Société Générale / Rapport sur les risques 2019

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TYPOLOGIE DES RISQUES ET FACTEURS DE RISQUES TYPOLOGIE DES RISQUES

TYPOLOGIE DES RISQUES 2.1

Le risque de modèle : le risque de pertes résultant de décisions p prises sur la base de résultats de modèles internes dues à des erreurs de développement, d'implémentation ou d'utilisation de ces modèles. Les risques structurels : risques de pertes de marge d’intérêt ou de p valeur du portefeuille bancaire en cas de variation des taux d’intérêt et de change. Ce risque est lié aux activités commerciales et aux opérations de gestion propre et inclut le risque de déformation de l'écart structurel entre les actifs et les passifs liés aux engagements sociaux ainsi que le risque associé au rallongement de durée de versements futurs. Le risque de liquidité et de financement : le risque de liquidité se p définit comme l’incapacité pour le Groupe à faire face aux échéances de ses obligations financières à un coût raisonnable. Le risque de financement se définit comme le risque pour le Groupe de ne pas pouvoir financer le développement de ses activités selon ses objectifs commerciaux et à un coût compétitif par rapport à ses concurrents. Le risque stratégique/business : risque résultant de l’incapacité du p Groupe à mettre en œuvre sa stratégie et à réaliser son business plan pour des raisons ne relevant pas des autres risques de cette nomenclature; par exemple la non-réalisation de scénarios macroéconomiques ayant servi à construire le business plan ou une performance commerciale moindre qu'escomptée. Le risque de baisse de la valeur des participations en capital p dans certaines sociétés : baisse de la valeur de nos participations en actions. Le risque lié aux activités d’assurance : risque de pertes inhérent p à l'activité d'assureur auquel le Groupe est exposé à travers ses filiales d’assurance. Il s’agit, au-delà de la gestion des risques actif-passif (risques de taux, de valorisation, de contrepartie et de change), du risque de tarification des primes, du risque de mortalité et d’augmentation de la sinistralité. Le risque de valeur résiduelle : au travers de ses financements p spécialisés, principalement sa filiale de location longue durée de véhicules, le Groupe est exposé au risque de valeur résiduelle (valeur nette de revente d’un actif à la fin du contrat de crédit-bail ou de location inférieure à l’estimation). Par ailleurs, les risques liés aux changements climatiques qu’ils soient de type physique (augmentation de fréquence d’occurrence d’événements climatiques extrêmes) ou de transition (nouvelles réglementations carbone) sont identifiés comme des facteurs aggravants des autres risques existants.

La gestion des risques du Groupe s’articule autour des principales catégories suivantes. Le risque de crédit et de contrepartie : risque de pertes résultant p de l’incapacité des clients du Groupe, d’émetteurs ou d’autres contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Le risque de crédit inclut le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché, le risque lié aux activités de titrisation et peut être aggravé par le risque de concentration individuelle, pays ou sectorielle. Le risque de marché : risque de pertes de valeur d’instruments p financiers, résultant des variations de paramètres de marché, de leur volatilité et des corrélations entre ces derniers. Les paramètres concernés sont notamment les taux de change, les taux d’intérêt, les prix des titres (actions, obligations) et des matières premières, des dérivés et de tout autre actif. Les risques opérationnels : risque de pertes résultant d'une p défaillance des processus, du personnel et des systèmes d’information ou d’événements extérieurs. Cette catégorie de risque comprend notamment : les risques de non-conformité (y compris les risques - juridiques et fiscaux) : risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte à la réputation, qui naît du non-respect des dispositions propres aux activités bancaires et financières qu'elles soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables, ou qu'il s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l'organe de surveillance, le risque de réputation : risque résultant d’une perception - négative de la part des clients, des contreparties, des actionnaires, des investisseurs ou des régulateurs, pouvant affecter défavorablement la capacité du Groupe à maintenir ou engager des relations d’affaires et la continuité d’accès aux sources de financement, le risque de conduite inappropriée (« misconduct ») : risque - résultant d’action (ou inactions), ou de comportements de la Banque, ou de ses employés, qui seraient incompatibles avec le Code de conduite du Groupe, pouvant aboutir à des conséquences négatives pour nos parties prenantes, ou mettant en risque la pérennité ou la réputation de la Banque, les risques IT et de la Sécurité des Systèmes d'Information - (cybercriminalité, défaillance de services...).

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GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

PILIER 3 - 2019

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