Journal C'est à Dire 161 - Décembre 2010

V A L D E M O R T E A U

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* N° d’autorisation préfectorale 2010/46 selon les lois en vigueur et après dépôt de l’inventaire des marchandises à vendre.Offre valable dans la limite des stocks mis en vente au 1 er jourde la liquidation.

Secours

Des “pompiers sans frontière” sur la bande frontalière Plus qu’une idée, c’est un vrai projet de coopération transfrontalière qui émerge. Français et Suisses travaillent ensemble pour voir dans quel cadre les pompiers de chaque pays pourraient, le cas échéant, inter- venir sur le territoire voisin. Cette coopération permettrait d’optimiser encore l’efficacité du service de secours sur la bande frontalière.

P our l’instant,le projet n’est qu’embryonnaire. Il n’a pas dépassé le stade des discussions.Mais de part et d’autre de la frontière, on par- tage l’idée de créer une coopé- ration entre les secours français et suisses dans des secteurs où elle présente un intérêt comme àVillers-le-Lac ou aux Verrières- de-Joux. L’idée est d’ailleurs par- tie de ce village de la région pon- tissalienne. La petite agglomé- ration d’à peine 450 habitants dis- pose d’un centre de première inter- vention (C.P.I.) auquel est rattachée une poignée de pom- piers volontaires. Comme beaucoup d’autres, elle est confrontée à la crise du volon- tariat chez les soldats du feu. “L’effectif diminue. Depuis des années, nous avons des échanges avec nos voisins suisses à dif- férents titres. Quand on parle de sécurité, on pense qu’il peut être opportun d’imaginer un rap- prochement entre pompiers fran- çais et suisses. D’autant que nous

l’intervention de pompiers fran- çais en Suisse et de pompiers suisses en France, lorsqu’un évé- nement se produit sur la bande frontalière. Cette coopération permettrait par exemple de réduire les délais d’intervention en fonction de la localisation du sinistre. Le débat s’est ouvert autour de ce grand principe qui reste main- tenant à affiner. En novembre, à la mairie des Verrières-de- Joux, une réunion s’est tenue à

nous sommes aperçus que les suisses avaient eux aussi des besoins, différents des nôtres, et que nous pouvions être com- plémentaires” explique Jean- François Jodon, maire des Ver- rières-de-Joux. La coopération a déjà eu lieu dans le secteur, mais de maniè- re non officielle, pour lutter contre l’incendie d’une ferme par exemple. Ce fut le cas également dans les années quatre-vingt à Villers-le-Lac, où les pompiers

du Locle ont été appelés en renfort pour venir à bout du feu qui ravageait l’église du hameau du Chauffaud. Après la guerre, les pompiers suisses sont également

ce sujet, à laquelle par- ticipaient entre autres, des représentants du corps des sapeurs pom- piers helvétiques, un élu de la commune du Val- de-Travers, et le Colo-

De part et d’autre de la frontière, Français et Suisses semblent favorables à une coopération.

“Il y a des facteurs de réussite.”

volontaires. Il ajoute : “Nous devons voir maintenant dans quels périmètres il serait pos- sible de coopérer tout en respec- tant les critères de qualité inhé- rents à nos services de secours respectifs.” À ce stade du dossier, le colonel André Benkemoun, patron du S.D.I.S. tient à garder une cer- taine discrétion. Il confirme que les services compétents tra-

vaillent et étudient le projet. “Fin du premier semestre 2011, nous saurons si une coopération est possible ou non” annonce sim- plement le colonel. Il confirme que la volonté de “construire quelque chose qui n’existait pas avant avec les secours publics suisses” est bien là. Le projet qui est cours concernerait l’ensemble de la bande frontalière. Dans le passé, il y a déjà eu plu-

sieurs tentatives de rapproche- ment mais toutes ont échoué. Il faut dire que le contexte n’était pas le même. L’ouverture pro- gressive de la Suisse à l’Europe est un élément favorable à la coopération de nos deux pays en matière de secours. “Il y a des facteurs de réussite qui n’existaient pas il y a quelques années” conclut le colonel Ben- kemoun.

venus prêter main-forte à ceux de Morteau qui avaient tout à reconstruire. En matière de secours, des liens existent déjà entre nos deux pays. L’objectif serait maintenant de créer un cadre officiel pour auto- riser, en cas de besoin,

nel André Benkemoun, patron du service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.). “Nous sommes sur la même lon- gueur d’onde” explique Thier- ry Michel, conseiller communal du Val-de-Travers, un territoi- re qui compte 250 pompiers

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