Société Générale / Rapport sur les risques 2019

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TYPOLOGIE DES RISQUES ET FACTEURS DE RISQUES RISQUES STRATÉGIQUES ET D’ACTIVITÉ

Une incapacité à conserver ou attirer des collaborateurs 25. qualifiés, ainsi que des évolutions significatives des réglementations concernant les processus de gestion des ressources humaines et les rémunérations, pourraient peser sur les performances du Groupe. L’incapacité à attirer et retenir les collaborateurs qualifiés, la forte rotation du personnel ou le départ de talents stratégiques pourraient exposer le Groupe à une perte de savoir-faire et une dégradation dans la qualité des services (en particulier dans des implantations géographiques où le marché du travail est fortement concurrentiel pour les profils qualifiés). Afin d’attirer et retenir des collaborateurs qualifiés et dotés des compétences, parfois nouvelles, nécessaires au bon développement des activités, le Groupe doit ainsi offrir des perspectives de carrière, de formation ainsi que des niveaux de rémunération en ligne avec les pratiques du marché. L’incapacité du Groupe à atteindre ses objectifs de ressources humaines, y compris pour des facteurs externes, pourrait affecter négativement sa performance commerciale et opérationnelle et donc ses résultats. En outre, le secteur financier européen est soumis à un encadrement accru de ses politiques de rémunération des employés, avec notamment des règles sur certaines modalités de rémunération (fixes, variables, conditions de performance, paiements différés…), ce qui peut contraindre le Groupe dans sa capacité à attirer et fidéliser les talents. C’est le cas en particulier de la directive CRD IV, qui s’applique depuis 2014 aux banques de l’Espace économique européen et comprend un plafonnement de la composante variable de la rémunération par rapport à sa composante fixe pour la population régulée. D’autres évolutions réglementaires, en particulier le Règlement Général de la Protection des Données et les réglementations liées à la protection de la clientèle (directives européennes (i) sur les Marchés d’Instruments Financiers et (ii) sur la Distribution d’assurances et leurs textes associés, dits respectivement « MIF II » et « DDA »), entrées en application en 2018, portent entre autres des exigences sur les processus opérationnels de gestion des ressources humaines et sur les rémunérations du personnel, entraînant ainsi pour le Groupe des obligations de conformité et des coûts liés à l’adaptation de son modèle opérationnel.

techniques des entreprises d’assurance ainsi que la participation aux bénéfices différée ; le montant des actifs d’impôts différés comptabilisés au bilan ; p l’appréciation du contrôle pour la détermination du périmètre p des entités consolidées, notamment dans le cas des entités structurées ; la valeur initiale des écarts d’acquisition constatés lors des p regroupements d’entreprises ; la juste valeur retenue lors de la perte de contrôle d’une filiale p consolidée pour réévaluer la quote-part éventuellement conservée par le Groupe dans cette entité. S’il réalisait une acquisition, le Groupe pourrait être dans 24. l’incapacité de mettre en œuvre le processus d’intégration des sociétés acquises dans des conditions de coût favorables ou de tirer parti des avantages attendus. Le Groupe mène des analyses approfondies sur les sociétés ou activités qu’il entend acquérir mais les procédures de due diligence préalables à l’acquisition peuvent ne pas être totalement exhaustives. Les activités acquises peuvent ainsi s’avérer inclure des actifs peu attractifs ou peuvent exposer le Groupe à des risques accrus ou non anticipés. L’analyse de la valeur des acquisitions repose sur une série d’hypothèses sur les perspectives de résultats des sociétés ou activités acquises, le contexte économique dans lequel elles interviennent ou encore les synergies de revenus ou de coûts attendues avec le reste du Groupe. Ces hypothèses peuvent ne pas se réaliser. Dans certains cas, les actions d’intégration en matière commerciale, informatique ou de ressources humaines peuvent se révéler plus difficiles à mettre en œuvre que prévu et imposer une implication et des ressources plus importantes. De même, le Groupe peut supporter des coûts d’intégration plus élevés et pâtir d’économies plus faibles ou encore bénéficier de revenus moins importants qu’escompté. Le degré et le délai de réalisation des synergies sont également incertains et susceptibles d’avoir un effet défavorable sur l’activité du Groupe, ses résultats et sa situation financière. Dans le cadre de sa stratégie de portefeuille d’activités, le Groupe peut être amené à procéder à la cession d’activités ou de filiales pour déployer son capital sur d’autres activités du Groupe offrant de meilleures perspectives de rentabilité ou de synergies. Au moment de leur conclusion, ces cessions peuvent entraîner la comptabilisation de moins-value ou d’autres pertes et ainsi affecter négativement les résultats du Groupe.

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GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

PILIER 3 - 2019

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