SPORT, PAIX ET DÉVELOPPEMENT 1913 -2013

ments sportifs dans le cadre de la CSIT. S’étant vu exposé tout le concept des Jeux Sportifs Mondiaux de la CSIT, le président Jacques Rogge a été persuadé de parrainer les Jeux. En outre, il a également autorisé l’utilisation des anneaux olympiques à des fins de marketing et de relations publiques. Cet enthousiasme peut être vu comme une expression d’approba- tion, de respect et d’obligeance à l’égard du développement d’une étape historique afin de pourvoir aux besoins actuels. Jacques Rogge a également transmis ses salutations personnelles à tous les athlètes par- ticipant aux premiers Jeux Sportifs Mondiaux de la CSIT à Rimini, et a insisté sur l’impor- tance de l’activité physique, du sport et de la compétition, de l’émotion et des amitiés spor- tives internationales. La passion du sport a ras- semblé des athlètes, des entraîneurs et des ar- bitres, des bénévoles et des délégués venus de quatre continents, qui ont passé une semaine inoubliable faite de sport et de joies en Italie. En 2010, la capitale estonienne Tallinn a été le centre du sport travailliste universel. À l’époque, le nouveau président de la CSIT Ha- rald Bauer a été ravi d’inaugurer les deuxièmes Jeux Sportifs Mondiaux de la CSIT dans le Stade de la KALEV devant environ 14 000 athlètes, délégués et spectateurs. Les images de cette magnifique cérémonie d’ouverture avec 6000 gymnastes venus d’Estonie, de Finlande et du Danemark sont comparables aux célèbres images des Olympiades Ouvrières des années 30, lorsque les manifestations sportives popu- laires étaient au cœur du mouvement. Encore

une fois, le CIO a assumé le parrainage de l’évé- nement et a autorisé la promotion des anneaux olympiques ; dans toute la ville de Tallinn, des affiches ont fait la publicité de la compétition de travailleurs du monde entier et d’athlètes ama- teurs. La KALEV estonienne, union membre de la CSIT et organisatrice de l’événement, son pré- sident Peeter Kreitzberg et le Comité Olympique estonien ont eu l’occasion unique de montrer la beauté de leur ville et l’hospitalité de leur popu- lation. 2000 compétiteurs et 6000 gymnastes se sont réjouis de participer et d’apparaître au pro- gramme. Ce festival sportif moderne qui a éga- lement laissé assez de temps pour profiter d’une amitié internationale, de la culture estonienne et de la paisible vie nocturne de Tallinn a pris fin le 10 juillet 2010, une semaine exactement après sa grandiose ouverture. Le président de la CSIT Harald Bauer est resté en contact rapproché avec le CIO et a par- ticipé à plusieurs réunions avec le président Jacques Rogge, le directeur général Christophe de Kepper et le directeur des sports du CIO Christophe Dubi. Il était évident qu’en prin- cipe, les Jeux Sportifs Mondiaux de la CSIT avaient le potentiel d’atteindre des taux de participation bien plus élevés ; ce n’était qu’une question de capacité de la part de la ville organisatrice et des limites du règlement technique de la CSIT elle-même. Les années 2011 et 2012 ont été marquées par les efforts soutenus d’Harald Bauer pour acquérir le sa- voir-faire des experts du CIO. L’assemblée générale de la CSIT de 2010 tenue à Agrigente en Sicile a décidé de mettre

l’organisation des Jeux Sportifs Mondiaux de la CSIT entre les mains de la SESI, organisa- tion brésilienne membre de la CSIT (CSIT 2010). La décision a également été prise de faire un bond extraordinaire de trois ans (après 2008 et 2010), ainsi ces Jeux ne devaient pas avoir lieu en 2012 mais un an plus tard, en août 2013, l’année au cours de laquelle la CSIT célèbrerait ses 100 ans. De plus, ce saut de trois ans a permis à la CSIT de se désynchroniser du calendrier des Jeux Olympiques, qui sont orga- nisés au cours des années paires. En raison de changements majeurs au sein de la direction de la SESI brésilienne, celle- ci a annoncé enmai 2012 l’annulation de l’orga- nisation des Jeux 2013 prévus à Rio. Le comité de direction de la CSIT a été tout à fait surpris de cette décision, ayant signé un accord de coo- pération seulement quelques mois auparavant. Dès juin 2012, le président de la CSIT a annoncé que la BWFS, organisation membre bulgare, était prête à accueillir les troisièmes Jeux Spor- tifs Mondiaux de la CSIT dans la capitale de la région de la Mer Noire, Varna, en juin 2013. Grâce à Desislava Yagodin, vice-présidente de la CSIT et présidente de l’union membre bulgare susmentionnée, ainsi que de son père, Kosta- din Parzulov, depuis longtemps défenseur et ambassadeur du sport travailliste dans la ré- gion des Balkans, le problème imprévu du Bré- sil a trouvé sa solution. Le CIO a de plus en plus soutenu les pro- jets du comité de direction de la CSIT et a cofi- nancé un groupe de travail de brillants étu- diants de l’AISTS (Académie Internationale

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