un lieu où faire une pause été comme hiver. On trouvera sous

Le projet est réalisé par des entreprises locales. Il va coûter plus de 880 000 euros.

Morteau

Non, des bus ne remplaceront pas le T.E.R. entre Morteau et Valdahon La Région dément la crainte émise par la F.N.A.U.T. selon laquelle des bus remplaceront le T.E.R. entre Morteau et Valdahon. Il y aura bien un report vers le bus mais uniquement durant les travaux de rénovation.

Des travaux de rénovation sur la ligne entre Morteau et Valdahon obligeront pendant une période transitoire les usagers à utiliser le bus.

L a question de savoir si des bus remplace- ront les trains entre Morteau fait sortir de ses gonds Michel Neugnot, vice-président de la Région Bourgogne-Franche- Comté en charge des transports. Il conteste fermement la sup- pression de navettes T.E.R. entre Morteau et Valdahon. Le bus ne viendra donc pas à la rescous- se du rail pour permettre des économies… sauf durant la période de travaux. D’ici 2020, la rénovation du tron- çon Morteau-Valdahon sera engagée par la Région qui va abonder financièrement à 95 %

(5 % par l’État) pour assurer une meilleure fiabilité. C’est uniquement à ce moment-là que des bus viendront pallier l’ab- sence de liaison ferroviaire. La Région a par exemple fermé une ligne pour cette raison durant 9 mois à Autun pour la rou- vrir ensuite. “Je m’étonne que des bruits puissent circuler sur ce sujet car la Région est trans- parente. Je ne fais pas un pro- cès d’intention mais je suis sur- pris que l’on émette ces craintes alors même que les travaux sont prévus dans le cadre du contrat de plan État-Région 2020. Les études ont débuté. Il est possible qu’il y ait un report de cars

durant cette période pour per- mettre de la cohérence” dit l’élu. Les représentants des usagers des transports voulaient lever certains doutes. Les voilà ras- surés puisque selon eux, la ligne des Horlogers est essentielle. C’est le réseau qui a connu la plus grosse progression ces 10 dernières années en Franche- Comté. “Michel Neugnot avait eu cette approche au tout début de son mandat alors qu’il n’avait pas pris encore la mesure de l’im- portance de la ligne des Hor- logers pour la Franche-Comté. Depuis, j’avais cru comprendre qu’il avait revu sa position, mais ça méritait une confirmation

croître. Entre Morteau et la Suis- se, entre 300 et 500 personnes (selon la saison) l’utilisent quo- tidiennement. Cette partie a déjà fait couler beaucoup d’encre puisque la liaison avec la Suis- se ne sera plus autorisée après 2022, conformément à une direc- tive européenne sur la signa- lisation établissant un espace ferroviaire unique à l’échelle de l’Union. Les autorités travaillent

de concert pour trouver la solu- tion. Autres interrogations : le nombre de rames est-il suffisant ? Quels ajustements sont à prévoir ? À ces questions, des réponses devraient être apportées puisque des séances de travail débutent début septembre. La décision devra être prise avant le 1 er jan- vier 2018. n E.Ch.

claire. La position de l’élu est sans ambiguïté. C’est l’essentiel” commente Patrick Réal, membre de la F.N.A.U.T. Bourgogne- Franche-Comté et A.T.E. Neu- châtel… Remplacer les trains par des bus aurait condamné un axe dont on nous assure qu’il fonc- tionne très bien. Entre Valda- hon et Besançon, la fréquen- tation (périurbaine) ne cesse de

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