Société Générale / Rapport sur les risques 2019

3

DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES ET CONTRÔLE INTERNE ADÉQUATION DES DISPOSITIFS DE GESTION DES RISQUES

ADÉQUATION DES DISPOSITIFS DE GESTION 3.1 DES RISQUES

Le présent rapport Pilier 3, publié sous la responsabilité de la Direction générale du groupe Société Générale, présente, en application du règlement CRR, les informations quantitatives et qualitatives requises sur les fonds propres, la liquidité et la gestion des risques au sein de Société Générale, dans un souci de transparence vis-à-vis des

différents acteurs du marché. Ces informations ont été établies conformément aux procédures de contrôle interne approuvées par le Conseil d’administration dans le cadre de la validation du Risk Appetite Framework (dispositif de gouvernance et de mise en œuvre de l’Appétit pour le risque) et du Risk Appetite Statement (Appétit pour le risque).

RÉSUMÉ DU PROFIL DE RISQUE DU GROUPE 3.2 EN 2018

Dans le cadre de la fixation de son Appétit pour le Risque, Société Générale recherche un développement durable fondé sur un modèle de banque diversifié et équilibré avec un ancrage européen fort et une présence mondiale ciblée sur quelques domaines d’expertises métiers

fortes. Le Groupe vise aussi à entretenir avec sa clientèle des relations de long terme bâties sur une confiance méritée, et à répondre aux

attentes de l’ensemble de ses parties prenantes.

RISQUE DE CRÉDIT ET DE CONTREPARTIE Les encours pondérés au titre des risques de crédit et de contrepartie représentent le principal risque du Groupe avec un montant de RWA de 303 milliards d’euros au 31 décembre 2018, soit 81% du total des RWA. Ces encours pondérés reposent principalement sur l’approche en modèle interne (61% du RWA Risques de crédit et de contrepartie) et ont progressé de 4,6% par rapport au 31 décembre 2017. Dans le contexte de forte liquidité et de taux d’intérêts bas, l’appétit pour le risque du Groupe en matière de risque de crédit se fonde sur le maintien de critères d’origination prudents et une surveillance étroite des secteurs les plus exposés aux cycles macro-économiques, notamment au travers de la fixation de limites de portefeuille. Le portefeuille de crédit présente un profil diversifié. Au 31 décembre 2018, l’exposition au risque de crédit et de contrepartie représente un montant d’EAD de 920 milliards d’euros, en hausse de 5% par rapport à fin 2017. La répartition du portefeuille entre principales catégories de clientèle est équilibrée : clientèles Entreprises (331 milliards d’euros), Souverains (206 milliards d‘euros), Clientèle de détail (189 milliards d‘euros), Etablissements (115 milliards d’euros). En termes de décomposition géographique du portefeuille, l’exposition aux pays émergents reste limitée : l’exposition du Groupe porte à hauteur de RISQUES OPÉRATIONNELS Au 31 décembre 2018, les encours pondérés sur les risques opérationnels représentent 50 milliards d’euros, soit 13% des RWA du Groupe, et restent stables par rapport à fin 2017. Ces encours pondérés sont déterminés essentiellement en modèle interne (94% du total). Le Groupe n’a pas d’appétit pour les risques opérationnels mais est prêt à assumer un niveau de perte potentielle de l’ordre de 1% de ses

69% sur l’Union Européenne (dont 42% sur la France) et à hauteur de 14% sur les Etats Unis. En termes sectoriels, un seul secteur d’activité (activités financières) représente plus de 10% des expositions (EAD) Entreprises du Groupe. L’exposition globale du Groupe aux financements LBO reste à un niveau limité (environ 3% des encours de crédit aux Entreprises) et fait l’objet d’un suivi rapproché. En 2018, la conjoncture économique favorable et l’appétit pour le risque maîtrisé ont permis de maintenir le coût net du risque de l’année à un niveau historiquement bas de 1 005 millions d’euros, soit 21 bp, en ligne avec la guidance de 20-25 bp communiquée au deuxième trimestre 2018. Comme indiqué lors de la présentation du plan stratégique et financier en novembre 2017, le groupe anticipe une remontée progressive du coût net du risque à 35-40 bp en 2020 compte tenu des perspectives d’essoufflement de la croissance économique. La baisse significative et continue du taux d’encours douteux (Non Performing Loans) du groupe, à 3,6% au 31 décembre 2018 venant de 4,4% fin 2017 témoigne de l’amélioration de la qualité des actifs du groupe. Au quatrième trimestre 2018, le taux de couverture des encours douteux par les provisions s’établit à 54%.

revenus récurrents. La résolution des principaux litiges auxquels le groupe était exposé a eu lieu en 2018, ce qui réduit fortement le niveau d'incertitude financière relative aux pertes potentielles sur litiges matériels.

20

GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

PILIER 3 - 2019

Made with FlippingBook - Online magazine maker