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Une nouvelle radio à Morteau. La fréquence 104.6 est reprise par une nouvelle radio baptisée “Couleurs Montagne”. La fréquence tempo- raire accordée par le C.S.A. permet d’émettre durant deux mois. Dans un premier temps… (page 4) Les produits sains d’Hello my bio. Originaire de Montlebon, Élodie Milhem a créé tout une gamme de produits cosmétiques et d’entretien 100 % bio, sains et éthiques. (page 13) Un pôle santé au Russey. Thierry Noël, le pharmacien du Russey, a créé un pôle santé sur la zone des Rondeys. Ouverture fin novembre. Il ne manque plus que deux médecins. (page 37) Frontalier demandeur d’emploi. Un frontalier licencié peut désormais s’inscrire dans les offices de placement du canton de son der- nier emploi. Ils seraient 3 500 ces frontaliers demandeurs d’emploi. (page 50)

Sur les hauteurs de Morteau, dans le secteur du Mont Vouillot, une ferme comtoise bénéficie d’une vaste opération de réhabilitation.

(Le cahier spécial en pages 17 à 36)

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

ÉDITORIAL

Buzz Un chauffeur de bus qui colle une gifle à un petit caïd de banlieue, et on en prend pour deux jours d’in- formations, de commentaires, et de commentaires de commentaires. Le président Macron qui invite mal- adroitement un jeune demandeur d’emploi à venir chercher du tra- vail de l’autre côté de la rue et c’est la valse des chroniques, des indi- gnations, des analyses et le défi- lé des porte-flingue sur les pla- teaux. L’élection du nouveau pré- sident de l’Assemblée nationale qui, tant pis pour l’époque, n’est pas une femme, et on embraye sur les stériles débats autour de “l’an- cien monde”, de la parité et des changements de pratiques qui déci- dément ne sont pas encore pour aujourd’hui. Le manque de résul- tats au bout de quinze mois de pou- voir, les chiffres de la croissance et de l’emploi qui ne sont pas enco- re au rendez-vous, et c’est toute la macronie qui vacille, tout un pays qui doute, tout une France qui renie ses convictions récentes. La pro- fusion des chaînes d’information, le flux continu d’images, de fla- sh, de breaking news, de fake news que l’on s’acharne à démentir, le flot de commentaires vaseux ou creux qui défilent sur les réseaux sociaux, bref, le règne du buzz est sans doute le plus grand danger qui pèse sur notre démocratie. Com- ment peuvent encore surnager la réflexion, l’analyse, le recul, la hau- teur de vue dans un contexte où on scrute plus le faux pas verbal que la mauvaise décision de fond, le dérapage gestuel que la por- tée d’un texte législatif. Tandis que l’on s’écharpe pour savoir si ce chauffeur de bus a eu raison, ou non, de baffer ce moutard idiot, ou que l’on débat sur les infamies d’un Éric Zemmour qui se pose en gar- dien du temple en matière de bons ou de mauvais prénoms, (lui, le Juif qui porte un prénom germanique), on occulte les vraies raisons de débattre et de s’impliquer dans les vraies causes. Pendant ce temps, ces quelques sujets, comme la sécheresse qui sévit jusque dans le Haut-Doubs, laissant à voir le désolant spectacle du Doubs sans eau, ou encore la lente agonie des terres étouffées par le glyphosa- te dont on reconduit l’autorisation, passent quasiment inaperçues. Pen- dant que les buzz indigents enva- hissent les écrans, les vraies ques- tions sont glissées sous le tapis. Drôle d’époque. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2018. Crédits photos : C’est à dire, E. Deville, M. Noël, C.A.U.E., C.E.G.F.C., Cercle magique, M.B.A., S.M.C.I., Télé Saugeais, Ville de Maîche, Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

David Arnoux sur la trace d’Eddy Merckx

Retour aux fondamentaux pour l’A.O.P. mont d’or

L e cycliste d’Orchamps- Vennes David Arnoux, licencié au club cycliste d’Étupes, s’élance samedi 29 septembre dans une nouvelle tentative de record de l’heure sur piste. Il avait déjà effacé des tablettes un précédent record Bourgogne-Franche-Comté le 29 septembre dernier avec 46,213 km. Pour comparaison, Jacques Anquetil avait réalisé 46,159 km en 1956 à Milan et, en 1958, 47,493 km. Préparé physiquement par Arnaud Bourquin, des Combes, soutenu par son papa Pierrot et toute sa famille, David attend son heure samedi 29 septembre. “Le record de l’heure deman- de de puiser en soi. Olivier Junod, Vincent Jeannier pour l’hypno- se, Sébastien Salomon pour l’os- téopathie m’ont aidé… et ma famille m’a permis de me pré- parer durant un an. Je me sens prêt” lâche le cycliste qui a reçu le soutien de nombreux parte- naires. Sans eux, il ne serait pas parti dans cet exercice exigeant. Sur la piste Tissot à Granges en Suisse, David a l’intention de dépasser le record de France Master 3 de la Fédération fran-

J oli coup de pub de la filiè- re qui a choisi de célé- brer le 10 septembre la sortie des premiers monts d’or au sommet du Morond d’où le regard embrasse pratique- ment tout le terroir de ce vache- rin du Haut-Doubs qui se veut inimitable. À l’origine de ce coup de pub, le volubile Patrick San- cey-Richard de la fromagerie du Mont d’Or à Métabief. Pour cette nouvelle campagne, tous les indicateurs ou presque sont au beau fixe. Pas de défection à signaler dans les 10 ateliers fabricants du mont d’or. Le recrutement du personnel sai- sonnier s’effectue normalement. “70 % reviennent chaque année” , indique Vincent Badoz qui emploie une cinquantaine de sai- sonniers. La confiance semble de mise dans cette filière qui pro- duit un peu plus de 5 000 tonnes de fromage. “On est sur une dynamique qui arrive à maturi-

té après des années de crois- sance active. Plusieurs raisons expliquent cette évolution. Le mont d’or a conquis des parts de marché sur le national et l’en- gouement autour de la boîte chaude a incontestablement boosté les ventes” , estime Yves Louvrier, président des Monts de Joux, le plus gros faiseur sur la filière A.O.P. mont d’or. Si l’épisode de la contamina- tion à la salmonelle révélée ce printemps par France Inter n’a pas eu d’impact, la vigilance reste de mise. “On a gardé la confiance du client et on a ren- forcé la surveillance. Le mont d’or est sans doute l’A.O.P. la plus contrôlée en France” , explique Éric Fevrier. Le pré- sident du syndicat interprofes- sionnel du mont d’or en profi- te pour annoncer un resserre- ment du cahier des charges avec des mesures compatibles avec le grand frère comté. n

Derniers préparatifs pour David, accompagné de Pierrot (son papa, debout), Arnaud Bourquin son coach, et Didier Faivre-Pierret (à gauche).

çaise de cyclisme (40-44 ans) de 43,528 km, détenu par Franck Mazet (4 juillet 2015) et sur- tout dépasser - si possible - le record du monde de la même catégorie détenu par le cana- dien Ed Veal depuis le 23 sep- tembre 2017 avec 48,587 km et pourquoi pas défier Eddy Merckx (49,431 km le 25 octobre 1972 à Mexico). Si tout va très, très bien, pourquoi ne pas aller cher- cher le record de France élite

amateur toutes catégories de François Lamiraud, meilleure performance mondiale (50,844 km). Tout a été mis en œuvre pour que David relève son défi sur la superbe piste en bois. La famil- le, le C.C. Étupes, les mécènes, partenaires, fournisseurs, contri- buteurs et amis, “sans qui rien ne serait possible” convient David, feront le déplacement pour l’encourager en Suisse. n

L es élus du Haut-Doubs porteurs du projet de création d’un Parc naturel régional (P.N.R.) à l’échelle du Doubs horloger ont franchi une étape de plus dans ce dossier au long cours. Les 11 et 12 septembre, ils recevaient une délé- Une étape de plus franchie pour le parc régional

gation d’experts nationaux venus de Paris en visi- te dans le Pays Horloger : deux rapporteurs du Conseil national de protection de la nature et un représentant de la fédération des parcs natu- rels régionaux. En deux jours et demi, ils ont découvert le patrimoine horloger à Morteau, l’ur- banisme local, les tourbières de Frambouhans, la problématique frontalière à Biaufond, la pro- blématique touristique, la filière bois à Pierre- fontaine-les-Varans, la question agricole à Bel- leherbe et les problématiques liées à l’eau à Ville-du-Pont. “Après s’être rendu compte sur place des problématiques et des atouts du Pays Horloger, nous attendons l’avis qu’ils donne- ront à la commission nationale et nous passerons notre grand oral devant cette commission natio- nale d’ici la fin de l’année ou le début de l’an- née prochain” observe Denis Leroux, le président du Pays Horloger porteur du dossier, qui se veut “plutôt optimiste” pour la suite des événements. Mais si les instances nationales valident ce pro- jet de P.N.R., il reste une étape cruciale à fran- chir : la validation par les 95 communes du péri- mètre choisi. Chaque conseil municipal devra se prononcer sur son appartenance (ou non) au péri- mètre du futur parc. Et là, rien n’est encore gagné. n

Les 10 ateliers de la filière étaient au rendez-vous de la dégustation organisée le 10 septembre au sommet du Morond.

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Une nouvelle radio pour le Haut-Doubs Morteau Sur la fréquence 104.6, une nouvelle radio a fait son apparition sur les ondes, mêlant musique et information locale : Couleurs Montagne. Elle émettra jusqu’au 27 octobre… et peut-être au-delà.

de faire connaître cette nouvelle radio” ajoute le responsable de Publipresse. Pour animer et faire vivre cette nouvelle radio, Couleurs Mon- tagne s’appuiera sur le savoir- faire et l’expertise de compétences locales, comme Alain Bulle, res- ponsable technique de la radio Villages F.M., et Arnaud Miche- lagnoli, responsable de l’anten- ne et reporter de terrain, connu aussi sur le secteur sous le nom de Mickey Mitch. Le C.S.A. a accordé ce droit d’émettre à Couleurs Montagne dans un premier temps jusqu’au 27 octobre. Ce nouveau média ajoute une touche de fraîcheur et de nouveauté au pluralisme de la presse locale. n Arnaud Michelagnoli, un des animateurs-intervieweurs

U n nouveau média a pointé le bout de ses ondes il y a quelques jours sur la fréquence 104.6 F.M. autrefois occupée par R.V.M. Son nom de baptême : Couleurs Montagne. Ce nouveau média créé par le groupe de com- munication Publipresse à Mor- teau se veut, comme son nom l’in- dique, être le reflet des différentes préoccupations et problématiques locales liées au territoire duHaut- Doubs. Le C.S.A. (Conseil supé-

rieur de l’audiovisuel) a donc fait confiance à la société Publipres- se pour faire revivre cette fré- quence radio, le 104.6, qui n’émet- tait plus depuis plusieurs mois.

te, responsable du projet chez Publipresse. La radio Couleurs Montagne émet 24 heures sur 24, dans un premier temps jusqu’au

27 octobre, avec une large place faite à la musique sous toutes ses formes.Mais aus- si à l’information locale, A.D.N. de ce

“C’est dans le cadre de ses missions d’in- formation que Publi- presse lance cette nouvelle radio qui sera un média réac-

Couleurs Montagne émet 24 heures sur 24.

de la radio Couleurs Montagne, à écouter sur le 104.6 F.M. www.radio-couleurs- montagne.fr

nouveau média. L’autorisation d’émettre pour Couleurs Mon- tagne a été obtenue à l’occasion du 34 ème congrès de l’A.N.E.M. (association nationale des élus de montagne) qui se tiendra à Morteau les 18 et 19 octobre pro- chains. “Avant, pendant et après ce congrès, Couleurs Montagne proposera des reportages sur les problématiques liées à notre ter- ritoire : les infrastructures, l’agri- culture, l’économie frontalière, etc. Pendant toute la durée du congrès, le studio de Couleurs Montagne sera installé place de la Mairie à Morteau où des émissions en direct auront lieu. Une manière

tif et complémentaire aux autres médias déjà présents sur le Haut- Doubs” se réjouit Thomas Com-

Deux ministres à Morteau Deux membres du gouvernement doivent venir à Morteau à l’oc- casion du 34 ème congrès de l’A.N.E.M. (association nationale des élus de montagne) qui se tiendra les 18 et 19 octobre prochains : Jacques Mézard, le ministre de la Cohésion du territoire et Sté- phane Travers, le ministre de l’Agriculture. C’est à l’occasion de ce congrès qui se tient pour la première fois à Morteau qu’An- nie Genevard doit être portée à la présidence de cette associa- tion nationale qui regroupe 6 000 élus locaux et dont elle est déjà secrétaire générale. n

Série de vols et d’incivilités Morteau

espaces verts, potagers, golfs, terrains de sport, remplissage des piscines de plus de 2 m 3 , lavage des véhicules, également en stations professionnelles sont interdits, les fontaines publiques doivent être fermées. Le net- toyage des pistes de sport et équipement de loisirs, l’arro- sage des pistes de chantier, le nettoyage des rues… sont sou- mis à des dérogations de la Direction départementale des territoires. n teau… à une centaine de mètres de la gendarmerie. Les caméras de vidéoprotection peuvent-elles aider l’enquête ? “Elles ne cou- vrent pas l’ensemble du territoire mais nous avons quelques élé- ments, rapporte la gendarmerie de Morteau. L’enquête est en cours. Tout aura une fin, les personnes devront répondre de leurs actes. Ces vols n’ont rien à voir avec ceux commis par le passé. Ce serait plus local” indique un mili- taire. Plusieurs actes de vandalisme ont également touché Morteau, notamment dans la nuit du 2 septembre, avec un parterre de fleurs complètement arraché au niveau du rond-point du châ- teau Pertusier. n

La gendarmerie de Morteau a des pistes mais ne lie pas les cambriolages avec les actes de vandalisme per- pétrés au centre-ville de Morteau le 2 septembre.

L es vols dans le Haut- Doubs sont un phéno- mène cyclique. Ces quatre dernières années, deux bandes organisées ont com-

enquête - pense plutôt à une “filière” plus locale pour les faits qui se sont déroulés à la fin de l’été dans le Val de Morteau. 8 plaintes pour vols ont été dépo-

mis des dizaines de cam- briolages dans le Pays Horloger et le Haut- Doubs en général avant d’être rattrapés par la

sées à la brigade de Morteau. D’autres habi- tants n’ont pas souhai- té porter plainte parce que le préjudice n’était

“Ce serait plus local.”

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patrouille. Venus des Pays de l’Est (Roumanie et Albanie), les individus sont - aujourd’hui - sous les verrous. D’autres sont venus les remplacer…même si la gendarmerie - qui est en

pas important. La plupart des cambriolages se sont déroulés de nuit, à Morteau et Villers-le-Lac. Un commerce de proximité (bureau de tabac) a également été visité à Mor-

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L e Haut-Doubs est pas- sé en alerte niveau 3 sécheresse depuis le 12 septembre. Lundi 17 septembre, la compagnie de gendarmerie de Morteau et l’Of- fice national de la chasse et de la faune sauvage (O.N.C.F.S.)

ont procédé à de l’information. Ils se sont rendus dans les sta- tions de lavage de Morteau, Vil- lers-le-lac, Le Russey, pour rap- peler qu’il était interdit de laver son véhicule. Peine encoure : 1 500 euros d’amende. Tous les arrosages, jardins,

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L’école du Centre n’est plus assez grande Villers-le-Lac Dotée d’une 13 ème classe de primaire depuis la rentrée, l’école du Centre à Villers-le-Lac doit faire l’objet d’une opération d’extension. Le chan- tier aura lieu à l’été prochain.

En bref… l Grand’Combe />3:;35>?4>?37<:>=?/789? >8. <>?/8-563'? >=? ;31:6>=?4+ %67. *6 ,? ;<=?8<>?;2-6;<3>?:9 = 58>=? 97:0>9= '?#;93>5?>: ><6=?<78=?/57<)><:?4;<=?5+8<6. *>9=? 4>? 3>? />9=7<<;)> 2&:06 8>?4>=?37<:>=?;%963;6<=, 78:><8?/;9?5>?9&:02>?><*7 . :;<:?4>?5;?)86:;9>?-58>=?78?/;9 5>?:;2-789?4+ %96 8>?<769>'?#;9. 3>5?5>?37<:>89?<78=?><:9; <> =89?5>=?978:>=?4>?5+082789?>: 4>? 5;? =;)>==>,? 62;<30> " =>/:>2-9>?$? 0>89>=?$?5; >92>.28=1>?4>=? 7946>9=?$ 9;<4+ 72->. 0;:>5>8,? ><. =>6)<>2><:=?>:?91=>9*;:67?3&356=:>?2; 3076=? 512><: 627<6<361?;8?*157.358- 4>?#79:>;8?#7<:-><7 :?;?7-:>. <8?5;?214;655>?4+;9)><:?579=?4>= 30;2/67<<;:=?4>? 9;<3>?4> 3&356=2>?4>?5;? 1%><=>? 86?=+>=: 4197851?5>? (;7 :?;8(#;<=, l Radar >?9;4;9?%6 >?4+ /><7&?*;<. 4;56=1?;8?41-8:?4>?5+1:1?;?1:1 079=.=>9*63>?489;<:?/58=6>89= =>2;6<>=,? >? (=>/:>2-9>'?4>= ;)><:=?1:;6><:?$?=7*>: /789?5>?9>2>::9>?>?4> 2;930>,? ::><:67<'?*6:>==>?5626. :1>?$?!"( 2 0, " ! ! !" , l Cyclisme

O n pousse les murs à l’école du Centre de Villers-le-Lac. Pour pouvoir loger la 13 ème classe que l’inspection acadé- mique a attribuée à l’école com- munale début septembre, il a fallu rogner sur la bibliothèque et casser un mur la séparant de la salle informatique. C’est dire si les travaux d’extension de l’école deviennent maternelle. “On a accueilli cet- te année 78 C.P. C’est du jamais vu ici, note Fabienne Chatelain, la directrice du primaire. Et l’an prochain, on table sur au moins 80 élèves en C.P., sans compter ceux dont les familles viendraient s’installer à Villers d’ici là. Les travaux d’extension répondent à un vrai besoin.” Ces fameux travaux, dont on par- le depuis plusieurs années, sont enfin programmés. “Le permis de construire est en phase de dépôt confirme Dominique Mol- lier, maire de la localité. Comme urgents. 328 élèves de pri- maire ont fait leur ren- trée début septembre à Villers-Centre, sans compter les 140 élèves de

nous ne pouvons pas engager ces travaux en période scolaire, le plus gros du chantier sera donc réalisé au cours de l’été prochain.” Le bâtiment de l’école, qui date du début des années soixante, se verra doter en son centre d’une nouvelle aile qui permettra d’aménager de nouvelles salles, à destination des maternelles au rez-de-chaussée (salle de motri-

cité notamment) et des primaires à l’éta- ge. “Nous avons pré- vu d’aménager une salle pour le réseau d’aide, de créer une

Une enveloppe financière d’1,2 million d’euros.

salle de réunion qui nous per- mette de mettre en place notre projet d’école qui consiste à tra- vailler à plusieurs classes sur un même projet” poursuit Fabienne Chatelain. “Cet agrandissement permettra également que le périscolaire se déploie, ainsi qu’une mutuali- sation des nouvelles salles qui pourraient également servir à d’autres, comme les associations de la commune par exemple. On pourra également aménager un bureau pour le psychologue sco- laire” ajoute Dominique Mollier

L’école de Villers-le-Lac Centre abrite plus de 450 élèves. Jamais il n’y a eu autant d’élèves en C.P.

munal. Le nouveau bâtiment de l’éco- le du Centre devrait être opé- rationnel, le corps enseignant et la commune l’espèrent, pour la rentrée scolaire 2020. n J.-F.H.

qui suggère également d’utili- ser la cantine à des fins péri- scolaires. Pour mener à bien ce projet, un des plus lourds du mandat, la commune a prévu une envelop- pe financière d’1,2 million d’eu-

ros “qu’on espère largement sub- ventionnée” note M me Mollier. L’installation de panneaux pho- tovoltaïques sur le toit actuel devrait permettre également d’arriver à l’autonomie éner- gétique sur ce bâtiment com-

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Le commerce indépendant de centre-ville n’est plus seul Morteau

Depuis avril 2017, Morteau alloue 5 000 euros aux commerçants qui créent, reprennent ou trans- fèrent leur activité en centre-ville. Sont exclues les franchises, banques et assurances.

fessionnels disent en difficul- té. Encore qu’à Morteau il semble se défendre avec seulement 2,7 % de vacance commerciale loca- tive ! Le cœur commercial mor- tuacien bat encore. Pour le soutenir un peu plus, la Ville a pris une décision rem- plie de symboles : tout commer- ce qui s’installe, reprend ou trans- fère une activité dans le péri-

C’ est une originalité mortuacienne qui n’existe ni à Besan- çon ni à Pontarlier.

Depuis un peu plus d’un an, le conseil municipal apporte un soutien financier à ce commer- ce de centre-ville que les pro-

Marie Garnache et Ludovic Bart, du magasin “La Trace” à Morteau, magasin de sport, de montagne, randonnée.

mètre la Grande rue et de la rue de la Gare peut obtenir une sub- vention de 5 000 euros de la Vil- le. “C’est un coup de pouce de départ, une façon de maintenir l’activité commerciale à ce centre- ville dont nous portons attention depuis plusieurs années” rela- te le maire Cédric Bole. Les élus

le d’ouvrir au moins 6 heures par jour” poursuit le premier magis- trat. 9 commerces ont déjà pu en béné- ficier et un dixième est en cours de validation. Un fleuriste, un bar, un commerce de décoration, un magasin de cigarettes élec- troniques, une échoppe pour

magasin “La Trace”, associée à Ludovic Bart. Les deux experts ont repris en début d’année l’en- seigne avec la volonté d’y déve- lopper l’alpinisme, la montagne, et de poursuivre sur ce qui a fait la renommée du magasin. Au 12, rue de la Gare, Mathilde Dard et Magali Jeannot vont, elles, aussi profiter de l’aide sui- te à l’ouverture de “Ma merce- rie” en mai dernier qui rempla- ce un salon de coiffure. “Une aide comme celle-ci, ça motive. Nous avons réalisé des travaux de réno- vation, cela tombe bien” disent les deux couturières. Morteau a fait du cousu main pour son com- merce de centre… n E.Ch.

ont écarté les franchises, les banques et assu- rances. Légal ? “Nous avions une fenêtre ouver- te qui nous a permis de

enfants font partie des heureux élus. Plus récem- ment, l’enseigne de sports et de montagne “La Tra- ce” (ex-Sport Aventures)

Déjà 10 entreprises aidées.

prendre cette délibération. On verse 60 % de la somme à l’ins- tallation et 40 % au bout d’un an d’exercice. On ne voulait pas non plus créer un appel d’air. Il y a des conditions comme cel-

située rue de la Gare et “Ma mer- cerie” ont été retenus. “C’est un apport non négligeable et la preu- ve que Morteau a la volonté de préserver son centre-ville” com- mente Marie Garnache, du

Mathilde Dard (à gauche) et Magali Jeannot ont ouvert Ma mercerie en mai dernier rue de la Gare.

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Originaire des Gras, Adrien Hoffer publie “48 itinéraires V.T.T.” dans le Doubs. Un guide pour tous les niveaux avec une mise en avant du patri- moine et des sites remarquables.

S on diplôme d’ingénieur l’a sans doute grande- ment aidé dans la réa- lisation de ce guide pré- sentant 48 balades à vélo tout- terrain dans le Doubs. Locali- sations précises, données G.P.S., hiérarchisation des informa- tions et photos magnifiques don- nent à l’ouvrage une vraie cré- dibilité. Mais ce qui a sans dou- te le plus aidé Adrien Hoffer, c’est son expérience en V.T.T., qu’il a embrassé dès son plus jeune âge au vélo-club de Mor- teau Montbenoît. Sa connais- sance des chemins et endroits insolites a fait le reste. Initié au sport et à la nature lors des classes découvertes au collège Bouquet, le jeune hom- me a ensuite pratiqué le V.T.T. de trial à très haut niveau avant d’entrer dans la vie active. Il a plaqué son métier d’ingénieur pour devenir guide et moniteur de vélo dans les Alpes-Mari- times depuis peu parce qu’il avait besoin de grands espaces. Il n’a pas migré dans le Sud par désamour pour le Haut-Doubs mais pour le pratiquer toute l’année : “Les conditions météo sont un peu meilleures notam-

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cycliste. Un travail de longue haleine avec de belles rencontres et quelques péripéties comme ce jour où il a voulu tester un itinéraire. Il est finalement ren- tré à la nuit tombée. Adrien a donc testé pour vous. Familles, initiés, experts, peuvent par- tir sereins sur la balade des tourbières de Noël-Cerneux (10 km - page 46), les plus aguer- ris sur celle de la Rêverotte (30 km - page 50) ou encore plus dure, celle du Meix Musy (16 km - page 62). D’autres sont à décou- vrir sur le Lomont, secteur de Pontarlier, de Besançon. L’ou- vrage est disponible en librai- rie et magasins de sport. À Nice où il est installé avec son entre- prise Horizon Moutain bike, le jeune homme ne manque pas de vanter “sa” région. n E.Ch.

ment l’hiver où je peux rouler en tee-shirt au mois de décembre, dit-il. Le Doubs et le Haut-Doubs sont un formidable terrain de jeu pour le V.T.T. avec des par- cours variés. C’était pourtant le seul département en France à ne pas avoir ses itinéraires sur Vtopo. J’ai proposé à l’éditeur mon travail. La confiance s’est installée.” L’an dernier, accompagné sur certaines balades par son papa Philippe, Adrien a écumé les chemins et sous-bois : “Je pen- sais que ça allait plus vite… mais pour une balade qui dure 3 heures, il a fallu près de 6 heures pour notamment prendre des notes, trouver les meilleurs passages, les plus beaux endroits. J’ai fait pour que les personnes découvrent notre patrimoine” explique le

Adrien Hoffer, originaire des Gras, auteur de “48 itinéraires V.T.T.” dans le Doubs est aujourd’hui moniteur près de Nice.

Les parents d’Adrien ont testé les balades.

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Solidarité

Cinq jeunes scouts du Haut-Doubs ont participé à un rassemblement natio- nal en Italie pour échanger avec leurs homologues transalpins. Ils font voyager l’esprit scout

D u 1er au 13 août à Vial- frè, en Italie (vers Turin), des scouts du Val de Morteau, du groupe de Maîche et d’Ornans, accompagnés de trois éducateurs, ont partici- pé à un rassemblement natio- nal des scouts d’Italie. Léandre Jobin (Charmauvillers), Léo Crevoisier (Maîche), Émi- lien Dalloz (Les Fins), Valentin Trimaille (Le Russey), Axel Vim- ber (Belfays), ont pu se rendre à ce rendez-vous après avoir mené des actions toute l’année

qui ont permis de financer leur voyage. “4 500 personnes étaient présentes dont 3 150 partici- pants jeunes, 475 éducateurs et

liens avec qui nous étions en contact durant l’année. Malgré le fait que tous ne parlent pas anglais, ils arrivaient toujours

795 personnes qui aident à l’organisation” explique Carine Maillot, l’une des accompagna- trices avec Clément Dole et Aurélien Pillot.

à communiquer et à jouer ensemble dès qu’ils avaient un peu de temps libre” précise l’un des scouts.

Dix pays étaient représentés.

Mouvement catholique d’édu- cation populaire qui vise à for- mer des citoyens actifs, le scou- tisme mise sur une pédagogie du jeu, du projet, de l’équipe, de la vie dans la nature. n

Dix pays étaient représentés. Chaque jour, des activités étaient proposées ainsi que des temps de rencontre et de par- tage. “Nous étions à côté d’Ita-

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V A L D E M O R T E A U

“L’État n’a pas défendu avec la vigueur nécessaire la cause des agriculteurs” Politique La présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté en visite dans le Haut-Doubs le 19 septembre a fait une escale à la rédaction du journal C’est à dire. Que retient-elle du Haut-Doubs ?

En bref…

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C’ est à dire : Lors de votre visite dans le Haut- Doubs, vous avez notamment rencontré les res- ponsables de l’entreprise Plastivaloire à Morteau et de la fruitière du Russey. Quels messages avez-vous entendus de ces entrepre- neurs ? Marie-Guite Dufay : Je suis venu à la rencontre des chefs d’entreprise, des acteurs du ter- ritoire pour lesquels la Région travaille, comme la fruitière du Russey pour laquelle nous avons participé au financement de leur nouveau robot de brossa- ge des meules. Plastivaloire, c’est l’exemple d’une entrepri- se qui a de gros projets d’in- vestissement sur Morteau et il était intéressant de comprendre la vision industrielle de ses diri- geants. Le groupe Plastivaloi- re compte près de 6 000 sala-

riés en France et dans le mon- de et il était intéressant de com- prendre pourquoi c’est à Mor- teau qu’ils ont leur principal projet de développement. Essen- tiellement parce que c’est ici qu’ils trouvent la main-d’œuvre la plus compétente et la plus qualifiée. Il y a un vrai savoir- faire dans ce Haut-Doubs. Càd : Le Haut-Doubs est pri- vilégié sur le plan de l’em- ploi par rapport à d’autres zones de la région en déshé- rence, notamment côté Yon- ne et Nièvre. Il souffre néan- moins de certaines carences, en matière d’infrastructures notamment. À quand par exemple l’amélioration de la ligne ferroviaire des horlo- gers ? M.-G.D. : L’État s’est officiel- lement engagé à ce que les “petites” lignes ayant intégré les contrats de plan avec les

Régions ne soient pas suppri- mées et même améliorées. J’at- tends maintenant qu’il confir- me ses engagements et je ne vois rien venir. L’État est clai- rement responsable de la len- teur de ce dossier, c’est le mes- sage que je voulais porter à la

La présidente de Région Marie-Guite Dufay en visite à la rédaction de C’est à dire : “Je ne me retrouve pas dans les décisions actuelles du président Macron.”

M.-G.D. : Je l’ai soutenu en effet, mais cela ne fait pas de moi une macroniste et je suis toujours restée socialiste. Je regrette qu’il n’ait pas la possibilité d’appli- quer en ce moment sa vision pour l’Europe. Sur le plan natio- nal, je ne vois pas l’équilibre entre son côté social et son côté libéral. Ce dernier a clairement pris le dessus. Je ne me retrou- ve pas dans ses décisions actuelles. Son plan pauvreté est une bonne chose, mais que représente-t-il par rapport à tout ce qu’il a baissé en paral- lèle concernant les prestations familiales, logement, ou de retraite ? n

naturelle” à l’échelle de la région malgré nos demandes. Quant à

la P.A.C., l’État n’a pas défendu avec la vigueur nécessaire la cause des agriculteurs français. Je vais me rendre prochainement

ministre des Trans- ports que je devais ren- contrer ces prochains jours. L’amélioration de cette ligne est un investissement priori- taire pour notre région.

“Je reste socialiste,

je ne suis pas macroniste.”

à Bruxelles pour monter une action de lobbying avec la pro- fession pour défendre les inté- rêts de la filière, comté notam- ment, un produit qui ne doit pas perdre son identité dans le contexte de libre-échange. Càd : Un mot plus “poli- tique”. Vous qui avez sou- tenu Emmanuel Macron à la présidentielle, quelle est votre position aujourd’hui ?

Càd : Un message pour le monde agricole préoccupé notamment par les aléas cli- matiques et la réforme de la P.A.C. ? M.-G.D. : La sécheresse a sur- tout touché le secteur bas de la Franche-Comté, mais c’est main- tenant que le Haut-Doubs est le plus concerné. Il n’y aura sans doute pas de plan “calamité

Propos recueillis par J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Le “Hand ensemble” pour l’ouvrir aux jeunes handicapés

Morteau-Montlebon Le F.C.M.M. entre sans complexe dans la cour des grands Fraîchement promu, le club de football s’est offert la réserve de l’A.J. Auxerre en Nationale 3. Près de 600 spectateurs assistent aux matches…

de déficience mentale” présen- te Oussama Jaziri, directeur technique du club. Dès 7 ans, et jusqu’à 13 ans, les enfants vont s’entraîner au gym- nase de l’école Pergaud à Mor- teau le matin durant une heu- re. “L’objectif est de faire deux cycles de formation. Le premier pour initier à la pratique d’un jeu autour du ballon puis le second pour intégrer ces enfants à partir de janvier aux autres équipes” poursuit le club. Une convention sera signée entre le club, l’A.D.A.P.E.I. et l’I.M.E. dans différentes catégories, filles et garçons. L’équipe phare, en entente avec le club de Maîche, évolue en Nationale 2. n Le club mortuacien compte 15 équipes

S ereins les footballeurs du F.C. Morteau- Montlebon. Après quatre matches dis- putés, ils ont rempor- té deux rencontres, signé un match nul et concédé une défai- te. Ils se sont payé la réserve auxerroise (2-0), ce qui leur a valu un clin d’œil du légendai- re Guy Roux dans la presse bourguignonne : “Morteau est plus connu pour sa saucisse que son football.” De quoi sourire. Au club, on s’en amuse d’autant que le début de championnat est réussi : “Bien sûr que nous aurions signé pour un tel début de saison…” annonce le prési- dent Pascal Boillot qui demeu- re prudent. Personne à Morteau ne veut revivre la saison 2013 où la montée en C.F.A. 2 s’est soldée par des déculottées suc- cessives. Le contexte est cette année dif- férent. Le club a gardé son ossa- ture et n’a pas perdu de cadres. “Ce sont des copains. Nous avons en plus bénéficié de l’arrivée de trois joueurs qui évoluaient en Nationale la saison précéden- te grâce à des concours de cir- constances. Samuel Gurtner, kiné aux Fins, nous a rejoints.

T out a débuté en mai dernier lorsque le Club athlétique mor- tuacien (C.A.M.) a participé à l’opéra- Le C.A.M. Handball ouvre en octobre un créneau d’entraînement pour les enfants atteints de troubles psychiques.

tion “Hand ensemble” en lien avec le pôle enfance de l’A.D.A.P.E.I. et l’I.M.E. de Mor-

teau. Un atelier de handball a été propo- sé à de jeunes enfants. “Nous avons décidé après coup d’ouvrir un atelier et le dévelop-

“Les intégrer avec les autres équipes.”

per en ouvrant un créneau où nous pourrons accueillir entre 10 et 15 enfants qui souffrent de troubles du comportement ou

L’équipe du Football club de Morteau-Montlebon (photo A. Faivre).

Les enfants handicapés ont découvert le handball lors d’une opération en mai dernier. Ils bénéficieront dès octobre de créneaux au gymnase Pergaud.

ration…” note le président. Les joueurs de Sébastien Mazzotti peuvent se mesurer à des joueurs professionnels. Face à la réserve de Dijon, ils n’ont par exemple pas pu museler le jeu- ne attaquant qui avait marqué une semaine plus tôt à Nice en Ligue 1. Prochain match à domi- cile samedi 6 octobre face à Grandvillars (18 heures). n

Imad Boussaid qui évoluait à Besançon habite aux Fins, tra- vaille en Suisse, et Julien Pré- tot qui habite Morteau (il jouait à la Chaux-de-Fonds), appor- tent leur expérience” indique le club. En moyenne, 600 spec- tateurs assistent aux matches. “Je tiens à remercier les béné- voles qui assurent la gestion du parking, la buvette, la restau-

V A L D E M O R T E A U

Des produits sains pour le corps et pour la maison Montlebon Originaire de Montlebon, Élodie Milhem a

En bref…

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développé une gamme complète de produits cosmétiques et ménagers 100 % bio. Mieux, “bioéthiques” dit-elle. Explications.

C’ est à force de voir son petit garçon Jules couvert d’eczéma qu’Élodie Milhem a décidé d agir. Elle a commen- cé à fabriquer elle-même sa les- sive, cause apparente de cet eczéma récurrent, et depuis, “il n’a plus jamais eu d’eczéma. C’est par là que ça a commen- cé. Puis je me suis mise à fabri- quer du shampooing, du savon, du déodorant, du dentifrice, puis industriel et tous les produits que je fabrique sont des produits sains, sans perturbateurs endo- criniens ni substances de syn- thèse” se félicite la jeune maman qui a créé il y a quelques semaines son site de vente en ligne et sa société : Hello my bio ! Aujourd’hui, plus aucun produits n’est issu du commer- ce dans sa salle de bains. Cette ancienne responsable R.H. dans une entreprise industrielle du Pays de Montbéliard ne trou- des produits pour le sol, du liquide vais- selle, des pastilles pour lave-vaisselle. Je n’uti- lise plus aucun pro- duit chimique ou

vait plus son compte “dans des ressources humaines qui deve- naient de plus en plus inhu- maines. J’ai donc décidé d’être en accord avec moi-même jus- qu’au bout et de me lancer dans l’aventure de la création d’en- treprise avec ces produits qui sont non seulement bio, mais bioéthiques, c’est-à-dire que mes matières premières ne viennent pas de l’autre bout du monde, qu’elles sont fabriquées par des développe la jeune créatrice qui vient de boucler une opération de financement participatif pour constituer sa mise de départ. Bientôt, elle disposera de son propre laboratoire de fabrica- tion de produits (certifiés) sur la zone Technoland à Étupes et elle met la dernière touche au développement des emballages de ses produits. “Pour les embal- lages, je suis la même démarche, ils sont minimalistes et avec un impact écologique le plus faible fournisseurs bien rémunérés, que ces fournisseurs ne font pas travailler des enfants et n’utilisent pas d’animaux, etc.”

Élodie Milhem a créé Hello my bio, une gamme de produits cosmétiques et d’entretien 100 % bioéthiques.

“Les premiers retours sont extrêmement positifs.”

Pour l’instant, sa petite entre- prise ne la fait pas encore vivre. “Il faudrait que je vende pour 3 000 euros de produits par mois pour pouvoir me dégager un petit S.M.I.C. Les premiers distribu- teurs me font confiance, j’espè- re compléter rapidement mon réseau et je cherche également des vendeurs à domicile. Se fai- re une notoriété juste sur Inter- net reste difficile.” Mais Élodie y croit dur comme fer et reste persuadée que ses préoccupa-

tions à elles sont désormais par- tagées par le plus grand nombre. Il sera possible de découvrir la palette de ses produits aux marchés de Noël de Gran- d’Combe-Chateleu et de Villers- le-Lac auxquels elle devrait exposer à la fin de l’année. “Les premiers retours sont extrême- ment positifs, ça me motive d’au- tant plus” commente la jeune femme. n

possible.” Élodie Milhem propose égale- ment tout une série de packs à offrir ou à s’offrir, pour fabri- quer soi-même ses produits cos- métiques. Elle imagine, formu- le, et crée ses cosmétiques bioé- thiques et le résultat est éton- nant : des savons aux mille sen- teurs, du shampooing, solide, sous forme de petite savonnet- te, du dentifrice solide égale- ment conditionné en petite boî- te circulaire, et tant d’autres produits qui ne répondent pas aux canons esthétiques forma- tés par le marketing industriel.

J.-F.H.

Renseignements sur www.hellomybio.fr ou Facebook et Instagram “Hello my bio

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