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l'atelier Cocktails LES COURS DE MIXOLOGIE DE YOANN DEMEERSSEMAN Une liste d’ingrédients, un déroulement chronologique, un look sympa… Notre série d’ateliers pratiques vous dit tout sur les recettes qui feront de vous le roi de la fête. TROISIÈME VOLET : SPIRIT FREE, LA FÊTE EST PLUS JOLIE !

YOANN DEMEERSSEMAN Après des années passées à shaker dans les meilleurs établissements de Londres, la Mecque du cocktail, et à remporter la quasi-totalité des concours professionnels, Yoann a créé le premier CQP (Certificat de qualification professionnelle) barman du monde de la nuit. Son livre, Mon Cours de cocktails , est découpé en 12 chapitres correspondant aux 12 semaines qui feront du lecteur un barman hors pair. À travers leçons, exercices, rappels historiques et recettes gourmandes, les professionnels pourront réviser, et les amateurs s'initier. Grenadine maison, bourbon infusé au bacon ou sirop chocolat noir-baies roses : les fans de cuisine vont se régaler… Mon cours de cocktails en 12 semaines chrono, éditions Dunod, 208 pages, 19,90€.

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L'ESPRIT LIBRE Longtemps, boire un cocktail sans alcool a ressemblé à une punition, ou tout du moins à une obligation réservée aux consommateurs obligés de s'en tenir là : femmes enceintes, conducteurs… Au mieux, c'était une parodie de cocktail, la réinvention du Canada dry : ça ressemblait à de l'alcool, mais ça n'était pas de l'alcool. L'astuce consistait simplement à proposer des virgin mojitos (mojitos sans rhum), voire des virgin Bloody Mary… c’est-à-dire des jus de tomates assaisonnés ! Au pire, c'était un mélange de plusieurs jus de fruits et purées trop sucrés. Et puis un jour, autour de 2015, miracle : enfin le cocktail sans alcool est devenu une boisson raffinée, au même titre que le cocktail «avec». Il s'est d'abord appelé mocktail, de l'anglais to mock : imiter. Mais assez rapidement, les bartenders ont décidé d'aller plus loin. Plutôt que d'imiter, pourquoi ne pas créer ? Ainsi est née l'expression « spirit free» qui joue sur le double sens « sans alcool » et «esprit libre». Libre d'imaginer des associations

nouvelles, contrastées, avec des ingrédients d'autant plus qualitatifs que, sans alcool, le coût de revient de la boisson se trouve abaissé. On peut donc se faire plaisir avec de belles matières premières… Résultat : ces cocktails nouvelle génération ne sont plus seulement appréciés par les abstinents obligatoires, mais également délibérément choisis par un grand nombre de consommateurs à la recherche de boissons saines, mariant des ingrédients frais, de saison et de qualité. Avantage supplémentaire : on peut en déguster plusieurs dans la soirée, et explorer toutes les facettes du talent du barman. Qu’il soit fruité, acidulé, gourmand, désaltérant ou épicé, un cocktail sans alcool est toujours servi dans un verre de type long drink et il doit respecter les mêmes règles de bases qu’un cocktail avec alcool : un bon équilibre entre le sucre et l’acidité. À consommer sans modération !

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LASANTÉ,ÀCONSOMMERAVEC MODÉRATION.